Auteur : Frank-Marie-THOMAS
Date de création : 20-09-2009
Debbouzze, fou du roi ou courtisan rampant ?
Le 12 juin était remis, à l'Elysée, devant François Hollande, " le prix de l'audace artistique et culturelle ". Etaient aussi présents les ministres Peillon, Filipetti, Benguigui. Le président du jury était Jamel Debbouze.
Celui-ci crut spirituel de terminer son discours remerciements par ces mots :
« La France c'est mieux à vivre sous votre présidence, Monsieur le président, que sous votre prédécesseur Joe Dalton; il était quand même très énervé, le pauvre ! »
J'ai le souvenir qu'il y a quelques années, à la sortie du film " Indigènes ", Jacques Chirac avait manifesté un grand enthousiasme et traité Monsieur Debbouze en copain de chambrée.
Sans égard à la déformation partisane de la guerre d'Algérie et au fait que la répression de 1945 à Sétif faisait suite à un épouvantable massacre terroriste, le président de la République, insultant ainsi toute une partie de la population française, marquait sa sympathie et son estime à un acteur qui venait de mettre sa notoriété au service d'une interprétation discutable de l'histoire.
La dérive continue.
Jamel Debbouze est grisé par sa réussite.
Celle-ci est justifiée : elle repose sur une vivacité et un talent qu'on ne peut pas contester.
Il s'est fait une spécialité d'être l'incontrôlable de la télévision, celui dont on peut attendre les saillies les plus osées et qui, tel un diable de sa boîte, bondit de sa place pour venir faire un câlin à la présentatrice du journal.
Son mot de l'autre jour est un dérapage inadmissible.
Le respect des autres et de soi-même sont les deux faces d'une même pièce.
En caricaturant ainsi l'ancien président devant le nouveau, cet histrion passe les bornes.
Le fou du roi - si tant est qu'on puisse appeler ainsi le courtisan rampant qu'il fut une fois de plus ce jour là - aurait dû être rappelé sèchement à l'ordre.
Mais encore faudrait-il pour cela que Hollande ait la notion de la dignité attachée à sa fonction. Dans sa réponse rigolarde, Hollande est allé jusqu'à oser : " vous êtes ici chez vous."
On a décidément les courtisans et les souverains qu'on mérite.
AJOUT DU 16 JUIN :
Il n'aura pas été nécessaire d'attendre longtemps pour voir confirmer ce que je disais hier.
Mme Chazal a reçu dans son journal de 20 heures sur TF1 l'histrion de service.
Il n'a pas déçu son public.
Comme prévu, après avoir fait la promotion de je ne sais quel film sur le destin croisé d'immigrés maghrébins, il s'est amusé à passer et repasser derrière la journaliste et à courir lui plaquer un gros baiser sur la joue, sans que celle-ci, qui manifestement s'y attendait puisque c'est devenu quasiment rituélique, fasse le moindre geste pour s'y opposer ou tout du moins pour en paraître surprise.
Mais du dérapage du 12 à l'Elysée et des lamentables excuses de Debbouze à sa sortie, point de nouvelles...C'est beau une journaliste libre et indépendante !
Commentaires
Replongeons nous vite dans les Martine de notre enfance..?!bon dimanche..!! Je vous adresse un rayon de soleil icaunnais..fse
Debbouzze au 20 heures de la reine Claire..Debbouzze dans les coulisses de Bercy.. À quand Debbouzze a la mer..Debbouzze au cirque...???
Ah..je commençais a me sentir seule..à penser ce que vous pensez.. Je suis outrée.. Scandalisée.. Énervée..agacée...à vous de continuer la liste.. Honte.. À ces bouffons.. Ces amuseurs.. Ces courtisans...des prix.. Des médailles.. À ces gens la..!! Mais de qui se fiche-t- on?? Nos sous -officiers, hommes du rang ou officiers reçoivent des médailles...postumes et rien ne me hérisse tant lors de ces commémoration que de voir le coussin tout beau tout neuf...et de me dire qu'il faut mourir pour recevoir une décoration..sacrifier sa vie.. Pour son pays ou la liberté d'autres peuoles..alors..cessons de galvauder nos médailles.. Nos prix...je suis quelque peu...ÉNERVÉE...fse