Figurez-vous que le 17 décembre 2004, un cambrioleur armé faisait irruption chez moi et dérobait tous les bijoux de ma famille, modestes bijoux auquels, vous le savez bien, on est attaché par le coeur.
Plainte au commissariat de police, bien sûr, accompagnée du descriptif et d'une photo des objets dérobés.
Depuis 6 ans, je n'ai plus eu aucune nouvelle de cette affaire ni par la police, ni par la gendarmerie qui l'a, depuis, remplacée.
Or aujourd'hui, de retour d'une promenade à la campagne, je passe devant la devanture d'une bijouterie spécialisée dans l'ancien et je tombe pile sur une bague à moi.
Le commerçant, confus et navré, me suggère de me rendre à la police. Là un officier commence par me dire que le vol ayant eu lieu depuis plus de 3 ans, l'affaire est prescrite. Puis voici qu'un autre officier, passant par hasard dans le bureau où l'on s'apprêtait à refuser ma déposition, s'avise que si le délit de vol est bel et bien prescrit ( messieurs les voleurs, sachez le : après 3 ans vous ne craignez plus rien ), le recel, lui, ne l'est pas.
Il se peut donc - rêvons un peu - que la bourgeoise qui a vendu cette bague au bijoutier en janvier de cette année soit entendue et, pourquoi pas, inquiétée.
Voici donc ma déposition prise et l'affaire relancée...
Quant à moi, muni de mes photos, je m'en suis retourné chez le bijoutier qui m'a... revendu ma bague.
Et on dira qu'on ne vit pas une époque formidable ?
Commentaires
Sympathique votre histoire ...
La vie est pleine de bonne surprise pour les cambrioleur .
C'est quand même hallucinant comme histoire.
Très intéressant votre blog .