La chute de Strauss-Kahn lui a dégagé la route de l'Elysée en 2012.
Le massacre du 7 janvier 2015 a redoré son blason,
relégué au second plan la crise de l'emploi
et lui a permis de jouer les grands de ce monde
en prenant la tête d'une marche des chefs d'état
venus exprimer leur compassion à Paris.
La boucherie du 13 novembre lui permet de rejouer cette pièce à succès,
de remonter dans les sondages,
de faire passer au second plan tous ses échecs,
dont encore et toujours celui du chômage.
Et il n'est pas impossible que cette horreur
oblige les chefs d'état participant à la grand messe écologique de la COP 21
à se montrer moins intransigeants.
Les malheurs du monde profitent à notre président.
Tant mieux pour lui, tant pis pour nous...ou l'inverse.
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Place de la République, un cardinal a déposé une paire de chaussures
au nom de François Ier.
On nous précise que ce ne sont pas les siennes.
Des fois qu'elles se se seraient retrouvées
dans une châsse dorée à Notre-Dame.
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On sait depuis toujours que les religions prétendent
gérer notre vie quotidienne.
On n'arrête pas le progrès :
Pierre Vogel, ancien pasteur devenu imam, affirme sans rire :
« Le Coran organise tous les détails de notre vie.
C'est un guide.
Il règle la façon de manger, de se marier, d'aller aux toilettes. »
Apparemment, il ne rend pas ses sectateurs plus délicats.
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Et une contorsion de plus de l'homme-caoutchouc
le ministre des Affaires Etrangères,
le pontifiant président de la COP 21,
Laurent Fabius
qui souhaite à présent
que les troupes du régime syrien combattent à nos côtés !
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" Un accord contraignant et différencié "
Tel est, parait-il, l'objectif du grand show climatique de Paris.
On est dans la synthèse, c'est à dire dans le flou.
Car ou c'est l'un ou c'est l'autre, non ?
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Commentaires
@fugace
Je vous trouve bien sombre.
A 0,5 près, je partage votre incroyance,; comme vous je considère que les religions, notamment monothéistes, sont la plaie de l'humanité. Quoi que disent les prudents qui nous expliquent qu'il ne faut surtout pas faire d'amalgame entre les croyants et les fanatiques, j'ai toujours considéré - et observé qu'entre les uns et les autres il n'y a qu'un pas et sûrement pas solution de continuité.
Je suis en désaccord, cependant avec votre peu de confiance en la solidité de la laïcité.
Ce n'est que mon avis :
Les religions quelles qu'elles soient sont évidemment des poisons. Il semble que la longue histoire de l'Homme n'arrivera jamais à s'en débarrasser. Perfusées d'abord insidieusement dans les petits cerveaux naissants, ils vont malgré eux être rapidement rendus esclaves de codes et pensées imposées. Des soldats qui même s'ils rencontrent plus tard d'autres voies, d'autres choix de vie, auront (et ont en réalité) d'énormes difficultés, même avec une ferme volonté, à se débarrasser d'une majeure partie de l'enfermement dans lequel leurs cercles sociaux les auront enfermés, car je demeure convaincu que les traces profondes sont ineffaçables pour l'immense majorité.
Sans doute les religions et croyances sont -elles nécessaires à nombre d'individus pour vivre leur condition humaine, mais elles sont aussi et surtout comme les autres grandes idéologies politiques, encore et toujours utiles aux pouvoirs de toutes sortes.
La France apparaît tout d'un coup bien petite au regard du nombre, des nombres . J'en suis arrivé pour ma part à me demander si la Loi de 1905, qui a bien produit ce pour quoi elle a été mise en place pendant un siècle n'est pas devenue contre productive au sens de la géopolitique stratégique.
Baptisé, devenu non pratiquant et non croyant à 99,50%, je pense que nous somme arrivés à un terme de civilisation globale qui va nous contraindre de choisir une voie nouvelle.
Si “La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité. A. Camus”, il va néanmoins bien falloir et très vite nous trouver un concept qui établira clairement et avec forces le système qui fera consensus.
La laïcité ne suffira plus. Alors quoi ?
J'aurais tendance à croire que dans les décennies qui se profilent, nous en reviendrons à "nommer" une religion d'état, avec en parallèle un système qui tout en protégeant les autres religions minoritaires, aura pour tâche de faire en sorte que les déséquilibres demeurent, justement pour éviter les affrontements. Ces modèles existent déjà il me semble, mais effectivement avec quelle viabilité sur le moyen et long terme.
Déjà, avec le M.O en feu, où en sera l'Occident dans seulement une ou deux décennie ?