Le journal de Frank THOMAS

J'arrive il y a trois jours dans ma rue du 3e arrondissement de Paris, et je suis très désagréablement surpris.

Une horde bruyante d'africains est assise à même les trottoirs, fumant ostensiblement leurs joints devant une des trois ongleries ( 3 ongleries sur cinquantes mètres ! ) de la rue.

Je ne sais si vous êtes allés à Paris ces derniers mois, mais la dégradation est affreuse, et s'approfondit au rythme de l'invation africaine et asiatique.

Pour ne s'en tenir qu'à ce dernier point, le nombre des prostituées chinoises a explosé cette année, et cela dans des rues où elles n'étaient jamais présentes, et devant la devanture des grands magasins.

Allez donc voir cela, c'est édifiant.

Paris s'abîme de jour en jour, et est de moins en moins elle-même.

La saleté est de plus en plus repoussante, les odeurs d'urine vous agressent à tous les coins de rue, des groupes agités et vociférants vous bousculent et semblent vous considérer, vous, comme un gêneur.

Les malheureux sans abri abandonnent leurs couvertures répugnantes et des débris de nourriture sur les devantures des commerces, sans que nul, apparemment, ne songe à les en dissuader ou à ramasser leurs saletés.

Le tableau est sombre ?

Venez donc voir. Ah! bien sûr, ne restez pas sur le parvis de Notre Dame ou dans les beaux quartiers.

Mais arpentez le boulevard de Sébastopol, le boulevard de Strasbourg, les abords de la gare du Nord, les rues du faubourg Saint-Denis et Saint-Martin, les XVIIIe et  XIXe arronsissements, vous m'en direz des nouvelles.

Heureusement, il y a des concerts d'hélicoptère et de Stockhausen...

Ajout du 11 octobre :

Hier soir, boulevard de la Villette dans le XIXe, une prostituée chinoise - esclusivement des chinoises - tous les dix mètres. Ces milliers de "travailleuses du sexe", pour reprendre l'impayable terminologie en vogue, ont évidemment des souteneurs, lesquels constituent une maffia dont les activités sont diversifiées ( vêtement, cuir, restaurants, import, etc.) qui ne contribuent pas peu au pourissement de notre société.

Quels contrôles diligente-t-on contre ces gens là ? Comment cette invasion nauséabonde va-t-elle se poursuivre ? Jusqu'où faudra-t-il que les parisiens la tolèrent ?

Attention à l'explosion ! 

Il y a des choses qui changent et d'autres qui demeurent immuables, comme Rome.

Quoiqu'on s'efforce de nous faire croire que le "pape François", François Ier pour les non-intimes, soit le pontife de la simplicité, de la modestie et de la modernité, il est certains signent qui contredisent ces certitudes et qui sonnent comme des couacs dans cette sublime et céleste harmonie.

On n'a pas suffisamment remarqué, et encore moins critiqué, le projet fumeux de canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II. Je le fais donc.

De quoi s'agit-il ?

Tout bonnement de promouvoir ces deux papes en les faisant passer du grade de "bienheureux" ( la béatification), à celui de saints ( par la canonisation).

Ordinairement, si j'ose m'exprimer ainsi s'agissant de sujets aussi extraordinaires, ce processus prend des siècles. Jeanne d'Arc, par exemple, martyrisée par l'Eglise du XVe siècle, ne fut déclarée sainte qu'au XXe !

Mais on se souvient des "santo subito" vociférés place Saint-Pierre à la mort du pape polonais.

Benoît XVI le béatifia, François Ier va le canoniser.

Cette opération d'administration céleste réclame que deux miracles dûment répertoriés et "vérifiés" soient mis au compte du bénéficiaire. On n'en a trouvé qu'un, jusqu'à ce jour pour Jean XXIII, mais il semble qu'on veuille s'en contenter, et déjà deux pour Jean-Paul II. On peut donc procéder.

Dans le titre de ce billet je dis, plagiant le grand Corneille, que Rome est toujours dans Rome.

C'est qu'il était de coutume, depuis Auguste, que tous les empereurs défunts quels qu'aient pu être leurs débordements ou leurs crimes, fussent divinisés et rejoignissent, après leur apothéose, le panthéon.

Jean et Jean-Paul vont donc rejoindre au Ciel Auguste, Tibère, Claude, Néron et même Agrippine.

