Désespoir et ricanement.
J'aurai donc vécu assez pour vieux pour voir cette scène cocasse au journal télévisé : une jeune fille de 15 ou 16 ans criant dans un micro
" Touchez pas à nos pensions ! "
Peut-être, si j'ai la chance de tenir encore un peu, verrai-je un jour des collégiens revendiquer dans la rue le droit aux obsèques ?
Au fait, certains semblent redouter que le soutien des lycéens aux manifestations contre la réforme des retraites s'essouffle
durant les 15 jours de vacances qui arrivent.
Ah bon ! Craindraient-ils qu'ils ne manifestent que durant les heures de cours ?
Oh la vilaine pensée !
Ce jeune homme de 26 ans est Laurent de Villiers, fils de Philippe de Villiers, député européen, président du Conseil Général de Vendée et président du Mouvement Pour la France.
Il est au centre d'un scandale qui commence à faire grand bruit en France.
L'affaire est d'une extrême gravité parce qu'elle se trouve au croisement de la politique, de la justice, de la famille, de la religion et des moeurs et qu'elle éclabousse un homme d'Etat connu pour son rigorisme moral et son engagement religieux.
Pour un juriste, c'est un cas d'école; pour un écrivain, un sujet de roman; pour un moraliste, un cas passionnant et pour un simple citoyen, un objet de réflexion.
En 2006, Laurent de Villiers, fils cadet de la famille, porte plainte contre son frère aîné, Guillaume, pour viols répétés.
Il accuse son frère d'avoir abusé de lui durant 24 mois, entre décembre 1995 et janvier 1997, d'avoir fait de lui "sa poupée". Ils étaient mineurs tous les deux, Laurent ayant alors 11 ans et son grand frère, 17.
Il décrit ce qui se passait dans la maison familiale de Vendée, au sein de cette famille de 7 enfants élevés par un père qu'il décrit comme absent et une mère catholique traditionnaliste et royaliste, qui ne parle que de Dieu et du Diable.
Quelque chose entre Balzac et Vipère au Poing de Bazin.
Il raconte que sa mère ayant un jour trouvé dans ses affaires un morceau de papier sur lequel il avait écrit une déclaration d'amour enfantine " Géraldine, tu es belle, je t'aime ", elle lui aurait dit en lui citant un père de l'Eglise, Saint Thomas,
" la femme est le premier instrument du Diable " ! Ambiance.
La famille, et en premier lieu le père, effrayée par le scandale, aurait alors organisé une réunion au cours de laquelle son frère Guillaume, tombant à ses genoux, lui aurait demandé pardon pour tout ce qu'il lui avait fait subir.
Touché et convaincu de sa sincérité, Laurent retire alors sa plainte en juin 2007.
Cependant un an et demi plus tard, en novembre 2008, persuadé d'avoir été manipulé par les siens dans le seul but d'étouffer le scandale, il réitère ses accusations et se constitue partie civile.
En mai 2010 le juge d'instruction ayant achevé son enquête, rend son ordonnance de renvoi devant la Cour d'Appel.
Aussitôt l'accusé fait appel, ainsi que le Parquet de Versailles. Celui-ci rendra en décembre de cette année sa décision au terme de laquelle Guillaume de Villiers sera ou non renvoyé devant la Cour d'assises des mineurs ( puisqu'il l'était au moment des faits supposés ).
Sombre et emblématique affaire. Elle cumule les interdits de la loi républicaine, le détournement de mineur, le viol, et ceux, immémoriaux, de l'église catholique, la pédérastie et l'inceste.
Toutes les hypothèses sont crédibles : Laurent de Villiers est sincère et dit la vérité; il est mythomane et a tout inventé; il est manipulé par des adversaires politiques de son père; il a monnayé son mensonge, etc.
Je la suivrai avec attention non par je ne sais quel morbidité qui est aussi éloignée de moi qu'il est possible, mais parce que, quelle que soit son issue, je la trouve à la fois pitoyable sur le plan humain, et cruellement emblématique.
Car si les accusations de Laurent de Villiers sont vraies, ce n'est pas son frère Guillaume seulement qui serait coupable, mais aussi son autre frère, Nicolas, sa mère et son père, qui bien qu'informés des sévices sexuels qu'il endurait, auraient pris le parti du bourreau contre la victime, appliquant à la lettre cette horrible morale du Tartuffe de Molière tripotant sous la table l'épouse de son hôte et de son bienfaiteur :
Le scandale du monde est ce qui fait l'offense
Et ce n'est pas pécher que pécher en silence.
1. une mère le 18-10-2010 à 18:46:27
il n'y a pas de feu sans fumée ...
qui que ce soit le fautif, on nage dans l'absurdité, le grand n'importe quoi...
