Le journal de Frank THOMAS

Libre parole d'un citoyen.

posté le vendredi 05 avril 2013

les petites blagues du président

Hollande, décidément n'en rate pas une.

Ne vient-il pas, devant les Français du Maroc, de citer le maréchal Lyautey ?

 

 

 

 

 

L'évocation de ce grand nom de la colonisation de l'Afrique du Nord dans un pays émancipé depuis 60 ans est pour le moins une bourde en elle-même.

Mais voici que pour détendre l'atmosphère - qui en effet en a bien besoin - il rappelle un à-peu-près du maréchal : « gouverner c'est pleuvoir » !

Le chef de l'Etat français pris dans une tourmente sans exemple dans le passé de notre République qui ne trouve rien de mieux que de galéger !

                              Pauvre Hollande ! Pauvre France !

 


 
 
posté le jeudi 04 avril 2013

Lettre ouverte à Philippe Bilger

J'apprécie beaucoup les interventions publiques de l'ancien procureur Philippe Bilger pour leur profondeur et leurs nuances.

J'interviens d'ailleurs  souvent sur son blog que j'ai mis en lien avec celui-ci.

Mais hier soir, invité de l'émission de la 5 " C dans l'air ", animée par Philippe Calvi, je l'ai trouvé insinuant et raisonnant faux.

Je le lui dis dans cette lettre parue - c'est à son honneur - sur " Justice au singulier ".

« L'affaire Cahuzac, mauvais coup pour la gauche, dont les retombées empoisonnées ne font que commencer.
L'affaire Bettencourt, l'affaire de l'hippodrome, les amitiés troublantes de JF Copé, etc., mauvais coups pour la droite.
Sans oublier, bien sûr - ça c'est moi qui l'ajoute, car il ne faut surtout pas que ces horreurs sortent de la mémoire des Français : elles pourront resservir un jour - le yacht de Bolloré et le pot entre amis dans une grande brasserie des Champs-Elysées.
Et pour faire encore mieux contrepoids, pourrissons un peu plus l'atmosphère en distillant un lourd soupçon de connivence entre Cahuzac et Woerth.
Mettons sur le même plan d'un côté une fuite de capitaux avérée (dont le montant avoué est pour l'instant ridiculement bas), un parjure éclatant et réitéré du ministre en charge de la lutte contre la fraude fiscale, une cécité plus que suspecte du Président, du Premier ministre et du ministre de tutelle de Cahuzac, et de l'autre des fautes dont certaines ne sont pas encore jugées, mais dont, pour inadmissibles qu'elles soient, la gravité n'est en rien comparable.
J'avoue mon malaise, hier soir, devant "C dans l'air" où, entre deux réflexions pertinentes et clairement articulées, vous avez fait entendre, Philippe, la petite musique aigrelette de l'insinuation et du soupçon.
Cette petite musique qui fait tellement plaisir aux extrémistes que vous condamnez, mais dont, par détestation de Sarkozy, vous accréditez la thèse du "tous pourris".
L'heure n'est pas aux sous-entendus subtils.
Ou bien l'on sait et l'on dit, ou bien l'on se tait, pour ne pas ajouter le trouble à la sidération.
Je vous prie d'excuser la violence de mes mots ; je vous demande de la mettre au compte de ma déception. »

Articles liés
Un jour avant JC
 


Commentaires

 

1. Un fidèle  le 06-04-2013 à 11:21:08

Je constate une fois de plus,que Cahusac est franc-maçon.Et ce n'est pas le premier qui manque,(à ce que j'ai connu par le passé )à la déontologie de la franc-maçonnerie.Rapellons-nous les francs-maçons en région PACA ,pris les mains dans la poche des contribuables.Et qu'on vienne pas me dire que je prends des racourcis,les faits sont là.Je comprend la gêne de Bilger en la matière,il y a des causes indéfendable.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 06-04-2013 à 12:52:02  (site)

" Je constate une fois de plus que Cahuzac est franc-maçon", dites-vous, cher "fidèle".
Pourquoi ce "une fois de plus "? Il ne l'est qu'une fois.
Votre lapsus montre que vous soupçonnez la Franc-Maçonnerie de turpitudes nombreuses et réitérées.
Mes faibles lumières en la matière m'obligent à vous dire que vous êtes dans ce domaine victime du syndrome "tous pourris", qui fait tant de mal à la société en général et à la politique en particulier et tant de bien aux démagogues de tous bords, dangers mortels pour la République.
Le Grand Orient de France exclut Jérôme Cahuzac. Que souhaiteriez-vous qu'il fît de plus ?
Il compte environ 50000 membres, sur lesquels il est certain qu'un bon millier, pour appliquer une statistique plus qu'imparfaite, doit y être entré avec des intentions douteuses de clientélisme et d'affairisme. Et alors ?

 
 
 
posté le jeudi 04 avril 2013

600000 euros : ah!ah!ah!

Pour vous, pour moi, 6OOOOO € ( 4.OOO.OOO de francs pour ceux qui comme moi ont du mal, passée une certaine somme, à se représenter les choses en euros )  c'est une montagne d'argent.

Pour un grand chirurgien cardiaque, un lobbyiste de l'industrie pharmaceutique s'étant fait son carnet d'adresse au temps où il conseillait le ministre de la santé Claude Evin,  pour le propriétaire d'une clinique spécialisée dans l'implan capillaire pour la jet set, c'est tout au plus un monticule ridicule.

La Suisse est un pays de hautes montagnes, elle n'accueille pas les pauvres et surtout pas d'exilés fiscaux à moins d'une dizaine de millions d'euros.

Monsieur Cahuzac n'a avoué, semble-t-il, qu'une toute petite partie de la vérité.

La justice, on peut du moins l'espérer, va poursuivre ses investigations, reconstituer l'historique du ou des comptes suisses et du transfert des fonds à Singapour, autre paradis fiscal. Il n'y a qu'à attendre en la laissant faire sereinement son travail.

Mais en attendant que ces recherches, nécessairement longues, soient menées à leur terme, il est indispensable que l'Assemblée Nationale devant laquelle Cahuzac a effrontément menti organise une commission d'enquête aux fins de savoir qui, dans les hautes sphères du pouvoir, savait quoi.

Car enfin, aussi crédule qu'on soit, il est fort difficile d'admettre que  le président,  le premier ministre,  le ministre des finances,  supérieur de J. Cahuzac, et le ministre de l'Intérieur ont attendu ses aveux pour apprendre qu'il avait fraudé le fisc.

Une pétition lancée par l'UDI circule pour demander la constitution de cette commission parlementaire.

Je l'ai signée, en tant que citoyen indigné. Elle est de droit.

 


Commentaires

 

1. Le lecteur  le 06-04-2013 à 11:23:26

J'attends avec impatience,la liste de bénéficiaire des paradis fiscaux,publé par le Monde.Mais est-ce de la poudre aux yeux.

 
 
 
posté le mercredi 03 avril 2013

O tempora ! O mores ! (2)

 

 Hollande jure ses grands dieux qu'il n'était au courant de rien. Aveu d'incompétence ? Duplicité ?


Sans remonter plus haut que les deux dernières années, souvenons-nous que Tristane Banon avait affirmé l'avoir mis au courant, lorsqu'il était premier secrétaire du PS, de la tentative de viol dont elle avait été victime de la part de Strauss-Kahn. Malgré cela il a continué de nier l'évidence, gardant pour lui ce lourd secret qui, il est vrai, valait son pesant d'or.
Même attitude, violemment dénoncée par le bouillant Montebourg, s'agissant des turpitudes avérées de la fédération socialiste des Bouches du Rhône, et notamment de Guérini, au nom si évocateur.


Et voici que pour la troisième fois en deux ans, François Hollande, sorte de roi Pétaud sourd et aveugle, prétend tomber des nues en apprenant l'horrible nouvelle des errements de J.Cahuzac.
Il est vrai que l'affaire est énorme.
Le ministre du budget chargé de tenir les cordons de la bourse bien serrés et de traquer les fraudeurs en tous genres, lui-même, croulant sous l'argent - car il est probable que tout ce traffic n'avait pas pour but de mettre hors de portée du fisc la modeste somme de 600.000 euros - convaincu de fraude et de concussion !


Mais le moyen de croire qu'avec la puissance d'investigation de Bercy, de la place Beauvau et de l'Elysée, les mensonges de M. Cahuzac n'avaient pas été percés à jour ?
Non ! Le président, le premier ministre et le ministre des Finances étaient au courant, mais tous ont pensé s'extirper de la nasse en renvoyant le ministre du gouvernement et en le laissant retrouver son siège de député.
Tout est fichu. Le frêle esquif prend l'eau et risque de sombrer.


