Il y avait naguère dans le village que j'habitais un magasin de vêtements, tenu par un adjoint au maire, qui s'appelait " Au Chic de Paris"
J'ai hurlé de rire un jour que, passant devant la boutique en compagnie du maire de Sens, celui-ci me montrant l'enseigne s'esclaffa :
« double mensonge !»
Je m'amuse depuis à collectionner ces rencontres de mots qui se contredisent l'un l'autre ou qui mentent l'un et l'autre.
Le" Nouveau Centre", "l'Union de la Gauche", "la Force Tranquille",
" l'Ecotaxe", " le Royal République"," l'islamisme modéré" etc.
( le concours reste ouvert ).
Si l'on y ajoute les injonctions contradictoires dont nous sommes accablés :
" nos amies les bêtes ne sont pas admises ",
"prostitution permise, clients punis"
"fumer tue",
" ne mangez pas gras, salé, sucré" et tant d'autres,
on a le portrait d'une époque incohérente en gros et en détail.
Je suis tombé tout à fait par hasard, hier soir, zappant frénétiquement à la recherche de quelque chose de regardable parmi les chaînes de la TNT, sur le film d'Alejandro Amenabar, Agora.
Ce long peplum de 2009 renouvelle le genre tant sur la forme que dans le fond.
Le jeune réalisateur hispano-chilien, en effet, mêle à son récit violent et sanglant, des vues de notre planète et des étoiles dans l'infini de l'univers, donnant ainsi au titre de son film une double signification d'espace civique et de cosmos.
Tout le scénario , qui se déroule au Ve siècle, est centré sur la philosophe alexandrine Hypatia et sur Alexandrie, la célèbre cité de la culture antique. Hypatia, est la fille du conservateur de la bibliothèque, Théon, incarné par Mickaël Lonsdale, qui s'implique une fois encore dans la dénonciation de l'obscurantisme et du fanatisme religieux.
Contre cette femme libre et savante, recherchant obstinémént à comprendre la mécanique céleste, confrontant le système héliocentré d'Aristarque et les calculs compliqués de Ptolémée, se déchaîne la violence obscurantiste et criminelle des chrétiens, menés par le patriarche d'Alexandrie, Cyrille ( le futur saint, fait "Père de l'Eglise par Léon XIII et encensé en 2007 par Benoît XVI ).
La horde barbare, inculte et fanatisée finit par se jeter sur la merveilleuse bibliothèque, receptacle de toute la science et la philosophie des siècles lumineux de la Grèce et de Rome.
Les juifs de la cité sont lapidés dans le théâtre et lapideront à leur tour les chrétiens et Cyrille, mysogine, obscurantiste et brutal, obtiendra finalement la mort de la philosophe, faisant ainsi basculer le monde antique dans les ténèbres.
Certes, le propos est nettement engagé. Certes, le scénario prend de grandes libertés avec la vérité historique, puisque Hypatia n'était sûrement pas - les dates s'y opposent - la jeune et attirante jeune femme qui nous est offerte, et que le patriarche Cyril, pour fanatique qu'il fût, n'était ni rustre ni inculte.
Il n'est pas crédible non plus que les chrétiens aient incendié la bibliothèque d'Alexandrie ( pas plus, soit dit en passant, qu'il n'est probable que l'empereur Néron ait jamais ordonné l'incendie de Rome, ce dont les chrétiens l'ont accusé, en en faisant un "antéchrist". )
Mais Aménabar règle des comptes.
Lui, victime avec ses parents de la sanglante dictature de Pinochet, appuyée par l'Eglise conservatrice du Chili, tient à en finir avec ces lieux communs du cinéma hollywoodien qui présentent systématiquement les chrétiens comme de douces et angéliques victimes de la barbarie aveugle des "païens"; des hommes et des femmes vertueux au contraire des Romains, sanguinaires et débauchés.
Retournant complètement le point de vue et le propos, dans des scènes admirablement tournées et mobilisant une foule inouïe de figurants et des décors magnifiques, il nous montre la foule des chrétiens hurlant sa haine et renversant les statues du temple de Sérapis, puis mettant le feu aux précieux manuscrits de la bibliothèque, tels des talibans antiques.
Les allusions sont claires et même parfois un peu encombrantes : destruction du temple de Jérusalem par les troupes de Titus, procès en sorcellerie de Galilée et de Giordano Bruno, coupables eux aussi, 12 siècles plus tard, d'avoir essayé de comprendre le fonctionnement de l'Univers sans avoir recours au surnaturel et au divin. Mais aussi, plus près de nous, horribles crimes des nazis.
Enfin je dirais que malgré les distorsions historiques qui sont apparemment inhérentes au genre péplum ( on se souvient de Quo Vadis, de Ben Hur, de Spartacus, et, pire encore, de Gladiator ), Agora frappe par l'originalité et la hardiesse athée de son propos, et par sa volonté de lutter contre cette forme insidieuse de révisionnisme chrétien qu'on ne dénoncera jamais assez.
Cela seul devrait suffire à le recommander à l'attention des honnêtes gens.
1. La cigogne le 25-11-2013 à 22:11:30
Bonsoir monsieur. Je n'ai pas vu le film dont vous parlez car j'étais sur une autre chaîne devant"thé magdalen sisters".. Et ce film m'a profondément ébranlée et secouée .vous aurez sans doute, au travers de certains de mes commentaires ou réactions, devine quelques unes de mes convictions.. Mais il me plait de croire que ces convictions s'accompagnent d'une certaine objectivité et d'une capacité à la remise en question.. Je suis sortie de ce long métrage ahurie de voir ce que l'on peut faire subir aux autres sous le couvert d'une foi, d'une doctrine.. Ahurie et honteuse..que de vies massacrées..a l'ombre d'une croix..je suis peut-être"hors-sujet" par rapport à votre billet.. Ne m'en voulez pas trop.. Bonne nuit.. Fse
2. Frank-Marie-THOMAS le 26-11-2013 à 12:45:03 (site)
" Tantum potuit religio suadere malorum !" écrivait Lucrèce à la fin du Ier siècle de l'ère précédente.
