Les djihadistes haineux qui nous font la guerre doivent méchamment sourire devant les manifestations larmoyantes qui semblent dorénavant constituer la seule réponse dont notre pays est capable. C'est un spectacle affilgeant qui correspond exactement à ce qu'ils recherchent.
La commission parlementaire sur les attentats de 2015 vient de rendre un rapport très sévère sur l'action de l'Etat depuis plus d'un an. Elle a fait des propositions extrêmement précises qui ont été ignorées par ceux qui sont censés nous gouverner.
L'heure est bien sûr à la tristesse et à la solidarité avec les victimes et leurs proches mais elle n'est plus aux jérémiades. Nous sommes engagés sur plusieurs fronts à l'étranger et les attentats que nous subissons et que nous continuerons à subir sont la réplique à ces engagements.
Soit nous renonçons, soit nous faisons face avec courage et force.
Chaque citoyen est responsable de la sécurité de tous. Il faut cesser de faire comme si l'on pouvait continuer à vivre normalement dans cet état de guerre.
On a organisé aujourd'hui des cérémonies dans les mosquées de France et condamné "cet acte odieux". C'est bien, mais c'est notoirement insuffisant.
Tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre ont à connaître des voisins, amis, parents qui représentent un danger potentiel doivent les dénoncer sans scrupule sous peine de sanctions sévères (cf. la pensée de Rousseau dans le billet en lien). Notre liberté - la véritable, pas la théorique - est à ce prix. Le reste est bavardage et hypocrisie.
On apprend que le chauffeur du camion de Nice était un délinquant multirécidiviste, condamné récemment à six mois de prison entre autres pour faits de violence. C'est un ressortissant tunisien (*).
Pourquoi donc ne l'a-t-on pas expulsé ?
Jusqu'à quand dureront cette impuissance et ce laxisme ?
Les bons sentiments, les larmes, les peluches, les bougies et les petites fleurs ne suffiront pas à désarmer la bête immonde.
(*) A ce jour, 16 juillet, aucune revendication de Daesh n'est encore arrivée. Il se pourrait bien que cet homme ne soit qu'un déséquilibré; son passé et le témoignage de sa famille semblent aller dans ce sens. Si c'était le cas, notre pauvre président se serait une fois de plus trompé en affirmant qu'il s'agit d'un terroriste et en rétablissant l'état d'urgence qu'il avait levé quelques heures plus tôt..
La chose en serait-elle moins grave pour autant ? Certes non. Au contraire : cela tendrait à montrer que tous les détraqués vivant sur notre territoire, impressionnés par la propagande islamiste et par le tintamarre médiatique, donnent libre cours à leurs délires violents emportés par le maelström de l'actualité, et viennent grossir le nombre des assassins véritablement fanatisés.
Rien de plus simple pour Daesh ensuite, que de laisser croire que leurs crimes déments proviennent de leur engagement à ses côtés.
Commentaires
Bonjour,
ceci me rajeuni.L'OAS c'était bien pareille.Attentats de toutes sortes.
devant la douleur devrait -on s'abstenir de commentaire: oui...
cependant on peut et il faut parler des douleurs à venir...pour les prévenir.
le "coiffé" , piètre visionnaire annonçait la levée de l'état d'urgence ... un "ça va mieux"
Quelle est cette guerre dont parle les "pleureuses" d'appareil?
une guerre qui n'a pas été déclarée...
En temps de guerre les pays ferment leurs frontières ... ça ne changerait rien???
La principale fonction de l'état est d'assurer la sécurité des citoyens, police armée, justice...
Personne n'a la solution... en tous cas pas le pouvoir en place...
Les parlementaires de la commission ont été reçus quelques minutes... se sont plaints de pas avoir été écoutés..
Ceci n'est pas un commentaire destiné à être publié. Juste une petite correction orthographique. "Jérémiades".
Faute d'inattention ou lapsus calami dû à l'origine du mot...
Entierement d'accord avec votre billet. Et plus encore.