Notre Tartuffe national nous a régalé d'une interview interminable, floue et soporifique.
Je n'ai retenu qu'une ou deux idées dont celle-ci, qui vaut son pesant de mourtarde extra-fine :
il nous a expliqué, le président normal, que parce qu'il est normal, il ne donnerait plus d'interview ailleurs que dans des lieux normaux, ce qu'à l'évidence, dans son esprit, n'est pas le palais de l'Elysée.
L'hôtel de la marine, lui, l'est, normal, et plus "proche des Français". c'est en effet un bâtiment tout simple, sur la place de la Concorde, en face de l'hôtel de Crillon Comprenne qui pourra.
Il est certain, en tout cas - qui oserait en douter ? - que cette rigueur exemplaire, est le premier souci des Français en ce moment.
"Laurent serrez ma haire avec ma discipline "
Et le défilé des soldats et des chars ? militariste ? Que nenni !
C'était un défilé pour la paix...
Commentaires
et dire que ce vieux Swann a gaché des années de sa vie pour une femme qui ne lui plaisait pas, qui n'était pas son genre... !
Plus que chez Molière, c'est chez Proust que je trouve quant à moi un modèle de FH, avec le personnage d'Odette, successivement Odette de Crécy, Mme Swann, Mme de Forcheville. Alors que veuve et vieille elle est devenue la maîtresse du duc de Guermantes, l'auteur en écrit l'épitaphe : " Elle était médiocre dans ce rôle comme dans tous les autres. Non pas que la vie ne lui en eût pas donné de beaux mais elle ne savait pas les jouer".
Ce qui n'est pas bien grave lorsque le public n'a pas de talent.