Avec ce qui se passe passe en ce moment en France on peut se demander si tout le monde a bien sa tête, s'il y a encore des valeurs et une morale collectives ?
Je refuse le pessimisme mais ne faut-il pas se rendre à l'évidence que la société change dangereusement ?
2. Frank-Marie-THOMAS le 18-10-2010 à 23:57:06 (site)
Malheureusement, chère maman, ce terrible fait divers ne témoigne pas d'une dérive particulière de notre société.
De tout temps l'inceste a existé, et ce cas n'est remarquable que par la qualité des personnes concernées.
Il n'en demeure pas moins une affaire hautement symbolique.
1619 1655
Lucrèce avait osé 16 siècles plus tôt défier croyances et superstitions.
Savinien CYRANO, dit Cyrano de BERGERAC fait dire à Séjanus,
dans La Mort d'Agrippine :
Ces beaux rien qu'on admire, et sans savoir pourquoi,
Ces altérés de sang des bêtes qu'on assomme,
Ces Dieux que l'homme a fait et qui n'ont point fait l'homme
Des plus fermes états le fantasque soutien,
Va, va, Terentius, qui les craint ne craint rien.
« Ces Dieux que l'homme a fait et qui n'ont point fait l'homme »!
Vous rendez-vous compte de l'audace ?
Définitivement ce vers fait partie de mon anthologie.
J'ai 63 ans.
J'ai commencé à me lever matin et à prendre un cartable en 1951, il y a bientôt 60 ans.
Mes études ont duré de 1951 à 1971. Après quoi, 2 ans de stage pratique, armée.
J'exerce mon métier proprement dit depuis 1973, soit 37 ans.
Je suis potentiellement retraité depuis 2007, mais je vais travailler jusqu'en 2012.
Pour épargner à certains la peine de le dire, je reconnais volontiers que j'ai un beau métier, passionnant, et tout et tout.
Je leur dis aussi que, naturellement, je suis plus que favorable aux exceptions reposant sur la pénibilité et sur l'âge du début de la vie active.
Mais ce dont je puis en tout cas témoigner c'est que, en ce qui me concerne, ( et c'est la situation de millions de gens qui vont manifester contre le report à 62 ans de l'âge légal de départ ), c'est non seulement faisable, mais très positif.
Je considère comme absurde et triste ce tollé devant ce qui, de toute façon sera la norme : 62 ans et, dans les années qui viennent, 63, 64 et 65.
Les politiques qui disent le contraire sont des incapables ou des malhonnêtes.
Bravo particulier aux socialistes (aux voix d'ailleurs discordantes ) qui font mine de s'accrocher au dogme des 60 ans, tout en disant qu'il faudra travailler 42 ou 43 ans !
Je leur signale que dans mon cas, avec leur calcul foireux, je serais parti à 66 ans pour avoir une retraite à taux "plein".
Encore bravo !
1. kristel10 le 12-10-2010 à 10:42:35 (site)
bonjour a toi l ami et enchanté
bon courage pour aller juska la retraite
plein de chozes ne tournent pas rond ...et pis pas le choix donc je te comprends
passe une belle journee l ami bisouxxx tendresse miciii
Dégustez, je vous prie, cette déclaration nuancée de Monsieur MÉLENCHON :
« Cette nuit, ils ont comdamné la classe ouvrière aux travaux forcés jusqu'à 67 ans ! »
Comme si, par ses excès, elle désirait finalement déconsidérer le mouvement de contestation de la réforme des retraites ( ce ne serait d'ailleurs pas la première fois de son histoire qu'elle pratiquerait la provocation ), la CGT vient d'annoncer deux initiatives absolument scandaleuses.
Scandaleuses et inquiétantes.
Ce syndicat annonce en effet que ses membres employés d'EDF procèderont à des coupures ciblées de courant électrique.
Jusque là, rien d'inacceptable ni de très nouveau.
Mais là où les choses se gâtent c'est dans le choix des cibles.
Figurez-vous qu'il ne s'agit rien moins que de punir en les privant de courant certaines entreprises choisies en fonction de leurs engagements et, pire encore, les députés ou les sénateurs qui auraient voté le projet du Gouvernement.
La CGT s'arrogerait ainsi le "droit" exorbitant de priver de lumière et de chauffage des familles sous le seul prétexte qu'elles ont le tort d'être celles d'élus qui lui déplaisent.
Elle s'autoriserait, chose encore plus insupportable pour un républicain attaché, par nature, à la séparation des sphères publique et privée, ( qui s'appelle la laïcité), à faire usage de la force en punissant un élu dans sa vie personnelle et familiale.
D'autre part, en annonçant à l'avance ses projets, elle tente d'intimider par la menace les élus de la Nation.
