Comme bien des aristocrates de son temps,
la Marquise de Sévigné n'était pas sottement prude.
Un mot délicieux le montre :
un jour qu'elle avait reçu par la poste un livre de contes licencieux,
elle écrivit à Madame de Grignan, sa fille :
«Je viens de lire un livre, vous savez bien, ma fille,
un de ces petits livres qu'on ne lit que d'une main ! »
" Ah qu'en termes galants ces choses là sont dites ! "