Le journal de Frank THOMAS

L'ancienne présidente de " Ni Putes ni Soumises ", association au nom aussi gracieux que celui du groupe " Nique ta Mère ", n'a pas une action très efficace, mais sait faire parler d'elle.

On apprend grâce au Canard Enchaîné ( une fois de plus ), qu'elle loge gratuitement ses frères dans un somptueux appartement du très chic VIIe arrondissement de Paris, et qu'elle habite un modeste 50 m2 dans une HLM du XIIIe.

 Double manquement à la déontologie.

D'abord, le bel appartement et le personnel de service y afférent est prévu pour elle même et non pour ses proches.

Ensuite, les 700 € que lui coûte le modeste logis qu'elle occupe sont le prix que devraient acquitter des personnes elles mêmes modestes, qui ont de plus en plus de difficulté à se loger dans Paris intra muros et non une ministre, qui doit soit vider les lieux, soit payer un loyer réévalué, mesure d'équité prévue par la loi.

 Apparemment, depuis 3 ans que cette dame est ministre, personne ne s'est avisé de cet abus manisfeste, ni le Gouvernement, ni la Ville de Paris.

Elle prétend, elle, que ce choix la rapproche du peuple, des " vraies gens ".

Inconscience ou provocation ?

Quoiqu'il en soit, je ne puis pas ne pas faire le rapprochement avec la pauvre Marie-Antoinette qui jouait à la paysanne dans le Hameau de Versailles.

Mais c'était la Reine...

NB : Je viens d'écouter " on refait le monde " émission du soir sur RTL.

Je suis affligé par l'indigence des commentaires des prétendus grands chroniqueurs : ils attaquent ou défendent Fadela Amara sur le fait qu'elle ait "prêté" son appartement de fonction à sa famille, passant complètement à côté de l'essentiel, son occupation démagogique et anormale d'un appartement à loyer modéré.

Si c'est voulu, c'est malhonnête; si c'est involontaire, c'est idiot.  

Je ricane de ceux qui "sont" professeurs, agents de police, bouchers-charcutiers ou pape.

Comme de ceux qui "sont" de gauche ou de droite et qui ne jugent les autres qu'à cette aune.

Ils confondent, les pauvres, être et faire.

Moi, je ne suis que l'étoile du bas.

 Les deux autres sont plus hautes et sans doute plus brillantes. Moi, je suis en bas,mais

  au milieu...

Monsieur Brice Hortefeux, notre ministre de l'Intérieur, vient de se livrer aujourd'hui à une éblouissante démonstration de ses connaissances des rouages subtils de la rhétorique.

Les anciens sophistes grecs, comme Protagoras, que Socrate combattit et sous les coups desquels il succomba, ont mis au point, il y a 17 siècles tout un arsenal argumentatif que leurs disciples ont perfectionné durant des générations.

Aristote l'a porté à la perfection et les jésuites, depuis le XVIe siècle, n'ont cessé de l'enrichir.

En gros, avec des connaissances et de l'habileté, on peut prouver tout et son contraire.

Vous souvenez-vous de ce perfide et débauché abbé de cour, dans le merveilleux film Ridicule, qui après avoir brillamment démontré l'existence de Dieu, fait une pirouette et dit " j'aurais tout aussi bien démontré que Dieu n'existe pas " ?

Revenons en à Monsieur Hortefeux, lointain héritier de cette lignée d'esprits subtils et ductiles.

Que dit il ? En substance, que la multiplication des incidents de toute nature que connait le département de Seine Saint-Denis est la preuve que la politique de  coup de pied dans la fourmilière  menée par le Gouvernement commence à porter ses fruits.

En d'autres termes, si les voyous et les bandes maffieuses sont de plus en plus violents, c'est parce qu'ils sont furieux de voir l'autorité de l'Etat se rétablir dans ces zones abandonnées.

Bref, que la preuve que cela va mieux c'est que cela va plus mal.

Bravo, l'artiste ! 