On atteint là aux limites du tolérable et on ouvre la porte à toutes les dérives totalitaires.
De quel nom, en effet, pouvons-nous appeler ce chantage sur la vie privée des parlementaires considérés et combattus non plus en tant que politiques, mais en tant qu'individus ?
De quel nom ?
Terrorisme !
L'une des répliques les plus brutales du théâtre, bien qu'elle semble si anodine, est celle de Dom Juan à son père dans la pièce de Molière.
Comme celui-ci vient, dans une extraordinaire tirade, de lui reprocher aigrement sa vie, son amoralité et l'énormité de ses fautes au regard des hommes et du Ciel, Dom Juan, comme s'il n'avait rien entendu et que son père n'avait pas encore commencé de parler, lui dit :
« Monsieur, si vous étiez assis, vous en seriez mieux pour parler. »
Je pense à cette situation de théâtre assez souvent.
A chaque fois, notamment, que, abordant un vendeur ou une vendeuse dans une grande surface ( ce qui représente déjà une sorte d'exploit ), je lui dis :
- « Excusez- moi, pourriez-vous me dire où je peux trouver de la semoule ? »
( si, naturellement, c'est de la semoule que je cherche ).
Systématiquement, alors - ce qui prouve qu'on lui apprend cette réplique destinée à déstabiliser son interlocuteur - j'ai droit, comme vous, je suppose, à la réponse suivante :
- « Bonjour ! »
Autrement dit : " et si vous commenciez par dire bonjour ? "
Ainsi, par la bouche de l'employé(e), le magasin me donne une cinglante leçon de politesse, rognant ainsi sur mon droit à la contestation, implicitement contenu dans ma question, ( puisque si le magasin était rationnellement rangé, la semoule se trouverait aisément ).
Faisant d'une pierre deux coups, il me suggère à mots couverts que quelqu'un qui ne dit pas bonjour en s'adressant à une personne est tout à fait capable, dans son désordre intérieur, de ne pas trouver de l'eau dans la mer et de la semoule au rayon farine.
Bref, comme Dom Juan gifle moralement son père, cet(te) employé(e) m'insulte et se moque de moi avec une apparence de politesse qui me laisse aussi désemparé et furieux que Dom Luis.
Dorénavant, faites cette observation dans la grande surface que vous voudrez, et dites moi si j'ai tort.
1. Reikou le 06-10-2010 à 06:37:01
J'en pense que chaque personne vous compris aime être considéré comme un être un humain même pendant son horaire de travail
bonjour (n.m.)
1.salutation à quelqu'un que l'on rencontre la journée.
Et si un de vos élèves venais à vous avec une question sans passez par cette politesse , n'en seriez vous pas choquer ?
Je crois bien que si !
Oui peut être le ton sur lequel cette demoiselle vous à répondus vous à énerver , vous auriez fait de même ...
Mais il est tout de même bon d'être saluer avant d'être demandé pour un service ...
2. Frank-Marie-THOMAS le 06-10-2010 à 17:59:35 (site)
" Etre considéré comme un être humain "!!!
Comme vous y allez.
Relisez ce que j'écris à tête reposée et sans idée préconçue, vous verrez que c'est exactement ce que je dis.
Si un élève m'aborde poliment, comme je le fais avec tout le monde, en me disant, " excusez moi, pourriez-vous ...", j'en serais très satisfait et je n'aurais sûrement pas la grossièreté et la stupidité de lui dire, en réponse " bonjour ".
La Nuit Blanche 2010 s'est déroulée de samedi à dimanche.
Le concept en est intéressant bien qu'il ne soit pas nouveau.
Les noctambules s'en sont mis plein la vue.
Certains éclairages étaient magnifiques, et la féérie avait de quoi séduire. Mais...
l'idéologie démagogico-cuculapraline sévissait partout...
...et les "installations", mot branché pour expositions, fleurissaient dans les quartiers, sur les trottoirs ou dans les salons baroques des hôtels particuliers du XVIIIe siècle.
Fayçal BAGHRICHE ( non, pas BAKCHICHE ! ) à l'Hôtel d'Albret, avait "installé" 300 radio-réveils qui, dans un horrible tintamarre, se mettaient tous à sonner en même temps.
Céleste BOURSIER-MOUGENOT , autre artiste, avait, lui, "installé", dans le salon d'une autre demeure historique, 13 aspirateurs jouant de l'harmonica...
Après tout, ce n'était sans doute pas pire que l'épouvantable massacre de Versailles par l'exposition du faiseur japonais de mangas en plastique multicolore, Takashi MURAKAMI !
Mais restons optimistes : un pays qui s'offre encore de telles fumisteries
n'est pas complètement ruiné.
