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Titre du blog : Le journal de Frank THOMAS
Auteur : Frank-Marie-THOMAS
Date de création : 20-09-2009
 
posté le 07-06-2011 à 10:06:30

Le bon Monsieur Mahéas, sénateur-maire socialiste.

Longtemps complice des pédophiles qui la souillent, l'Eglise catholique, sous l'impulsion du pape actuel, s'est enfin décidé à faire le ménage dans ses rangs. Ce ne fut pas sans peine, et tout n'est pas réglé pour autant.

Il serait apparemment temps que le Parti Socialiste, qui se prétend le défenseur des faibles et des opprimés et qui n'est jamais en retard pour donner aux autres des leçons d'éthique et de morale, fasse au moins de même.

Dans les Bouches du Rhône, je l'ai déjà évoqué (voir article joint), c'est mal parti.

Ailleurs, peut-être...

 

 

 

L'affaire DSK aura eu sans doute l'utilité - du moins peut-on l'espérer - de déclencher le processus d'assainissement absolument indispensable si l'on ne veut pas donner raison aux tenants populistes du " tous pourris ".

Il y a encore du travail, dans les Bouches du Rhône, notamment, mais pas seulement...

 

A Neuilly sur Marne, agréable commune de la région parisienne, règne un maire inamovible depuis 1977, Jacques Mahéas

Celui-ci fut tour à tour député puis sénateur. Il l'est encore à ce jour.

 

Il y a 5 ans la gardienne de la Mairie, après plusieurs années de souffrance et de silence, se décide à  déposer une plainte contre son "patron" pour harcèlement sexuel.

 

Le 26 juin 2008 le tribunal correctionnel de Paris condamne M. Mahéas à 4 mois de prison avec sursis et 35.000 € d'amende.

Celui-ci venait d'être réélu maire deux mois plus tôt; il fait appel de cette décision de justice.

 

Au cours de l'audience d'appel qui a lieu un an plus tard en juin 2009, le sénateur -maire de Neuilly sur Marne fait état d'un complot politique qui aurait été ourdi contre lui par un autre élu de gauche, pressé de lui prendre son siège, et par la plaignante, qui, dit-il, voulait faire embaucher son fils par le maire.

 

En juillet 2009, la cour d'appel confirme sa culpabilité tout en commuant la prison avec sursis à 10.000 euros d'amende.

Jean Mahéas se pourvoit en cassation, et, finalement perd définitivement en 2010...

 

Entre temps la victime a dû quitter son emploi et déménager dans une autre région, Jacques Mahéas, lui, conserve ses deux mandats de maire et de sénateur.

 

 

La rue de Solférino, apparemment, n'y trouve rien à redire, jusqu'à ce que le scandale Strauss-Kahn vienne réveiller les consciences.

Il est temps !

Benoît Hamon, porte-parole du PS et Gaëlle Lenfant, secrétaire nationale au droit des femmes, ont écrit à Martine Aubry pour demander l'exclusion du Parti de Jacques Mahéas, estimant que ses actes et sa condamnation " sont de nature à porter préjudice au parti ".

Pas un mot, remarquez le, sur la victime.

 

Cela me rappelle les cathos de mon village qui, lorsqu'il y a une quinzaine d'années, le directeur de l'école privée et la directrice religieuse du district scolaire furent salement impliqués dans une affaire de violences sexuelles sur mineurs, ne trouvaient rien d'autre à dire que : " cela va faire du tort à l'Eglise "...

 

Edifiant, non ?

 

 

Commentaires

Hervé Molla le 08-06-2011 à 00:09:01
Les chaisières, écrivais-je un jour, sont plus redoutables que les inquisiteurs. Il arrive même qu'elles les fassent trembler ; et c'est vrai dans toutes les chapelles, y compris les plus socialistes.