Le "jeune homme" qui dit vouloir" sortir le PS du formol " use des plus vieilles et des plus mitterrandiennes ficelles qui soient.
Installé dans le créneau de la "gauche de la gauche" non pour de réelles motivations idéologiques, mais parce que l'espace se trouvait libre à la suite du départ de Mélenchon notamment, le voici qui depuis une semaine, avec afféterie et minauderie, laisse traîner quelques indices de son éloignement d'avec Martine Aubry et, conséquemment, de son rapprochement avec Hollande.
Il vient effrontément nous expliquer qu'à titre privé ( un privé qu'il rend public ) il votera Hollande, mais qu'il "ne donne pas de consigne" à ses électeurs...En d'autres termes les deux finalistes de la primaire se valent, les réponses que l'un et l'autre ont faites à sa lettre sont aussi peu convaincantes les unes que les autres, les deux candidats sont à égalité dans son coeur, mais le futur gagnant potentiel est un peu plus égal que l'autre.
Voici donc démonté le piège à c... de ces primaires "citoyennes".
Hollande est une énorme meule où se sont blotties les souris Baylet, Valls, Royal et Montebourg.
Gonflé de tous ces ralliements tous aussi sincères les uns que les autres, il passe pour un magouilleur s'il gagne; s'il perd, c'est tout le parti, ou presque, qui est battu.
Dans les deux cas, à 50/50 ou environ, c'est un candidat hémiplégique qui aborde la vraie compétition.
Le piège de cette machine infernale est en train de se refermer et le prince charmant est redevenu crapaud.