Pour tenter de colmater les voies d'eau, on annonce en catastrophe toute une série de règlements et de lois destinés à éviter que de tels faits se reproduisent.
Dans la panique on improvise une législation sur l'évènement, comme on reprochait naguère à Sarkozy de le faire.


Le désastre est complet et sans appel.
La gauche, si méchamment acharnée à dénoncer les moindres fautes du précédent gouvernement et à monter en épingle des "affaires" qui, auprès de celle-ci semblent d'aimables bluettes, se trouve définitivement privée de ce rôle de donneuse de leçons, de gardienne de l'éthique et de la morale qu'elle affectionne tant.


Pour finir, je propose que la télévision, dans le cadre des soirées récréatives, nous repasse le débat du second tour de mai 2012, celui de la longue et pesante anaphore : " moi président". Pour rire un peu

 


 
 
posté le mardi 02 avril 2013

O tempora ! O mores !

«Heureusement ce n'est qu'un jeu

ce n'est pas possible dans la vraie vie.»

J'écrivais cela ici même il y a quelques jours à propos de Jérôme Cahuzac. Pour me moquer; pour rire.

La réalité a rattrappé et dépassé la fiction.

Le malheureux a tout avoué et frappe sa poitrine en demandant pardon à la France entière.

Puisse-t-il survivre à un tel déshonneur; je le souhaite sincèrement pour ses proches et pour lui-même.

Mais quelle catastrophe pour les professeurs de morale, les procureurs intransigeants, ces hommes et ces femmes acharnés à poursuivre de leur vindicte leurs adversaires même innocents !

O tempora ! O mores ! ...

O di immortales ! Ubinam gentium sumus ? Quam rem publicam habemus ? In  qua urbe vivimus ? (*)

(*)  O temps ! O mœurs !...

O dieux immortels ! En quel pays du monde sommes-nous donc ? Quelle République avons-nous ? Dans quelle cité vivons-nous ?

( Cicéron, Première catilinaire, 8 novembre 63 avant JC )

 


 
 
posté le mardi 02 avril 2013

"François" oh ! toi, toi, toi ...

L'appellation "le pape François", fait florès comme, en son temps, " le bon roi Henri ", ou "Jeanne".


Certains même sont déjà passés à l'intime, à l'affectueux "François" tout court. Santo subito !
Il avait fallu du temps, la connaissance de leurs vertus et un amour éprouvé pour que d'illustres personnages fussent appelés par le peuple par leur seul prénom.
François 1er, lui, a immédiatement été débarrassé de ce chiffre encombrant et intimidant, et, dépouillé de la pompe vaticane, nous est montré, tel le Christ, dans sa sainte nudité.


Comme Jean-Jacques,"intus et in cute", ou comme ces candidats étiquetés des jeux télévisés, il nous a été livré en deux jours habillé de son seul prénom, ou plutôt de son pseudonyme.


Ah ! comme ils doivent rêver, les autres, que les journalistes leur réservent le même traitement de faveur pour que le peuple, enfin, les aime !
Barack, François, Angela, Benoît, Valéry, Jacques, Laurent, Alain, Marine ...

Le pape François 1er a beau porter des chaussures de ville noires, une croix en fer blanc et une bague plaquée-or, payer lui-même sa note à l'hôtel, choisir une modeste chambre plutôt que l'appartement pontifical et prendre soin que tous ces gestes soient connus et commentés, il reste le pape François 1er, ancien cardinal Bergoglio, ancien ennemi de la théologie de la libération, ancien allié du général Videla ... et jésuite; ça devrait calmer les groupies de "François".

 


Commentaires

 

1. Hervé Molla  le 03-04-2013 à 17:51:43

Si les commentateurs des médias français évitent de dire « François 1er », c’est avant tout, me semble-t-il, parce que l’appellation évoque irrésistiblement pour nous… François 1er ; et de manière vaguement comique dans le contexte.
C’est donc le plus sérieusement et, croient-ils, le plus respectueusement du monde qu’ils parlent du « pape François » comme ils parlent du « président Hollande ». C’est vouloir trop en faire, alors que « le pape » ou « le président de la République » suffiraient.
Louis XIV, rapporte Saint-Simon, s’était un jour un peu énervé qu’un de ses sujets parle de lui, et pensant le flatter, comme du « roi très chrétien » car en son royaume Louis XIV était « le roi », tout simplement et sans confusion possible. Et même lorsqu’il le critique, Saint-Simon n’écrit pas autre chose que « Louis XIV » ou « le Roi ».
Les « François » auraient donc de quoi être énervés. Quant à « Tonton » ou autres, vous avez raison, cher Frank, ça ne se décrète pas.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 03-04-2013 à 21:40:47  (site)

Bonjour, cher Hervé.
Vous avez raison et vous ne l'avez pas.
Oui la dénomination de François 1er évoque irrésistiblement le portrait d'apparat de Clouet et le château de Chambord...en France.
Mais en Italie et ailleurs il n'est aussi appelé que par son prénom. Alors ?
Votre parallèle entre "le pape François " et " le président Hollande" n'est pas non plus très satisfaisante et ne vaudrait que si - à Dieu ne plaise - il venait à l'esprit des journaleux de le nommer " le président François".
Après ce qui est en train de lui arriver, le risque est négligeable.
Portez vous bien.

3. Hervé Molla  le 04-04-2013 à 12:48:38

Alors ?, dites-vous, cher Frank (et puisque vous me demandez en somme d’être sérieux ; ce pour quoi j’ai toujours bien du mal, craignant d’être pesant). L’appellation que vous incriminez participe de cette infantilisation grandissante dans laquelle les esprits semblent se complaire. Catholique, je tique toujours lorsque je suis invité à prier, hier « pour notre pape Benoît », aujourd’hui pour « notre pape François » et pour « notre évêque Yves », formulations que je trouve cucul et qui sont tout à fait incongrues lorsqu’elles impliquent d’une façon ou d’une autre des personnes qui ne font pas « partie de la famille » et dont certaines cependant les reprennent sans réfléchir. De la même façon qu’il ne me viendrait pas à l’idée de donner des nouvelles de « mon papa » lorsque quelqu’un en demande de mon père — mais il arrive de plus en plus souvent que ce soit de mon « papa » que l’on en demande !
Quant à bien me porter, mille mercis et rassurez-vous. Je ne vais pas me mettre la rate au court bouillon de toutes ces choses qui m’agacent et contre lesquelles je ne peux pas grand-chose. Mon ironie m’est un antidote suffisant contre les petits poisons médiatiques ou immédiats.

 
 
 
posté le lundi 01 avril 2013

Le rondo des mauvais riches

Les riches partent - ou du moins leur argent - en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, au Liechtenstein, en Andorre, à Monaco, aux îles Vierges anglaises, aux îles Caïman, à Gibraltar, aux Bermudes ... Les pauvres ! S'ils savaient...

 

 

 

 

Petit inventaire à la Prévert ( tiens, on a oublié son anniversaire ) sur un air de Boris Vian.

Que vois-je, que voyez-vous sur le bilan annuel d'un compte CODEBIS, CSL, CEL et autres placements rentables ?

Que les services fiscaux, soucieux de l'équilibre des comptes de la Nation et de la Sécurité Sociale, pratiquent sur le vôtre  6 prélèvements qui sont en quelque sorte votre brevet de bon citoyen solidaire :

 

                      le Prélèvement Forfaitaire Libératoire,

                      le Prélèvement Social,

                      le Prélèvement pour le Financement du Revenu Solidarité Active,

                      le Prélèvement pour la Contribution de Solidarité,

                      le Prélèvement pour la Contribution Sociale Généralisée,

                      le Prélèvement pour le Remboursement de la Dette Sociale !

 

Heureusement, avec toutes ces ponctions, il ne fait pas de doute que le déficit de la Sécurité Sociale va bientôt être résorbé.

C'est alors que tous les frileux, les mauvais citoyens qui ont cru jouer un coup de maître en mettant leur argent dans les places financières paradisiaques se mordront les doigts et reviendront au royaume de France, honteux et confus.

Tant pis pour eux ! Ils n'avaient qu'à payer :

                             

                               le Prélèvement Forfaitaire Libératoire,

                         le Prélèvement Social, etc.

                 

 


Commentaires

 

1. Nico...las  le 02-04-2013 à 13:43:39

Reste l'extrême ponction...

 
 
 
posté le vendredi 29 mars 2013

Mauvais acteur

N'est pas orateur qui veut. François Hollande en a donné hier soir une éclatante - si j'ose dire - démonstration.

