Hier, rue Saint-Martin dans le IIIe arrondissement, j'attends debout au croisement que le feu passe au vert.
Une jeune fille élégamment habillée et accessoirisée est accrochée à son smartphone et j'entends :
« Si elle se convertit, pas de problème, elle peut se marier avec lui.»
Effoyable et grotesque catapultage entre des idées médiévales et la pointe de la technologie moderne !
Commentaires
@ un lecteur
On me dis "tu", mais on n'a pas l'honnêteté et le courage de dire qui est ce "on".
Si j'en crois ma regrettée grand-mère, "c'est un grand c..."
Pour ce qui est de ma réponse, la voici : bof !
Bjr,
Je ne suis pas autrement surpris de ta réponse.Mais quand même,faire abstraction des crimes des paras (de Lepen)de la légionetc..çà faut le faire!Pour t'avoir côtoyé,je ne suis qu'à demi surpris.Le côté pied-noir reprendra toujours le dessus.J'en ai connu à l'armée qui désertait,pour fuir en Espagne....Les pieds noirs en région PACA font le beurre du Front national,c'est tout dire. Enfin bref,puisque tu aimais tant cette Algérie,pouquoi ne pas avoir contribué à son essor démocratique?Les pieds noirs ont empoisonné la politique intérieure Française.De_Gaulle d'ailleurs en a fait guillotiné quelques-uns,et Sarko en a admistié après leur crime contre la France.
@ lecteur ordinaire
D'abord, merci de vous intéresser au contenu de ce site et d'en être un fidèle" lecteur.
Vous m'apprenez la mort d'Henri Alleg.
à l'égard duquel, à côté du respect dû à son engagement souvent courageux, je ne ressentais aucune sympathie ni affinité.
Son militantisme obstiné dans le PC stalinien des années 50 , sa fidélité sans faiile à ce parti, malgré les horreurs qu'il a couvertes de son silence complice, ne me conviennent pas.
Encore moins son acharnement à défendre non pas la cause de l'indépendance de l'Algérie, qui avait sa raison d'être, mais les pires excès et les crimes affreux des fellagahs.
Certes il s'est battu contre la torture exercée par l'armée française sur les indépendantistes algériens, ce qui est un noble combat.
Mais que n'a-t-il dénoncé avec autant de vigueur les tortures infligées par les insurgés à des vieillards, des femmes et des enfants qui n'avaient que le tort d'être français installés en Algérie ?
Cette indignation à sens unique ôte à mes yeux toute valeur à son action et ne fait pas de lui un grand Français dont il conviendrait d'honorer la mémoire.
Chacun s'interesse à l'actualité en fonction de sa formation.Ce qui m'interpelle c'est que sur se site,pas un mot sur la mort d'Henri Alleg;
Dans le contexte et devant témoin (et quel !) le « pas d’problème » est particulièrement savoureux.