Gérard Depardieu s'installe en Belgique à 500 mètres de la frontière française.
L'UMP et l'UDI sont bien parties pour gagner dans trois législatives partielles.
Quels pieds de nez !
Le libéralisme triomphe à travers le geste de Depardieu ( ce qui ne veut pas dire qu'il réussisse ) et la fuite des "élites" de la fortune vers des cieux fiscalement plus cléments en est une conséquence inéluctable et non critiquable.
Peut-être, à défaut de morale ou de civisme, pourrait-on parler d'élégance... mais passons.
Un mot sur les trois législatives partielles d'hier.
D'abord, toute conclusion générale tirée de scrutins aussi limités court le risque de présenter une vision déformée des forces politiques en présence.
Avec 70% d'abstention - qui ne se retrouveraient pas dans des législatives générales - le pouvoir en place est traditionnellement mal placé, ce genre de consultation permettant à l'opposition de "prendre sa revanche ", tandisque les partisans de la majorité restent attentistes.
Pour ce qui est du score "décevant" du FN, l'aveu de Gilbert Collard marque plutôt une erreur d'appréciation de sa part : il est celui d'un homme qui s'imagine que le Front National est un parti à vocation gouvernementale, que sa progression devrait porter peu à peu à incarner une majorité.
Cela n'est pas et ne sera pas.
Au delà des scores mirifiques pour lui qui tournent autour de 20% ce parti ne parviendra sans doute jamais à passer à un stade où il deviendrait le pivot d'une nouvelle majorité.
D'ailleurs les victoires certaines au second tour des candidats UMP ou UDI malgré la guignolade Fillon-Copé montrent clairement que l'électorat conservateur se refuse à franchir le pas tant attendu par Madame Le Pen.