En cette période troublée par les folies des fanatiques religieux de tout poil, il n'est pas inutile de rappeler que l'existence de dieu est une hypothèse ( merci, Laplace ! ) dont nul n'a jamais pu apporter le moindre commencement de preuve.
En ce qui me concerne la certitude de sa non-existence est un des points fixes de ma vie et où je trouve le plus grand réconfort.
Je ne suis aucunement travaillé par le besoin de "croire".
Je regarde, j'écoute, je sens, j'essaie de comprendre, je m'aide pour ce faire des travaux et des réflexions des plus grands.(*)
Les superstitions, décorées du nom jugé plus noble de "religions" et leurs gourous, prêtres, imams, métropolites, lamas, papes, décorés d'attifiaux ridicules, ont le pouvoir magique de me faire rire.
Et je range Jupiter et sa foudre merveilleuse, Neptune et ses méchantes tempêtes, le Phénix, Osiris et le Christ morts et ressuscités, Mazda et sa lumière, Jehovah et ses prodiges incompréhensibles, la Vierge, sa grossesse et son assomption incohérentes, Minerve sortie casquée de la cuisse de son papa, Delphes, Dodone, Lourdes et Fatima au rang des fables et des histoires pour enfants, au côtés du loup-garou et du père Noël.
Mais ce sont, hélas, des fables qui tuent...
(*) A lire absolument si l'on ne veut pas mourir idiot, l'excellent essai Pour en finir avec Dieu de Richard Dawkins publié en 2006 et réédité chez Laffont et Perrin en 2008. J'aurai l'occasion d'en citer des extraits.
Commentaires
« La laïcité recule dangereusement dans notre pays » ou quelque chose comme ça, ai-je entendu.
Et pas seulement dans notre pays, semble-t-il.
Reconnaissons cependant que ce n'est ni aux sectateurs du macho Jupiter, ni à ceux de la Mater Dei, ni à ceux du Petit Poucet (tous pleins d'enseignements pour qui sait entendre) que nous le devons.
Ceci dit bien sûr sans vouloir (étant « de gauche », tendance « cali-bear ») « stigmatiser » personne ...