Rien n'a changé depuis, hélas.
On parle tous les jours de guerres affreuses où la religion est instrumentalisée à des fins tout à fait profanes.
On dira donc que ce n'est pas sa faute; je ne suis pas de cet avis.
Il y a dans la foi quelque chose de particulier par rapport aux autres opinions, c'est son caractère absolu et par nature indiscutable.
C'est ce qui produit ces conflits interminables et sanglants, chacun étant sûr, en toute bonne foi, de détenir LA VERITE.
L'histoire est pleine de ces affreux conflits; l'actualité nous en offre aussi chaque jour : Inde, Moyen-Orient, Côte d'Ivoire, Irlande, et aujourd'hui, Centre-afrique.
Le mérite du film dont je parle est de remettre à leur place les chrétiens qui - comme les gens de gauche - sont certains d'être des êtres d'amour et de douceur, alors que toute leur histoire n'est que violence, guerres et massacres, comme celle des musulmans, d'ailleurs, qui leur ressemblent tant.
Les Grecs et les Romains, reconnaissant une infinité de dieux, ignoraient évidemment le fanatisme, chaque nouvelle religion, chaque nouveau dieu s'ajoutant à leur panthéon déjà surpeuplé.
3. La cigogne le 26-11-2013 à 20:03:23
Merci d'avoir pris le temps de me répondre...les échanges sont toujours enrichissants.. Bonne soirée.. Fse
4. bluedreamer le 28-11-2013 à 09:59:36 (site)
beaucoup aimé ces 2 échanges où tout est dit.
Pris dans la tourmente des sondages abyssaux et des vociférations de tous les mécontents : bonnets rouges, agriculteurs et transporteurs, artisans et commerçants, parents d'élèves, etc., le malheureux Ayrault tente une diversion, une de plus.
Cette fois-ci, plus question de réformes "sociétales"; il met en chantier - ce ne sera sans doute pas plus simple que le chantier de Notre Dames des Landes - une grande refonte du système fiscal français.
Cette refonte faisait partie des propositions de Monsieur Hollande durant la campagne de 2012 et, si l'on tenait véritablement à la mener à bien, il aurait fallu la lancer dans le premier mois du quinquennat, lorsque les sondages étaient bons et les ministres encore frais.
Cet atermoiement de 18 mois (sur un mandat qui en compte 60) signe l'incapacité du couple exécutif et sa lâcheté. Il a surtout pour premier effet de transformer cette réforme indispensable en un minable petit coup politicien.
Comment faire croire aux Français, en effet, que les réformettes menées à bien jusqu'à présent étaient plus urgentes que la reconstruction de notre édifice fiscal compliqué et lézardé ?
Quel naïf peut croire un instant à la sincérité de ce brusque réveil en pleine crise de rejet fiscal et sur fond d'écotaxe avortée et d'imminente augmentation des taux de la TVA ?
Cette manœuvre est un nouveau hochet destiné à calmer les cris du bébé et à ramener un semblant de calme dans la maison.
Mais très vite la réalité va s'imposer. Les syndicats patronaux et ouvriers ne sont d'accord à peu près sur rien et pourtant c'est de leurs discussions que devrait sortir, comme Minerve casquée de la cuisse de son père, le nouveau système fiscal français.
Dores et déjà on sait que la mesure-phare devrait être la fusion en un seul impôt de la CSG et de l'impôt sur le revenu.
L'affaire promet d'être un véritable sac de nœuds puisque la première est un impôt proportionnel et le second un impôt progressif.
Comme il y a toute raison de penser que c'est ce second système qui prévaudra, nous pouvons nous attendre à un alourdissement sensible des prélèvements déjà si pesants., donc à des protestations, donc à une situation tendue, tout à fait néfaste à la reprise des affaires et de l'activité, donc aux rentrées fiscales...
1. La cigogne le 23-11-2013 à 11:04:35
Plus rien ne va.. Tout le monde râle.. A raison.. A tort.....oui:attendons nous a de nouvelles hausses de l'impôt.. La révolte monte.. Personne n'est à l'abri de l'attaque sournoise des généraux du fric.. Je n'écris pas fisc.. J'ai nommé Messieurs Ayrault, Moscovici..et autres joyeux drilles.. Allez: chantons avec Jacqyes Dutronc:"merde in France".Fse. M-S qui se prépare aux partiels me charge de vous écrire qu'elle ne vous oublie pas.. Je transmets..
Deux personnes se partagent à mes yeux le titre de"comique du jour", rubrique nouvelle de ce blog : François Hollande et Michel Drucker.
Le premier, plus ravi que d'habitude, transporté par la victoire improbable des Bleus, s'est lancé dans une lourde métaphore où, semblant ne parler que de l'équipe de France, il tentait d'établir un parallèle avec son gouvernement et son "entraîneur". Triste comique.
