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Titre du blog : Le journal de Frank THOMAS
Auteur : Frank-Marie-THOMAS
Date de création : 20-09-2009
 
posté le 06-06-2011 à 09:24:34

Le désarroi des maires de gauche.

 

Qu'arrive-t-il aux municipalités de gauche de la région parisienne ?

Depuis quelques mois, les appels au secours, les cris de détresse des élus de la banlieue parisienne se multiplient.

Chaque jour ou presque une voix angoissée se fait entendre.


 

 

 

 

On est loin de l'angélisme qui, durant des décennies, a caractérisé le discours post-soixante-huitard de la gauche moralisatrice et bien pensante.

 

                  •  Le maire PC de La Courneuve est débordé. La cité des 4000 est un territoire livré aux bandes rivales qui y font régner la loi d'airain des voyous et des assassins. Un individu trop connu des services de police, multi-récidiviste, vient d'être tué, exécuté serait plus exact, à sa sortie de prison.

Selon toute probabilité il s'agit d'un épisode de la guerre que se livrent jeunes et "vieux" dealers pour la redistribution et le contrôle des territoires de la cité.

 

                  •  A Sevran le maire socialiste, Stéphane Gatignon, lance un appel désespéré pour que des soldats, des "casques bleus ", viennent prendre le contrôle des rues de sa ville, livrées aux bandes rivales qui tirent en pleine journée, obligeant les instituteurs à enfermer les enfants durant les récréations !

 « C'est Chicago ! il y a eu des tirs samedi, des tirs lundi, des tirs mercredi ! » se désole-t-il.

 

                    

                      •  Jacqueline Rouillon, maire communiste de Saint-Ouen et Abdelahk Karouchi, son adjoint pour la sécurité, ne cessent de clamer que leur ville est devenue un territoire sans loi, livré à la violence aveugle de bandes qui opèrent en plein jour !

Ci-après la déclaration qu'ils ont lancée il y a 3 mois, comme un cri de détresse :

 

 « Jacqueline Rouillon, Maire de Saint-Ouen et Abdelhak Kachouri Adjoint à la Sécurité condamnent avec la plus grande fermeté les graves actes de violences avec trois personnes blessées par balle intervenus mercredi 16 mars en début de soirée.

Les élus de Saint-Ouen insistent sur l’urgence à stopper la circulation croissante d’armes à feu, comme le Maire vient encore de l’exprimer au Préfet dans un courrier début mars.

Si plusieurs arrestations ont été rapidement effectuées par la Police, ce dramatique événement confirme la nécessité de poursuivre, avec des moyens accrus de l’État, la lutte sans relâche engagée contre tous les trafics et ces économies parallèles qui menacent la sécurité de tous.»

 

                      •  Hier, dans le trop fameux quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonne, ville gérée par la droite, une petite fille a été grièvement bléssée par un projectile dont on ne sait pas s'il provient des voyous ou de la police. Je dis voyous, car comment appeler autrement des personnes qui, alors que la police est là pour protéger les pompiers venus éteindre deux voitures enflammées, se jettent sur eux et les caillassent ?

Imagine-t-on cela ? Etre obligé de protéger des pompiers ?

 

On le voit, la violence ne s'encombre pas d'étiquettes politiques.

Dans toutes ces communes, des élus dévoués travaillent d'arrache-pied pour rendre la vie plus facile à leurs administrés.

La réalité que certains, sans idéologie, décrivent depuis des années est en train de les rattrapper et de s'imposer cruellement.

L'idéologie de la gauche de naguère, faite d'un mélange d'angélisme et de cynisme calculateur est battue en brèche par l'évidence du désastre qu'elle a produit.

 

La République ne peut vivre que dans l'ordre et le respect de la loi.

L'exercice des droits fondamentaux qui en est le ciment  et auquel la gauche est si attachée, est dû à chaque citoyen : se déplacer librement,  voir sa personne et ses biens protégés, parler, s'habiller, vivre comme bon lui semble.

Rétablir l'ordre républicain sur ces territoires abandonnés à des hordes barbares est une urgence qui transcende, et de loin, toutes les petites frontières entre les partis.

 

Ceux-ci seraient bien inspirés de prendre ce problème à bras le corps et sans tabou avant que la violence n'étende son royaume illimité.