Le 26 juillet 2007 le président de la République nouvellement élu, Nicolas Sarkozy, exprimait devant les autorités réunies à l'Université de Dakar le regret du retard pris par l'Afrique et en analysait ainsi les causes :
« Les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu’ils devaient penser, ce qu’ils devaient croire, ce qu’ils devaient faire. Ils ont coupé vos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Ils ont désenchanté l’Afrique. Ils ont eu tort ».
Pourtant, à partir de ces paroles évidemment sans équivoque, on s'est acharné, avec succès, à présenter les propos présidentiels comme une insupportable injure à l'homme noir et au colonisé soumis.
Ah! certes! elles n'avaient sans doute pas la pertinence et la force de ces mots si courageux de François Hollande prononcés il y a quelques heures devant le même public, au même endroit :
« L'Afique est un grand continent qui est en train de devenir un grand continent émergent »