Le second, inamovible occupant de la télévision d'Etat, s'illustre ce matin sur France-Inter par cette phrase :
« J'aime surtout passer le relais aux plus jeunes ! »
1. La cigogne le 21-11-2013 à 19:03:17
Une nouvelle rubrique.. Du rire.. Je prends..le ravi.. Ne m'arrache même pas l'ombre d'un sourire.. Et Drucker.. Que serait la télévision du service public sans cette sangsue.. Il aime passer le témoin.. Mais tiens le bâton très fermement..champs-élysées..les émissions sur Céline Dion...vivement dimanche prochain .. Qu'il vire..fse
2. la cigogne le 22-11-2013 à 10:54:37
oh la faute.. Il tient.. C'est mieux..!! Bonne journée.. FSE
3. bluedreamer le 22-11-2013 à 11:11:31 (site)
hum, n'est-il pas un peu long à passer le relais ?
4. jean26 le 22-11-2013 à 14:49:30
C'est quoi la photo? une libellule qui prends son envol
5. Frank-Marie-THOMAS le 22-11-2013 à 16:57:02 (site)
@Jean26
Libellule, libellule, vous êtes aimable !
un gros et gras papillon de nuit, plutôt, non ?
6. La cigogne le 23-11-2013 à 16:51:02
Avez vous déjà écrasé un horrible papillon de nuit..?? Difficile..il résiste..il craque..il éclabousse..une tuerie..!! Pour employer un mot très à la mode.. Gardon notre humour.. De Grace .. Que les défenseurs de la ligue des papillons ne s'énervent pas trop vite..fse
L'équipe de France de football a écrasé hier soir celle de l'Ukraine.
Foncièrement, je l'avoue à ma grande honte,
" je m'en fous énormément" comme disait Céline.
Le football, en effet, partage avec le tennis, le golf,
l'informatique, l'algèbre,
les livres de Malraux,
les discours de Hollande et ceux de Fillon,
le fascinant pouvoir de m'endormir profondément.
Cependant j'en suis heureux pour notre nation qui, paraît-il,
trouve dans cette victoire un réconfort
dont elle a bien besoin en ce moment.
Pour cette raison, comme tout le monde, je dis
merci aux Bleus et à leur entraîneur.
1. La cigogne le 20-11-2013 à 16:03:23
Moi: je m'en fous.. Archi-fous..,je m'étonne de ce match gagné avec trois buts qui tiennent de l'au delà du miracle..,je me désole d'entendre ce bon peuple beugler des qu'un ballon rentre dans un filet.. Je préfère de très loin le golf.. J'aime le calme des parcours et la bonne éducation de ceux que l'on y croise..je ne dis pas merci.. Je dis simplement que le salaire scandaleux de ces sportifs est un peu. Très peu justifié.. Je n'ai toujours pas digéré que la légitime de Riberi débarque, lors de la dernière coupe du monde avec un drapeau algérien sur le débardeur.. Non vraiment cette bande de footeux ne m'inspire rien.. Même pas du mépris.. Ce serai trop d'honneur.. Leur dites-vous vraiment merci..??!! Dans un sourire et au quinzième degré..!! Fse
1. La cigogne le 19-11-2013 à 13:48:43
Un peu de poésie.. Ce nuage me porte à la baie des citrons.. La les couchers de soleil sont si beaux..regarder le soir tomber sur le Caillou.. Merci.. Fse
2. Frank-Marie-THOMAS le 19-11-2013 à 15:09:46 (site)
@ la cigogne
C'est le lever de la lune rousse d'avant-hier soir, vu de ma terrasse.
3. bluedreamer le 20-11-2013 à 17:46:59 (site)
jolie photo
Quand le bébé crie parce qu'il a trop chaud, ou trop froid, ou mal au ventre, les parents, ne parvenant pas à le calmer ont recours au plus vieux subterfuge du monde : le hochet.
La jolie petite boule colorée et sonore, détournant l'attention du nourrisson de ses maux, parvient souvent à les lui rendre insensibles et même à le faire gazouiller et sourire.
Cette stratégie du hochet, l'actuel gouvernement - soyons justes, ceux qui l'ont précédé l'ont fait aussi - l'emploie de façon grossièrement systématique.
La France est malade de son chômage, de la mort lente de son économie, de son déclassement parmi les nations, des violences inter-ethniques, de la délinquance, de la désespérance des classes pauvres et moyennes; le pouvoir - si tant est que ce mot ait encore un sens entre de telles mains - n'a pas de plan d'action solide, rien pour rassurer le peuple sur son avenir, pas de réel espoir d'inverser toutes ces courbes plongeantes.
Que lui reste-t-il ? Les hochets.
Ce sont ces réformes sociétales dont le mérite est double : ne rien coûter à un Etat exangue et surtout détourner les yeux du bon peuple du mur vers lequel on court.
Le dernier hochet en date est un classique dont le précédent président s'était déjà servi, du temps qu'il n'était encore que ministre de l'Intérieur : la prostitution.
Un projet de loi tend à pénaliser lourdement, comme des délinquants, les clients des prostitués des deux sexes.
En soi, la mesure peut sembler logique puisqu'elle se situe dans la continuité de la sanction pénale qu'encourent les consommateurs de drogues.
Toutefois cette logique ne tient pas quand on considère que la drogue est illicite, mais pas la prostitution, puisque les "travailleurs du sexe", comme on les nomme hypocritement, exercent un métier légal et versent des impôts sur leurs revenus. Comment pénaliser les acheteurs d'un service licite ? Jusqu'où ira-t-on dans l'absurde ?
Si ce gouvernement avait une once de hardiesse, il irait au bout de la démarche en interdisant purement et simplement la prostitution elle-même.
