Le bon Boileau avait un esprit voltairien avant l'heure.
Déjà fort âgé, il était cloué au lit par le mal qui devait l'emporter.
Les médecins se pressaient à son chevet,
lui ordonnant drogues et saignées.
Rien n'y faisait.
Comme l'un des morticoles était en train de le rassurer sur sa mine et de lui dire que tout allait bien,
Boileau, sans se départir de son calme lui dit :
« en somme, docteur, je meurs guéri ...»
Ne trouvez-vous pas des applications de cette anecdote dans la campagne actuelle ?
Commentaires
Merci pour ce joli commentaire.
Je tiens à vous présenter mes excuses pour le retard à le passer : ce n'était pas possible du trou où je me trouvais depuis le 6 jusqu'à aujourd'hui.
Vivre malades (comme nous sommes tous) et mourir guéris (comme il nous arrivera à tous, je l’espère) : l’existence nous impose en quelque sorte une double peine qui nous semble bien étrange ou au moins bien injuste. Mais pour juger de l’histoire, il nous faut connaître la fin de l’histoire. Ne soyons donc pas trop impatients !
Pour ma part, je dirais plutôt comme Madame du Barry, « Encore un instant, s’il vous plaît, Monsieur le bourreau ».
Alors que le bourreau est devenu magnanime, les putains d’aujourd’hui, répondant aux goûts de leurs clients, n’ont plus guère cette délicatesse.