On voit que rien n'a changé.

Je m'efforce, on l'aura peut-être remarqué, de souligner ici tout ce qu'il y a de beau dans le monde et singulièrement dans notre pays.

Cependant, en parcourant les routes de France, du Midi au  Val de Loire, jadis appelé " le jardin de la France" et à la Bretagne, autrefois si pleine de caractère et de poésie, force est de constater l'ampleur des dégâts.

A la "campagne", si tant est que ce mot ait encore un sens, ce ne sont que silos, antennes, éoliennes, et j'en passe. Progressivement et inexorablement le paysage est mité et enlaidi; sali aussi par de plus en plus de détritus au bord des routes et en lisière des bois.

Le cœur des villes, passe encore.

N'étaient un mobilier urbain de plus en plus laid et la furieuse manie de multiplier les décorations de fleurettes jusqu'à les accrocher aux lampadaires  dans un souci esthétique petit-bourgeois et d'un affreux mauvais goût, on peut dire qu'il n'est pas trop massacré.

Mais les abords de plus en plus interminables de nos villes grandes, moyennes et petites !

Ronds-points décorés de barques fleuries, de filets de pêche, de pressoirs et de colonnes tronquées, panneaux publicitaires, hangars, dépôts de toute sorte, magasins en tôle et béton aux enseignes vulgaires, pavillons miteux dans leur prétention à un luxe de paccotille, décorations de jardin affreuses, on ne nous épargne rien.

Et tout cela est si uniformisé, si dépourvu de toute imagination et de sens du beau ou tout simplement du ridicule, que l'on ne voyage plus à proprement parler en France, mais qu'on s'y déplace.

Que vous soyez à Salon de Provence, à Vitré, à Sens ou à Cholet, ce ne sont partout que les mêmes Intermarché, les mêmes Halles au vêtement, les mêmes ToysRus, les mêmes Fouarfouilles, les mêmes MacDo, et à peu près dans le même ordre !

Il paraît que nous avons un ministère de la culture et des services régionaux et départementaux qui veillent sur nos paysages urbains et ruraux.

Que serait-ce s'il n'y en avait pas!

La plupart du temps ils se contentent d'imposer une certaine couverture pour les maisons pour "faire" provençal, berrichon ou breton.

Mais hormis ce souci purement formel, il semble que chacun soit libre de choisir les plus vilains matériaux, d'orner sa maisonnette de vérandas coulissantes à montant d'aluminium, de dresser à l'entrée d'horribles statues de pierre reconstituée qu'on vend à l'entrée des villes et qui ressemblent à des ornements de cimetière.

Ah oui vraiment, pauvre France !

Des fonctionnaires immédiatement approuvés par Monsieur Valls, ministre de tutelle, et par la présidente de la ligue pour la sécurité routière viennent de faire une proposition qui traîne dans les cartons depuis belle lurette.

Il s'agirait, pour sauver de la mort potentielle 450 automobilistes, de réduire à 80 la vitesse maximale autorisée sur les routes départementales.

En soi l'idée de "sauver des vies" ne peut que susciter l'adhésion.

Il serait bon toutefois de vérifier si les pays qui appliquent déjà cette limitation, comme l'Italie, s'en sortent mieux que nous.

Il faudrait aussi s'aviser que la vitesse est loin d'être la cause principale des accidents de la route, et que le sommeil, l'alcool, la drogue ainsi que le mauvais équipement de nombre de voies secondaires constituent de l'avis des spécialistes des dangers bien plus considérables encore.

Mais surtout, pour rester dans la logique des tenants de cette proposition, on me permettra de suggérer une mesure bien plus radicale.

S'il est vrai, comme ils le prétendent, que la réduction de 10 kms/h de la vitesse autorisée épargne 450 vies, il faudrait pour passer de 3000 à 0 mort sur les routes de France, fixer la vitesse maximale à 20 kms/h.

Il termine son mandat en beauté, le maire de Paris.

L'inoubliable inventeur de "Paris plage", cette sinistre exposition de gens désœuvrés avachis sur des transats sur les berges goudronnées de la Seine et suant dans un sable de carrière pour se donner la pitoyable illusion du bord de mer, le roi du bouchon automobile tuant le commerce de la ville et l'asphyxiant au nom de l'écologie, s'apprête à présider sa dernière "nuit blanche".

