"la France fera des propositions précises pour réformer et démocratiser l'ONU afin qu'elle structure un ordre juridique et normatif global: siège européen, suppression du droit de veto, meilleure représentativité des pays du Sud au sein du Conseil de Sécurité, renforcement du rôle des ONG".
Tel est le texte que le Parti Socialiste et Europe Ecologie les Verts ont signé.
Madame Joly qui, il y a quelques mois, s'était déjà illustrée en demandant l'abrogation du défilé du 14 juillet, justifie ce choix dans les termes les plus explicites en appelant le veto un "archaïsme".
L'angélisme imbécile de ces fanatiques verts rejoint le cynisme calculateur des socialistes qui sont prêts, apparemment, à brader l'indépendance politique de la France après avoir mis à l'encan son indépendance énergétique.
A moins que, comme le laisse entendre Pierre Moscovici dans ses explications alambiquées et floues, le candidat Hollande considère cet accord comme un chiffon de papier bon à jeter au panier dès les élections passées.
Car, excusez du peu, il s'agit de rien moins que de renoncer à un instrument majeur de notre politique internationale et de notre indépendance, celle qui a permis à Jacques Chirac, approuvé par l'ensemble du peuple, de refuser d'entraîner la France dans le bourbier irakien au début de la dernière décennie.
Il serait temps que les très nombreux socialistes - ils sont même majoritaires - qui sont des patriotes sincèrement attachés aux intérêts de notre peuple, dénoncent la dérive de ces dangereux zozos et appellent leur candidat à réagir au plus vite, clairement et fermement.
Pour ma part je suis convaincu que s'il le faisait, il retrouverait le chemin du succès et de l'adhésion populaire.