J'ai été enfant de choeur et militant socialiste,
c'est dire si j'ai entendu des conneries !
On se pousse du coude, on pouffe, les émules de Ruquier, de Guillon et autres "animateurs" pleins de verve, ne se lassent pas de commenter ce malheureux dérapage. Rendez-vous compte! Dire fellation pour inflation ! Et chacun de faire finement allusion aux théories fumeuses de la psychanalyse pour justifier des commentaires hypozoniques (*) et fécaux.
Le ricanement - qui est au rire ce que le fruit blette est au fruit mûr -, envahit les écrans, les radios et les journaux.
Alain Fienkelkraut, dont je suis loin de partager toutes les opinions, a raison de dénoncer cette pitoyable tendance de notre époque à la dérision systématique.
N'est pas Rabelais, Molière, Voltaire, Capus, Allais, Guitry, Céline ou Audiard qui veut.
Il existe un rire gai et franc, un rire terrible et tragique, un rire cocasse et libre, tous sont des manifestations fortes du coeur et de l'intelligence. Tous construisent en détruisant.
Mais le ricanement corrosif et démoralisant, la moquerie systématique et basse qui font actuellement le fond de sauce des médias populaires sont de coupables facilités.(**)
Quelqu'un a-t-il une drôle de bouille, un cheveu sur la langue, son noeud de cravate est-il de travers ?
Aussitôt, tel l'imbécile qui fixe le doigt en train de lui montrer la lune, voici le bon public, encouragé par les animateurs démagogues, qui cesse d'écouter les choses qu'on lui dit et qui ricane bêtement, sûr d'être le plus fin et le plus caustique.
Pascal , en son temps a dénoncé cette faiblesse de l'esprit sous le nom de divertissement.
Mais qui lit encore Pascal ?
(*) Mot forgé par moi à partir du grec pour traduire la lourde expression " en dessous de la ceinture".
(**) Les plaisanteries systématiquement pornographiques ou simplement scabreuses, le double sens exploité jusqu'à satiété et usé jusqu'à la corde sont notamment des "must" actuellement à la radio et à la télévision.
Plus personne ne peut prononcer une expression anodine comme " vous me tendez la perche " ou " je ne m'étendrai pas sur une telle " sans, avec une lassante automaticité, déclencher un rire graveleux dans le public servile. Ce qui n'empêche pas les animateurs de ce type d'émissions de revendiquer un droit au respect et même de se présenter comme des donneurs de leçons de morale, de civisme, etc.
Je mettrais à part les "Grosses Têtes " de Bouvard qui, pourtant, ne sont pas non plus avares de dérapages scatologiques. Le pipi, caca, prout, zizi y tiennent une place de choix. Mais le ton général de l'émission, franchement assumé comme franchouillard, et la vive intelligence et la réelle culture des habitués, qui ne se prétendent jamais donneurs de leçons, rendent tout cela plutôt sympathique et intéressant.
La Rochefoucauld
Lorsque la fortune nous surprend en nous donnant une grande place sans nous y avoir conduits par degrés,
il est presque impossible de s'y bien soutenir,
et de paraître digne de l'occuper.
* *
*
Nous pouvons paraître grands dans un emploi
au dessous de notre mérite,
mais nous paraissons souvent petits dans un emploi
plus grand que nous.
Jean-Louis NADAL, Procureur Général près la Cour de Cassation, deuxième dans la hiérarchie de la magistrature française, vient de recevoir un camouflet qui en dit long sur la décadence des moeurs judiciaires dans notre pays, et qui inquiète sur le devenir de notre République.
Dans le cadre du volet WOERTH de l'affaire BETTENCOURT, qui consiste en gros en un soupçon grave de prise d'intérêt de l'actuel ministre du travail, ce très haut magistrat, qui jouit d'une considération et d'un respect unanimes, vient d'écrire au Procureur de Versailles.
Que dit le Procureur Général NADAL à son collègue de Versailles ?
Il lui recommande ( mais à ce niveau, une recommandation a valeur d'ordre ), de demander à M. Philippe COURROYE, Procureur de Nanterre, c'est à dire subordonné du Procureur de Versailles, et qui actuellement est saisi de l'affaire WOERTH-BETTENCOURT, de désigner un juge d'instruction qui s'occuperait de mener toutes les investigations dans cet imboglio financier et politique.
Que fait le Procureur de Versailles ? Il se précipite pour déférer au désir fortement exprimé de son supérieur et écrit illico au juge COURROYE de Nanterre ?
Non ! Il ne fait rien, absolument rien et même - chose incroyable !- il ne répond pas à Jean-Louis NADAL.