Une accumulation d'animations branchées et terriblement bobos qui, ce soir, culminera - c'est le cas de le dire - dans un concert aérien.

Quatre instrumentistes à cordes ( il ne s'y suspendent pas; ils en jouent ) vont interpréter un quatuor de Stockhausen dans quatre hélicoptères au dessus du Pont Neuf.

Cela va être beau !

Ma caravane et mon arche ont beaucoup roulé ces derniers mois.

Le Val de Loire, la Toscane, Rome et, tout récemment, la Bretagne, plus précisément le Finistère Sud, terre de mes aïeux paternels.

Ainsi en trois mois j'aurai rejoint ensemble mes deux origines : le monde latin et la terre celtique.

Si l'on me demandait lequel me tient le plus à cœur, je refuserais de trancher tant sont fortes ces deux composantes qui, au vrai, fondent la civilisation française...ou ce qu'il en reste.

Soit dit en passant le temps breton fut magnifique et doux, pour faire mentir les méchantes langues. En fait rien n'est plus exactement fidèle à la réalité que cet adage ( qu'on pourrait tout aussi bien appliquer aux Antilles ) : « en Bretagne il fait beau plusieurs fois par jour. »

La baie de Concarneau, Beg Meil

Plage des Sables Blancs à Concarneau

Entre Concarneau et Quimper 

Les rives de l'Aven en aval de Pont-Aven

La maison de mon enfance à Kerdruc

Une rue du vieux Kerdruc ( commune de Névez )

Le monument aux morts pacifiste de Penmarch

Allez voir le magnifique Oceanopolis de Brest !

Le titre très drôle du livre de Philippe Val convient on ne peut mieux à ce que je viens d'entendre.

Figurez-vous qu'au salon du tourisme de Paris, la Libye tient un stand, ce qui en soi ne serait pas extraordinaire, compte tenu de la longueur des côtes et des remarquables vestiges romains de cet immense pays.

Mais les responsables du pavillon lybien osent un argument de vente qui laisse pantois : les improbables visiteurs sont invités au " tourisme de guerre", qui consisterait à rendre visite aux ruines laissées par l'opération militaire de 2011...

Inconscience ? Cynisme ? On hésite.

Et si, par impossible, certains de nos concitoyens en mal d'aventure se laissaient séduire par cet alléchant programme, et se rendaient dans ce pays dont le désert est aux mains d'Al Quaïda, qui donc irait rechercher les otages qu'ils ne manqueraient pas de devenir ?

Nous, bien sûr.

Si vos pas vous conduisent en Toscane, ce que je vous souhaite, ne manquez pas de vous arrêter au lac de Bolsena.

C'est, au cœur de l'ancien pays des Etrusques, le plus charmant paysage du monde, bordé de villes aussi belles que passionnantes : Montefiascone, Marta, Bolsena. 

Depuis quelques jours, une rumeur inquiétante enfle sans que le gouvernement ne prenne pour l'instant la peine de la confirmer ou de l'infirmer.

De quoi s'agit-il ? D'un nouvel impôt dont on nous menace.

Des esprits féconds ont calculé que les caisses de l'Etat seraient abondées de 5,5 milliards d'euros en le mettant en place.

L'idée est diaboliquement ingénieuse : considérant que les propriétaires de leur résidence ne payent par définition pas de loyer et que cette non-dépense est un revenu réel, il s'agirait tout bonnement de taxer cette rentrée mensuelle d'argent fictif.

Une merveille ! On invente là l'impôt sur de l'argent qui n'existe pas.

Si cette cinglerie voit effectivement le jour - ce que je n'ose tout de même pas croire - elle ouvrira la porte à d'autres taxes dans le même esprit.

Allons-y : on pourrait frapper d'un impôt ceux qui n'ont pas d'animaux domestiques, qui n'ont pas de piscine, qui ont une voiture de faible cylindrée ou, mieux encore, pas de voiture du tout, qui font leur ménage et leur cuisine eux-mêmes, qui ne vont ni au cinéma ni au restaurant etc, puisque les économies ainsi générées sont autant de rentrées d'argent potentiel.

Ainsi, grâce à ce tour de passe-passe fiscal, on taxerait d'une sorte de TVA fictive les biens non achetés et les dépenses non faites, comme la TVA frappe la consommation.