Je laisse aux "politologues", qui ne s'en privent pas, le commentaire sur le fond des annonces faites par le président de la République.

M'est avis qu'il n'y en a pas eu beaucoup et que le bafouillage sur les 75% et sur l'allongement de la durée de cotisation des travailleurs n'auront pas soulevé les foules d'enthousiasme. Mais intéressons nous à la forme, ce qu'en rhétorique on nomme l'action.

Hollande a été plus grisouille et ternasse que jamais.

Le malheureux a essayé manifestement de tout bien faire comme ses conseils en communication le lui avait indiqué.

L'allure, le mantien et le regard se voulaient martiaux, mais ne réussissaient qu'à être comiques.

Le geste tranchant, orienté vers l'avenir situé au bout de la table, était destiné à traduire - sans doute pour les sourds - la volonté ferme, la détermination et la force du chef.

       Tout cela lui va comme une collerette à une vache.

                                      François Hollande est mou.

                               Tous ses efforts pour paraitre de fer

              ne font que souligner davantage la guimauve dont il est fait.

                               C'est qu'en plus il est mauvais acteur.   

 


 
 
posté le jeudi 28 mars 2013

Hollande 0 à 0

Le "petit journal" de Yann Barthès sur Canal + est parfois assez pertinent.

Hier on y a vu deux courtes séquences à la fois drôles et atterrantes.

La première nous montre François Hollande en compagnie d'Angela Merkel  à la tribune du stade où va se dérouler le match amical France/Allemagne.

La seconde se déroule dans le cadre solennel d'une conférence de presse commune avec le premier ministre espagnol à la veille du match Espagne/France.

Dans les deux cas, le président est interrogé sur le pronostic de ces matches. Question traditionnelle et idiote, certes, mais à laquelle on s'attend. Il n'est donc pas sorcier de préparer une réponse un peu moins idiote que la question.

Ce lamentable Hollande, les deux fois, répète à peu près ceci :

 " par amitié pour l'Allemagne ( pour l'Espagne ) je vois un match nul ".

Ce à quoi Mme Merkel répond, elle, qu'elle voit l'Allemagne gagner; quant au premier ministre espagnol, il prévoit, lui, la victoire de l'Espagne .

                       Espagne gagnante, Allemagne gagnante, France nulle.

                                                   Le pauvre homme ! 

 


 
 
posté le mercredi 27 mars 2013

Grâce à Mélenchon !

Depuis un demi-siècle une chappe d'ennui s'étend sur la vie parlementaire et sur les débats politiques.


Les interdits multiples, la bien pensance triomphante, le souci de ne froisser aucune susceptibilité collective ou individuelle ont aseptisé le discours politique et n'ont pas peu contribué selon moi à l'éloignement de toute une partie du public de ce qui n'est guère plus qu'un débat terne et sans relief.
L'intervention des experts censés parler du point de vue de Sirius et incarner la sagesse, relègue les idéaux au bric à brac des vieilles lunes, et ceux qui les portent au rang d'amateurs qu'il ne convient guère d'écouter et encore moins de croire.


Du coup il n'est de journaliste qui ne se sente autorisé à leur parler de haut, à ironiser plus ou moins grossièrement, sans s'aviser que la légitimité du suffrage universel devrait les inciter à plus de retenue, eux qui ne répondent jamais des moyens par lesquels ils sont à la place qu'ils occupent.
Dans cet ennuyeux concert quelques instruments rendent un son plus fort, parfois strident.
Jean-Marie Le Pen, Georges Marchais, dans un passé déjà éloigné, Jean-Luc Mélenchon actuellement.


Grâce soit donc rendue à celui-ci d'être le dernier représentant de cette race d'hommes politiques pour qui le verbe n'est pas une faiblesse et qui portent haut les valeurs de la langue, de l'art oratoire.

Quoi qu'on dise, sans lui, la République est confisquée.

 


Commentaires

 

1. Un téléspectateur  le 28-03-2013 à 11:42:13

Je regarde le journal sur Canal Plus,je suis sidéré devant certaiins journalistes,qui ne tiennent pas compte de la réalité du "terrain".L'attitude de MOSCOVICI à Chypre est innaceptable,dans le cadre de l'Europe.Maintenant qu'il y est des débordements verbaux,cela se comprend,peut importe,comment cela s'exprime.A chacun de se faire son opinion,en fonction de ses oriigines politiques.

 
 
 
posté le lundi 25 mars 2013

Attendez la fin !


Je suis très mal à l'aise devant le déferlement des commentaires en tous genres sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse sur la personne de Liliane Bettencourt.

Comme nous tous qui ne sommes pas en possession des éléments du dossier, j'en suis réduit aux supputations.


Du moins, si le peu qu'on nous en dit est exact, j'émets les plus grands doutes sur la possibilité de traîner en justice qui que ce soit sur d'aussi minces motifs.


Monsieur Sarkozy, alors ministre, serait donc venu une ou plusieurs fois au domicile des Bettencourt. Bien. Il y aurait sollicité et obtenu une aide financière pour sa future campagne sous forme d'argent liquide. Bien.


A-t-on assisté à cette remise des liasses ?

En connaît-on le montant ?

Est-il prouvé, si l'on parvient à établir le premier point, que cet argent a servi à la campagne présidentielle ?

Quel lien fait-on entre cette supposée remise d'argent et l'inculpation d'abus de faiblesse qui implique qu'en 2007 Madame Bettencourt (et éventuellement Monsieur, qui était apparemment présent) ait été intellectuellement diminuée au point que cette accusation trouve matière à s'exercer ?


Il y a dans cette affaire qui éclate quelques jours avant une délicate intervention télévisée du président de la République, un gonflement des faits qui laisse une impression de bidouillage, de bonne aubaine exploitée à fond.
La suite nous en apprendra sans doute un peu plus, et nous verrons bien ce qui restera de cette mise en examen dans quelques mois.


                  Expecta finem ! disaient les latins : attendez la fin !

 


Commentaires

 

1. Un ancien conseiller municipal  le 28-03-2013 à 11:47:02

Pourrais tu me dire,qui en son temps"crachais au bassinet" " dans les campagnes électorales de l'ancien maire.J'ai ma petite idée sur le sujet,des fuites ont eu lieu.Rien a changé,à jOIGNY,elles courent toujours,mais plus finement.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 29-03-2013 à 03:48:20  (site)

Je n'en ai strictement aucune idée.
Par ailleurs, comme je l'ai dit, cet homme est plus qu'économe.
Je n'ai pas le souvenir de lui avoir vu faire des campagnes dispendieuses, et rien, absolument rien, ne laisse à penser qu'il ait en quoi que ce soit outrepassé la loi.

 
 
 
posté le samedi 23 mars 2013

"Un si charmant village" (4)

Peu à peu, selon la loi naturelle si bien résumée par La Rochefoucauld :

 "Les défauts de l'esprit augmentent en vieillissant, comme ceux du visage,"

 

la fausseté qui perlait déjà chez l'homme jeune, devint son seul mode de rapport aux autres.

Il développa la funeste manie de détourner les yeux de ce qui l'intriguait, de regarder avec un intérêt surjoué ce qui ne l'intéressait pas, de se jeter sur les gens en forçant sa voix pour être entendu de tous, bref d'être en permanence décalé par rapport aux personnes et aux situations, au point de créer un véritable malaise autour de lui.

 

Avec cela un sens de l'économie qui frôlait la ladrerie, une façon de tout ramener à lui qui, par moments, faisait penser à un enfant égoïste.

Croyant et pratiquant, il se rendait régulièrement à la messe et entretenait avec le clergé local et le troupeau des grenouilles de bénitier d'excellents rapports, ce qui ne contribuait pas peu à notre mésentente.

Mais je l'ai vu baillant à grande bouche sur les A de alleluia !

Parenthèse : je note que le nouveau maire, qui est un zéro  à tous égards, ménage, bien que se disant de la gauche libertaire, et l'Eglise, et les grenouilles et l'école confessionnelle... De ce point de vue le village n'a rien gagné au change et a descendu quelques marches de plus vers la nullité radicale.

 

Pour en finir avec cette manière de portrait d'un personnage que la suite de mon récit fera nécessairement encore intervenir, je dirais qu'il émanait de toute sa personne "une fumée de fausseté", comme dit Saint-Simon et qu'il eût fallu être de bois pour ne pas avoir envie de faire tomber son masque. 