Mais d'une part on sait ce qu'il advient de toutes les prohibitions de ce genre, qui n'aboutissent qu'à une délinquance généralisée et à une démonstration de la faiblesse des autorités, d'autre part le résultat le plus certain d'une telle mesure serait que les prostitués, exerçant une activité illégale, seraient un peu plus exposés aux dangers de toute nature de la part de leurs clients ou de leurs exploiteurs.
Une telle mesure risquerait de mettre des foules dans les rues, et d'un hochet divertissant - au sens pascalien - on ferait une grenade dégoupillée.
La prostitution, comme le mariage pour tous ou la réforme des rythmes scolaires, sont des preuves d'impuissance et de mépris.
Des hochets.
Mais la maman penchée sur le berceau a une tête qui fait peur, et la France est un vieux bébé a qui on ne la fait plus.
1. 1 vieux le 19-11-2013 à 11:19:18
Excusez moi,mais je n'ai pas tout compris.Vous étiez de l'autre côté de la méditéranné quande le grand "Charles et ses prédécesseurs organisaient les BMC,(bordel militaire contrôlé,par l'arméee d'occupation française).Je trouve à ce jour,votre propos décalé,mais je compte sur vous,bien sûr pour revenir à l'actualité,comme vous savez si bien le faire,en masquant lhistoire.
2. Frank-Marie-THOMAS le 19-11-2013 à 12:41:16 (site)
@1vieux
Je ne comprends rien à votre commentaire.
En quoi le fait que je sois né en Algérie a-t-il un rappoert quelconque avec le sujet de ce billet ?
Par ailleurs vous me demandez de parler de l'actualité, mais c'est exactement ce que je fais et que vous ne semblez pas avoir vu.
Bref, tâchez d'être plus clair.
Le groupe de rap " Snipers "
Extrait d'une de leurs "chansons" qui, jusqu'à présent, n'a pas semblé émouvoir nos hautes autorités morales, soucieuses - ce disent-elles - de l'image de la France, ni suscité la même indignation que la vilaine une de Minute.
J’aime pas ce pays la France et le latin, son système son baratin.
Pour mission exterminer les ministres et les fachos
La France est une garce et on s’est fait trahir
On nique la France sous une tendance de musique populaire
Les frères sont armés jusqu’aux dents, tous prêts à faire la guerre
Faudrait changer les lois et pouvoir voir Bientôt à l’Élysée des arabes
et des noirs au pouvoir. Faut que ça pète !
Frère, je lance un appel, on est là pour tous niquer
La France aux français, tant qu’ j ‘y serai, ça serait impossible. Leur
laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en faire
baver v’ la la seule chose qu’ils ont méritée.
T’façon j’ai plus rien à perdre, j’aimerais les faire pendre. Mon seul
souhait désormais est de nous voir les envahir.
1. ESCARMOUCHE le 17-11-2013 à 16:08:39 (site)
Effectivement, c'est assez édifiant ! Et pourtant je me refuse à prendre ma carte du FN et faire l'amalgame.
2. Frank-Marie-THOMAS le 17-11-2013 à 16:55:09 (site)
@ ESCARMOUCHE
Qui parle du FN ? N'y aurait-il plus que lui pour défendre la République et la France ? Tous les républicains devraient condamner cette dérive d'une seule voix.
Je signale que je n'ai mis là qu'un texte "correct". Il y a cent fois pire.
3. bluedreamer le 18-11-2013 à 18:00:32 (site)
eh ben ?????? !!!!!!!
4. La cigogne le 19-11-2013 à 13:43:17
Je ne découvre que ce mardi les textes de dimanche.. Quels textes..quelle honte.. Personne ne réagit.. Même pas au plus haut sommet de l'état.. Ministres de la culture, de l'éducation nationale... Après touche pas à mon pote.. Touche pas à ma prose.. Comment ceux qui chantent cela pourraient-ils chanter notre hymne national..??!! Pourtant ceux qui écrivent de tels paroles ont des parents qui sont venus en France il y a bien longtemps pour y travailler, s'y intégrer.. Et aimer notre pays.. Quelle degringolade... Et comme vous le soulignez.. Il y a pire... Cela ne saurait me consoler.. Fse
J'ai 66 ans; je fais partie de cette énorme vague de naissances de l'après-guerre que, sous l'influence américaine, des chewing-gums et du coca-cola, on a élégamment appelée celle du "baby-boom".
Lorsque j'avais 20 ans, juste avant que Mai 68 déclare qu'il était " interdit d'interdire" et que" sous les pavés "on trouverait "la plage", deux injonctions libertaires et liberticides tout à la fois, nous vivions sans nous en rendre compte, une époque bénie.
Certes la statue du Général faisait un peu trop d'ombre, les trémolos de Malraux s'accordaient mal au son des Pink-Floyd et la morne uniformité des costumes bleus et marron à celle des chemises à fleurs. N'importe : la vie était là, dégagée, libre et tranquille, promettant un avenir ouvert sur tous les possibles.
La liberté n'était alors pas un vain mot, et s'incarnait en libertés bien réelles.
Nous conduisions nos mobylettes sans casque et les voitures sans ceintures.
C'était avant le sacro-saint "principe de précaution"; avant que la publicité sur le vin et le whisky fussent suivies de l'irritant " l'abus d'alcool est dangereux pour la santé" et que les paquets de cigarettes eussent été ornés d'horribles photos et des slogans alarmistes qui, d'un plaisir, font une faute, pire, un péché.
Avant que l'horrible sida eût métamorphosé les jeux de l'amour en un exercice prophylactique, cerné de dégoût et de peur.
