Pris dans la tourmente des sondages abyssaux et des vociférations de tous les mécontents : bonnets rouges, agriculteurs et transporteurs, artisans et commerçants, parents d'élèves, etc., le malheureux Ayrault tente une diversion, une de plus.
Cette fois-ci, plus question de réformes "sociétales"; il met en chantier - ce ne sera sans doute pas plus simple que le chantier de Notre Dames des Landes - une grande refonte du système fiscal français.
Cette refonte faisait partie des propositions de Monsieur Hollande durant la campagne de 2012 et, si l'on tenait véritablement à la mener à bien, il aurait fallu la lancer dans le premier mois du quinquennat, lorsque les sondages étaient bons et les ministres encore frais.
Cet atermoiement de 18 mois (sur un mandat qui en compte 60) signe l'incapacité du couple exécutif et sa lâcheté. Il a surtout pour premier effet de transformer cette réforme indispensable en un minable petit coup politicien.
Comment faire croire aux Français, en effet, que les réformettes menées à bien jusqu'à présent étaient plus urgentes que la reconstruction de notre édifice fiscal compliqué et lézardé ?
Quel naïf peut croire un instant à la sincérité de ce brusque réveil en pleine crise de rejet fiscal et sur fond d'écotaxe avortée et d'imminente augmentation des taux de la TVA ?
Cette manœuvre est un nouveau hochet destiné à calmer les cris du bébé et à ramener un semblant de calme dans la maison.
Mais très vite la réalité va s'imposer. Les syndicats patronaux et ouvriers ne sont d'accord à peu près sur rien et pourtant c'est de leurs discussions que devrait sortir, comme Minerve casquée de la cuisse de son père, le nouveau système fiscal français.
Dores et déjà on sait que la mesure-phare devrait être la fusion en un seul impôt de la CSG et de l'impôt sur le revenu.
L'affaire promet d'être un véritable sac de nœuds puisque la première est un impôt proportionnel et le second un impôt progressif.
Comme il y a toute raison de penser que c'est ce second système qui prévaudra, nous pouvons nous attendre à un alourdissement sensible des prélèvements déjà si pesants., donc à des protestations, donc à une situation tendue, tout à fait néfaste à la reprise des affaires et de l'activité, donc aux rentrées fiscales...
Commentaires
Plus rien ne va.. Tout le monde râle.. A raison.. A tort.....oui:attendons nous a de nouvelles hausses de l'impôt.. La révolte monte.. Personne n'est à l'abri de l'attaque sournoise des généraux du fric.. Je n'écris pas fisc.. J'ai nommé Messieurs Ayrault, Moscovici..et autres joyeux drilles.. Allez: chantons avec Jacqyes Dutronc:"merde in France".Fse. M-S qui se prépare aux partiels me charge de vous écrire qu'elle ne vous oublie pas.. Je transmets..