J'y étais, hier, sur les Champs, qui n'ont jamais si bien porté leur nom.

Joyeuse ambiance sous une chaleur estivale, dégustations de vins divers, d'huîtres, d'aligot...

C'était bien.

Mais, que voulez-vous ? on ne se refait pas.

 J'ai souri de voir un million de personnes venir contempler du blé, de la luzerne, du maïs et quelques moutons...

Cela vous avait un petit côté " art conceptuel ", je ne vous dis que ça.

Vous savez, le linge sale à côté de la machine à laver, l'établi de plombier, le bureau en désordre, entourés d'un cordon derrière lequel les visiteurs les admirent...

Oui, comme dit l'autre, nous vivons une époque formidable.

Pour répondre à Aurore qui me met un petit commentaire, voici un extrait de la présentation de cette manifestation qui montre que certains ne perdent pas le nord...

Dogme : principe donné comme indiscutable et intangible.

En qualifiant, hier soir, de "dogme" le principe du départ à la retraite à 60 ans maximum, Monsieur Dominique Strauss-Kahn a fait d'une pierre deux coups.

D'une part il prend ses distances avec la doctrine socialiste, déja écornée par Martine Aubry elle même lors de son dérapage vite contrôlé.

D'autre part il se met clairement sur les rangs pour la présidentielle de 2012.

Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois qu'un politique pense sérieusement à être roi ( qu'on se souvienne du fameux « Paris vaut bien une messe » du bon Roi Henri ou du « je vous ai compris » de De Gaulle ), il transige avec les principes de ceux qui songent à le faire roi.

Car quoi qu'on dise, Giscard avait raison : « la France veut être gouvernée au centre. » Le peuple se donne un petit frisson en votant pour un camp puis pour un autre, mais avec le secret espoir et la quasi certitude, issue d'une longue expérience, que chacun renoncera aux idées et aux projets les plus marqués à gauche ou à droite.

 Bref, il veut que la droite soit un peu à gauche et que la gauche soit un peu à droite, en continuant de jouer chacune leur petite partition.

C'est pourquoi les dogmatiques intransigeants et inflexibles de gauche, de droite et même, ce qui est plus surprenant, du centre, n'ont ses faveurs qu'en dehors des élections, à moins que le peuple ne sente confusément que leurs dogmes sont des fictions théâtrales auxquelles, dans les coulisses, ils ne croient pas.

D'instinct, il se méfie des convaincus : leur droiture et leur honnêteté sont des vertus qui les disqualifient.

Le peuple veut qu'on le berce; Strauss-Kahn s'est penché sur le berceau.  

(Les pensées de San-Antonio, 1996)

Ce matin, de 10h à midi, rencontre au lycée entre les classes de Première et Terminale L et Charles Juliet, l'auteur de l'Année de l'Eveil, venu nous parler de ses rencontres avec Samuel Beckett et de son oeuvre personnelle.

Si tous ceux qui n'ont de cesse de stigmatiser la futilité des "jeunes" avaient pu entendre la qualité des questions et de l'écoute, peut-être, à condition de n'être pas totalement abrutis par leurs préjugés, changeraient-ils d'avis.

Un simple coup d'oeil sur le prologue du fameux livre de photos ( belles ) de Yann Arthus-Bertrand, La Terre vue du Ciel suffit à se faire une idée assez nette des approximations et de la cagoterie écolo de cet individu écoreligieux.

 Je cite in extenso :

« De toutes parts, l'écosystème Terre montre ses limites.

L'insoutenable pression qu'exerce l'espèce humaine sur la planète engendre des déséquilibres manifestes, qui précarisent déjà des millions d'êtres humains.

Face à ce déclin écologique, deux voies s'offrent à nous : continuer selon les modèles existants et progresser vers une débâcle économique et sociale sans précédent; ou adopter un nouveau modèle économique qui subsituera à la seule recherche du profit la prise en compte des réalités écologiques. »

Trois affirmations dogmatiques dans ce verset de la bible écolo, trois " vérités " arrangées et trafiquées.

