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Titre du blog : Le journal de Frank THOMAS
Auteur : Frank-Marie-THOMAS
Date de création : 20-09-2009
 
posté le 25-08-2011 à 06:21:49

Et le préservatif ?

                       Dans un très récent billet (en lien), j'imaginais un mauvais scénario de film porno que j'intitulais :

Le Président n'a pas de culotte !

 

Mes lecteurs bien aimés me permettront de leur faire un petit reproche : ils manquent de vigilance - à moins, et dans ce cas qu'ils veuillent m'excuser - que ce ne soit de sévérité.

 

 

DSK n'a pas seulement omis de mettre sa culotte devant une dame, mais il a également oublié, lorsque les relations entre eux se sont si rapidement et si brusquement réchauffées, de mettre un préservatif.

Il me semble que si j'étais avocat de Mme Diallo, je mettrais  ce point en avant : il est capital.

 

Car enfin un homme de son expérience amoureuse, de son âge et de sa culture, un ancien élu local, maire d'une ville importante, un ex-ministre ne sait-il donc pas qu'un acte sexuel, même consenti, devient potentiellement criminel lorsqu'il est commis sans protection avec une personne qu'on rencontre pour la première fois ?

Quant à N. Diallo, ce n'est pas lui faire injure que de constater qu'elle n'est pas une jeune fille innocente, et qu'elle aurait sans doute préféré, si la relation avec cet homme inconnu et apparemment accoutumé à ce genre d'aventure de courte durée était consentie, qu'elle eût eu lieu en toute sécurité.

 

Le Sofitel de Manhattan - ses tarifs en témoignent - n'est certes pas un boui-boui. Ne peut-on pas s'y procurer ces protections, soit dans sa chambre, soit en sonnant la réception ?

DSK lui-même, coureur invétéré et amant expéditif, n'en est-il pas pourvu ?

 

De deux choses l'une : ou bien M. Strauss-Kahn a perdu la tête durant un court instant, et alors le viol demeure une hypothèse probable, ou bien il a délibérément, pour son plaisir, omis de prendre cette précaution qu'on ne cesse de recommander à tout un chacun.

Ce refus, d'ailleurs, pourrait bien expliquer la dispute dont parle Mme Diallo.

Si c'est le cas,la faute s'apparente à un crime.