Je demande à mes lecteurs de bien vouloir cliquer sur les commentaires du précédent article consacré à Jean Quatremer. Cela leur permettra de comprendre ce qui suit et que je tiens à placer dans mon Encyclopedia Personalis tant ce syndrome actuel du copiage et du parasitage m'irrite et me semble grave pour l'épanouissement de l'intelligence.
Donc ce monsieur ( je n'ose pas faire aux femmes l'injure de penser que c'en soit une ) se targue de produire - en deux lignes -une analyse passionnante et d'être un parangon d' "objectivité". Je lui réponds :
Vous oubliez votre principale vertu : la modestie !
Article : plagiaire.
J'essaie d'argumenter mes avis et mes prises de position.
Par nature et par vocation professionnelle, j'accepte le plus volontiers du monde qu'on soit en désaccord avec moi si ce désaccord est lui même argumenté.
Mais les ricanements et l'esprit de contradiction qui consiste à recopier ce que dit l'adversaire en le renversant systématiquement ne m'intéressent pas.
Je n'aime pas les copieurs et les plagiaires.
Or c'est copier sur son voisin et penser en parasite que de dire le contraire de ce qu'il dit.
Le contradicteur doit produire - c'est une question d'éthique et de correction morale - autant d'effort pour réfuter que son adversaire en a consenti pour argumenter. Dans le cas contraire, il pratique un jeu déloyal et violent, semblable à celui du petit enfant jaloux du beau château de sable qu'il n'a pas eu la patience ou le savoir-faire de construire, et qui se venge en le piétinant rageusement.
C'est malheureusement un comportement banal sur internet, et d'autant plus pratiqué que l'enfant méchant se cache et ne prend même plus le risque de recevoir une baffe en échange de son vilain geste.
Commentaires
ça me rappelle l'histoire de la lettre anonyme de Joigny posté durant les élections municipales ...
Obligé de se cacher derrière un papier et là encore je crois sans pseudonyme ...encore pire.
Merci, cher Hervé, du beau morceau que voici.
"Nez sensible"est sélectif, et là où règne une odeur de m..., il sent la rose.
Jusqu'à samedi dernier le PS, malgré les affaires Carrefour du Développement, Urba-Graco, MNEF, cassette Méry, Nagy, Frêche, Guérini, etc. continuait de dispenser ses leçons de morale. On est entré dans une nouvelle ère.
Les "chaisières" socialistes, "nez sensilbezouzouzou" en tête voudraient que chacun fasse comme s'il n'avait rien senti. Pire : ils continuent sur le même ton d'arrogance de ceux qui ont raison même lorsqu'ils ont tort, qui ont raison d'avoir tort.
Allez ouste ! dehors, vilain nez !
Que ce soit sous l’hapax de « Nez sensible », de « Zouzou » ou de « Rantanplan », il est extravagant qu’une leçon de morale prétende être administrée anonymement à l’administrateur d’un blog revendiqué.
Il est étrange aussi que « Nez sensible » — qui affirme goûter habituellement ce blog — intervienne précisément lors d’un article qui, selon lui, est du niveau de la loge de concierge et non du salon intello-chic où il veut nous prouver être plus à son aise. Cela sent la posture incertaine du notable de village dont on ne comprend cependant pas quels intérêts il sent lésés ni quelle médiocre capacité de nuisance il entend exercer.
Puisqu’il est question d’odeur, « Nez sensible » a pourtant raison sur un point : l’affaire évoquée ici et sur laquelle il apporte son commentaire, pue effectivement. Elle empuantit tellement que l’on ne sait pour l’heure d’où vient l’odeur. Pour autant, il n’est pas sûr que « Nez sensible » ait le nez creux.
Alors que les rédactions des journaux du monde entier s’interrogent, il serait interdit à Frank Thomas de s’interroger, au motif, selon « Nez sensible », que l’affaire en question n’est pas un sujet noble ni gracieux. En somme, il faudrait ne rien voir, ne rien entendre et surtout ne rien dire. Loi du milieu ? Non, pudeur de chaisière !
