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Titre du blog : Le journal de Frank THOMAS
Auteur : Frank-Marie-THOMAS
Date de création : 20-09-2009
 
posté le 28-03-2012 à 09:18:00

Frederic BASTIAT (1801-1850)

 

 

« Le public est ainsi fait qu'il se défie autant de ce qui est simple

qu'il se lasse de ce qui ne l'est pas »

 

 

 « Partira-t-on toujours de cette fatale hypothèse,

 que tous les gouvernants sont des tuteurs et tous les gouvernés des pupilles ? »

 

 

 

 

« Ce n'est pas parce que les hommes ont édicté des Lois que la Personnalité,

 la Liberté et la Propriété existent.

 Au contraire, c'est parce que la Personnalité, la Liberté et la Propriété préexistent

que les hommes font des Lois. »

 

 

« Il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs,organisateurs, instituteurs de sociétés,

 conducteurs de peuples,

 pères des nations, etc.

 Trop de gens se placent au-dessus

 de l'humanité pour la régenter,

 trop de gens font métier

 de s'occuper d'elle »


Pétition

des fabricants de chandelles, bougies, lampes,...À MM. les Membres de la Chambre des Députés

« Messieurs, 

  Vous vous préoccupez surtout du sort du producteur. Vous le voulez affranchir de la concurrence extérieure, en un mot, vous voulez réserver le marché national au travail national. 

Nous venons vous offrir une admirable occasion d'appliquer votre pratique.

 Nous subissons l'intolérable concurrence d'un rival étranger placé, à ce qu'il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres, pour la production de la lumière, qu'il en inonde notre marché national à un prix fabuleusement réduit; car, aussitôt qu'il se montre, notre vente cesse, tous les consommateurs s'adressent à lui, et une branche d'industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète.

Ce rival, qui n'est autre que le soleil, nous fait une guerre si acharnée, que nous soupçonnons qu'il nous est suscité par la perfide Albion, d'autant qu'il a pour cette île orgueilleuse des ménagements dont il se dispense envers nous. 

Nous demandons qu'il vous plaise de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets, rideaux, vasistas, œils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles industries dont nous nous flattons d'avoir doté le pays, qui ne saurait sans ingratitude nous abandonner aujourd'hui à une lutte si inégale. »

 

 

 

 

 

Commentaires

seringa le 29-03-2012 à 07:24:22
Métaphore heureuse,et cocasse!, qui illustre bien l'impasse économique ds laquelle on baigne!!! Bonne journée.