Avant qu'il fût interdit de chauffer les immeubles au delà du 1er avril, avant qu'il fût obligatoire de posséder à bord de sa voiture des sièges pour enfants, un triangle orangé, un gilet jaune; avant que les routes de France ne se couvrissent de ronds-points affreux, que leurs bas-côtés ne vissent fleurir des radars-flics, que toute un horde de gendarmes incultes et rustiques ne tînt le haut du pavé.
Avant que les salles des cafés, des restaurants, que les aéroports et les gares devinssent des espaces "non-fumeurs", que les lycées et les facultés obligeassent les élèves et les étudiants à cloper "dehors"; avant qu'on pût seulement imaginer qu'un jour il serait interdit de fumer dans les parcs ou sur les plages...en attendant mieux.
Avant que la moindre blague mettant en scène les "différences" érigées en no-mans-land interdits causassent une indignation automatique et frustrante; Avant qu'il fût défendu aux parents de gifler ou fesser leurs enfants.
Avant qu'un professeur dût se justifier pour avoir mal noté un devoir, ou même pour avoir osé donner du travail "à la maison".
Avant le quadrillage du pays et du monde par les réseaux GPS, téléphoniques et électroniques. Avant que l'administration et le commerce, renonçant à tout contact humain remplaçassent les gichetiers par des distributeurs automatiques, les standardistes par des boîtes vocales, les employés des rayons-légumes par des balances électriques et les pompistes par nous, réduits à n'être plus que des imbéciles de payeurs.
Avant qu'il fallût sous peine d'ostracisme, que les "minorités visibles" eussent un quota d'heures d'antenne, que tout dérapage verbal fût criminalisé, que des censeurs auto-proclamés s'arrogeassent le droit de distribuer blâmes et bons-points, et ne fissent régner la dictature étouffante, eux les interdicteurs d'interdire, du "politiquement correct", version moderne de la censure et de l'imprimatur.
Je conçois que nos concitoyens nés il y a 20 ou 30 ans ne souffrent pas d'être privés de toutes ces libertés qu'ils n'ont pas connues.
Mais vous ! Souvenez-vous !
1. kewpie89 le 18-11-2013 à 23:17:52
Comme aurait dit Georges Pérec, je me souviens...
J'espère que vous allez bien.
Cordialement
2. Frank-Marie-THOMAS le 19-11-2013 à 00:49:30 (site)
@kiwpie89
Je vous ai lue avec beaucoup de plaisir. J'en aurais un plus grand encore à vous revoir. Nos conversations n'étaient ni très fréquentes ni très longues, mais j'ai toujours remarqué nos concordances. Portez-vous bien.
La tendance est à la baisse en ce qui concerne les homicides volontaires en France métropolitaine.
Si les tentatives de meurtre sont en hausse, la baisse du nombre de tués se confirme depuis plusieurs années, avec un avantage pour les zones placées sous le contrôle de la gendarmerie.
Cette année le nombre total des tués par homicide sera de l'ordre de 9OO, ce qui correspond à un ratio de 1,5 meutres pour 100.000 habitants.
La Martinique - où augmente sans cesse la délinquance liée à la drogue, les cambriolages, les vols avec violence - se situe environ quatre fois au dessus de ces chiffres avec 13 homicides en 2012, soit 5,4 homicides pour 100.000 habitants.
Marseille, pourtant réputée être une ville ultra violente, aura connu environ 20 meutres d'ici à la fin de cette année. Pour cette agglomération de 1,6 millions d'habitants ( soit 4 fois plus que la Martinique ) cela correspond à une moyenne d'environ 2 meutres par tranche de 100.000 habitants...seulement, oserais-je dire.
Mais de tous les départements français, les plus mal lotis sont assurément celui de Guadeloupe et celui de la Guyane où ont eu lieu respectivement 60 et 46 assassinats en 2012;
Ces chiffres proprement effarants, et qui traduisent crûment le mal qui ronge ces sociétés, sont quatre fois plus élevés que celui de l'île-sœur, soit une moyenne de 15 homicides pour 100.000 habitants, 7,5 fois plus qu'à Marseille et 10 fois plus que dans l'ensemble de la Métropole.
Quant à la Guyane, avec 240.000 habitants, elle culmine à 50 assassinats, soit un ratio de 21 meutres par groupe de 100.000 ! 14 fois plus qu'en France hexagonale ! (*)
Question : pourquoi les médias restent-ils muets sur ce bain de sang ?
(*) A titre de comparaison, le département de la Réunion, dans l'Océan Indien, ne connaît un taux d'homicides que de 1,2 pour 100.000 h.
1. La cigogne le 16-11-2013 à 11:12:30
Oui.. Mais le roi garde sa raideur et son sourire de circonstance.. Pendant que la grogne monte..Allez.. Un petit voyage à Monaco un autre en Israël.. De quoi tenir..encore..?? Pour combien de temps..?? Fse
« Maligne comme un singe. Taubira retrouve la banane »
La bêtise et la violence lourdement allusive de cette une de l'hebdomadaire Minute est plus que regrettable. Elle n'est même pas drôle. Je ne vois personne qui, du moins en face des caméras et des micros, puisse la justifier.
Cependant, quand on songe aux débordements hebdomadaires eux aussi de feuilles comme Charlie-Hebdo, par exemple, où la dignité humaine n'est souvent pas plus respectée, où les têtes de turc sont traînées dans la boue, animalisées elles aussi, voire transformées en étroncs couverts de mouches, on ne peut pas ne pas regretter que l'indignation des beaux esprits s'exerce toujours à sens unique.
Le racisme en France est puni par la loi, et c'est justice.
Mais ce serait aller un peu trop vite en besogne de le cantonner au rejet des noirs, des arabes, des asiatiques, des roms ou des juifs.
