Comme on gèle, qu'il n'est question que de sans-abris pelant de froid et que le bourgeois risque de ne plus être suffisamment conscient que la planète se réchauffe, le prêchi-prêcha écolo reprend de plus belle.
Hier, au journal télévisé de France2, on a eu droit à un festival de "vérités" approximatives et tendancieuses, assénées avec un aplomb sidérant. Le sujet venait comme un cheveu sur la soupe, entre la situation financière de l'Europe, la vague de froid sur la France et les élections en Haïti.
Que nous montre-t-on, pendant que s'égrène le chapelet de la religion écolo ?
Un beau glacier ruiselle d'eau claire, un navire se fraie un chemin aisé à travers des glaçons de petite taille, on oublie simplement de nous dire à quel moment de l'année les images ont été tournées, etc.
Aucune nuance aux affirmations alarmistes; d'avis contraires, pas de nouvelles, comme s'il allait de soi que la communauté scientifique était unanime.
Le climat va effectivement se réchauffer si les téléspectateurs bouent tous comme moi devant leur petit poste !
PS du 30 novembre : au journal de la même chaîne hier soir, le présentateur, David Pujadas, nous parle du sommet de Cancun et, après avoir noté ( en la déplorant ) l'absence de chefs d'état à cette conférence internationale, il donne la parole aux tenants du réchauffement.
Il affirme, sans le faire entendre, que Claude Allègre, aurait changé d'avis depuis l'an dernier (où il avait publié un brûlot intitilé l'Imposture Climatique) et serait à présent convaincu que le réchauffement (0,8 degré en 150 ans ) est une réalité due à l'activité humaine.
Après quoi, pour paraître équitable, il donne brièvement la parole à un "climatosceptique", Vincent Courtillot, immédiatement suivi d'un penseur orthodoxe.
Une grotesque parodie d'information; en réalité un bourrage de crâne éhonté.
Dans le même journal, il annonce des températures glaciales, les plus froides en France en cette période de l'année depuis le terrible hiver 1956...
Le ridicule ne tue plus, hélas.