DSK, puisqu'il faut le nommer ainsi, s'est récemment lâché dans un magazine populaire en mettant en cause les capacités du gouvernement Valls et du président de la République.
Je retiens des propos attribués à Dominique Strauss-Kahn et que celui-ci ne semble pas démentir pour le moment, que selon lui la moitié des ministres du gouvernement Valls sont des "brêles".
J'aurais évidemment aimé, comme d'autres je présume, qu'il aille plus loin et désigne ces brêles.
Mais le jeu (dévastateur) est ouvert et chacun peut nommer qui Harlem Désir, qui Aurélie Filipetti, qui Christiane Taubira, qui Najat Vallaud-Belkacem, qui François Rebsamen, qui Ségolène Royal qui Arnaud Montebourg, etc.
Ce sale coup porté par DSK à ceux qu'ils méprise, à commencer, même s'il n'est pas nommé, par ce malheureux président Hollande est à peine une trahison, tout au plus un règlement de comptes.
Que cette passagère gloire médiatique ne nous empêche cependant pas de nous souvenir de l'attitude plus que suspecte du monsieur lors de l'affaire de la "cassette Méry" qu'il prétendait ne pas avoir visionnée, ni de son attitude de mépris hautain - partagée par d'autres éléphants du PS, à commencer par Laurent Fabius - à l'égard de Ségolène Royal en 2007, ni de son soutien aux 35 heures de Martine Aubry, ni de son rôle déterminant, à la tête du FMI, dans le désastre subi par la Grèce.
Cet illusionniste de talent sait rebondir. Mais nous ne sommes pas obligés d'être dupes.
Commentaires
La perte de mémoire que ce soit à titre individuel ou collectif, est un vrai drame dont les conséquences ne cessent de se répéter pour le(s) peuples.
Je pense que DSK est "mort" politiquement même s'il mord encore. Et pourtant il sait (intimement) que tout est encore possible pour lui face aux nombreuses brêles du vaste échiquier politique de tous bords. (Je ne peux m'empêcher à cet instant de penser à un Mosco qui ne rêve que du salaire qu'il pourrait tirer d'un nouvel emploi à Bruxelles). A vomir !, pendant qu'une grosse, très grosse frange de la population française est en grande souffrance avec ses plus que 5 millions de chômeurs et précaires. Nous savons tous que le chemin incontournable à emprunter va être difficile pendant une décennie à minima, le temps qu'un "messie" nouveau apparaisse.
En attendant il faut relire Maurice Allais: http://allais.maurice.free.fr/index.htm