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Titre du blog : Le journal de Frank THOMAS
Auteur : Frank-Marie-THOMAS
Date de création : 20-09-2009
 
posté le 02-02-2011 à 08:18:42

Faut-il parler de la santé de Chirac ?

Si son état de santé le permet, Jacques Chirac va donc comparaître  devant ses juges le 7 mars pour le scandale dit des emplois fictifs de la mairie de Paris. Certains se sont émus de ce que, répondant à des rumeurs de plus en plus insistantes, son épouse ait évoqué puis démenti l'aggravation de son état mental, évoquant ainsi au grand jour une affaire d'ordre privé.

 

 

 

 

Ou je me trompe, ou  la santé de Jacques Chirac ne ressortit pas à la vie privée, le personnage et surtout les affaires dans lesquelles il est impliqué étant à l'évidence publics. On peut donc en parler.

Sur ce terrain, tous devraient être d'accord.
Je porte un regard critique, en ce qui me concerne, sur l'attitude de Madame Chirac. Car en venant expliquer une chose et son contraire, elle accroît le doute qu'elle prétend vouloir dissiper. Son rôle est soit maladroit, ce qui après tout est possible, soit trouble.

 

Bien entendu, il est hors de question d'être joyeux de ce qui arrive à cet ancien Président de la République qui, depuis qu'il est sorti de fonction, semble être entré dans le coeur des Français.

La Droite anti-chiraquienne ( il y en a une...) comme la Gauche seraient fort mal inspirées de tirer quelque traite que ce soit sur ce déplorable épisode de sa carrière.


La seule question qui vaille c'est que les malversations, les pots de vin, les financements détournés et la corruption soient mis à jour et châtiés avec équité et rigueur, si tant est que l'injustifiable retrait de la plainte de la victime, c'est à dire  la Ville de Paris, voulue par la municipalité socialiste, le permette.
La vértité doit être connue, la sanction est nécessaire; on espère qu'elle pourra être pédagogique et servir de garde-fou à l'avenir.

 

L'âge du prévenu, sa gloire passée n'ont aucune valeur juridique.
Après ce procès, si un jour il a vraiment lieu, l'image de Jacques Chirac que les partisans de Jospin, rappelons nous le, traitaient de "menteur" et de "voleur" avant le premier tour de la présidentielle de 2002, sera peut-être ternie, mais pas celle de la justice et de la République.


De cela on ne pourra sans doute pas être joyeux,

 mais assurément content.