***  Rien, absolument rien, ne permet à quiconque d'affirmer comme une évidence que la Terre ait atteint ses "limites". Cette notion est absurde dans la mesure où la vie en général et l'humanité en particulier, sont caractérisées par leur capacité, pour l'heure infinie, à repousser les limites en question.

Dissuader l'Homme d'élargir ses horizons et sa maîtrise sur le monde qui l'environne, c'est lui ôter ce qui fait de lui un homme, et le réduire au rang de gardien et de balayeur du Temple de la Nature.

C'est oublier que la nature n'a pas produit que les océans et les forêts, mais aussi Paris, New-York, l'art, le langage et les fusées interplanétaires...et même l'écologie, puisque tout ceci a été créé par un être issu du sein de la nature, mû par un instinct naturel de découverte, de conquête, de communication  et de progrès...

 Soulignons  en passant l'absurdité qui consiste à réduire la Terre à un  "écosystème" ! Et pourquoi pas, pendant qu'on y est, réduire Roméo et Juliette à deux systèmes digestifs ?

***  Il est toujours possible de parler de "déséquilibres", et les déséquilibrés, d'ailleurs, sont caractérisés par le fait qu'ils en voient et en soupçonnent partout. Mais de quels "déséquilibres" s'agit-il ?

Pourrait-on avoir la gentillesse de nous préciser en quoi l'Inde, la Sibérie ou la France du XVIIIe siècle étaient plus "équilibrées" que celles du XXIe ?

Quant à ramener l'Homme à sa dimension "d'espèce", c'est le propre de toutes les idéologies globalisantes et fascisantes surtout quand cela s'allie au thème ressassé de l'homme, bourreau de l'homme.

***  Enfin ce texte ébouriffant se termine par un dilemme caractéristique de toutes les religions totalitaires : le choix entre l'Enfer ou le Paradis. Monsieur Arthus-Bertrand est notre Bon Pasteur qui va nous conduire, nous, pauvres brebis égarées et sans cervelle sur les « verts pâturages » des Verts...

Affoler le pélerin, le terroriser en lui parlant du Jugement dernier et de l'Apocalypse, puis lui proposer de le guider sur les sentiers de la foi qui réconfortera son coeur brisé. Pouah !

Louis-Philippe Ier, Roi des Français

Maurice de Talleyrand-Périgord

Toute sa vie durant, Talleyrand n'avait pas été avare de saillies et de mots féroces.

Alors qu'il était arrivé au terme et qu'il endurait de vives douleurs,

 il eut l'honneur de la visite de Louis-Philippe dans sa chambre d'agonisant.

Il dit au Roi : « Sire, je souffre l'enfer »

« Déjà ? », répondit le Roi .

Le polémiste Rivarol, célèbre pour son fameux :

 « ce qui n'est pas clair n'est pas français »,

 savait mieux que quiconque jouer avec les mots.

Un jour qu'un fâcheux plus ou moins inculte lui promettait :

 « je vous écrirai demain sans faute »,

 il lui fit cette réponse faussement aimable :

 « ne vous gênez pas ! Faites comme d'habitude ! »

 Napoléon Bonaparte, fraîchement promu empereur,

 donnait une fête aux Tuileries.

Une vieille duchesse d'Ancien Régime, pleine de mépris pour l'usurpateur et sa cour de parvenus,

 arriva au bal parée de joyaux, tous grossièrement faux.

Comme l'Empereur le lui reprochait aigrement

 et lui disait qu'elle aurait dû mettre ses vrais bijoux,

 celle-ci, avec la morgue et l'esprit de Versailles lui repartit :

« Oh, sire, pour venir ici !...»

Une chose de plus qui rapproche l'écologisme d'une religion et ses sectateurs des cagots :

vous observerez que, la messe finie, chacun vaque à ses petites occupations comme si tout le prêchi-prêcha n'avait jamais eu lieu.

L'un médit, l'autre pollue...