 


 
 
posté le samedi 23 mars 2013

Hanouna vs Taddeï

L'amuseur Cyril Hanouna perd son calme

 en se déchaînant contre Frédéric Taddeï passé de France 3 à France 2.

Selon lui, l'émission de Taddeï n'a pas sa place sur le service public,

 faute d'une audience suffisante.

Il ose !

 Hanouna !

 


Commentaires

 

1. Alderic25  le 23-03-2013 à 12:47:59

Il m'arrive de voir sa tête en zappant les chaînes de télévision Ce type quelconque qui œuvre sur une chaîne quelconque participe à l'abrutissement collectif. IL n'aime pas les débats un peu ambitieux, sans doute parce qu'il ne peut pas les suivre.

 
 
 
posté le mercredi 20 mars 2013

Le jeu du " comble"

Connaissez-vous ce jeu de paroles qui consiste à imaginer " le comble" pour un plombier, une nounou, un paysan, un curé...ou un ministre ?

C'est à ce jeu que je vous convie.

Quel serait le comble pour un ministre socialiste du budget, contraint par la crise à serrer les cordons de la bourse, à lutter contre l'évasion fiscale et à puiser largement dans nos portefeuilles ?

Ce serait de participer lui-même à l'évasion fiscale en possédant un compte en Suisse puis à Singapour;

ce serait, en tant que spécialiste enrichi dans la chirurgie esthétique, de bénéficier des largesses de l'industrie pharmaceutique;

ce serait de tenir au téléphone des propos que ne renierait pas un voyou maffieux;

ce serait de mentir sans vergogne à la représentation nationale;

ce serait de baigner jusqu'au cou dans le monde glauque des affaires en appartenant au gouvernement d'un chevalier blanc.

Heureusement, ce n'est qu'un jeu.

Ce n'est pas possible dans la vraie vie !

 


Commentaires

 

1. jean 26  le 02-04-2013 à 18:24:10

C'est d'avoir mis les mains dans le pot de confiture et dire que ce n'est pas vrais et de mentir au peuple

 
 
 
posté le mardi 19 mars 2013

Une fois n'est pas coutume...

Une fois n'est pas coutume. Je reproduis un passage du billet d'YvesThréard, paru sur son blog du Figaro le 6 courant. Il m'ôte les mots de la bouche : Stéphane Hessel me portait sur les nerfs. ( voir article en lien )

« Le droit-de-l’hommiste indigné Stéphane Hessel aura son hommage aux Invalides ce jeudi, en présence du président de la République. Retransmis, s’il vous plaît, en direct sur France 2 !

Il y a quelques années, sa mort aurait laissé tout ce petit monde indifférent, mais la sortie de son tract – l’indigent "Indignez-vous" - l’a comme révélé au public.

Hessel est alors devenu un intouchable. De la race des Gandhi, Mandela, mère Térésa. Sa biographie ne manque pas de sel, c’est vrai, mais elle ne mérite certainement pas tout ce barnum. »



 


Commentaires

 

1. Lcurieux ordinaire  le 20-03-2013 à 11:16:29

Bjr,,
Merci,de ne pas me faire attendre plus longtemps sur la suite des antécédants politiques d'autrefois,à Joigny.Pour ne rien cacher,je prends mon pied.Le pape (pas de majuscules)et consorts,je m'en contre-fou.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 20-03-2013 à 13:53:06  (site)

@ Lcurieux ordinaire

Patience ! Mon récit des " évènements " du village de c...va se poursuivre par quelques portraits et une réflexion sur le rôle joué par la minable presse locale.
Mais le passé, pour intéressant qu'il soit, ne doit pas occulter le présent, et de ce point de vue, vous me permettrez de donner mon avis sur les énormités proférées par le nouveau pape.
Ces questions m'ont toujours passionné, et sans doute est-ce une partie de l'explication de mes désaccords avec l'ancien maire et son équipe de culs-bénits.

 
 
 
posté le lundi 18 mars 2013

Réfléchissons un peu

Dans mon dernier billet, je citai avec indignation la phrase de Léon Bloy que le pape François 1er (*) a cru bon de mettre en avant dans son premier dicours médiatisé.

Cette phrase est la suivante :

           « Celui qui ne prie pas Dieu, prie le Diable. »

C'est une idée d'une grande bêtise, et qui plus est dangereuse, je vais essayer de le montrer.

 .       Cette idée est bête  parce que, destinée à convaincre les non pratiquants voire les incroyants, elle commence par affirmer ce qu'elle devrait démontrer, à savoir qu'il y a un Dieu et un Diable.

Il est clair que la menace d'un dieu bon ou méchant ne saurait faire grand peur à celui qui n'y croit pas, et qu'elle ne peut fonctionner que sur un croyant qui se fait à lui-même le reproche d'être tiède et négligent. Premier point.

.           Deuxième point, et on entrevoit là en quoi elle est dangereuse, ce qui  fera l'objet de la seconde partie de ce billet, cette phrase est idiote par son caractère manichéen, digne d'un mauvais élève de CM2.

Elle est la reprise du fameux " celui qui n'est pas avec moi est contre moi ".

Comme si la nuance, le compromis, le juste milieu, qui signent les idées et les actes des personnes intelligentes, n'existaient plus, balayées par une pensée duale et primaire.

Tout ce battage médiatique , cette hystérie des chaînes de télévision, cette attente impatiente, aiguisée par des commentaires le plus souvent approximatifs et creux, pour nous servir ce personnage souriant bêtement aux caméras du monde entier, et proférant des énormités que personne ou presque ne relève.

Les médias se sont focalisés sur le rôle trouble joué par l'archevêque de Buenos-Aires; le sujet est intéressant, certes, et si ce soufflet ne retombe pas en quelques jours comme on peut le craindre, il serait pertinent qu'on le creuse et qu'on nous en dise un peu plus, comme on a su mettre en lumière les insuffisances et les compromissions de Pie XII durant la seconde guerre mondiale.

Mais comme toujours, par paresse, par médiocrité intellectuelle, ou pire, par la préoccupation bassement commerciale de nous "vendre" du bon sentiment jusqu'à la nausée, aucun média de masse, comme les grandes chaînes généralistes de télévision ou les chaînes d'information en continu n'effleurent ce que je suis en train d'analyser ici, à savoir l'effarante brutalité des affirmations du nouveau pape.

Pourtant c'est dans cette réflexion que réside à n'en pas douter la compréhension de la direction que cet homme veut imposer à l'Eglise catholique. 

Il faut d'ailleurs lui reconnaître que cette brutalité n'est pas son invention personnelle, et qu'on la retrouve dans nombre de pères de l'Eglise, à commencer par Saint-Paul, et même dans les paroles supposées du Christ lui-même qui, dans plusieurs passages des évangiles, présente ainsi un choix manichéen entre le bien et le mal. Mais, comme disait Brassens, " le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con. "

 Cette idée est dangereuse, l'histoire, hélas, le démontre plus qu'abondamment.    

D'où viennent les massacres, les guerres civiles, les conflits régionaux et mondiaux ?

On répondra habituellement à cette question, que la cause en est des intérêts stratégiques, territoriaux ou économiques divergents qui ne peuvent être réglés que par la force.

Certes, mais de quoi habille-t-on ordinairement ces appétits brutaux sinon du voile pudique de la religion ou de la morale, ou des deux à la fois, c'est à dire de la lutte du Bien contre le Mal ?

Souvenons nous :

  César, qui envahit les Gaules sous l'honorable prétexte de repousser les cruels germains;

 Constantin qui prétexta le miracle d'une immense croix flamboyante qui lui serait apparue pour engager une guerre civile destinée à chasser du pouvoir l'empereur légitime;

  les conquistadors espagnols envahissant l'Amérique du Sud, massacrant et pillant au nom de la Vierge et du Christ, censés devoir remplacer les dieux affreux des peuples indigènes;

  les protestants et les catholiques au XVIe siècle en France, égorgeant;, violant, pillant et brûlant au nom du Christ;

  les infâmes trafiquants d'esclaves qui, tout au long des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles justifiaent leurs crimes en bafouillant qu'ils apportaient la civilisation à ces peuples obscurantistes et païens;

  les antisémites de la fin du XIXe et leurs sanglants émules du siècle passé selon qui les juifs étant la cause des malheurs du monde, il convenait, pour le bien de celui-ci, de les tuer tous;

   les fanatiques communistes russes, chinois, cambodgiens torturant, estropiant, assassinant ceux qui avaient le malheur de ne pas passer sous leurs fourches caudines;

L'histoire des violences et des guerres recouvre celle des intolérances et de la pensée manichéenne, religieuse le plus souvent, parfois pas.

