ll y a les supporters imbéciles, machistes, sexistes, racistes,
et Tapie,
et cet insupportable mercato, qui habitue au scandale permanent d'émoluments obscènes,
et cet entraîneur antipathique,
et ce match truqué qui transforme une défaite en victoire.
Tant de cynisme. L'horreur !
Ces gens-là sont scandaleusement riches.Ils ne servent à rien.
Pire, ils polluent.
Et je dois continuer de dire, à mes élèves, sérieusement,
que le travail est la valeur de référence,
que la tricherie est criminelle,
qu'il n'y a pas que le résultat qui compte,
mais que seuls comptent la valeur morale et l'effort ?
On nous déverse un tombereau d'immondices puants jour après jour, de Clearstream, d'emplois fictifs, d'escroqueries en tous genres, de " révélations " malodorantes, de trahisons et il faut que nous restions bien propres, comme si de rien n'était.
République ! Où est passée ta vertu, sans laquelle, si j'en crois Montesquieu, tu n'existes plus ?
Son père était maire et sénateur, son beau-père, député.
Il s'est, comme dit Figaro « donné la peine de naître ». C'est Henri de Raincourt.
Il est donc devenu maire du village où se trouve le château de famille, conseiller général du canton, sénateur dès qu'il en eut l'âge, par le renoncement de l'intendant qui avait chauffé durant trois décennies le siège de papa, président du Conseil Général de ce département oublié de tous qu'est l'Yonne, président du groupe des républicains indépendants du Sénat ( tandis que Monsieur de Rohan l'était, lui, du RPR ), vice-président du Sénat et, pour finir, ministre des relations avec le Parlement.
Un cursus honorum un peu lent, mais impeccable, à l'antique. Un vrai métissage entre l'Ancien Régime et la République.
Toute une vie de conformisme, de consensus mou, d'appels à l' "union", de coups de pied à tous ceux qui, dans ce pauvre département, essayaient de vivre leur vie politique par eux-mêmes, avec imagination et courage.
Toute une vie de costumes gris, de rubans coupés, de petits fours rassis et de crémant tiède, de discours convenus, de banalités échangées avec des sourires complices, toute cette routine mortifère pour décrocher, à la barbe d'Auberger, qui n'y est pas parvenu malgré ses capacités et son expérience, et après l'envié Soisson, qui a tellement plus de talent et de vraie culture, cette timbale, objet de tous ses désirs : un ministère.
Las, trois fois hélas ! le joujou vire au tracassin.
De Raincourt, " Monsieur le Marquis ", comme l'appellent, béret bas, les "citoyens " de son village, "Monsieur le Ministre", comme le nomment enfin ses "amis " icaunais, est au centre d'une tourmente parlementaire et politique, d'une fronde des godillots révoltés contre le Président speedé, affolés par l'impopularité qui gronde aux porte des palais.
Pour une fois, le voici confronté à une vraie difficulté.
Voyons voir ce qu'il vaut.
1. trutru le 05-11-2009 à 13:47:27
mon cher Frank, je suis ravie de retrouver vos petits billets politique sur notre espace icaunais...Ces billets sont tellement drôles, mais hélas tellement vrais aussi ! à trés bientôt de vous revoir
2. Sophie Dulilas le 07-11-2009 à 10:47:24 (site)
et de toute façon, même s'il s'en sort assez minablement, il se trouvera toujours de bonnes raisons, assumer ses actes n'est pas dans sa nature.
Je déplore que la politique ressemble encore à ça de nos jours.
La vente à l'encan des films est une chose accablante pour les comédiens qui doivent s'y soumettre et pour le public des radios et des chaînes de télévision.
Quoi de plus pénible et de plus humiliant, en effet, que de venir devant des micros et des caméras expliquer qu'on a participé à une oeuvre collective exceptionnelle, sous la direction d'un metteur en scène tout simplement génial, en compagnie de camarades avec lesquels on a noué des liens qui vont bien au delà d'une simple relation de travail ?
Pénible, parce qu'on ne croit que modérément à ce qu'on dit, et que c'est un rôle de composition qui prolonge les heures de boulot à un moment où, sans doute, on aimerait bien passer à autre chose.
Humiliant par l'obligation de répéter à peu près les mêmes mots avec un enthousiasme de plus en plus difficile à convoquer au fur et à mesure que se succèdent les prestations et ce, devant un public qui, zapant de chaîne en chaîne, est toujours à peu près le même et traque les redites et la façon dont elles sont " jouées ".
Je connais fort bien cette impression pour l'éprouver à chaque fois que je me trouve confronté à des redoublants sauf que c'est un public captif et que je n'ai rien à vendre....