Ainsi, le juge COURROYE, contre l'avis de sa hiérarchie, mais avec la protection tacite de son supérieur direct d'une part et, ( cela est à présent dramatiquement évident ), la complicité du pouvoir politique d'autre part, continue benoîtement de "mener" cette affaire, sans s'encombrer d'un juge d'instruction indépendant qui risquerait, sait-on jamais, de découvrir la vérité, que le public finirait donc par apprendre.
Dans notre Justice, l'autorité morale n'a plus de poids, la hiérarchie administrative ne fonctionne plus et les subordonnés, soutenus par le sommet de l'Etat, méprisent les volontés vertueuses de leurs chefs.
Mauvais symptômes pour le pays !
De Jamel DEBBOUZE, qu'on a connu mieux inspiré, cette inoubliable et redoutable crétinerie ( Europe 1-Le Figaro ) :
« La délinquance est un signe de bonne santé de la société.»
La célébrité, méritée ou pas, permet-elle vraiment de dire tout et n'importe quoi ?
L'obséquieuse déférence des médias à l'égard des " vedettes ", n'aura-t-elle aucune limite ?
Enfin, une question inspirée de ce paradoxe idiot :
Dire des bêtises est-il un signe de bonne santé de l'intelligence ?
1. amagaz le 29-09-2010 à 01:56:16 (site)
Bon appêtit .....
Vive la France , pas la sous-France ....
2. Frank-Marie-THOMAS le 29-09-2010 à 06:44:32 (site)
"La sous-France" est une expression qui a des relents qui ne plaisent pas.
Debbouze, s'il l'incarne comme vous semblez le suggérer, ne le fait, qu'on m'entende bien, que par la stupidité prétentieuse de son propos et non par sa personne.
3. La-Marmotte le 29-09-2010 à 08:32:41 (site)
Bonjour ! La Marmotte n'était jamais passée par chez vous, mais elle le fait aujourd'hui pour vous féliciter de la photo du jour
4. PERLEDEROSE9 le 29-09-2010 à 11:04:34 (site)
Bonjour, je vous souhaite une bonne journée,et vous félicite pour la photo du jour. Dommage que Djamel est des propos de ce genre. Amicalement PERLEDEROSE
Un lecteur ou une lectrice a accédé à ce blog en recherchant le " salaire mensuel de Madame AUBRY ". Cela m'a donné l'idée de ce billet.
Martine AUBRY est maire d'une très grande ville, Lille; elle est députée du Nord.
A ce double titre, elle perçoit évidemment des sommes d'argent que tout un chacun peut connaître, puisque les indemnités des maires sont fixées par les assemblées municipales en fonction de critères tout à fait clairs, et que les députés de notre pays perçoivent tous les mêmes émoluments, tant en fixe qu'en défraiement.
Je n'aime pas particulièrement Mme AUBRY, à qui je reproche la façon plus que douteuse dont elle a pris la tête de son parti, son attitude à l'égard de Georges FRECHE et sa malhonnêteté intellectuelle dans l'affaire de l'âge légal du départ à la retraite.
Mais je ne vois pas l'intérêt que peuvent avoir ses fiches de paie, ni le rapport avec son action politique.
Surtout, je déteste qu'au lieu de s'en prendre aux idées et aux actes, on attaque la personne - comme c'est hélas de plus en plus souvent le cas dans notre beau pays des Droits de l'Homme - que cette personne se nomme SARKOZY, AUBRY, ROYAL, LE PEN, DELARUE ou DOMENECH.
Donc, il "ne croyait pas" à la menace terroriste , ce jeune homme interrogé par RTL hier sur un trottoir de sa ville.
A lui et à la station de radio ( respectable par ailleurs, hormis l'horoscope ), je soumets ce mot de Paul de Gondi, Cardinal de Retz qui pose bien la question de " l'opinion ".
Dans ses Mémoires, racontant le jour où il apprit la nouvelle de la mort du grand Condé, le facétieux cardinal écrit :
« Certains disaient qu'il était mort;
d'autres disaient qu'il était vivant.
Moi, je ne croyais ni l'un ni l'autre. »
Quel défouloir que ces émissions " Les auditeurs ont la parole " et ces radio-trottoirs !
Chacun y dit ce qui lui passe par la tête, le grand principe du jeu, la règle irréfragable étant qu'une opinion est respectable en soi, et que toute idée émise en vaut toute autre, quelle que soit la qualité de la personne qui l'émet.
Bref, une sorte d'extension bavarde du suffrage universel, où les bulletins prendraient la parole.
Sur tous les sujets , à l'exception des mathématiques, et encore..., Madame Michu égale Einstein.
L'horreur.
Hier, des français, interrogés sur la menace terroriste qui pèse sur notre pays, émettaient des avis divers et variés.
L'un d'eux résuma sa pensée par cette inoubliable formule, recueillie avec un respect audible par le couple de journalistes de RTL : « je n'y crois pas ! ».