On a froid dans le dos d'entendre, dans cette période où les fanatismes religieux et politiques s'exacerbent, trouvant dans la crise économique mondiale et dans la misère un aliment inépuisable, un haut responsable religieux prononcer ces mots qui sont des brandons jetés sur de l'essence :

                « Celui qui ne prie pas Dieu, prie le Diable » !

(*) Avec une hypocrisie toute jésuitique, le pape souhaite être appelé  "tout simplement  François". Modestie revendiquée, en réalité orgueil de celui qui veut pénétrer ainsi dans tous les foyers, comme un ami intime.

Je m'en garderai bien, ne connaissant pas suffisamment ce monsieur pour le nommer par son prénom, et celui-ci étant la désignation d'un souverain qui, prenant sa place dans la galerie des 266 papes de l'Eglise catholique, doit être désigné avec son numéro...

 


Commentaires

 

1. MaxLouisM  le 24-03-2013 à 22:54:02  (site)

Bon jour,

J'avais commencé un commentaire, et puis d'une fausse manip. je l'ai égaré (voire effacé).

Napoléon (le 1er du genre) a dit, si je me souviens : " un pays sans religion est un bateau sans boussole".

Nous savons tous que pour tenir une société, dans l'ordre, le respect, ... il faut un dénominateur commun, puissant. La religion catholique ne fait plus son office, ni recette. D'autres autels ont pris place. Et si le catholicisme (et les autres) a du sang sur les mains, notre société peut rougir aussi de ses méfaits et ils ne sont pas moindre.

Le pire n'est pas là. Le pire est le manque d'une locomotive, d'un personnage charismatique à la tête de l’État. Et bien pire encore, Le Politique se fout de La Politique de la Cité. Enfin bref, … tout cela pour conclure par : l'humain sans un référentiel fort est une humanité perdue.

 
 
 
posté le samedi 16 mars 2013

Après le Démon, le Diable !

Deuxième ânerie du " pape François" en 48 heures. C'est un bon rythme.

Dans son homélie devant les cardinaux dans la chapelle Sixtine,

 il cite Léon Bloy, auteur catholique français à la fois hystérique et millénariste :

« Celui qui ne prie pas Dieu, prie le Diable »

Eh bien, dites moi ! Cela en fait des millions de sectateurs de Satan ...

Ce pape me semble un esprit bien médiéval,

 malgré son affichage de simplicité "moderne".

 


 
 
posté le vendredi 15 mars 2013

Le dessein du Démon !

Armes du cardinal Bergolio, élu pape le 13 mars 2013

Dans le concert de louanges automatiques qui suit toute élection d'un pape, dans cette espèce de saoûlographie des médias qui s'enivrent de leurs propres paroles, il est bon de rappeler que ce pape "modeste", "près du peuple", "bon", "généreux", "courageux" est resté d'une prudence de chat durant la dictature militaire sanglante qui a terrorisé l'Argentine.

Il convient aussi de souligner qu'il est extrêmement conservateur en matière de morale et de mœurs, et qu'il ne faudra donc pas compter sur lui pour favoriser certaines évolutions pourtant nécessaires.

Il est opposé à l'euthanasie, au mariage des prêtres et, a fortiori, au mariage homosexuel.

Il est utile, me semble-t-il de rappeler qu'il qualifie les actes homosexuels "d'intrinsèquement désordonnés".

En 2010, il écrit même : « Ne soyons pas naïfs: il ne s’agit pas seulement d’un combat politique. Il y a [dans ce projet de mariage homosexuel finalement adopté par le parlement argentin] la prétention de détruire le plan de Dieu . Il faut y voir aussi le dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu »

Le dessein du Démon ! Brrr !

Tel est le jésuite ( le choix de son nom n'est sans doute pas étranger à cette appartenance dont ses armes portent témoignage ) que les cardinaux viennent d'élire.

On mettra en avant sa "simplicité" et son désir de réformer l'Eglise catholique, mais il reste, au delà des apparences et des petits gestes démagogiques, qu'il est profondément conservateur.

 


 
 
posté le mercredi 13 mars 2013

C'est l'amour, à gauche !

« Il était tout mignon, frais, apaisé comme peuvent l'être les traits de quelqu'un mort.

On avait un Hugo Chavez pas joufflu comme on le voyait après sa maladie. »


                                                                                         Victorin Lurel



 « Quelle arrogance ! Quel mépris ! Quelle insulte ! Est-ce un genre qui est

créé ?

C’est le style monsieur petite blague qui devient celui de la France ?

Doit-on se préparer à commenter la tête qu’aura "pépère" dans son cercueil

le moment venu ?

Devra-t-on alors commenter l’état de ses cheveux implantés et celui de ses rondeurs ? »

                                                                                     Jean-Luc Mélenchon

 


 
 
posté le mardi 12 mars 2013

Les yeux de l'amour.

J'ai d'abord cru avoir la berlue et puis non, c'était bien vrai : les lunetiers s'adaptent à l'air du temps. (*)

Yann Arthus-Bertrand, le photographe médiatique, sauveur de la planète, celui qui est si sage - ah que je n'aime pas ce type là ! - et qui a toujours raison, qui n'a que de bons sentiments et dont le sourire carnassier s'efforce de singer la bonté, succède au rockeur national.

On prend bien soin de nous dire que tout le profit de cette campagne humaniste et généreuse  sera reversée à l'association Good Planet, la sienne.

Il est vrai qu'il est déjà partenaire de ces entreprises éminemment altruistes que sont Suez, BNP Paribas, Casino ......

 

(*) Cela serait-il une tradition dans cette profession ?

On se souvient que durant l'occupation on pouvait lire sur les devantures d'un autre lunetier " Lissac n'est pas Isaac ".

 


Commentaires

 

1. Alderic25  le 13-03-2013 à 12:25:40

Ce que je reproche à Yann-Arthus Bertrand, c'est d'avoir fait la fortune d'un éditeur - la Martinière - qui s'est comporté ensuite comme un prédateur dans le milieu de l'édition et à contribué à pourrir les conditions de travail des libraires. Je n'ai jamais acheté un bouquin de Bertrand pour cette raison même si j'aime ses photos.

2. Hervé Molla  le 13-03-2013 à 23:14:20

Voici une dizaine d’années, j’étais devant l’objectif de Yann Arthus-Bertrand, avec mes amis d’une fédération sportive qui lui avait commandé une prise de vues. Celle-ci terminée, le célèbre photographe s’avise qu’il lui manque un modèle dans le cadre d’une autre commande qui lui est passée, par un éditeur de livres scolaires cette fois, et que parmi notre groupe qu’il a sous la main, il y en a bien un qui pourrait faire l’affaire, de manière bénévole car il n’y a pas de petits profits. En effet, pour illustrer le chapitre consacré à « l’échelle humaine » dans un livre de géographie à l’usage des élèves de première ou de terminale, il faut au photographe un modèle masculin, ni trop vieux ni trop jeune, ni trop grand ni trop petit, ni trop gros ni trop maigre, ni trop blafard ni trop bronzé, sans connotation aucune et recevable par quiconque, etc. Une sorte d’homme, sinon idéal, du moins « normal ». Il se trouve que je fais l’affaire : je cède gracieusement mes droits à l’image comme un vulgaire atoll et c’est bouclé en un quart d’heure.
Croit-on que le photographe eut la délicatesse de m’envoyer un tirage par la suite ? Que dalle !
Léonard s’était montré, paraît-il, plus élégant avec son modèle de « l’homme de Vitruve ». Si je ne suis pas celui-ci, Yann Arthus-Bertrand est bel et bien Yann Arthus-Bertrand. « Normal », non ?

3. Frank-Marie-THOMAS  le 14-03-2013 à 11:12:59  (site)

Merci, cher Hervé, pour cette anecdote qui dit l'homme mieux qu'un long discours.
A dire vrai ma prévention contre ce monsieur n'a pas de fondement réel et palpable. Je me contente de lui trouver une tête et un air qui ne me reviennent pas, ce qui, finalement, n'est pas un aussi mauvais crtitère que cela.
Pour ne pa être trop sévère avec moi-même, j'ajouterais un élément un peu plus solide.
Il fait partie de cette catégorie d'hommes qui m'ont toujours été antipathiques : ceux qui sont tellement en harmonie avec les tendances du temps qu'on ne peut, sans offusquer le bon peuple, leur trouver des poux dans la tête. Arthus-Bertrand y ajoute cet élément aggravant : sa manière à lui d'être up to date, c'est de se faire passer pour un révolté, quand il est le produit le plus élaboré de la société qu'il prétend dénoncer ou réformer.
Et en plus, contrairement à la générosité morale qu'il affiche, il a tout du rapia.
Vous venez de me rassurer.

