"Vivement Dimanche", son canapé accueillant, ses pensionnaires, son animateur titulaire et inamovible.
Je voulais vous parler depuis lundi de ce que l'on a pu voir dimanche dernier "chez Drucker", comme on dit, sans bien mesurer que cette expression banale fait d'une émission une sorte d'adresse, de domicile privé, et que, puisqu'on est "chez soi", on y invite qui on veut, de préférence toujours les mêmes, les "amis" et les personnes de la famille, et qu'on ferme "sa porte", à qui n'a pas l'heur de plaire (* cf. article en lien).
Donc, il y a quatre jours, Michel Drucker, confortablement calé dans son canapé rouge, à l'aise comme on est dans ses pantoufles et dans une maison qu'on habite de puis 40 ans, s'apprêtait, à la fin d'un long après-midi de congratulations et de compliments généreusement échangés, et après les numéros bien huilés des "chroniqueurs" habitués des lieux, à se séparer de ses "amis".
C'était le tour de Claude Sérillon de faire son petit numéro : il s'agit d'une sorte de mini revue des dernières parutions en librairie. En soi cette rubrique est louable : quoi de plus utile, en effet, que de donner à nos compatriotes l'envie de lire ? Voilà donc le sieur Sérillon qui entreprend de faire l'éloge de deux ou trois bouquins avant de prendre la mine chafouine de l'élève qui s'apprête à dire une chose qui risque de courroucer le maître :
« ¨Pour finir, je vais faire quelque chose qui ne va pas plaire à Michel, je sais qu'il ne voulais pas que j'en parle, mais tant pis, je me lance. Je veux absolument vous dire tout le bien que je pense d'un petit livre charmant et très original lu par...Marie Drucker. »
Un ange passe. Quelle audace ! Braver ainsi le probable courroux du propriétaire des lieux ! Oser parler du livre que vient de publier sa nièce, elle même journaliste sur la même chaîne de télé, et ce juste avant Noël ! Mais " il est fou, Sérillou !" de braver ainsi le tonton; il veut perdre sa place ou quoi ?
Par chance, le maître, bien disposé, semble par son silence très légèrement désapprobateur, tolérer exceptionnellement la hardiesse du potache.
Incontinent celui-ci s'engouffre dans la brèche et, enhardi par la permission tacite qui semble lui être donnée, entame son dithyrambe du livre de la nièce.
Elle est passionnée, apprend-on, de musique ( et chacun de penser qu'elle pourra donc plus tard animer une émission où il sera question de livres, de musique, etc, comme son oncle...), elle publie là, pour les enfants, un livre et un CD joliment écrits, tout dans l'esprit et la grâce du XVIIIe, " La Perruque de Joseph Haydn".
Ne trouvez-vous pas que cette saynète passerait bien au théâtre, et qu'elle dit tout ?
bonnes fêtes
sans télé !
Commentaires
D'ccord ! Il ne faut plus regarder la télé. Alors si les livres sont tous mauvais il ne faut plus lire, si l'air est pollué il ne faut plus respiré et ainsi de suite !
Moi je pense qu'il faut crititiquer ces gens et les chasser. La télé nous appartient par nos impots ou nos abonnements.
à ne pas passer...
Frabk,
Refais ton commentaire sur mon blog car il manque le nombre d'années devant ans
passes de bonnes fêtes, nous devions aller chez mon frêre en Normandie mais avec le temps et l'eau qui est sur ma pelouse et dans le pré d'Hector...nous restons à Joigny City,
si tu t es nous pourrons peut-être prendre 1 coupette de noël ensemble?
Biz
isa
La télévision! Oh la télévision!!! Cet outil magnifique destiné à faire entrer la culture dans toutes les têtes n'est qu'un outil... Un bon outil dans de mauvaises mains provoque des catastrophes... La télévision n'est responsable de rien mais les "manipulateurs" de cet outil sont responsables de tout... et le pire est qu'ils sont vachement contents d'eux!!! Faites comme moi, qui ne la regarde pas ou pratiquement pas... Il y a encore tellement d'excellents ouvrages à lire, et puis internet (autre outil dont il faut se méfier) permet de changer de position quand on se lasse un peu de tenir un livre... Joyeux Noël