Par son acte de contrition publique, J. Cahuzac a provisoirement éloigné le danger qui menaçait les principales têtes de l'exécutif.
En répétant que ni P. Moscovici, Ni JM. Ayrault, ni F. Hollande n'étaient au courant de ses turpitudes financières et qu'il leur avait délibérément menti, il émet une demi-vérité qui leur donne un peu d'air.
Il est certain qu'il leur a menti en les regardant en face, comme il l'a fait, sans sourciller, devant l'hémicycle. Mais ce mensonge n'exonère pas ses supérieurs de la faute de l'avoir choisi, malgré son passé inquiétant et les bruits insistants de corruption qui l'accompagnaient depuis déjà longtemps.
Je partage l'avis de Me Gilbert Collard qui pense que ces aveux qui se voulaient touchants et qui n'étaient rien moins que spontanés, sont une façon d'obliger tout le monde à tourner la page, à renoncer à tout approfondissement des investigations.
Espérons que l'enquête judiciaire d'une part, et les travaux de la commission parlementaire d'autre part, nous éclaireront sur cette "ténébreuse affaire".
Commentaires
Je constate que ce charmant monsieur bidouillait avec les labos,pour se remplir les poches.pendant ce temps ,les gouvernements succéssifs n'oubliaient pas d'augmenter les cotisations de la sécu.Dans le village que tu as quitté,bon nombre de médecins sont au courant des dérives des labos.Cependant,malgré" le conseil de l''ordre" auquel ils appartiennent,contrains et forcés,aucun n'a dénonçé ces dérives,même sur le plan local.Bien qu'ils soient démarchés par des visiteurs médicaux,envoyés par les labos.L'hypocrisie règne à tout les échelons de notre société.Je rappelle au passage que l'ordre des médecins a été crée par Pétain.Ceci explique peut-être cela.