A chaque nouvel attentat, c'est à dire à peu près tous les jours, on nous rebat les oreilles avec ce "pas d'amalgame" censé prouver l'équité et la sagesse de celui qui le prononce.
Qu'est-ce que les vertueux commentateurs qui prononcent cet abracadabra de la "pensée mesurée" entendent -ils par là ?
Ils veulent nous faire comprendre que les assassins islamistes, les fous de dieu, les abrutis qui se font exploser pour gagner le paradis d'Allah ne sont qu'une infime minorité, quelques centaines tout au plus dans notre pays, sur une "communauté" de six millions de personnes.
Soit. C'est tellement évident qu'on ne voit pas l'utilité de le répéter à toute occasion.
Sauf, peut-être, si ce rappel sans cesse ressassé avait pour objet d'occulter une autre évidence, plus dérangeante celle-là, à savoir que si en effet tous les musulmans de France ne sont pas prêts à se laisser aller à de tels excès, la violence est dans la religion elle-même.
Une étude un peu sérieuse des textes fondateurs en apporte des preuves par centaines. On me dira que les autres textes "sacrés", la Bible notamment, regorgent aussi de violence, d'intolérance, de tortures et de meurtres.
C'est vrai, mais il y a cependant une différence fondamentale entre une religion qui s'en tient à développer ses points de vue et ses croyances et une foi en un texte censé être la loi suprême, écrite par dieu lui-même et qui s'impose à tous, dans la vie civile aussi bien que religieuse.
Le salafisme, le wahabisme, le djihadisme ne font qu'un(*) et tendent à imposer à la société tout entière les règles religieuses et à subordonner toute la vie familiale, civile, politique, économique aux préceptes du Coran. S'écarter de la lettre du texte, c'est commettre une faute majeure, chercher ailleurs que dans les sourates des réponses à ses questions est blasphématoire.
Dans ces conditions, qu'on ne vienne pas nous expliquer qu'il existe un islam modéré. Ces mots constituent un oxymore. Tout ce que l'on peut dire avec vérité c'est qu'il existe des musulmans modérés par nature, qui ne souhaitent que de vivre en paix et de vaquer tranquillement à leur vie de famille et à leurs affaires. C'est fort différent.
Mais lorsque je vois, à chaque nouvel attentat, les autorités religieuses musulmanes, le recteur de la mosquée de Paris en tête et l'ensemble du CFCM monter au créneau pour crier "pas d'amalgame !", je me dis qu'il est plus qu'urgent que les choses soient clarifiées une bonne fois pour toutes.
On pourra valablement repousser tout amalgame le jour où ces instances auront défini nettement ce qui, dans le Coran, doit être suivi par le croyant-citoyen, et ce qui doit être rejeté comme contraire aux valeurs de notre République laïque. Ce travail reste à faire.
S'il n'est pas fait, nous continuerons tous à en payer le prix , à commencer par nos concitoyens musulmans.
(*) Notre incapable président vient de décorer de la légion d'honneur un éminent représentant de cette secte alors que nous déployons nos forces pour lutter contre ceux qu'elle nourrit....
Commentaires
N'oublions pas non plus de Gaulle et Ceaucescu, Chirac et Poutine, Sarkozy et Ali Bongo etc...!!!
Feu la regretté Anne-Marie Delcambre avait dénombré 300 versets violents sur 6000. certes les musulmans "modérés" ne les lisent pas ...
L'islam n'est pas vraiment une religion mais un système politique, le coran un code civil, qui ne rend pas à césar ce qui est à césar.. Et pour faire un "isalm de France il faudrait faire une édition expurgée..