Les brillants économistes qui ont accouché  de cette géniale idée oublient simplement que la plupart des propriétaires ont pris le risque de payer des mensualités de remboursement de prêt durant de longues années et qu'ils acquittent un impôt spécifique, l'impôt foncier.

Mais que sont ces considérations vulgaires au regard de l'invention de l'impôt sur le non-revenu ?

Ces sompueuses dernières demeures, ces images obsessionnelles de la mort, tout rappelle l'orgueil des princes de l'Eglise et des papes, tout prétend n'être que vanité.

Un prêtre, découvrant les ornements funèbres d'une salle du Vatican disait, dans " Vive le Pape-Roi " : « He ! Siempre allegre !»

Dernière étape de ce voyage en Italie - et quelle étape ! - Rome.

Je me souviens d'y avoir trois fois amené mes élèves de latin dans les années 80.

A chaque voyage, leurs yeux se sont ouverts sur la beauté.

Une nouvelle fois le charme a joué. Le centre de la ville est presque entièrement piétonnier, seules les voitures de riverains et les taxis ayant le droit de s'y déplacer. Un bonheur pour le promeneur.

Voici quelques photos de la ville, du forum antique, du Colisée, des palais du Palatin et de la voie appienne, au sud de Rome.

Les quais du Tibre

La piazza del popolo

La barcaccia, place d'Espagne

La fontaine de Trevi

Le colisée

Le colisée

Le temple d'Antonin et de Faustine

Les fouilles récentes du forum de Vespasien

Le colisée vu du Palatin

Le circus maximus vu des terrasses du palais de Domitien et de Septime-Sevère

L'arc de Titus

Une grande vestale

La via Appia au coucher du soleil.

(A suivre : orgueil et vanités catholiques)

Sur le grand lac qui porte son nom, à une grosse centaine de kilomètres de Rome, Bolsena.

Une des plus belles et sereines régions de Toscane.

Si les incultes personnages qui dirigent le village m'avaient écouté, il y a longtemps qu'il aurait été jumelé avec cette perle.

La place de Castelgandolfo, dans les monts albains et le palais d'été des papes.

La petite cité est jumelée - cela ne s'invente pas - avec Châteauneuf du Pape, dans le Vaucluse.

En attendant une place au Ciel, le Saint-Siège s'en réserve plusieurs de parking...

et, comme on le voit, un beau point de vue sur les beautés de la Terre ( lac d'Albano ).

Durant plusieurs siècles cette belle et fière petite ville de Toscane est restée la rivale sans cesse sur le pied de guerre de sa somptueuse voisine, Florence.

Mais qui pourrait résister à l'argent, 

De sa glorieuse histoire, la ville a gardé une vie de quartier dont l'originalité s'inscrit dans les détails et triomphe avec le pallio.

Au débouché d'une venelle, la merveilleuse place du Campo, coup au cœur formidable.

Et dire que l'architecte qui, il y a trente ans a aménagé la place du marché de mon village prétendait, comptant bien tromper l'inculture des élus, qu'elle se situait dans la continuité de cette place géniale !

A l'angle nord-est de la place, ce bâtiment médiéval à la tour dissymétrique pour raison de perspective.

A Monterragionni ( avant-dernière photo ), petite place forte très bien conservée qui a été maintes fois perdue et reprise par les siennois, nous avons dû pousser un petit coup de gueule. Tous les écriteaux, tous les dépliants fournis par les autorités locales sont soit en anglais, soit en allemand. Triste constat du recul de notre pays qui a longtemps été ici chez lui. A quoi sert-il d'avoir une flamboyante ministre de la francophonie si, au cœur de l'Europe, nous disparaissons

Pour rassurer ceux des lecteurs qui ont la gentillesse de s'inquiéter de mon long silence estival et pour confirmer ceux qui m'aiment moins dans leur prévention, je vais citer quelques mots d'un hebdomadaire bien connu.

«  Dans ce moment grave, sa présence ( Mme Trierweiler,) dépasse la simple exigence protocolaire. Le soutien que Valérie apporte au président est d'abord celui d'une compagne. Discret, mais inconditionnel ( ce sont les féministes qui doivent être contents, ndlr). Et forcément précieux pour l'homme qui l'aime.  Elle a choisi de ne pas intervenir dans la vie politique ( sauf un tweet deci-delà, ndlr), mais avoue qu'en tant que mère de famille l'image des enfants syriens victimes des armes chimiques l'empêche de dormir.»

