L'Eglise catholique, depuis deux millénaires - et sans doute est-ce le secret de sa longévité - a toujours eu la prudence d'avoir deux fers sur le feu et, selon les circonstances, de privilégier "l'autre joue"ou "l'épée".
Les évangélisateurs bénissant les conquistadors sanguinaires en Amérique du sud et des prêtres proches des indiens et de leurs souffrances; des prélats engraissés par les prévarications des dictatures qu'ils soutiennent et des curés adeptes de la théorie de la libération; des évêques collabos et des prêtres résistants.
Quelle que soit la tournure que prennent les évènements elle se trouve ainsi toujours dans le camp des gagnants.
Je ne crois pas un mot des prétendues fissures dans l'Eglise au sujet de l'invitation adressée par l'évêque de Fréjus à Mme Marion Maréchal-Le Pen.
On nous joue là une comédie destinée à assurer les arrières de cette cynique institution, quoi qu'il arrive.
Commentaires
Ouh là ! La messe est dite; proclamez-vous. Personnellement, je crois qu'il n'existe qu'une sorte de catholique, celui qui s'inspire des valeurs évangéliques. Les autres ne comptent pas, même s'ils font du bruit. L'église-institution n'est qu'un leurre; Assez maligne, je l'admets pour en faire accroire. Bien amicalement. Florentin