J'ai participé au vote proposé par la page d'accueil d'orange et qui portait sur le point de savoir s'il ferait ou non un bon président de la République.

Pour une fois, je me réjouis de penser comme 76% des citoyens.

Oui, ce Monsieur, décidément, ferait un déplorable président...

Sacha Guitry était assis dans le métro, en face d'une jeune fille dont les jupes assez courtes laissaient voir ses cuisses.

Soulevant galamment son chapeau il lui dit :

« Mademoiselle, vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je garde mon pantalon ? »

Les 9 bandes du drapeau grec signifient :

Ελευθερια η θανατος

La liberté ou la mort

La Grèce est la mère de l'Europe. On n'abandonne pas sa mère.

Occupée par les Romains dès 186 avant notre ère, puis par les turcs jusqu'en 1833, elle a regagné son indépendance au prix de sacrifices épouvantables.

A nouveau martyrisée par les nazis il y a 70 ans, elle a l'immense mérite , à force de courage et d'envie de vivre, de renaître de ses cendres.

Soit dit en passant, Madame Merkel, qui a eu des hésitations frileuses à lui porter aide et assistance, ferait bien de ne pas oublier l'immense responsabilité de son pays dans les souffrances du peuple grec.

Certes, en volant à son secours, nous risquons d'y perdre de l'argent. Mais, pour plagier Winston Churchill je dirais que si nous ne le faisions pas nous perdrions aussi notre argent, et notre honneur de surcroît.

Oui, si l'Europe venait à abandonner la Grèce à qui elle doit doit  son nom, son art, sa philosophie, la démocratie et tout son rayonnement, non seulement elle commettrait une infâmie, mais elle signerait son arrêt de mort.

Ecoreligiosité, nom fém. forgé sur le modèle d'écorresponsabilité ou d'écocitoyenneté, etc.

Ensemble de dogmes défendus et propagés par l'Eglise Ecologiste dont les grands inquisiteurs ont pour chaire la Télévision et pour noms Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot et Noël Mamère.

 Credo : La Nature est bonne, l'Homme la corrompt.

" Heureux ceux qui croient sans voir ! " :

 l'hiver a été long et glacial,

 le mois de mai est froid.

 Deux preuves de plus du réchauffement climatique;

 tout comme les épidémies et les tremblements de terre

 sont la preuve de la bonté de Dieu.

 Qui en doute ? Des hérétiques !

Les inquisiteurs  les brûleraient bien,

 mais heureusement ils craignent les gaz à effet de serre ! 

Vincente Lizarazou est un charmant garçon qui fut un excellent footballeur.

Mais je lui en veux un peu de venir de commettre sur RTL la phrase suivante :

« On commence à se poser des questions sur dans quel état on va les retrouver.»

Allons, monsieur," l'état dans lequel ",

 ce n'est tout de même pas plus difficile que de dribler !

Le Parti Socialiste est opposé à la burqa mais ne votera pas la loi visant à l'interdire dans l'espace public, c'est à dire partout en dehors de chez soi..

Raison avancée ?

 «Cette loi sera inapplicable».

A ce compte, il n'aurait pas fallu que le Code Pénal punît le vol et les voleurs, parce qu'il restera toujours des voleurs ( je suis assez bien placé pour le savoir ), ni l'assassinat parce que, hélas, on continuera à tuer en France malgré la loi.

Bref, le raisonnement péteux des socialistes est une négation de la raison d'être des lois. 

Qu'ils aient au moins le courage d'avouer leur manque de cohésion sur le sujet.

Car si le Parti ne vote pas la loi, ce n'est pas pour cette absurde raison : c'est tout simplement pour tenter de couvrir la cacophonie qui règne dans ses rangs à ce sujet.

Hypocrisie !

Figurez-vous que le 17 décembre 2004, un cambrioleur armé faisait irruption chez moi et dérobait  tous les bijoux de ma famille, modestes bijoux auquels, vous le savez bien, on est attaché par le coeur.