C'est un extrait du journal de la "première dame de France", Paris-Match.

Quand on pense qu'il y a un an, ces gens voulaient rompre avec la peopolisation de la vie politique !

Le MUCEM nouvellement ouvert, offre de nouvelles perspectives sur la cité phocéenne.

Entendu dans la bouche du responsable de la sécurité à la préfecture de je ne sais quel département, répondant gravement à la question d'un journaliste :

« Il a s'agit de prendre les mesures d'urgence »

A moins qu'il se soit agi de « il assagit », ce qui ne voudrait absolument rien dire !

Un grand démocrate, un républicain impeccable vient de prononcer ces mots inoubliables :

 «Il faut tourner la page des dix années noires qui viennent de s'écouler, celles où la droite a gouverné»

Vous avez bien lu " dix années noires ". C'est la version 2013 de la phrase de l'impayable Jack Lang en 1981 sur le passage de l'ombre à la lumière.

Pour ce responsable d'un grand parti, l'alternance politique est une guerre, l'opposition est constituée d'ennemis.

Il aurait sa place dans ces grands pays démocratiques que sont le Soudan, les Comores ou le Yémen, où chaque élection est contestée et où le gagnant écrase le perdant.

Qui est cet esprit subtil, ce cœur indomptable, ce parangon de vertu, cet homme capable que tout le monde s'arrache et qui fait briller d'un si vif éclat le parti qu'il est censé diriger ?

Ne riez pas : c'est Harlem Désir !

L'Egypte est en proie à ce qui commence à ressembler à une guerre civile.

L'Occident, Etats-Unis en tête, suivis frileusement par d'autres pays, dont la France, pratiquent une casuistique d'une totale hypocrisie.

D'une part, nous, occidentaux, sommes attachés à l'expression populaire dans les urnes.

A ce jeu là, les islamistes ont légalement gagné en Egypte, comme en Turquie ou en Tunisie.

Ils sont donc légitimement installés aux commandes de leurs pays respectifs.

En même temps, nous sommes déterminés à défendre le droit des femmes, des minorités, etc. et nous considérons que les islamistes sont par nature rétrogrades et oppressifs.

Ces contradictions nous conduisent à nous comporter de façon erratique, en constante contradiction avec nos propres valeurs., en condamnant les islamistes sans soutenir pour autant ceux qui les ont chassés du pouvoir.

De ce point de vue la déclaration de Hollande est une caricature.

Il demande l'arrêt immédiat de l'état d'urgence ( comme, il y a un mois, il demandait que les Etats-Unis cessent immédiatement de mettre le monde sur écoute ).

Il ridiculise la France en faisant ainsi régulièrement la démonstration de sa faiblesse et de sa vacillité.

Merveilleuse nouvelle ( merveilleuse étant bien entendu à prendre dans son acception magique ) : la reprise économique semble arriver, obéissant au doigt et à l'œil à notre phénix de Corrèze.

Les journaux télévisés ont ouvert leur édition de ce soir sur cette rafraîchissante dépêche.

Les Français ont paraît-il consommé O,5% de plus, preuve que les affaires reprennent.

Le hic est que dans ces 0,5%, on compte l'augmentation des notes de chauffage, due à un hiver qui ne s'est achevé qu'au mois de juin.

Je dois dire que quelle que soit  l'accoutumance qui est la mienne aux débordements de la propagande gouvernementale, jamais encore je n'avais entendu pareille énormité.

Mettre au compte positif une dépense contrainte et un appauvrissement des ménages, il fallait oser le faire.

Chapeau bas !

Le château de Chaumont sur Loire, "cadeau" de Catherine de Medicis à sa rivale Diane de Poitiers.

Magnifique demeure dominant la Loire, lieu, chaque année, du festival international des jardins.

Depuis tantôt une semaine que je me promène sur les rives de notre belle Loire et que j'arpente parcs et châteaux, une idée se fait de plus en plus précise dans mon esprit.

Que serait la France sans nos Rois, nos Reines et les grands du Royaume ?

Monsieur, frère de Louis XIV

Je veux dire : si l'on excepte nos musées qui ne contiennent pas que des œuvres de commande royale ou religieuse et à la notoriété desquels le XIXe et le XXe siècles contribuent glorieusement, que viendraient voir les touristes hormis nos paysages, bien sûr, et les quelques réalisations républicaines au premier - et quasi exclusif - rang desquelles, l'inévitable tour Eiffel ?

