Par hasard je suis tombé cet après-midi sur l'émission " Les Grosses Têtes " de France2.
Parmi les chroniqueurs se trouvait une certaine Marcela Iacoub dont la tenue et l'affectation étaient proprement grotesques. Maquillage outrancier, petit bibi ridicule, chaussures difformes et multicolores; un mauvais clown.
J'y aurais à peine prêté attention si cette créature chichiteuse et terne à la fois ne m'était pas un peu plus particulièrement connue.
C'est qu'elle a été, il y a une vingtaine d'années, l'étudiante de mon frère qui a dirigé son DEA puis l'a côtoyé à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes où il était directeur d'études.
A la mort de mon frère, en 2008 elle se signala par sa hâte à vouloir réunir tous ses textes et articles afin d'en être en quelque sorte le successeur. Si mon neveu ne s'y était pas opposé, sans doute cela se serait-il passé ainsi.
Depuis elle court après la notoriété médiatique en défendant des idées qu'elle veut à contre-courant et qui ne sont que pures provocations sans fondement.
Mon frère était un savant dont la pensée juridique a influencé une génération de chercheurs. Il s'est toujours refusé à la banalisation médiatique de sujets par nature extrêmement complexes.
Madame Iacoub, reprenant les contours extérieurs de sa méthode, prétend éclairer la société dans laquelle nous vivons et tente de faire passer ses provocations à visée publicitaire pour une réflexion sur le fond. Ce faisant elle trahit deux fois Yan Thomas, sur le fond et dans la forme.
C'est cette même femme qui, en 2013, publie ce qu'elle nomme un roman pour échapper aux foudres de la justice, Belle et Bête, où elle raconte sa relation de quelques mois avec Dominique Strauss-Kahn, brossant de lui le portrait d'un "cochon" alors même qu'il se débattait dans les suites juridiques de l'affaire de New-York. Elégance !
La voici réduite, elle, chercheuse au CNRS, à minauder, à endosser les oripeaux de la femme sensuelle et libérée, à faire le pitre sans aucun talent d'ailleurs, dans une émission de gros rire.
Il y a des gens comme ça qui vous font aimer le genre humain.
Commentaires
Bonsoir.
La voilà habillée pour l'hiver.