La classe politique ( comment faut-il entendre "classe" ?) a donné depuis plus d'un an un pitoyable spectacle.
On se souvient de la lamentable attitude de l'équipe de France, ce ramassis de jeunes richards mal élevés et antipathiques; les gens qui sont censés nous représenter et nous gouverner ne valent pas mieux.
Après le feuilleton des primaires socialistes, le massacre de Ségolène Royal par ses amis, l'effarante affaire Strauss-Kahn, les dérapages de l'équipe Sarkozy, l'intervention scandaleuse de la maîtresse du président de la République dans les élections législatives à La Rochelle, l'effroyable manquement de Cahuzac, le crêpage de chignon entre Duflot et Valls, le débarquement sans ménagement de Batho, voici, encore et toujours, Marseille.
Marseille, son défunt Defferre, son O.M., son Tapie, son Guérini (le neveu de Mémé, qui préside toujours le conseil général), et, last but not least, sa Ghali et son Menucci.
Les primaires, qu'on nous vend comme le nec plus ultra de la démocratie et qui à chaque fois tournent à la foire d'empoigne, à droite comme à gauche, se sont déroulées dans une atmosphère de guerre civile entre l'ambitieuse et vulgaire Samia Ghali et Menucci, le bibendum inquiétant qui, soit dit en passant, ne semble pas être à couteaux tirés avec le Guérini et son système sulfureux.
Bref, la peste ou le choléra.
Le scrutin - contesté, bien entendu - a lieu. Menucci - on n'en attendait pas moins de lui - écrase Ghali.
Et puis se déroule, une scène de comédie à la Pagnol, mais grossière.
Les deux candidats se retrouvent devant les militants, d'abord chacun dans son camp. Mme Ghali, pour sa part, fait siffler les noms de Hollande et de Ayrault !
Mais voici que les deux candidats se rencontrent à la même tribune. On s'attend à " embrassons-nous, Folleville ! " . Mais Samia Ghali refuse obstinément de rester, part, revient, demeure les bras croisés quand la salle applaudit son vainqueur. On attend la suite.
Avec de tels adversaires, J.C. Gaudin, malgré son âge et ses faiblesses, n'a pas trop de souci à se faire. D'autres non plus, d'ailleurs...
Quelle lamentable cirque ! Pauvre France !
Commentaires
Bonjour Monsieur.. Eh oui.. Encore et toujours Marseille.. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à ajouter.. Nous sommes bien loin de Pagnol.. Quelle désolation.. Pas de quoi rire.. Avez -vous vu Ségolène en liberté guidant le bon peuple..!! Les bras m'en tombent..je suis affligée.. Allez.. Nous partons qqs jours avec M-S dans le Haut-Doubs..j'espère que nous aurons assez de réseau pour que nous puissions continuer de vous lire..pas gagne..!! Respectueusement à vous. Fse