 
 
 
posté le mardi 12 mars 2013

Heredia

« L'azur phosphorescent de la mer des tropiques

 Enchantait leur sommeil d'un mirage doré »

 


 
 
posté le lundi 11 mars 2013

"Un si charmant village" (3)

Avant de continuer le récit de mes aventures villageoises, il me parait utile et surtout amusant de parler de quelques protagonistes "importants" et  de tâcher de brosser leur portrait.

 

 

A tout seigneur tout honneur, je commencerai par le maire, vice-président du conseil général, député, président du principal parti de droite, le RPR... ouf !

On comprend qu'avec une telle carte de visite, cet énarque et polytechnicien ait paru gigantesque aux nains locaux, et que ceux-ci, accoutumés à fléchir l'échine devant les supérieurs tout en médisant dans leur dos, l'aient considéré avec les respect mêlé d'effroi de Sganarelle devant la statue du Commandeur.

On comprend aussi aisément pourquoi, lorsque je me dressai contre son autoritarisme et contestai certains de ses choix désastreux, les nains affolés firent corps avec lui, jusqu'à en donner la nausée. Mais n'allons pas trop vite.

Le personnage, donc, était du genre gendre idéal - mais il était déjà marié - lorsqu'il fondit sur la ville, dépêché par son parti où il avait déjà fait un bout de chemin et puissamment secondé, dans ce département agricole, par l'influence de son frère aîné, alors dirigeant national du Crédit Agricole.

Ses diplômes, son aura de proche du premier ministre de l'époque, Jacques Chirac, son insoupçonnable vie de famille, tout le désignait à la respectueuse admiration de la populace.

Il était alors, en plus jeune, ce qu'il devint au cours des trente et une années où il domina le village : intelligent et très capable dans le domaine qui était sa spécialité : les finances publiques, mais incroyablement emprunté et maladroit avec les gens.

Qui n'a pas subi un discours du monsieur n'a pas une idée juste de ce qu'est l'ennui. Ce n'était qu'une succession de platitudes mal ficelées, de chiffres assommants, une langue de bois massive et soporifique.

Je l'ai un jour entendu dire à l'arbre de Noël des enfants des employés municipaux en guise de conclusion à son pesant speach : « par conséquent, joyeux Noël, les enfants ! »

Entre lui et moi, cette finesse, cette dimension humaine qui lui manquaient ont été, plus que tout autre chose, la raison de l'incompréhension et de la rupture.

Un jour qu'il dînait chez moi, la conversation étant venue sur les nombreux animaux que j'héberge, il me demanda à quoi ils servaient.(*)

Ecrasant les pieds de ses malheureuses cavalières dans les bals de la mairie, lourd et maladroit dans ses contacts, mais pourtant avec des saillies d'esprit, par moment, toujours aigres et souvent méchantes.

Volontiers médisant à l'égard des personnes qu'il n'aimait pas, c'est à dire à peu près tout le monde, il accusa un jour publiquement, devant moi, un jeune conseiller général depuis décédé, d'être cleptomane et de voler des pantalons dans les magasins. C'est là une anecdote qui peint, je trouve.

Les choses s'aggravèrent et il devint carrément pénible lorsqu'il accéda au poste éminent de rapporteur général du budget à l'Assemblée Nationale.

Lui qui, depuis son arrivée déjà, avait cultivé le secret et le "pouvoir" personnel, devint un maniaque qu'aucun raisonnement, même le plus élémentairement de bon sens, ne pouvait plus convaincre.

Ses adjoints et ses collaborateurs de la mairie - dont je ferai plus loin le portrait - s'en rendaient compte, bien sûr, mais tendaient le dos sous la gouttière, allant même, dans leur servilité, jusqu'à se déchaîner contre moi pour bien marquer leur allégeance au maître, qui ne s'apercevait pas qu'ils intriguaient dans son dos, comme l'avenir allait cruellement le lui apprendre...

                                                                                   ( à suivre )

(*) Un adjoint de Sens qui dînait avec nous s'exclama alors : « mais t'es c.. et tes gosses, à  quoi ils te servent ? » Il m'ôtait les mots de la bouche.

 


Commentaires

 

1. un jovinien parmi tant d'autres  le 15-03-2013 à 11:21:14

Je suis impatient de lire la suite.Tes copains vont-ils en prendre plein la tronche.A bientôt de te lire.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 15-03-2013 à 15:16:55  (site)

" tes copains", quels copains ?

 
 
 
posté le lundi 11 mars 2013

C'est moi que je suis le professeur de français qu'on vous a parlé...

Monsieur Cambadélis, secrétaire national du PS, 1er vice-président du PSE européen et maire du 19e arrondissement de Paris termine ainsi une circulaire aux enseignants de sa circonscription.

«  Je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, en l’assurance

 de ma considération distinguée.»

                        Jean- Christophe CAMBADELIS

 


 
 
posté le dimanche 10 mars 2013

Parité (2)


Je voudrais tout de même souligner, pour l'avoir vécue, l'excessive féminisation du corps enseignant de la maternelle au CM2 puis au lycée.


J'ai enseigné de nombreuses années dans un lycée, il y avait il y a quatre ans douze professeurs de lettres dont deux hommes.
Le premier a pris sa retraite, suivi de votre serviteur cette année, ce qui fait que la section lettres compte à présent dix postes, tous occupés par des collègues femmes.
Le même phénomène touche aussi les langues étrangères.


Je demeure convaincu que la parité serait la meilleure chance à offrir à nos jeunes.
Cantonner les lettres, par exemple, aux seules femmes habitue les adolescents à penser - chose désastreuse - que la littérature est affaire de filles, comme la broderie.


                                          Parité, oui, mais complète !

Articles liés
Mariées et vierges.
Parité
 


Commentaires

 

1. Jahylya / Irina  le 11-03-2013 à 10:11:48

Bonjour Frank ...

Tout en étant très féminine .. je ne suis pas du tout attirée par tout ce qui est normalement du domaine des femmes ..

Je suis ultra nulle en cuisine .. en travaux de broderie et tricot .. éducation des enfants ..

Par contre .. je suis très douée comme ingénieur domestique .. travaux de tapisserie .. d'électricité .. de plomberie .. réparatrice d'articles ménagers .. eh oui .. mon conjoint a la belle vie avec moi .. Chérie chérie .. tu ne pourrais pas .. m'aider ..?

A ma naissance mon cher paternel était affreusement déçu comme tous les futurs pères qui souhaitent ardemment un fils .. va savoir pourquoi .. ( fierté masculine sans doute ) eh bien ..il a été servi avec moi .. je me suis vengée .. il a fini par avoir un abonnement au commissariat de police pour y récupérer son garçon manqué rebelle ..v'lan .. sans regrets .. tu me croiserais dans la rue .. tu ne soupçonnerais aucunément mes talents et défauts cachés .. talons aiguilles et discrètement maquillée .. alors pour moi la parité a toujours existé .. le monde à l'envers parfois .. je me suis permis dès mon plus jeune âge d'empiéter sur votre terrain de jeu .. à vous les machos ( je ne parle pas de toi ) et j'y suis arrivée ..!

Pour les langues étrangères .. c'était mon domaine de prédilection .. à l'époque .. tous les ans nous avions une distribution de * prix * au lycée .. j'ai toujours été nominée et récompensée .. eh oui .. la farfelue des blogs cache bien son stratagème .. ne jamais se fier aux apparences .. elles peuvent être majestueusement .. trompeuses ..

Je ne sais pourquoi je dévoile une partie de mon jardin secret .. vous m'êtes très sympathique cher Monsieur ..

ça vous va comme explication ..?

Je vais clore ce chapitre .. en ne voulant pas tenir votre jambe plus longtemps .. hi hi hi .. quoique .. cela risquerait de vous plaire ..!

Bonne semaine .. en métropole ..nous vivons les dernières offensives d'un hiver qui n'en finit plus ..!

Bons baisers d'Alsace ...!

 
 
 
posté le dimanche 10 mars 2013

Parité

Je propose, pour porter la parité partout,

 que dorénavant les équipes de rugby soient également composées

 de femmes et d'hommes.

Articles liés
Parité (2)
 


Commentaires

 

1. Jahylya / Irina  le 10-03-2013 à 18:07:40

Bonjour Frank ..

Du rugby pour les femmes ..?
Certainement pas pour moi .. quel sport de brutes ..certes il y aura toujours des femmes masculines au physique vriril qui oseront s'y frotter ..

