Je me réjouis de pouvoir contribuer efficacement au redressement national et au retour du plein emploi. Pour être plus exact, je m'en réjouirai vraiment lorsque la chose sera faite.
En attendant ces jours heureux, comme des centaines de milliers de Français, je suis trois fois frappé au porte-monnaie : deux fois directement et une fois par défaut.
- Comme retraité, je vais payer une CSG augmentée ( sans que je sache d'ailleurs si cela concerne la première partie de cet impôt ou les deux) de 1,7%.
- Comme détenteur d'une assurance-vie, le prélèvement fiscal que je vais devoir payer sur la plus-value va passer de 22 à 30%.
- Et comme je dépasse le seuil prévu pour la suppression de la taxe foncière, je vais continuer à la régler chaque année, avec la perspective plus que probable de la voir augmenter sensiblement, les maires étant dans l'obligation de compenser le déficit que cette mesure va creuser dans les comptes de leur commune.
On comprend dans ces conditions que mon bonheur, qui s'apparente à celui d'une personne qui fait un cadeau et qui se réjouit de rendre quelqu'un heureux, ne soit assombri que par la crainte - justifiée par une assez longue expérience - que mes dons ne parviennent pas à leurs bénéficiaires supposés.
Je touche du bois !
Commentaires
Franck, le prélèvement de la CSG c'est +1,7 point.
Cela se traduit par une augmentation de 7,5 à 9,2 % pour les salariés et pour nous les retraités de 6,6 à 8,3% pour les pensions de retraite.
Source Le Particulier de septembre 2017.
Mon assurance-vie, ouverte en premier lieu pour ma retraite, est presque vide, ayant utilisé une bonne partie de l'argent pour la construction de ma maison en Indonésie et pour des investissements, dans le café et les transports...
Ma pension de retraite peut être versée directement par la CRAV à mon compte en banque indonésien, ou alors je garde mon compte en France et ma banque fait le transfert sans frais puisqu'il s'agira d'un transfert à longue échéance.
Un bémol toutefois, les banques indonésiennes veulent l'argent en dollars américains.
Je ris jaune avec vous. Avec les traits un tout petit peu moins tirés. Je ne suis que locataire ! Florentin