Ces derniers jours, nous avons pu voir M. Dussolier un nombre impressionnant de fois, se battant les côtes, le pauvre, pour trouver un peu de fraîcheur et de renouvellement.
Mais le plus pathétique, à mon sens, a été M. Moix, pourtant familier des médias, qui ne parvenait pas ( ni Dubosc, d'ailleurs ) à vendre son film avec conviction.
Et si on essayait de faire autrement ? Se peut-il que ces créateurs qui regorgent d'idées de scénarios, de surprises et de rebondissements n'aient pas suffisamment d'imagination pour trouver, à chaque sortie, un truc qui nous surprenne ?
Ils me font penser à cette voyante qui, lorsqu'on frappe à sa porte, demande " qui est là ? "
Entendu hier durant le journal de 13 heures.
Une jeune fille mécontente d'un concert
où elle a eu la sensation de s'être fait avoir:
" c'est juste trop pas bien ".
C'est juste trop c... !
Les prêtres du diocèse de Lyon, " Primature des Gaules ", ont décidé de donner leur salaire de ce mois aux pauvres.
C'est un beau geste, chrétien.
Mais ce geste eût été plus beau et plus chrétien s'il était resté discret.
Tartuffe fait ostensiblement l'aumône.
L' " Yonne Républicaine " ( 2 mots, un mensonge ), m'appelle hier dimanche à 6 heures du matin, heure de la Martinique.
Le " journaliste " veut ma réaction sur une affaire clochemerlesque qui occupe Joigny depuis plus d'un an.
Je le reçois comme on pense, et lui demande de traduire en français châtié pour ses lecteurs.
Bonda man mo !
Je ne suis pas suffisamment expert en matière de police ( et je ne tiens pas à l'être ) pour décider si le fichier " Edwige " comportait des atteintes graves aux libertés individuelles.
J'ignore aussi dans quelle mesure ce par quoi le Gouvernement vient de le remplacer constitue un progrès ou une régression de ce point de vue.
La communication ( qui semble être une des préoccupations les plus constantes de nos dirigeants, et l'une des seules où ils font preuve de suite dans les idées ), vient ce matin à la rescousse des " banques de données " qui se substituent à " Edwige ".
Voici en effet que par un heureux hasard on annonce ce matin sur toutes les radios que Paris compte 65 bandes de jeunes, potentiellement violentes...
Du point de vue du philologue qui est le mien et qui me permet de décrypter à ma manière le monde tel qu'il va, je suis frappé de voir à quel point, comme du temps de la Préciosité, nous sommes dans le règne des mots.
Fichier Edwige sonnait mal à cause de " fichier", qui sent sa Gestapo, et d' "Edwige", qui résonne comme un nom de catastrophe, typhon ou cyclone.
"Banque de données " est incontestablement moins alarmant.
Qu'importe qu'on y retrouve l'état civil, les signes physiques, les activités politiques et syndicales, les options philosophiques et religieuses en contradiction avec la loi " informatique et libertés " !
"Banque de données " qui aurait peur d'une " banque de données " ?
1. arlequin le 20-10-2009 à 19:06:02 (site)
Très belles photos.
Effectivement elles sont un moyen d'expression.
Bonne soirée.
Voici, à partir de modestes observations du monde vivant, trois questions fondamentales du grand naturaliste.
Elles remettent en cause, bien sûr, l'inepte thèse créationniste.
Elles font se poser des questions sur l'intervention de Dieu dans la création, et même sur son existence.
Pourquoi Dieu aurait-il fait disparaître des espèces pour les recréer à l'identique ?
Pourquoi Dieu aurait-il bridé son imagination, en ne jouant que sur des variations marginales ?
A quoi Dieu se serait-il amusé en créant des aberrations non fonctionnelles ?
Merci aux créateurs de la belle exposition " Sur les traces de Darwin ", marquant le 200e anniveraire de sa naissance et le 150e de la parution de son oeuvre majeure L'origine de espèces , visible depuis juin et jusqu'au 1er novembre dans les jardins de Bagatelle, au Bois de Boulogne.
Contre la remontée du créationnisme, contre le fanatisme et l'obscurantisme renaissants, c'est une indispensable thérapie que cet effort de la raison pour comprendre et expliquer le monde scientifiquement, sans y faire intervenir le surnaturel.
L'affaire Catilina...
Plaisanterie du précédent article à part , soyons sérieux un moment.
Que le fils du Président de la République veuille se lancer dans la carrière politique, n'est certes pas un scandale.
Ce n'est même pas une chose surprenante, pour la raison que les enfants de comédiens, de musiciens, etc. sont souvent eux aussi des " fils et filles de..."
La politique est un art et ces dynasties ne sont pas illogiques.
