On nous tympanise depuis l'avènement de Monsieur Macron et de son équipe qui, paraît-il, va nous éloigner à jamais de "l'ancien monde", avec la loi de "moralisation "de la vie publique.
Comme tout honnête homme, je suis attaché à la morale dans la vie privée comme dans la vie professionnelle, qu'elle soit ou non "publique". Je ne vois guère de possibilité, d'ailleurs, que la morale triomphe dans la première et soit foulée au pied dans la seconde.
En revanche, je suis carrément hostile à l'idée d'élaborer un machin qui s'appellerait "loi de moralisation de la vie publique".
Il y a ce qui est légal et ce qui ne l'est pas. Toutes les lois sont, au fond, de "moralisation".
Cet ajout d'une loi spécifique qui prétendrait délimiter le champ de ce qui est moral et de ce qui ne l'est pas est à la fois inutilement redondant et stérile, puisque jamais, ni dans la vie privée ni dans la vie publique, les détours de la rouerie ou de la mauvaise foi ne seront empêchés par une loi, pas plus que les billets de banque les plus élaborés ne découragent les faux-monnayeurs ou que le serment de fidélité conjugale n'empêche l'adultère.
Il ne faut être ni cynique ou ni inconscient pour s'opposer à une telle loi : il suffit d'avoir un peu de bon sens et d'expérience.
Commentaires
Qu'on se préoccupe de poser des garde-fous me paraît une bonne chose. Il y a eu tout de même beaucoup d'abus dans la sphère publique. Mais, je suis d'accord avec vous. Pourquoi faudrait-il délimiter le champ de la morale ? .