83 millions de visiteurs ont parcouru nos routes l'an dernier, record mondial.

Otez Paris, Versailles, les châteaux de nos provinces, les cathédrales et les églises innombrables, que viendraient-ils donc visiter ?

Les pompeux immeubles hausmaniens ? Les gares ? Pire encore, les épouvantables zones commerciales qui uniformisent nos villes ?

Parc de Chambord

Vivent Louis VII, Saint-Louis, Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François Ier, Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIII, XIV, XV, XVI ! Ce sont leurs volontés de bâtisseurs et souvent leurs folies qu'on vient du monde entier admirer.

Le château de Chambord

Sans leur désir constant de marquer leur règne de grandioses réalisations, sans - il faut le dire - les efforts parfois surhumains qu'ils exigèrent de leurs peuples, sans l'orgueil des grands du royaume, des milliers de communes végèteraient aujourd'hui dans le marasme et l'oubli.

Une cathédrale , un château suffisent à faire vivre une ville ou un village, des siècles plus tard et à porter aux confins du monde la réputation de notre pays.

Ni les hystéries destructrices des guerres de religion, ni celles de la Terreur ne sont venues à bout, heureusement, de toutes les merveilles dont nos souverains ont orné la France.

Celle-ci, républicaine et laïque, n'a effacé ni de ses paysages ni de sa mémoire l'immense œuvre de nos Rois et du peuple.

La chapelle du duc de Bordeaux à Chambord

N'en déplaise au duc de Bordeaux, le drapeau tricolore n'a pas fait oublier les fleurs de lys.

Même ceux qui n'ont pas voté pour elle pouvaient espérer que la Gauche française fût plus efficace et moins doctrinaire que par le passé.

Hélas, après plus d'un an d'exercice du pouvoir, la démonstration de son arriérisme n'est plus à faire.

La récente décision du gouvernement de faire fi de l'avis du Conseil d'Etat et d'interdire absolument la culture du maïs transgénique est une triste illustration de ce conservatisme absurde.

Quand on pense qu'il fut un temps où les "progressistes" avaient foi dans les avancées de la science et de la technique !

La crétinerie de cette décision ressort de façon encore plus crue quand on sait que notre bétail est essentiellement nourri...de soja transgénique.

« Cachez ce sein que je ne saurais voir », semblent dire à leur tour nos modernes Tartuffes.

Dans tous les domaines qui représentent un atout réel pour notre nation, les socialistes, sans aucune conviction écologique, mais tremblant devant le danger supposé de la défection politique des Verts, détruisent méthodiquement les chances qui s'offrent à nous.

Réduction annoncée et non justifiée de l'énergie d'origine nucléaire, développement d'énergies de substitution ruineuses et catastrophiques pour l'environnement, interdiction de la culture de plantes génétiquement modifiées, abandon de la recherche de gaz de schiste.

                                      L'obscurantisme au pouvoir.

L'an dernier, pour son premier été passé à l'Elysée, François Hollande a accumulé les bourdes.

Cette année, il vire lof pour lof et tente de redresser la barre...

Les "communicants" - mot affreux - de l'Elysée ont fait fonctionner leurs petites cellules grises.

Ils se sont dit que puisque l'attitude "président normal", prenant le train comme tout le monde et partant pour de reposantes vacances au bord de la mer avait abouti au désastre que l'on sait en matière de popularité, il fallait que le président de la République changeât du tout au tout la façon de s'y prendre.

Le voici donc lancé sur les routes de France, sur les marchés, à la sortie des églises le dimanche, dans les entreprises, pour bien faire voir qu'il est sur le pont et qu'il travaille.

Dans le même temps, il enjoint publiquement à ses ministres de rester joignables et " à deux heures de Paris", ce qui pour madame Taubira et Monsieur Lurel entre autres, s'ils veulent voir leurs familles dans leurs départements d'origine, risque de s'avérer impossible.

De qui se moque-t-on ?

Pense-t-on sérieusement que les Français soient à ce point dénués de bon sens et d'esprit critique - quels que soient les efforts que l'on déploie pour les en dépouiller - qu'ils mordent à d'aussi visibles hameçons ?

