Lilian Thuram, Patrick Lozès, le premier champion de France de foot-ball en 1998 reconverti dans la pensée et l'écriture ( Mes étoiles Noires ), le second président-fondateur du CRAN, Conseil Représentatif des Associations Noires et candidat déclaré à la Présidence de la République, deux figures de l'engagement de "minorités visibles" dans la vie publique.
Depuis des années, l'un comme l'autre n'ont de cesse que de dénoncer les cas réels ou fictifs de discrimination et de racisme anti-noir.
L'un comme l'autre, bien qu'ils s'en réclament, sont fort éloignés de la hauteur de vue et de la tolérance d'un Aimé Césaire ou d'un Edouard Glissant.
L'affaire de Cachan, il y a quelques années, la pitoyable embrouille de la Fédération de Foot aujourd'hui, tout est bon pour essayer d'accréditer l'idée que la France est un pays miné par le racisme.
Si tel était le cas, on ne comprend pas très bien pourquoi c'est le refuge favori de tous les peuples qui souffrent et qui viennent y chercher un peu de réconfort.
Ces éternels donneurs de leçon qui pour ce qui est de leur vie personnelle ne semblent pas avoir à se plaindre, à l'instar des écologistes alarmistes qui crient au feu en permanence, sont à mes yeux comptables du pessimisme qui ronge notre pays de cocagne.