Plainte au commissariat de police, bien sûr, accompagnée du  descriptif et d'une photo des objets dérobés.

Depuis 6 ans, je n'ai plus eu aucune nouvelle de cette affaire ni par la police, ni par la gendarmerie qui l'a, depuis, remplacée.

Or aujourd'hui, de retour d'une promenade à la campagne, je passe devant la devanture d'une bijouterie spécialisée dans l'ancien et je tombe pile sur une bague à moi.

Le commerçant, confus et navré, me suggère de me rendre à la police. Là un officier commence par me dire que le vol ayant eu lieu depuis plus de 3 ans, l'affaire est prescrite. Puis voici qu'un autre officier, passant par hasard dans le bureau où l'on s'apprêtait à refuser ma déposition, s'avise que si le délit de vol est bel et bien prescrit ( messieurs les voleurs, sachez le : après 3 ans vous ne craignez plus rien ), le recel, lui, ne l'est pas.

Il se peut donc - rêvons un peu - que la bourgeoise qui a vendu cette bague au bijoutier en janvier de cette année soit entendue et, pourquoi pas, inquiétée.

Voici donc ma déposition prise et l'affaire relancée...

Quant à moi, muni de mes photos, je m'en suis retourné chez le bijoutier qui m'a... revendu ma bague.

Et on dira qu'on ne vit pas une époque formidable ?

Chitry le Fort, sur les hauteurs de l'Auxerrois, 25 avril 2010

Monsieur Gérard Collomb, maire de Lyon, est contre l'interdiction totale de la burqa dans les lieux publics.

Sur quoi fonde-t-il son avis ? Sur la certitude, dit-il, que la loi sera inapplicable, donc inappliquée et qu'une loi  restée lettre morte  entraînerait un mépris généralisé de la Loi.

Je lui fais remarquer qu'on peut en dire autant de toutes les lois, sous prétexte qu'il se trouvera toujours des personnes pour les bafouer.

On a entendu cette argumentation naguère au sujet de l'interdiction du voile dans les établissements scolaires : il serait impossible de demander à une jeune fille de le retirer, cela serait une humiliation, causerait des violences, etc.

Résultat , après plusieurs années d'application stricte, le voile a disparu des lycées, sans heurt, et c'est tant mieux.

Il en sera de même pour le voile intégral.

La pusillanimité, dans ce genre de domaine, est fort mauvaise conseillère.

Note ajoutée le 26

Après avoir regardé tout à l'heure un débat auquel participait Anne Hidalgo, première adjointe de Paris, j'ajoute ce petit codicille.

Madame Hidalgo, durant toute l'émission, a dit des choses intéressantes et très sensées sur la condition des femmes dans notre pays et dans le monde.

Mais, interrogée à la toute fin sur son opinion à propos de la loi sur l'interdiction totale du voile intégral en France, elle a, d'un coup, cessé de m'être sympathique.

En effet, après avoir commencé par dire que la vision d'une femme voilée lui était "insupportable" et qu'elle ne croyait absolument pas à la parole de celles qui prétendent que la burqa est un choix libre de leur part, elle a tout aussitôt sombré dans ce qui, hélas, caractérise de plus en plus les socialistes : l'aboulie et l'hypocrisie.

Deux défauts qui, s'ils ne s'en débarrassaient pas, les disqualifieraient pour exercer le pouvoir.

Car elle a expliqué de façon alambiquée qu'elle ne croyait pas, dans ce domaine, qu'une loi était nécessaire, et qu'elle lui préférait "la pédagogie" !

La pédagogie appliquée à des fanatiques ou à des manipulateurs de mauvaise foi ! 

Quelle désespérante vision que celle d'une femme intelligente qui prétend rejeter une chose et qui avoue ne rien vouloir faire contre elle, soit par incapacité de choisir, soit dans le piteux espoir de mettre de son côté les ennemis du voile sans s'aliéner pour autant ses partisans, bref, d'avoir le beurre et l'argent du beurre...

