Une fois n'est pas coutume : j'approuve Manuel Valls dans sa position à propos des frappes françaises sur les groupes d'entraînement et les dépôts de munitions de " l'Etat islamique ".
On a beau être accoutumé aux divagations de certains commentateurs en mal de notoriété, on a du mal à croire que des belles âmes se soient émues de ce que des Français aient pu figurer parmi les victimes de ces frappes aériennes. Ils auraient même souhaité que le président de la République, le premier ministre et le ministre de la Défense s'excusassent d'avoir causé ces morts maheureuses et, pourquoi pas, s'engageassent à ne plus recommencer.
C'est du délire. La France est directement menacée d'attentats, pour un certain nombre de raisons bien connues, par ces fous sanguinaires qui prétendent soumettre le monde à leur infâme dictature.
Comme ses alliés, la France se défend en bombardant les positions ennemies d'où proviennent ces assassins.
Ceux-ci ont choisi leur camp. Ils savent que s'ils viennent tuer nos concitoyens en France ils s'exposent à une mort certaine.
Pourquoi faudrait-il qu'on attende qu'ils aient massacré nos concitoyens avant de les empêcher de nuire ?
Le comble est que ceux qui critiquent le gouvernement de les frapper se disent en même temps hostiles à Daesh. Quelle incohérence !
D'abord il faudrait qu'ils nous disent comment faire pour frapper cette organisation criminelle en se gardant de faire des morts parmi les Français partis faire le djihad. Il suffirait donc à ces criminels de placer un Français dans chaque structure menacée de destruction pour que la France soit paralysée ?
Ensuite et surtout, pour quelle raison faudrait-il s'empêcher de mettre hors d'état de nuire ces citoyens français qui ne sont que des traitres à leur patrie et de dangereux ennemis ?
Commentaires
Bonjour,
Les "français" qui sont partis combattre auprès de Daesh doivent savoir à quoi s'attendre.
"Terroriste n'est pas français", ... c'est le message de M.Valls, et j'approuve dans ce cas.
Gégédu28