Je suis sportive .. en douceur et souplesse .. tout ce qui est agressif me déplaît ..excepté le judo .. mes parents m'ont obligée à pratiquer ce sport pour calmer mon agressivité d'adolescente .. d''où ma hargne actuelle ..hi hi hi .. tu parles de calmer .. je suis devenue encore plus rebelle par la suite ..

Le rugby féminin est une affaire de goût .. si certains mâles y trouvent leur plaisir à se rincer l'oeil .. tant mieux ..!

Ton texte de mariée / vierge .. j'ai beau le relire 36 fois .. je n'ai rien compris .. du charabia pour moi ..!

Désolée .. pas grave .. je me rattraperai à la prochaine parution ..
Nous avons eu des giboulées d'avril aujourd'hui dans l'Est .. orage et grêle .. super .. un vrai temps de chien ..

Salut Prof ... bisous au perroquet ..

 
 
 
posté le dimanche 10 mars 2013

Fiat lux...

 


 
 
posté le dimanche 10 mars 2013

Mariées et vierges.

Conclave et journée internationale des femmes : il y a comme cela des chocs amusants.

En cette période de conclave, où le Moyen-Âge et la Renaissance semblent revivre dans les ors du Vatican, les robes rouges et la tenue bariolée des gardes suisses, j'ai pensé, pour alimenter le débat sur la place de la femme dans la société qu'il serait plaisant de relire un passage du livre d'Anne Leflaive, Epouse du Christ, paru en 1956.

 

 

 

 

Pour éclairer un peu ce texte, il convient de savoir que l'auteur s'était dévouée à une sainte cause : être le lien entre le président du C.N.P.F. ( le MEDEF de l'époque ) et les personnalités catholiques...

 

 

« La finalité suprême de la consécration des Vierges ne peut être que la glorification de Dieu à laquelle la personne consacrée est solennellement dédiée par le Pontife.

L'Eglise, corps mystique du Christ et son épouse, étant totalement ordonnée à la gloire de son Divin Chef lequel l'ordonne à la gloire du Père, la Vierge consacrée qui est une « figure d’Eglise en tant que l’Eglise est l’Epouse du Sauveur », ne peut avoir que la même fin : la glorification du Christ, et en union avec Lui, par Lui, avec Lui, la glorification du Père ».

                                                   Drôle, non ?

Articles liés
Parité (2)
 


Commentaires

 

1. un athé   le 11-03-2013 à 10:38:53

On m' a envoyé au cathé contre mon gré,j'en suis sorti sain et sauf.On me parlait de dieu et çà grande Clémence,j'ai cru à l'époque que s'était sa femme.bien mal m'en a pris.J'étais en avance sur le mariage.La vérité sort de la bouche des enfants.Le mariage est tellement parfait que même le bon dieu ne l'a pas fait.Lol!!!!

 
 
 
posté le samedi 09 mars 2013

Pessimisme.

Comme les pendules cassées qui,

 deux fois par jour, indiquent l'heure juste,

 les pessimistes finissent toujours par avoir raison.

 


 
 
posté le samedi 09 mars 2013

"Un si charmant village" (2)

Peine perdue, « margaritas porcis ».

Chaque effort - et je vous prie de croire que je n'en fus pas avare - que je faisais pour aider mes concitoyens dans le domaine que je connais évidemment le mieux, la culture, était interprété de travers comme autant de preuves d'une ambition politique insatiable.

Puis-je faire remarquer que si c'était là le mobile de mes sacrifices en temps et en argent, j'aurais choisi un autre terrain de jeu, un peu plus brillant et porteur de perspectives riantes ?

Le maire de l'époque, dans l'équipe duquel je restai en 1983 et 1984 se comportait d'ailleurs exactement comme ses administrés, les caressant dans le sens du poil, flattant  leur médiocrité et leur couardise.

Il devait, 30 ans plus tard être bien mal payé de ses efforts; Car je puis témoigner à quel point le bas niveau des habitants de cette bourgade, leur lâcheté lui portaient sur les nerfs et quel sacrifice au quotidien c'était, pour lui, de s'astreindre à sourire et à faire mine de s'intéresser à des gens qui l'indifféraient absolument et qu'au fond il méprisait avec cynisme.

Mais ceci, comme dit le conteur, est une autre histoire ...

 


 
 
posté le jeudi 07 mars 2013

"Un si charmant village" (1)

Il y a 32 ans, les hasards parfois heureux des mouvements administratifs et des nominations m'ont conduit dans une bourgade de Bourgogne à qui je préfère donner le nom de "village", quoiqu'elle compte environ 10.000 "âmes", comme on dit.

 

 

J'arrivais de l'île de la Réunion où je venais de passer 6 années que je compte parmi les plus heureuses, les plus fécondes et les plus prospères de ma vie.

En arrivant je reconnus le point de vue depuis le pont sur l'Yonne, que j'avais vu plusieurs fois quand, enfant, je parcourais tous les étés la route Marseille-Quimper, après avoir traversé la Méditerranée en bateau ou en avion.

Je m'y installai, achetai une maison en ville et m'y plus assez vite; le lycée le convenait, et le maire de l'époque fit appel à moi pour remplacer au conseil municipal, après les élections de 1983, l'adjointe à la culture qui ne souhaitait pas continuer.

Depuis ce jour à la fois heureux et fatal, la bourgade m'apparut jour après jour pour ce qu'elle était : une masse informe, inculte et passablement abrutie qui ne comprenait rien à rien, jusqu'au ridicule; et une " élite " se prenant pour une bourgeoisie de haut rang, mais qui n'en avait ni la culture ni la rigueur morale, le genre le plus prisé dans le lieu étant la médisance et la traitrise, genre qui convenait parfaitement au maire, même si son intelligence et ses capacités en faisaient un Gulliver au milieu des liliputiens.

Bref, en tout points le "Charmant Petit Village " du film, " 7 Morts sur Ordonnance " ou le " Corbeau ". Je pourrais aussi appeler à la rescousse Balzac, Flaubert et Maupassant, tant les types humains et les situations sociales semblent prolonger leurs œuvres.

Je crus, hélas, qu'à force de bonne foi, de dévouement et de pédagogie, je parviendrais à faire changer les choses et à rehausser un peu le lamentable niveau de cette pauvre bourgade...

                                                                          (à suivre)

 


Commentaires

 

1. Gouelini  le 07-03-2013 à 14:49:41

Est-ce qu'un jour vous aurez réglé le contentieux que vous avez avec Joigny ? Vous savez que sur 10000 habitants il n'y a pas 10000 "crétins". J'habite ce "village" et je l'aime, même si beaucoup de choses me déplaisent, même si je n'ai pas aimé la précédente municipalité et encore moins l'actuelle. J'apprécie votre culture, j'aime vos chroniques mais je n'aime pas du tout votre hargne et votre "méchanceté". Vous êtes loin de Joigny maintenant, profitez de votre vie à la Martinique et.... oubliez Joigny ou..... rappelez-vous seulement de vos bons souvenirs car vous en avez forcément.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 07-03-2013 à 22:08:13  (site)

@ Gouelini

Que faites vous du droit de dire ce qu'on a envie de dire ?
Mon éloignement n'atténue en rien la claire vision que j'ai de la bourgade, je me souviens exactement des bienfaits (rares ) et des méfaits ( courants ) dont j'ai été l'objet.
Il ne faut pas vous focaliser sur cette malheureuse "ville", mais comprendre que mon propos, à partir d'elle, est une vision - pas très rose, j'en conviens - du genre humain et plus modestement des Français.
J'aime beaucoup la France, beaucoup moins les Français.
Dans la bourgade, il flotte un relan de collaboration, malgré les mines attristées des "autorités" devant le monument aux morts.
Vous avez raison : il n'y a pas que des crétins; mais il y en a anormalement beaucoup, et beaucoup de salauds aussi.