Imaginons un instant que « Nez sensible » ait été peintre. Il aurait peint des scènes de batailles (genre noble autrefois), ou bien encore « la Liberté guidant le peuple », « la Solidarité du genre humain » ou un « Moïse confié au Nil » qualifié de « très émouvant ». Car « Nez sensible » aurait aspiré à être un peintre officiel, peintre pompier pour qui « le sujet tient lieu de message ». Mais « Nez sensible » n’est pas peintre ni écrivain et on l’a échappé belle.
« Nez sensible » se veut l’avocat d’un « étalon de 62 ans », avec un humour qu’il qualifie lui-même de « lourdingue » et qui, quant à moi, me semble simplement … « inapproprié » comme on dit, au moins comme argument de défense. Un peu comme si, volant au secours d’un marchand de tableaux accusé d’écouler de faux Greco, il plaidait « l’amour de l’art et du bon Dieu ».
Une chose est sûre, je serais groom à Formule 1 ou guichetier à la Caisse d’Epargne et serais-je impliqué dans une sale affaire, je ne ferais pas appel à Maître Nez sensible.
L’adage n’a jamais été aussi vrai : gardez-moi d’amis semblables ; mes ennemis, je m’en charge !
Oh que c'est vilain "zouzouzou", que c'est vilain de cacher ainsi son visage sous un "nez sensible" !
Pour la peine, vous êtes banni.
Ces généralités n'ont aucun sens ni aucune valeur probante. Vous vous faites plaisir et vous salissez en les proférant, sans m'atteindre.
Je ne crois détenir aucune vérité et vous me faites là un mauvais procès qu'on pourrait aisément retourner contre vous, qui semblez persuadé d'en être détenteur.
Au contraire,depuis 50 ans, je suis à la recherche de la vérité, j'y tends asymptotiquement, bien certain de ne jamais y parvenir.
Je suis aux antipodes de celui que vous croyez apercevoir dans mes propos qui font rire tous ceux qui me connaissent pour un esprit tout à fait libre et au dehors de toute partisanerie.
Sur l'affaire DSK je m'en tiens depuis une semaine à un respect strict de la présomption d'innocence.
Je répète que pour la jeune femme, pour lui, pour les siens et surtout pour la France, je souhaite ardemment qu'il soit innocent, et si cela était prouvé, j'en serais profondément heureux et soulagé.
Je me contente de dire que les médias, de gauche notamment, mais pas seulement, ont été en dessous de tout en n'enquêtant ni sur les accusations de Tristane Banon en 2007, ni sur les révélations de la député socialiste victime de harcèlement de sa part, ni sur celles de l'employée du FMI en 2008, autant de révélations confirmées par sa célébrissime réputation de dragueur invétéré et lourdement machiste qu'aucun de ses proches ne songe à nier.
Un tel faisceau de présomptions auraient dû susciter leur curiosité, s'agissant d'un homme qui s'apprêtait à devenir, peut-être, Président de la République.
Les professeurs de morale, les accusateurs sans concession de Sarkozy et de ses goûts bling-bling, ont l'air malin aujourd'hui.
Je conçois, bien sûr, que si DSK était votre champion vous puissiez être déboussolé par l'atroce situation où il se trouve.
Cela ne vous autorise ni à être injuste ni gratuitement insultant.
Ce n'est pas que l'on reprenne votre phrase pour la terminer qui vous dérange, c'est seulement que vous imaginez détenir LA vérité et que vous supportez mal que l'on soit d'un avis contraire. Ce n'est pas sur une ligne que je m'appuie pour souligner votre manque total d'objectivité mais c'est sur nombre de vos articles et en particulier sur l'affaire DSK. Vous qui parlez sans cesse des "donneurs de leçons" vous n'en êtes qu'un de plus et pas des meilleurs. Continuez à vous prendre pour le nombril du monde si ça vous chante et tant pis pour vous.