Mais ce qui est choquant, dans le cas du jeune Jean SARKOZY, c'est qu'il mette exactement les pieds dans les pas de papa : même ville, même assemblée départementale, même présidence d'un organisme énorme, l'EPAD, qui brasse des sommes colossales.
Le talent ne peut se prouver que lorsqu'on fait ses armes ailleurs, dans une terre de mission.
Déjà que, même dans cette hypothèse, le seul fait d'être le fils du Président représenterait un avantage considérable, et un insurmontable handicap pour les concurrents, celui-ci devient proprement indécent dans le cas qui nous occupe.
Oser exciper du " suffrage universel " lorsqu'on s'est fait adouber par l'ancien président du Conseil Général des Hauts de Seine, actuel Président de la République, son papa, et qu'on s'est vu décerner, après nettoyage par le vide de tous les concurrents potentiels, un canton imperdable, c'est ajouter le cynisme à la tricherie.
La France d'Ancien Régime reposait sur l'héritage des charges.
Du médecin au Roi, des Grands du Royaume, des hobereaux de province, en passant par les notaires et les juges, tout se transmettait de père en fils.
La Révolution consista à passer de l'aristocratie à la méritocratie, et à remplacemer l'héritage par les diplômes et l'élection.
Mais lorsque par un glissement insidieux, les diplômes perdent toute valeur et l'élection toute légitimité, le système est perverti, et l'idéal républicain bafoué.
On en garde l'écorce, on en perd le fruit.
L'affaire Mitterrand est un scandale moral,
l'affaire Jean Sarkozy, un scandale politique.
Les deux traduisent la décadence des moeurs républicaines,
le cynisme ambiant et l'absence de vergogne.
Hélas, je ne me fais pas d'illusion, il en est des scandales comme des téléphones et des appareils photo : ils sont devenus éphémères et jetables.
" Je tire ma légitimité du suffrage universel "
Jean Sarkozy a été élu conseiller général du département des Hauts de Seine, comme son père.
Il a été élu chef du groupe de la majorité de cette assemblée,
comme son père.
Il postule à la présidence de l'établissement d'aménagement de la Défense, comme son père.
Où est le scandale ?
Il m'arrive souvent ( tous les profs le font, je pense ) de mettre une bonne note à un élève pour qu'il la mérite un jour...
on pourrait donc essayer, c'est une suggestion que je fais aux jurés du Nobel, de donner le prix à...
ou bien à...
...ou encore à...
1. Sophie Dulilas le 10-10-2009 à 22:51:34
et "Joigny mon amour" ... plus possible ?
2. Frank-Marie-THOMAS le 12-10-2009 à 15:20:45 (site)
.......................................................................................................................................................................................
Ce n'est pas un endroit, ce n'est pas même un magifique endroit, c'est moi-même, mon âme en pierres, en eau, en arbres, en lande, en vasières nostalgiques.
Lorsque j'y suis, si rarement ( trois fois en 48 ans ! ) tout me semble à moi, et j'ai du mal à ne pas pousser les portes des maisons, habitées par des gens que je ne connais pourtant plus, comme si c'étaient les miennes.
Pour moi qui ai été arraché, comme tous les pieds noirs, à la terre de mon enfance, et qui, depuis, suis étranger partout et un peu chez moi partout, ce bras de mer de l'Aven, ces ruelles, cette odeur de goémond, le flux et le reflux des marées, c'est ma chair et mon sang.
Et au bout du bras de mer, à Port-Manech, l'Océan...
... jusqu'aux Antilles
Nos vertus se perdent dans l'intérêt
comme les fleuves se perdent dans la mer
Deux fanatismes nous menacent
Celui-ci, " cacher ce sein ..." pour sauver l'humanité
...et celui-là, montrer ses fesses pour " sauver la planète ".
Discours totalisant, donc totalitaire,
Inquisition d'un genre nouveau,
Religion de la Nature,
Mythes et superstitions,
Grands prêtres richement dotés,
Gore, Hulot, Arthus-Bertrand...,
Tremblement des puissants devant cette nouvelle Eglise
Nouvelles indulgences.
Tout y est.
Les intégristes verts sont là.
Le vert est dans le fruit ( défendu ).
Ce sera un thème et un combat de ce blog.
« Je ne suis pas grand expert en économie, mais j'ai pu observer que toutes les politiques en ce domaine se ramenaient à deux mesures :
augmenter le prix de l'essence,
et augmenter le prix du tabac.»
La version 2009 de cette vérité d'observation, est qu'on va augmenter le premier pour " sauver la planète ", et celui du second, pour sauver notre santé.
Que d'inventivité !
Que de sollicitude !
On a mis ça devant l'aile sud de Versailles...
certains s'en tordent de rire...
d'autres s'en tordent de douleur...
Louis, lui, ne daigne pas regarder.