3. Hervé Molla  le 07-03-2013 à 22:15:05

Si je continue de suivre régulièrement votre blog, Cher Frank, et toujours avec le plus grand intérêt, j’ai un tel travail par ailleurs que je me suis abstenu de commentaires depuis bien longtemps. Mais là, évoquant votre fameux « Village », vous êtes pour moi un véritable pousse-au-crime ! « Sept morts sur ordonnance », « Le Corbeau » ! Je ne comprends pas à quoi se rapporte « le charmant petit village » mais supposant qu’il s’agit d’une autre référence cinématographique tout aussi dramatique, je vous propose celle-ci en échange, sur le mode ironique :
Figurez-vous, Cher Frank, que j’ai tenu dans un village semblable au vôtre un café qui organisait des concerts ; un vrai café, pas celui du dernier Goncourt (« Le Sermon sur la chute de Rome ») et donc à la fois beaucoup plus drôle et plus véridique. Un soir de concert d’avant certaines élections, le mien était bondé. Une amie était venue de très loin m’y voir et le découvrir. Celle-ci, nièce d’un Nobel, avait passé son enfance, entre les deux Guerres, sur les genoux ou dans les jupes de tout ce qui comptait alors dans les arts et les lettres. Mariée plus tard à un diplomate, elle avait vu toute sa vie beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses et de gens différents, et il était impossible de « la lui faire ». Au lendemain de cette soirée dans mon café qu’elle avait adorés, elle m’envoya en remerciement ce mot délicieux et tellement juste qui disait : « J’ai l’impression d’avoir participé au tournage d’un film de Chabrol ». J’aurais dû comprendre alors qu’il n’y avait plus qu’à mettre la clé sous la porte.

4. Frank-Marie-THOMAS  le 08-03-2013 à 12:24:03  (site)

@ Hervé Molla

Cher Hervé, ravi de vous lire. C'est toujours un plaisir de choix.
Chabrol ! Mais oui, bien sûr.
Certes, le sang n'a pas coulé dans le village, mais c'est juste par manque de courage.
Il faut ausii relire le début d'Ursule Mirouët, dont l'action se déroule à Nemours, ou La Conquête de Plassans qui peint admirablement une petite ville médiocre et médisante, ses clans, ses perfidies.
La nature, comme le disait Wilde, imite l'art.

5. Jahylya/Irina  le 08-03-2013 à 16:28:18

Bonjour ..!

Alors ..?
On s'est levé du pied gauche ce matin ..?

Tu as une dent hargneuse envers un monde qui t'était hostile .. ou que tu avais en horreur .. la rancoeur transpire à travers tes propos .. quel hanneton t'a donc piqué pour en vouloir à ce village .. cette bourgade à l'aspect sereine où toutes ces pauvres âmes te paraissaient si nulles .. incultes ..et abruties .. mais pourquoi diable ne pas avoir déguerpi plutôt de ce lieu si infâme en l'apparence ..?

Je ne connais pas le fond ni l'atmosphère qui y règnait .. mais pourquoi tu rumines à présent le passé alors que tu es censé passer des jours paisibles à ta retraite à la Mâââtinique ..!

Tu vas finir par choper une jaunisse .. ta bile déborde de venin ..!

Oublie les griefs et les coups tordus que l'on a pu te faire si tel devait être le cas .. passe l'éponge et tu t'en porteras moralement nettement mieux ..!

Oui .. je sais .. de quoi je me mêle ..?

Pour ne pas être lu .. il ne fallait pas en faire allusion en public .. c-à-dire à l'affiche de la page d'accueil de Vef ..ou alors passer en
* Blog secret * ..!

On récolte toujours ce que l'on sème ..ou pire encore tu lances un boomerang qui te revient en pleine G....e .. cher Prof .. Bourguignon .. d'adoption .. si j'ai bien compris la chose ..!

Je ne pouvais m'empêcher d'émettre mon ressenti .. quitte à te déplaire .. ce dont je m'en fous .. j'ose clamer haut et fort le fond de mes pensées même si elles devaient être dérangeantes ..!

Je continuerai pourtant à te lire .. un chouia déçue .. je supputais autre chose de plus sensé venant de toi .. nos opinions divergent .. of course .. comment pourrait-il en être autrement .. on ne peut plaire à tout le monde .. heureusement .. notre façon d'interprêter et de vivre les évènements quotidiens serait d'une monotonie désastreuse ..!

Imgine que nous aurions les mêmes goûts .. cultures .. envies .. origines et affinités ..?

Autant se flinguer tout de suite ..!

Maintenant .. si tu as pour habitude de dénigrer le monde environnant .. ce comportement te regarde toi seul .. pourvu que tu en récoltes quelques satisfactions .. pas vrai ..?

Sur ce .. je te souhaite cher Frank-Marie- Thomas ..un bon WE ..!
Bye .. sans rancune ..

6. Frank-Marie-THOMAS  le 08-03-2013 à 19:05:49  (site)

@ Irina

C'est une idée reçue, et donc fausse, qu'il ne faut pas revenir sur le passé.
Cela pourrait à la riguerur s'admettre s'il s'agissait de vider sa bile et de tâcher de pallier ses frustrations.
Moi, je suis parfaitement serein et détaché de tout, fidèle aux enseignements d'Epicure et des épicuriens.
Je m'amuse à peindre un lamentable coin de France, hélas assez représentatif de tout le pays.
Pourquoi faut-il, dès qu'on est pas bêtement irénique, qu'on vous soupçonne, comme tu le fais, d'être vindicatif ou méchant ?
J'ai sur ces gens que j'ai côtoyés le regard de l'entomologiste.
On ne reprochera pas, je pense, à celui-ci de décrire les violences atroces et les ruses diaboliques des fourmis ou des guêpes ?
Tout ceci en toute amitié, ma chère Irina.

7. Jahylya / Irina  le 08-03-2013 à 20:50:07

Hey .. Frank ..

J'étais convaincue que ce com irait direct à la corbeille ... je ne voulais pas remuer les anciens souvenirs .. tu as tes raisons que ma raison à moi .. ignore .. donc .. n°1 de ce feuilleton ( Dallas ).. je suppose qu'il y aura une suite .. si tu peux soulager ta rancoeur ou tout autre ressentiment qui te tourmente .. alors .. cher Prof .. FONCEZ .....!

Que vont penser les habitants de cette bourgade .. certains vont sûrement te lire .. tu vas te faire des ennemis .. c'est ton choix et je sens que tu es prêt pour en assumer les retombées ..

Quel courage .. je suis impulsive la plupart du temps .. pourtant là .. à ta place .. or je ne le suis à ta place .. j'aurais quelqu'hésitation .. de la retenue ...je me dégonflerais ..!

Le jour où mes commentaires te semblent déplacés ou déphasés .. tu peux les éliminer sans pb .. j'encaisserai le coup ..!

Honnêtement .. j'aime les gens qui ont le courage de dire ce qu'ils pensent et qui se rebiffent contre la société ....

Bonne continuation ... ton histoire me tient en haleine ..hi hi hi ....!

Bon dimanche .........

8. Un con parmi tant d'autres  le 09-03-2013 à 11:55:48

Bonjour,Pourquoi,tu t'es lancé en politique locale,alors que ton jugement était déjà fait sur l'état d'esprit de tes futurs administrés?Pourquoi, avoir cotoyer un futur élu juqu'à Auxerre,à la radio locale.Ton égo surdimenssionné aurait-Il pris le dessus sur tout autres considérations idéologiques.Avoue,qu'il ya de quoi y perdre son latin.Mais je crois que tu as ignoré beaucoup de gens volontairement'les prolos,les syndicalistes que sais-je encore.Mais je me met à la place,des parents d'élèves qui étaient sous"tes ordres" au lycée et qui apprennent à ce jourqu'ils sont des C...Je leurs poserais la question,à l'occasion.J'ai reçu une confidence d'un parent d'élève,qui t'avais confié son enfant lors d'un séjour en Italie,et qui est revenu,scandalisé non pas par son voyage,mais par tes propos incongrus.Tu n'es pas obligé de me croire,mais voilà ce qui ce disait à l'époque en coulisse quand tu dérangeais.Poubelle,si çà te choque.Mais çà mérite une réponse sincère.

9. Frank-Marie-THOMAS  le 09-03-2013 à 12:54:22  (site)

Les parents des élèves qu'à plusieurs reprises j'ai emmenés en Grèce et à Rome me sont reconnaissants des efforts gratuits que j'ai faits, en organisant les voyages d'étude sur mon temps de vacances de printemps et jamais sur le temps scolaire, ne fût-ce qu'un jour et en payant scrupileusement ma part. Les profs actuels feraient bien de s'en inspirer, qui pour un voyage à la neige où je ne sais où prennent sur le temps d'études.
Pour ce qui est de la première interrogation de votre commentaire (vous me permettrez de vous vouvoyer, ne sachant à qui j'ai affaire), la réponse est dans mon article, si vous voulez bien avoir la gentillesse de le lire attentivement.
Je vous annonce que j'arrête là ce dialogue dont je crains qu'il ne soit stérile.
Je continuerai à raconter le village de "c..." à ma manière : exacte, impartiale et libre, ne vous en déplaise.

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article
 
 
Per tenebras nitent