Titre du blog : Le journal de Frank THOMAS Auteur : Frank-Marie-THOMAS Date de création : 20-09-2009
posté le 03-02-2012 à 15:10:21
Tel père, telle fille ?
Marine Le Pen s'est rendue il y a quelques jours au bal des corporations estudiantines, à Vienne en Autriche où elle a, dit-on, croisé des jeunes - et moins jeunes - néo-nazis. La presse s'est ruée sur cet évènement (?) pour expliquer que malgré ses déclarations non équivoques, elle était décidément la fille de son père.
L'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen ne fait pas grand doute. Néanmoins il ne faut pas, je pense, en conclure automatiquement qu'il approuve la politique d'extermination entreprise par les nazis et leurs alliés temporaires staliniens, et encore moins que son héritière y souscrive.
La famille Le Pen est somme toute emblématique d'un comportement schizophrène assez répandu s'agissant de cette terrible question. Le langage populaire est plein d'expressions de défiance ou de rejet à l'égard des juifs qui ne doivent pas conduire à penser qu'elles traduisent une véritable idéologie raciste.
Les Français rejettent l'antisémitisme en tant que doctrine et plus encore en tant que pratique; cela ne les empêche pas de critiquer, le cas échéant, ce qui leur paraît être un abus de présence médiatique, politique, etc. et d'en manifester une certaine irritation. Bernard-Henri Levy, Michel Drucker et sa nièce, Daniel Cohn-Bendit, Dominique Strauss-Kahn, entre autres, n'en sont évidemment pas épargnés. Ce dédoublement s'observe aussi pour l' attitude de nos concitoyens à l'égard des homosexuels, des maghrébins, des noirs.
Le Pen et sa fille jouent sur cette équivoque, ni de gauche ni de droite, irréductible aux injonctions des intellectuels, historiens, moralistes et psychologues. C'est un petit fond de commerce électoral, assez prospère, qui explique en partie le succès paradoxal de leur parti auprès des classes les plus populaires.
Commentaires
LGle 10-02-2012 à 22:36:38 Tu as des commentaires de bobo ! J'ai été pédé, mais MLP est à mon sens très à gauche, ce qui ne m'empêchera pas de voter pour elle ! Tu as un peu du FM dans toute sa connerie
Marine Le Pen s'est rendue il y a quelques jours au bal des corporations estudiantines, à Vienne en Autriche où elle a, dit-on, croisé des jeunes - et moins jeunes - néo-nazis. La presse s'est ruée sur cet évènement (?) pour expliquer que malgré ses déclarations non équivoques, elle était décidément la fille de son père.
L'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen ne fait pas grand doute.
Néanmoins il ne faut pas, je pense, en conclure automatiquement qu'il approuve la politique d'extermination entreprise par les nazis et leurs alliés temporaires staliniens, et encore moins que son héritière y souscrive.
La famille Le Pen est somme toute emblématique d'un comportement schizophrène assez répandu s'agissant de cette terrible question.
Le langage populaire est plein d'expressions de défiance ou de rejet à l'égard des juifs qui ne doivent pas conduire à penser qu'elles traduisent une véritable idéologie raciste.
Les Français rejettent l'antisémitisme en tant que doctrine et plus encore en tant que pratique; cela ne les empêche pas de critiquer, le cas échéant, ce qui leur paraît être un abus de présence médiatique, politique, etc. et d'en manifester une certaine irritation.
Bernard-Henri Levy, Michel Drucker et sa nièce, Daniel Cohn-Bendit, Dominique Strauss-Kahn, entre autres, n'en sont évidemment pas épargnés.
Ce dédoublement s'observe aussi pour l' attitude de nos concitoyens à l'égard des homosexuels, des maghrébins, des noirs.
Le Pen et sa fille jouent sur cette équivoque, ni de gauche ni de droite, irréductible aux injonctions des intellectuels, historiens, moralistes et psychologues. C'est un petit fond de commerce électoral, assez prospère, qui explique en partie le succès paradoxal de leur parti auprès des classes les plus populaires.