J'aime bien France Inter. Parce que ses programmes sont de qualité, d'abord; ensuite et surtout parce qu'ils ne sont pas interrompus et pollués par la publicité.
Mais il faut avouer que mon affection est mise à rude épreuve.
Pour un oui pour un non les programmes sont arrêtés et remplacés par de la "musique" en continu; jamais de musique classique, on le remarquera, celle-ci, en France, étant réservée aux deuils nationaux...
Le 21 septembre dernier, grève. Certains syndicats protestaient contre le redéploiement de postes au sein de France Bleu. Exactement il s'agissait d'un demi poste de CDD à France Bleu Nancy et d'un poste de technicien à Châteauroux.
Le 2 octobre, grève à nouveau à l'appel cette fois d'une seule organisation syndicale.
Depuis plusieurs jours la "musique" a de nouveau pris possession de l'antenne au détriment des programmes notamment matinaux, les plus écoutés.
Trois grèves en quatre mois, qui dit mieux ?
Nous sommes entrés dans une longue période de contraction de l'emploi public et de redéploiements. Si à chaque décision la station cesse ses programmes, elle va mourir.
Ce ne sont certes pas ses voraces concurrentes qui s'en plaindront.
Mais le public, lui, oui.
Commentaires
Tu as été en son temps un anti communiste virulent,mais je t'invite à consulter www.elunet.org,et la déclaration d'André Chassaigne..maintenant,un de tes amis a cotoyé des pédés(comme tu les nommes ci-bien) à Auxerre,et ils n'ont pas pour autant été viré du >PCF.Il faut te souvenir que Aragon en "était" à une certaine époque.Mais j'arrêtte là mon propos,et il n'est pas publiable sur ton site,s'était juste pour réglé entre toi et moi ton anti communiste primaire.salut
@ freedo
J'entends bien votre argument et je le respecte.
Mais je continue de croire que se suicider pour éviter la mort n'est pas une solution.
J'aime et j'écoute aussi France Inter. On peut aussi penser que la contraction de l'emploi public et les redéploiements qu'ils suscitent conduisent à une détérioration sensible de la qualité de cette radio voire aussi à sa disparition. Quitte à mourir autant le faire savoir et se battre comme le font les salariés de cette radio...