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Morin ? Pour quoi faire ?

Avertissement aux lecteurs :

J'ouvre aujourd'hui une nouvelle catégorie sur ce blog , chose que je n'ai pas faite depuis sa création il y a deux ans.

Il faut dire que la période s'y prête : dans les colonnes des journaux et des magazines, à la radio, sur les écrans, certains personnages viennent et reviennent, occupent l'espace, nous imposent leur présence et leurs avis. C'est donc mon droit de citoyen de dire ce qu'ils m'inspirent dans le respect de leur dignité, mais avec la liberté de ton qui sied à un citoyen français.

Par goût du paradoxe, je commence par le plus terne de tous : Hervé Morin.

Comme depuis 2009 j'ai déjà, deci delà, chemin faisant, brossé quelques portraits, je les place à posteriori sous cette nouvelle rubrique.

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On a du mal a cerner ce qui peut bien pousser Monsieur Hervé Morin à vouloir se mêler de la campagne présidentielle de 2012.

Chez ce personnage fallot et grisâtre, rien n'inspire la passion.

Portant une sorte d'éternelle aigreur sur le visage, il est en plein ce qu'autrefois on nommait si justement "un fâcheux". Quelqu'un qu'on n'a pas plaisir à revoir et dont l'absence à un dîner fait toujours plaisir.

Il émane de toute sa personne je ne sais quoi de médiocre et de triste qui fait qu'on a envie de le contredire même lorsque ce qu'il dit n'est pas sot.

Il a, paraît-il, redoublé sa seconde et sa première et s'est fait virer d'un établissement privé. C'est à peu près ce qu'il y a de plus sympathique en lui.

Pour le reste, politique médiocre, orateur pénible aux gestes empruntés et mal coordonnés, tour à tour ami proche de François Bayrou, ennemi implacable du même homme, ami de Nicolas Sarkozy et, immédiatement après, acharné à lui nuire, il n'a plus guère que des inimitiés pour lui tenir compagnie, y compris au sein de son minuscule et inexistant parti dont le nom même constitue une sorte de double mensonge : " Le Nouveau Centre ".(*)

Monsieur Morin tient à toute force  à figurer parmi les concurrents de la future élection présidentielle.

Il n'a strictement rien à y dire et encore moins à y faire.

Ou plutôt si : il veut exister.

Je n'en vois pas la nécessité.(**)

(*) Un ami, maire d'une ville de la région où j'habite, passant devant une boutique de mon village fièrement intitulée " Au chic de Paris ", me dit un jour : « double mensonge ! »

(**) Encore un mot que j'emprunte cette fois au Régent de France : un quémandeur l'importunait un jour, lui réclamant une pension. Comme, à bout d'arguments, il avait fini par lâcher : « il faut bien que je vive, Monseigneur ! », le Régent, sans lever les yeux du papier qu'il était en train de signer, lui répondit : « je n'en vois pas la nécessité ! ».

Commentaires

claude Godard le 23-11-2011 à 00:15:33
Chic de Paris: ni chic, ni de Paris.

mdr

jean26 le 22-11-2011 à 12:07:33
Le voila habillé pour l’hiver

un citoyen lambda le 22-11-2011 à 11:10:34
Qu'est ce qui vous autorise à vous présenter en censeur,après vos élucubrations politiques à Joigny.Avoué que vous avez un égo centrisme sans égal.Bien sûr,mon commentaire n'est pas dans la droite ligne de vos admirateurs potentiels,mais quand même quel culot de votre part.