Intéressant, non ?
Important aussi - n'est-ce-pas ?- de savoir que ce jeune homme considère un possible attentat comme un sujet " à croire " ou " ne pas croire ".
Si demain une bombe explose dans un lieu noir de monde, tue, fracasse et mutile une foule de gens, qui se souviendra que ce citoyen " n'y croyait pas " ?
Qui viendra reprocher aux journaleux démagogues de l'avoir complaisamment écouté, et d'avoir mis son avis sur un pied d'égalité avec les spécialistes de l'anti-terrorisme qui s'époumonent à nous prévenir du danger imminent ?
Cette parodie de démocratie faisant le trottoir est exactement la mise à mort de la démocratie, qui doit être exigeante, cultivée et sage.
Nouvelle photo du bandeau pour trinquer à votre santé.
Mais, afin de me prémunir contre toute attaque,
je précise,
( appliquant le principe de précaution
à la sauvegarde juridique de ma petite personne ) :
" A consommer avec modération.
Pour votre santé attention à l'abus d'alcool.
Evitez de manger gras, salé, sucré.
Pour votre santé, bougez plus. "
Voilà. C'est fait.
Glou-glou, miam-miam.
Dieu bénisse.
Hamdullah.
Amen.
Fatigué de la petite musique de mon téléphone portable, je vais, sur les conseils d'un ami, visiter un site internet consacré aux sonneries.
Voyons, voyons...Ah ! " Sonnerie gratuite ", voilà qui me convient.
Mais je lis plus bas en petites lettres :
" Sonnerie gratuite, le site de téléchargement de sonneries à prix réduit ".
Il faut le savoir : " gratuit " signifie à prix réduit, comme fromage "de Hollande" est un terme générique qui ne désigne aucunement la provenance; comme le shampoing "à l'aloè vera" contient 0,005% de cette plante; comme "le veau élevé sous la mère" a très bien pu être nourri au lait en poudre, à l'étage inférieur de celui où se trouve la vache, sa mère; et comme les termes "gauche" ou "droite" n'ont plus de rapport avec l'idéologie et le comportement de ceux qui s'en parent...
A longueur de vie on nous prend pour des crétins, on nous ment, on nous escroque. Les mots, détournés de leur sens, sont piégés. C'est devenu tellement banal que nul ne songe plus à s'en offusquer.
Il y a eu des époques où la dignité, le respect de la parole donnée, la culture de la vérité étaient à l'honneur.
Certes , il y avait aussi des menteurs et des voleurs, mais du moins attachait-on à leurs actions une ignominie qui les isolait de la communauté des honnêtes gens.
La tromperie et la malhonnêteté font maintenant partie du système; elles en sont même le mode habituel de fonctionnement et le moteur.
S'en offusquer est une ringardise.
Je veux bien qu'on me traite de ringard.
1. Delahaie le 19-09-2010 à 21:51:58
hélas bien vrai ...
mais il reste des "mammouth" de bonne éducation qui feront encore et toujours de la résistance !!!
2. jean25 le 19-09-2010 à 23:03:00
Ringard!!!!!!
3. Frank-Marie-THOMAS le 20-09-2010 à 08:16:38 (site)
Jean25, je passe votre commentaire. Mais comment dois-je le prendre ?
4. Reikou le 22-09-2010 à 14:05:35
Cela me rapelle un peu les offres gratuites d'essai que nous proposent orange à l'achat d'un téléphone et qui nous sont facturé le mois d'après sans aucune sommation .
Système plaisant !
La chancelière allemande, Angela Merkel, qui vient d'expulser 12000 Roms (1) vers le Kosovo, approuve sinon la forme, du moins le fond des propos à l'encontre de la France de Viviane Reding (2), la commissaire européenne à la Justice et aux Droits Fondamentaux.
Elle est luxembougeoise, cette dame.
Le Luxembourg, vous savez, ce pays si vertueux qu'on l'appelle un paradis...fiscal et où les Roms, certainement, sont acceuillis à bras ouverts.
L'Allemagne, donc, trouve que la France est brutale à l'égard des Roms...
Non vous ne rêvez pas ! Vous lisez bien : l'Allemagne.
Vous savez, ce pays impeccable ! Tellement " korrect " !
La Roumanie, elle aussi, est scandalisée de la façon dont nous traitons ses ressortissants.
La Roumanie, vous savez, ce pays qui a reçu 20 milliards d'euros pour améliorer le sort des Roms et qui en a fait si bon usage !
La France aurait tort de mépriser les avis de tels parangons de vertu.
Mais au fait, qu'en pensent la Lybie, le Soudan et l'Iran ?