Comme enseignant durant 40 ans, j'ai vu le racisme et le communautarisme monter en puissance. Je puis témoigner que dans la cour et les couloirs de mon lycée, j'ai entendu de plus en plus souvent des horreurs proférées par des jeunes qui appartenaient à ces catégories : " sales céfrans" traités de "putes, connards, salopes ", etc.
L'indignation face à la haine raciale est saine et légitime. Mais elle ne doit surtout pas - sous peine d' aggraver ces dangereux replis identitaires - être sélective.
1. La cigogne le 14-11-2013 à 17:04:31
Bonsoir monsieur.. Oui cette"une" de minute est regrettable.. Mais ne pourrat-on pas cesser d'en parler.. Et faire retomber ce souffle..?? Toute cette agitation autour de cette personne m'agace.. Et je trouve que c'est lui faire beaucoup-trop-d'honneur que de parler d'elle a ce point.. Aurait-on oublier quelle activiste elle a été dans son département lointain..!!quant aux propos racistes d'une France raciste.. Qui dégaine en premier..??!! M-Ss'est fait traitée de salope et de sale française dans la chaîne de la cantine du lycée de votre village.. Je n'avais pas voulu laisser passer cela.. Mais le proviseur adjoint, plus soucieux de son esthétique vestimentaire que de ce qui pouvait se dire dans ses murs n'avait pas été choqué.. Et m'avait recommandé de ne pas trop m'inquiéter..merci..!! Quel courage.. Faut-il accepter le racisme à sens unique..!! NON..définitivement NON.. Fse
"Si, depuis Honfleur, vous ne voyez pas Le Havre, c'est qu'il pleut ; et si vous le voyez, c'est qu'il va pleuvoir..."
Car à partir de là ma vie à la mairie devint un petit enfer.
On me dira, et on n'aura pas tort - d'ailleurs beaucoup de mes proches me le dirent alors - que j'aurais mieux fait, pour mon repos, de laisser tout cela et de m'occuper des miens et de moi-même.
Mais c'eût été sans compter avec ce diablotin d'amour propre sur lequel La Rochefoucauld a tout dit, et qui est souvent maître de nos actions.
« Quoi ! Je me laisserais ainsi maltraiter et fouler aux pieds ? Pas question » répondais-je avec la fougue de la jeunesse.
On ne m'épargna rien.
Mon nom fut effacé du tableau des adjoints affiché à la porte de l'hôtel de Ville; on enjoignit aux secrétaires de ne plus prendre aucun courrier venant de moi; on multiplia les occasions de me nuire et de ruiner ma réputation, bref on pratiqua ce qui s'appelle un harcèlement, et qui est sévèrement sanctionné par la Loi.
Cependant rien n'y faisait, je ne bougeais pas de mon poste et demeurais toujours, en titre, adjoint au maire " chargé du cinéma" avec, seul de mes 7 collègues, une demi-solde .
On passa alors aux grands moyens.
Comme la règle de ces années-là était qu'un maire ne pouvait pas renvoyer un adjoint ( au nom de la séparation - fictive - des pouvoirs, puisque le maire et ses adjoints procèdent d'une élection du conseil municipal que seul le conseil peut défaire ), ce courageux personnage décida de démissionner, entraînant à sa suite la démission des 8 adjoints.
Ceci se passa le 28 septembre 1984, soit un an et demi après l'élection municipale.
Tous les habitants du village en âge, alors, de comprendre ce qui se passait se souviennent sûrement de cette mauvaise comédie et de ces mauvais acteurs : le maire, son veule premier adjoint et son équipe temblotante.
Mais n'anticipons pas, retournons quelques jours en arrièrre.
Ne disposant d'aucun motif crédible pour en arriver à une telle extrêmité, le maire fit donner le ban et l'arrière-ban.
Trois éléments, qui seraient risibles s'ils ne versaient un jour aussi gris sur cette fine équipe, furent invoqués pour me jeter à terre :
- d'abord, subrepticement selon sa nature, le maire prétendit dans une lettre ouverte que j'excipai de mes fonctions d'adjoint pour obtenir des avantages indus, sans, naturellement en citer un seul, comme si leur nombre l'empêchait d'en dresser la liste. Procédé classique des sycophantes.
- en deuxième lieu, toujours dans la même lettre, parue dans la presse le samedi 22 septembre, il écrivait : « je vous indique que le port de l'écharpe d'adjoint au maire n'est prévu que dans des circonstances très précises... »;
Que pouvaient en déduire les lecteurs du journal ? Que j'abusais du port de l'écharpe tricolore à n'importe quelle occasion moi qui, en 18 mois, ne l'ai pas une seule fois sorti de sa boîte.
Une courte remarque à ce sujet : dès lors qu'on interdit une chose à quelqu'un publiquement, on sous-entend, pour que cette interdiction ait un sens, que ce quelqu'un s'est rendu coupable de la chose ou à tout le moins qu'il y songe.
Le maire se rendait là coupable d'une des formes les plus ignobles du mensonge, celui où le menteur suggère sans dire et laisse à l'auditeur le soin de se persuader tout seul de la véracité de ce qu'il susurre et de la faute prétendue qu'il semble dénoncer avec ménagement.
Ce genre de procédé est à mi-chemin entre la délation et le lancement de la rumeur. Il devait d'ailleurs assez bien fonctionner !
( dans la suite de cette chronique on aura l'occasion de rire du troisième reproche qu'on me fit publiquement, d' apprendre une petite horreur commise par le premier adjoint de l'époque, dont je n'ai encore jamais parlé, et de voir les conséquences de toute cette minable cabale. )
Une grande dame du temps du Roi Soleil s'était aventurée, seule, dans une partie reculée et déserte de Versailles et semblait chercher anxieusement quelque chose.