1. photo-montage le 01-10-2009 à 08:36:52 (site)
Bonjour,
Si cela vous interesse je fais des montages photos a partir de vos photos perso,et si l'envie vous dit, vous pouvez faire un p'tit tour sur mon blog...
Bonne journée...A bientot..
2. haha le 20-10-2009 à 22:53:31
salut l'ami super ton blog avec de bonnes idées citoyennes et oui versailles change lol je l'ai vérifier il ce passe de drôles de trucs dans le parc hi hi bonne fin de soirée amitié.
Des vedettes du spectacle, des hommes politiques aussi, fort proches, il est vrai de ce monde du showbiz ( Messieurs Mitterrand et Kouchner ), ont pris la défense de Roman Polanski.
Celui-ci a avoué depuis déjà longtemps avoir couché avec une jeune fille de 13 ans, c'était en 1977, dans ces années baba cool où tout était permis et où les intellectuels ( rappelons nous Cohn Bendit ), prônaient la permissivité et l'amour libre.
Je ne vois rien de choquant à ce que des français prêchent la grâce de Polanski, même si la loi condamne ce qu'il a fait.
Mais il fallait que nos politiques, pour ne pas passer pour des élitistes injustes, s'appuient sur le seul argument qui justifie leur position : en France, il y a la prescription, ce qui n'est le cas ni en Suisse, où réside Polanski, ni aux USA qui réclament son extradition pour le mettre en prison 32 ans après les faits, et alors que sa victime semble être favorable à la mansuétude.
Tout le reste : " c'est un génie ", " il a lui-même reconnu ce dont il est accusé ", etc n'est qu'argutie tout à fait hors sujet et insupportable, dans un pays où les petites gens, on le sait depuis La Fontaine, ( la Révolution n'a pas suffi à changer complètement les choses dans ce domaine ), sont soumis à une justice plus tatillonne que les puissants et les célèbres.
« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir.»
Cicéron ( 106 av-43 av )
« Tous les morts de la bataille de Cannes avaient-ils le même horoscope ? »
( On pourrait actualiser la question que pose Cicéron en changeant la bataille de Cannes en "Hiroshima" ou "11 septembre".)
Ce philosophe est trop mal connu du grand public.
Pourtant son audace, à bien des égards, dépasse celle de Diderot et de Voltaire alors qu'il n'était pas du siècle des Lumières, mais de celui de Louis XIV.
Témoin cette phrase profonde et drôle extraite des Pensées sur la Comète de 1680.
On sait que de tout temps, le passage des comètes était l'occasion pour toute une série de faux prophètes ( mais en existe-t-il de vrais ?), de répandre des rumeurs alarmistes de guerre, d'épidémies et de fin du monde...
Voici la réponse de Bayle.
« Tout ce que l'on peut dire se résume à ceci : à chaque fois que l'on a vu paraître des comètes il est arrivé de grands malheurs dans le monde.
Ce qui est si éloigné de prouver que ces comètes ont été la cause de ces malheurs, qu'on prouverait tout aussitôt que la sortie d'un homme hors de sa maison est la cause pourquoi tant de monde a passé dans la rue toute la journée ! »
Mardi 22 septembre, Yonne.
Bonjour à toutes les amies et à tous les amis !
Ne cherchez plus : j'avoue tout.
Peut-être avez-vous connu mon défunt blog, que j'ai lâchement assassiné dimanche soir, en l'écrasant.
Il se nommait "Je vis à Joigny et ailleurs", était né au printemps 2008 et avait bien grandi, passant des profondeurs obscures du classement à la position flatteuse de membre du club des 100 en juillet 2008, club qu'il n'a plus quitté depuis, se hissant même, le brave, jusqu'à la 18e place de Vefblog durant ses derniers jours.
C'est l'histoire des " vieux" couples.
Ce n'est pas que j'aie eu quoique ce soit à lui reprocher.
Mais les circonstances ont changé.
Il n'y est pour rien, mais il fallait que j'aère.
J'aime les défis.
Je recommence à zéro.
Allez !
1. corentinette le 22-09-2009 à 10:01:51 (site)
bonjour et bien bonne résurrection a ce nouveau blog et souhaitons lui autant de succès que le premier ,bonne journée bise
2. sylviephotos le 22-09-2009 à 10:13:14 (site)
non je ne l'ai pas connu mais bonne chance pour celui-là
bonne journée
sylvie
3. ssspleen le 06-02-2010 à 19:34:07
les défis c'est bien ......
pour moi cela sera continuer d'une manière différente ........
je vous suivais de temps à autres sur votre ancien blog .....nous avons eu des articles communs , enfin communs par le sujet mais pas forcement le même point de vue .......sans qu'il y ai mort d'homme ....
j'' espère vous suivre aussi dans votre nouvel univers
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