Ainsi donc, malgré ses rodomontades qui rapellent celles de son père à ceci près qu'on a plus de mal à s'en offusquer et à y croire, Marine Le Pen n'est pas parvenue à constituer un groupe des droites extrêmes au Parlement européen.
Je ne pense pourtant pas, contrairement à ce que tels une volée de mainates vont répétant les "observateurs", que cela suffise à affirmer que les 24 élus du FN seront désormais sans voix.
Certes, un groupe qu'elle aurait constitué et dirigé eût donné à Madame Le Pen une audience élargie à l'Europe entière, des places de responsabilité au sein des commissions et certains moyens financiers non négligeables.
Mais croire que cet échec marque le début du déclin de son parti en France, est aller un peu vite en besogne et prendre ses désirs pour des réalités.
En calant à constituer un groupe, la fille du président d'honneur du Front National donne un peu plus de consistance encore à sa critique et à son rejet des institutions européennes.
Ne doutons pas qu'en bonne tacticienne, formée à la rude école de son papa, elle saura faire de cette défaite une victoire.
Même si, bien sûr, celle-ci, comme d'habitude, sera absolument stérile, ce dont personne ne devrait se lamenter.
Commentaires
Puisque c'est désormais Bruxelles qui commande, il est désormais improbable que quelque soit le gouvernement élu plus ou moins démocratiquement, que le cap suivi changeât. Au peuple de décider - dans la rue - car c'est le seul espace qui lui reste en dehors du Net pour dire non et stop. Les bonnets rouges ont montré et montreront encore l'ultime chemin à suivre. Et ce n'est pas "ministre Ier" qui pourra s'opposer à la volonté du peuple uni, sauf à lui tirer dessus.