Un courtisan la croisa et lui demanda :
« - que faites-vous donc ici, Madame, à cette heure tardive ? Permettez je vous prie que je vous aide.
- « C'est que je cherche quelque chose à quoi je tiens beaucoup, répondit la dame.
- « Ah ! Madame, je ne voudrais pas avoir perdu ce que vous cherchez ! »
On peut s'interroger - et on n'y manque pas depuis deux jours - sur l'arbitrage qu'il convient de pratiquer entre la nécessité d'informer et celle de ne pas risquer la vie des journalistes.
Pourtant, il faut bien choisir.
Imaginons que, bien conscients des dangers qu'ils courent, les reporters renoncent à se rendre sur les terrains les plus dangereux, qu'en résulterait-il ? Les criminels cesseraient-ils de sévir ?
Il est clair que les Targui, puisqu'aussi bien c'est d'eux qu'il est question, comme tous les preneurs d'otages et les assassins, n'ont pas les mêmes valeurs de respect de la vie humaine que nous. Soit. Mais en quoi ne pas les serrer au plus près pour que le monde sache ce qu'ils font, présenterait-il une quelconque chance de les ramener à une attitude compatible avec ces valeurs ?
Ah ! certes, on épargnerait la vie de malheureux dont chacun de nous regrette la fin atroce; mais la fureur de ces hommes en serait-elle adoucie pour autant ?
Le métier de grand reporter est, comme celui de pompier ou de soldat, inséparable des grands dangers sans lesquels il cesse d'exister.
Il est légitime de pleurer ceux qui ont été victimes de ces dangers, mais cela ne doit sûrement pas conduire à les dissuader de les affronter.
Mal nécessaire.
1. La cigogne le 06-11-2013 à 08:36:36
Bonjour monsieur. Je suis tout à fait d'accord avec vous.. Et je respecte ces VRAIS journalistes.. Ceux qui ,au péril de leurs vies se rendent dans des pays ou des zones non sécurisées et, ou, non sécurisables..pour nous informer...Ceux la méritent pleinement leurs cartes de presse.. A l'inverse de leurs confrères qui sont très loin de la moindre prise de risque.. Je ne nomme personne..!! Ceux qui pratiquent un journalisme mondain..ce qui me gêne.. C'est que l'on envoie toujours les mêmes pour les chercher.. Les récupérer..nos soldats..!! Encore et toujours.. Y compris pour vider les poubelles quand les services de voierie sont en grève.. Mais ceci est une autre histoire..!!.bonne journée.. Fse
S'il fallait une preuve que l'Histoire pèse de tout son poids sur la vie des hommes, la révolte des paysans et des employés bretons serait cette preuve.
Les manifestants bretons se couvrent la tête d'un bonnet rouge
made in Breizh - c'est Monsieur Montebourg qui doit être content d'une telle publicité -
pour se rattacher à la jacquerie la plus violente que l'ancien régime ait connue depuis le Moyen-Âge, et qui avait embrasé tout l'Ouest de la France, du bordelais jusqu'à Brest.
En 1675, alors que le Roi-Soleil , victorieux sur tous les fronts européens, était à son zénith et que Versailles sortait de terre, des petits, des sans grade de cette lointaine et têtue province du bout du royaume osèrent relever la tête et défier les armées du souverain le plus puissant du monde.
D'où venait cette colère qui les poussait à l'impensable, une révolte contre le Roi et la Cour ?
D'un surcroît d'impôts que le ministre des Finances, Jean-Baptiste Colbert voulait encore accumuler sur leurs têtes.
Comme Bercy, toujours inventif en matière de taxes, de péages et d'impôts nouveaux, le ministre du Roi et ses services venaient en effet d'imaginer deux nouvelles taxes, l'une sur les vaisselles d'étain, l'autre sur les actes notariés.
C'est ce qui est resté dans les mémoires bretonnes sous le nom de la guerre du papier timbré.
L'étain était, avec le bois, le matériau dont était faite la vaisselle du petit peuple et des modestes bourgeois, alors que les riches et la Cour se servaient d'argent et d'or. Lorsque les agents du fisc vinrent, à Bordeaux, le 28 mars 1675 pour apposer sur les objets en étain en vente dans les boutiques le poinçon devenu obligatoire, ils furent reçus avec violence et toute les pièces déjà marquées jetées à l'eau.
Mais qu'était-ce que le papier timbré ?
Nous y sommes tellement habitués, nous modernes, qu'il nous paraît inimaginable que jusqu'à 1675 les actes officiels, notariaux en particulier, étaient gratuits.
Colbert et ses services eurent l'ingénieuse idée de faire revêtir chaque page des actes notariés d'un tampon payant, les notaires étant contraints de ne mettre qu'un nombre de lignes réglementaire par page afin d'en augmenter le nombre...Inépuisable imagination des hommes du fisc !
Les bureaux du domaine furent saccagés ainsi que de nombreuses maisons de gens de finance. La foule des révoltés massacra alors un conseiller au parlement de Bordeaux, s'empara de plusieurs autres et obligea le gouverneur de la province de Guyenne à relâcher les personnes arrêtées la veille.
C'est alors - et cette reculade est en résonnance avec les évènements de ces derniers jours - que le parlement de Bordeaux décida la suppression des deux nouvelles taxes ainsi, pour faire bonne mesure, que de quelques autres plus anciennes.
Le gouverneur promit que le Roi amnistierait les coupables et , chose à peine imaginable, Louis XIV le fit et ratifia l'arrêt du parlement de Bordeaux.