En vérité, le pouvoir socialiste est pris de panique devant l'inexorable descente dans les sondages. Il croit - imitant en cela son prédécesseur - qu'un plan de communication aussi cucul soit-il, va permettre de remonter dans les sondages d'opinion. Il ne s'aperçoit pas de l'ironie indifférente avec laquelle le peuple accueille ses pitoyables contorsions dignes d'une danse du ventre.

Le pauvre Hollande s'époumone, serre des mains, porte des casques seyants, montre comme il fait bien ses devoirs de vacances.

Il continue d'affirmer que la courbe du chômage s'inversera, grâce à tout ce beau travail, dès la fin de l'année.

C'est statistiquement probable, mais économiquement faux.

La multiplication des emplois subventionnés, véritables cautères sur une jambe de bois, va certes mathématiquement faire baisser le nombre des demandeurs d'emploi; mais le chômage, lui, continuera, hélas, d'augmenter.

         Peu importe puisqu'on vous dit qu'ils travaillent !

Les précieuses verrières de Saint-Gatien de Tours

Cheverny, joyau du goût français, " le palais enchanté " selon la Grande Mademoiselle

...et, les pavillons en moins, Moulinsart du capitaine Haddock.

Je campe.

Hier soir, il n'était question que de l'alerte orange lancée pour 33 départements du sud-ouest au nord-est, dont l'Indre et Loire fait partie.

Chacun de se barricader, et, ce qui est plus grave de quitter les lieux pour se rendre à l'hôtel.

Total : trois gouttes de pluie sur le coup des 11 heures du soir.

Dans le même esprit, j'apprends que de plus en plus souvent on hisse le drapeau rouge sur les plages de la Méditerranée, interdisant toute baignade, même lorsque le danger n'est pas grand.

Aurait-on perdu la notion de responsabilité individuelle ?

Ces gens - qui ont tous le droit de vote - ne sont-ils pas suffisamment adultes et conscients des dangers, qu'il faille ainsi leur tenir la main en toutes circonstances ?

Jusqu'où ira cette grotesque et infantilisante prise en charge  ?

On ferme les écoles dès que trois flocons de neige sont tombés; on va d'alerte canicule en alerte orage ou grand froid.

On vit donc dans un état d'alerte permanent.

On condamne des maires dont la commune borde la mer ou une rivière sous prétexte que quelqu'un s'y est noyé.

Mais on favorise tous les sports les plus casse-cou, comme le saut à l'élastique, la spéléologie, la plongée sous-marine, le rafting, etc.

                                            On devient un peu fou.

La Loire

Le château royal

Les toits de la ville

L'architecture Renaissance

Léonard de Vinci

La mairie-musée

Une pub à la télévision.

Lui : je veux vivre mes vacances intensément.

Elle : Chéri, tu viens, on va ramasser des coquillages !

Lui : (a part ) heureusement, j’ai mon abonnement Canal Sat !

Dans le même esprit, je me souviens d’une hôtesse de l’air de la Quantas

 qui me demandait de fermer mon hublot alors que nous survolions l’Australie, pour ne pas gêner les voyageurs qui regardaient

…l’Australie sur leur télévision individuelle…

                                                                   ***

Les Français ont construit les autoroutes avec leurs impôts.

L’Etat a vendu cette propriété des Français à des sociétés privées

qui pillent les Français sans retenue.

Selon Didier Migaud, Premier Président de la Cour des Comptes,

les profits générés par ces sociétés sont « intéressants » pour leurs actionnaires.

                                                                    ***

Une jeune fille participant aux JMJ interrogée à propos du pape :

«  il est d’enfer ! »

Chose vécue il y a trois jours à l'agence BNP de la rue de Rivoli.

Je demande de l'argent liquide : impossible, mon compte dans cette banque étant à la Martinique.

L'employée, aussi désagréable que les pubs sont alléchantes, me précise que c'est le résultat de l'informatisation. Il n'y a plus de guichet, mais seulement une sorte de bureau ne disposant plus de liquide.

Mollement elle m'indique la seule agence parisienne, sise dans le XVIIIe arrondissement qui pratique encore cette activité proprement bancaire et ajoute :

« Mais Monsieur, il n'y a plus d'argent dans les banques !»

Idiot que je suis ! et moi qui bêtement croyais qu'on trouvait encore du jambon dans les charcuteries.