(1) Erratum. Lire : " qui va expulser "
(2) Voici la citation exacte et complète de cette ancienne étudiante de la Sorbonne: «Les circonstances donnent l'impression que des personnes sont renvoyées d'un Etat membre juste parce qu'elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la deuxième guerre mondiale !»
La " ministre " de la Justice et des Droits Fondamentaux de l'Europe, autrement dit la Commissaire européenne Viviane Reding, apparemment ulcérée de n'avoir pas été tenue au courant de la circulaire du ministère français de l'Intérieur concernant le démantèlement des campements illégaux et l'expulsion des contrevenants, a eu des mots scandaleusement outranciers et insultants pour la France.
Elle n'a pas fait moins que de tracer un parallèle entre le traitement " infligé " aux roms ( ressortissants roumains ou bulgares pour la plupart ), et la déportation des juifs par les nazis .
Quels que soient les reproches qu'on peut et qu'on doit faire à la maladresse de ladite circulaire qui d'ailleurs a très vite été rectifiée, on ne peut qu'être indigné par cette comparaison.
Quel rapport, en effet, entre une mesure, même maladroitement annoncée et conduite, d'application du droit français et européen et l'horreur inhumaine et sanglante de la Shoah ?
A force d'utiliser cette référence à propos de tout et de n'importe quoi, non seulement on ne sert pas la cause humanitaire qu'on prétend défendre, mais on insulte, en la minimisant, la douleur des victimes de la barbarie hitlérienne.
La France, à travers le Gouvernement de la République, vient d'être gravement insultée et est en droit de réclamer des excuses de la part de cette Commissaire intempérante.
La classe politique dans son ensemble devrait se réunir autour de cette exigence. Il est hélas à craindre, dans l'atmosphère délétère qui règne ces jours-ci, que certains, au contraire, n'utilisent ce dérapage verbal inadmissible à des fins politiciennes et tactiques, au mépris de l'intérêt supérieur de la Nation.
1. Dupalmier le 16-09-2010 à 08:49:29
on ne sait plus où s'y retrouver avec la notion des Droits de l'Homme, ça tire dans tous les sens.
Que de temps et d'énergie perdus en critiques, recherche de petites phrases qui pourraient faire mal ...
en pendant ce temps le monde va à l'envers...
Si je cherchais à faire comprendre à mes élèves le poids des mots et, pour parler comme un grand linguiste contemporain, ce que c'est qu'un « acte de parole », je ne trouverais pas meilleur exemple que celui de la circulaire ratée du ministère de l'Intérieur.
Le chef de cabinet de Monsieur Hortefeux signe avant-hier une circulaire ordonnant le démantèlement des campements illicites et, "en priorité ceux des roms ".
Tollé, levée de boucliers, indignations des consciences.
Illico le ministre " revoit sa copie " ( comme disent, avec une répétitivité irritante, les journaleux ), et supprime la formule incriminée en la remplaçant par " quels qu'en soient les occupants ".
Du coup, par ce simple jeu de mots, la circulaire redevient républicaine ! Magique !
Entendu hier une enseignante débutante de 24 ans
qui manifestait pour " sauver sa retraite ".
Faut-il rire ou pleurer ?
1. fourmi le 08-09-2010 à 08:01:34
Chère cigale
"La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant."
C'est une jeune et surement jolie fourmi, lui reprocheriez vous de n'être pas cigale?
2. Frank-Marie-THOMAS le 08-09-2010 à 12:26:37 (site)
Je ne lui"reproche" rien du tout : je m'attriste.
3. SDuplatane le 09-09-2010 à 08:41:52
la retraite est-elle un but en soi dans la vie ?
oui, c'est vraiment triste de débuter sa vie professionnelle en envisageant déjà la fin alors que certains font du rab pour le plaisir !
4. jean25 le 09-09-2010 à 09:41:38
La Fourmi de 24 ans qui pense à sa retraite
entre Nation et République Bof !!!!!!
La Cigale qui chante l’été c'est bien....
5. Frank-Marie-THOMAS le 09-09-2010 à 18:01:04 (site)
A Sduplatane et Jean25.
Ne seriez-vous pas d'accord pour recommander à cette prudente jeune fille, qui fait grève le jour de sa première rentrée, de retenir aussi une place en maison de retraite, car il peut ne pas y avoir de place en 2050 ?
Et aussi, pendant qu'elle y est, au cimetière ?
6. jean25 le 10-09-2010 à 11:16:09
Au risque d’être pris pour une personne un peu désinvolte, c’est la cigale qui m’intéresse vous ne savez pas ou elle chante cet été ?
7. Frank-Marie-THOMAS le 11-09-2010 à 08:20:46 (site)
D'abord, ce n'est pas une cigale, mais une fourmale ou une cigami, un être double à la façon des centaures ou des sirènes...