Heureusement que Joy Sorman, jeune philosophe, et la directrice générale de l'Agence Havas, dont le nom m'échappe, étaient là pour sauver l'honneur des femmes françaises.

Peuple en progrès

Tour à tour la patrie s'est donnée à

 un grand homme grand,

 à un brillant lettré affairiste,

 à un très intelligent haut fonctionnaire,

à un renard florentin,

 à un épicurien fumiste

  et à un brocanteur excité.

Et durant ce temps,

 en bas de l'échelle,

 une pimpante petite f(v)ille   s'est jetée dans les bras

 d'un froid et sinistre énarque,

 a failli succomber aux charmes douteux d'un rastaquouère

 pour finir dans le lit d'un rond zéro.

Pour sûr, le peuple a le goût sûr,

et le progrès progresse.

 et de la brièveté de la vie,

 nous devons nous étonner et nous féliciter de notre bonheur et de sa durée. 

Un séjour de 15 jours serein et lumineux, un peu perturbé, sur la fin,

 par un lointain volcan d'Islande,

 bref du Pierre Loti.

Cable de téléphone, dans le couchant

La Pelée au dessus de Saint-Pierre, qu'elle martyrisa le 8 mai 1902

Maisons de Fort de France

Une boutique...

...éclectique

Vue depuis Pointe Savane ( côte atlantique )

Vert ( 2 avril 2010 ) 

Sorte de Blanc , Bleu de trouille, ayant viré au Rouge et qui parcourt la terre en jet pour inciter les autres à revenir au cheval.

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Vieillesse ( janvier 1998 )

On sait que la mémoire des vieux se détraque et remonte de plus en plus loin dans le temps de leur jeunesse, tout en oubliant ce qui vient d'arriver.

Ce syndrome là, notre vieux pays le subit !

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«Objets inanimés» ( 20 janvier 1997 )

Plus que les décors les plus somptueux, les parties les plus nobles, ce qui me touche et me donne le plus à méditer, dans un ancien palais ou une très vieille demeure, ce sont les poignées de porte, les crémones, etc. où la main s'est posée depuis si longtemps, et qui servent encore.

Esprit partisan ( 14 septembre 2006 )

Cousin germain du racisme, puisqu'il partage avec celui-ci le fait de juger les autres non d'après ce qu'ils font, mais d'après ce qu'ils sont.

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Intelligence ( 29 octobre 2006 )

Il y a des choses que l'on ne comprend que si l'on est bête.

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Inspirer, expirer ( 14 janvier 2007 )

L'artiste inspiré expire dans chacune de ses oeuvres.

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Horoscope ( 23 octobre 2003 )

Modernisons le mot fameux de Cicéron et demandons nous : tous les morts du 11 septembre 2001 avaient-ils le même horoscope ?

Je publie à partir d'aujourd'hui une série de réflexions sur des sujets divers, et qui n'ont de cohérence que celle que leur donne le fait d'être les miennes.

Pour souligner le caractère très personnel de cette suite, je l'ai intitulée "Encyclopedia personalis". En d'autres termes, c'est mon avis, et je le partage.

Comme dans tous les bons lexiques encyclopédiques, les mots seront plus tard rangés par ordre de mérite alphabétique, à moins que ce ne soit par ordre chronologique. Pour l'heure, je les attacherai seulement par des liens.

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Bonnes soeurs ( 1er avril 2010 )

Il y a chez certaines intellectuelles de gauche comme de droite, Simone de Beauvoir, Elisabeth Badinter ou Marie-France Garaud par exemple, je ne sais quoi de la raideur et de la froideur de certaines "bonnes"soeurs .

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Verts de gris ( 1er avril 2010 )

Les "verts" m'ont toujours paru,du moins les plus excités et fanatiques,assez proches du retour à la terre de l'Etat National de Pétain.

Et je donne raison à Elisabeth Badinter dans son combat contre leur volonté de ramener la femme à la mère nourricière, qui sent aussi son pétainisme à plein nez.

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