Nos amis britanniques - ainsi est-il convenu de les appeler depuis l'Entente Cordiale - participent avec entrain et gourmandise au développement des paradis fiscaux dans le monde.
Selon des experts très sérieux, le principal paradis fiscal est la City de Londres - celle devant laquelle Pépère, le preux pourfendeur de l'argent sale - est aller faire allégeance après avoir dit tout le mal qu'il pensait de "l'argent". Il a même poussé la complaisance jusqu'à nommer trésorier de sa campagne de 2012 un homme d'affaire de ses amis en étroite relation avec les affairistes des îles Cayman.
Comme je l'ai annoncé dans le précédent billet, je voudrais attirer votre attention sur le fait que Londres, avec ses airs de ville comme il faut, est le centre d'un vaste empire financier ayant ses têtes de pont exotiques nombreuses et hyperactives.
Simple énumération :
dans l'Atlantique Sud
- Les îles Vierges britanniques
- Montserrat
- Les îles Turk et Caïques
- Anguilla
- Les îles Cayman
dans l'Atlantique Nord
- Les Bermudes
en Europe
- Gibraltar
- Les îles anglo-normandes
8 paradis fiscaux et la City comme agent commercial ! Pour être complet il faudrait ajouter à ces territoires sous administration britannique certains pays du Commonwealth et leurs dépendances ( je pense particulièrement aux îles sous souveraineté néo-zélandaise).
Pour être tout à fait juste, cependant, il ne faudrait pas oublier que les Pays Bas ont installé aussi un paradis dans leur province antillaise (Curaçao, Bonaire, Saint-Martin, etc).
La France elle même, dont l'impayable président veut "éradiquer" les paradis fiscaux ( comment, à quel titre ?) n'est pas extrêmement claire en Andorre et dans sa partie de l'île de Saint-Martin, sans oublier la culture du pavillon de complaisance aux îles Kerguelen dans le sud de l'Océan Indien.