Au surplus le nom de la bourgade où elle crèche ne vous dirait rien.
D'ailleurs son tour de chant se joue à guichets fermés.
N'insistez pas.
Simple question du citoyen curieux :
les Quick hallal seront-ils ouverts durant le Ramadan ?
Pour qui ?
1. Zikbond le 04-09-2010 à 10:53:50 (site)
Manger hallal ne veux pas dire que personne non musulman n'ira pas y manger.
Le hallal n'a trop rien de différent aux autres c'est juste une manière de tuer l'animal.
2. Frank-Marie-THOMAS le 04-09-2010 à 11:39:01 (site)
Certes, cher lecteur.
Mais ma question reste pertinente, me semble-t-il. A moins, bien sûr, que vous considériez sans aucune signification le fait, pour un non musulman ou pour un athée, d'avaler une nourriture sanctifiée par un rituel religieux.
Dans ce cas, avouez le, vous faites bien peu de cas de la valeur dudit rituel.
Un conseil : allez sur le site du magistrat Philippe BILGER, «Justice au singulier», en lien avec le mien, et lisez-y le remarquable article qu'il consacre à l'incroyable affaire de Grenoble.
Un juge des libertés place en contrôle judiciaire - malgré l'avis du Parquet et au mépris du travail des policiers - un prévenu plus que lourdement soupçonné de violences gravissimes contre, entre autres, les forces de l'ordre.
BILGER a l'art de rendre clair ce qui est complexe et nous permet, dans le tintamarre médiatique et le choc des opinions non fondées, de nous faire un avis justifié et équilibré.
Moi qui ai toujours rêvé d'être évêque, me voici un tout petit peu en violet...
1. Reikou le 06-09-2010 à 16:46:09
Tiens , suppression d'un article .
La médaille ferait taire les reproches ?
2. Frank-Marie-THOMAS le 06-09-2010 à 18:45:48 (site)
Non non, rassurez-vous !
Le bonnet d'âne est toujours décerné au ministre pour sa proposition ( avec laquelle je suis tellement d'accord que je ne l'ai pas attendu pour la mettre en pratique ).
Mauvaise manipulation simplement : en voulant modifier un article, j'en ai supprimé un autre.
Je redis donc que demander aux professeurs de faire se lever les élèves à leur entrée est soit inutile parce qu'il le font déjà, soit inapplicable en certains lieux, soit techniquement infaisable parce que les mouvements des professeurs et des élèves entre les salles rendent ce rituel intenable.
Je redis aussi que nous vivons dans un beau et bon pays où un fonctionnaire de l'Etat peut librement émettre des critiques sans être sanctionné.
3. Reikou le 07-09-2010 à 06:33:33
Je préfère cela ^^
Félicitations pour votre réussite donc .
Voici une illustration de la gabegie des innovations intempestives et des imbécilités induites par la décentralisation mal maitrisée.
Figurez-vous que dorénavant le bon vieux cahier de textes de la classe ne sera plus en papier (écologie exige), mais électronique, et consultable non plus seulement par le proviseur, l'inspecteur, les collègues ou les élèves qui en ont besoin, mais, à domicile, par tous les parents d'élèves.
Bon! Pourquoi pas, après tout ? C'est un peu faire du neuf avec du vieux, mais cela peut s'admettre.
Là où l'affaire se gâte, c'est lorsqu'on apprend que le Conseil Régional, qui va payer la mise en place et le fonctionnement de ce système forcément complexe, veut en avoir la complète maîtrise.
Ceci ne poserait pas de problème si le Rectorat, au nom de sa légitime prétention à diriger ce qui est du ressort de sa compétence pédagogique, n'avait exactement la même volonté.
Ainsi, le cahier de textes, cet innocent document peu à peu tombé en désuétude, est en train de susciter une guerre pichrocholine dont la France " décentralisée " est le théâtre de plus en plus fatigué : l'Etat contre la Région.
Dans la Grèce ancienne σΧολη signifiait loisir.
Loisir de s'instruire et de travailler pour soi.
Ecole est un mot qui garde dans ses gènes la notion de temps libre pour la formation de l'esprit.
Est scolaire tout ce qui échappe au labeur rémunéré, tout ce qui est gratuit, libre et détaché de la rentabilité matérielle.(*)
L 'école existe-t-elle encore ?
(*) Article à venir sur ce sujet.
Commentaires
1. MICHELDERENNES le 14-11-2010 à 20:58:39 (site)
génial ce billet , je suis de ton avis autant les lycéens peuvent revendiquer parce qu'ils savent de quoi ils parlent autant les lycéens c'est lamentable manifestants juste pour sécher les cours (la grande majorité)
abonne soirée
Michel