Trois semaines plus tard - le temps, à l'époque, pour les nouvelles de circuler - les bureaux du papier timbré et du tabac furent saccagés à Rennes, et il y eut des morts de part et d'autre.
Tandis que les magistrats du parlement de Rennes s'obstinaient à ne rien céder, ceux de Nantes, craignant que la ville fût le théâtre de tels troubles, votèrent la suspension des nouvelles taxes.
Ni l'attitude de Rennes ni celle de Nantes ne suffit à calmer la colère du peuple.
A leur tour les paysans, surtout en Cornouaille, se révoltèrent, et, coiffés de leurs bonnets rouges, ancêtres des bonnets phrygiens de la Révolution, poursuivirent les agents du fisc à travers toute la Bretagne ainsi que les seigneurs qui, sur l'ordre du gouverneur, le duc de Chaulnes, s'étaient armés.
Des gentilshommes furent pendus, l'épée au côté au clochers des églises, les châteaux furent pillés et incendiés, les prêtres mêmes durent subir des violences lorsqu'ils prêchaient le calme et l'obéissance au Roi.
Louis XIV, regrettant la mansuétude dont il avait fait preuve à Bordeaux, et informé que les troubles gagnaient d'autres provinces à Toulouse, Limoges, Nevers et dans le Dauphiné, ordonna alors une répression qui fut terrible et sanglante aussi bien en Guyenne qu'en Bretagne.
Madame de Sévigné, se rendant de son hôtel parisien à son château des Rochers, proche de Vitré, raconte à sa fille comment, sur la grand route, son carrosse passe entre deux rangées d'arbres " chargés de fruits".
Nous sommes en 2013, Moscovici n'est point Colbert et Hollande encore moins le Grand Roi. Les mutins ne tuent plus personne, et plus personne ne les tue.
Il n'en reste pas moins qu'on ne peut pas ne pas être frappé par les échos de l'Histoire, non ?
1. La cigogne le 04-11-2013 à 08:32:27
Je vous retrouve avec plaisir.. Pas moyen de vous recevoir de mes moyennes montagnes..!! Merci pour cet article très intéressant..,j'ai écouté-à nouveau- l'interview donne par notre roi à la madone de l'info en septembre..-aucun nouvel impôt.. Aucune nouvelle taxe..!! 84 taxes depuis trois ans.. Pour plus de vingt milliards.dans les poches percées de l'état..!! Plus de travail en France.. Mais des kilomètres de bouchons chaque matin à nos frontières avec la Suisse et l'Allemagne..tous des frontaliers.. Heureux de travailler.. Même si leur siège reste éjectable..!! Puis je revenir sur les otages..?? Choquante attitude.. Oh que oui..!! Deux camps sur le tarmac de villa coublay ou l'on avait ouvert le salon VI P pour que la maîtresse du roi y reçoive les familles autour d'une coupe de champagne.je me doute que certains d'entre eux vont écrire leurs mémoires.. Et nous imposer leur présence sur des antennes très complaisantes... Nous sommes très loin du retour de nos otages du Liban.. Kaufmann.. Carton.. Fontaine et autres..,il y avait bien entendu un président pour les accueillir.. Inévitable.. Mais je crois que notre diplomatie d'alors avait un poids certain... Alors qu'aujourd'hui.. Merci le Mali.... Mais le fait de payer ne résout rien.. La mort de deux journalistes semble me donner raison..,on parle d'une branche rebelle écartée de la distribution de jolis billets..décevant.. Déshonorant...!!bonne semaine.. Fse
2. Frank-Marie-THOMAS le 04-11-2013 à 12:17:00 (site)
J'acquiesce à tous vos propos, sauf un.
Je ne pense pas, quant à moi, que la présence des "excellences", président ou ministres, à la descente d'avion des otages soit iinévitable, et encore moins celle de la presse déchaînée.
Si on voulait vraiment, comme on nous le ressasse, rester d'une totale discrétion, il faudrait que ni le lieu ni l'heure de l'atterrisage ne soient connus, sinon des proches.
Encore une fois, les preneurs d'otages, comme les racailles qui allument des feux de poubelles et incendient les voitures, mais à une autre échelle, bien sûr, ne vivent que de la publicité qu'on leur fait, laquelle est pour eux une récompense et donc une incitation à recommencer
3. La cigogne le 05-11-2013 à 08:47:56
Je suis en "rogne".. Je viens de voir sur BFM la décision de Fabius d'envoyer en renfort 500 hommes au Mali.. Information mensongère puisque 1000 hommes sont sur le départ cette semaine.. Départ prévu et annoncé par l'état major depuis plusieurs semaines..pourquoi se présenter en sauveur..??!! Je crains que ce Mali devienne notre Vietnam ..nous sommes bien seuls la-bas..je voulais juste partager ma colère avec vous..!! A l'heure ou se termine la cérémonie d'accueil des corps deux journalistes... Pourquoi notre roi ne se deplace-t-il pas quand des cercueils de nos militaires reviennent d'opération..???j'ai entendu un journaleux de BFM déclarer "que c'était une chose de prendre une balle au front.. Et une autre de se faire tirer comme des lapins..""la vie d'un homme qui défend une cause ou un pays qui ne lui sont rien..ne mérite-t-elle pas le même respect et le même hommage..!! Je fume.. J'enrage de colère.. Pardonnez-moi cette révolte épistolaire.. Fse
4. Frank-Marie-THOMAS le 05-11-2013 à 12:17:09 (site)
@ la cigogne
On comprend votre colère.
Le scandale n'est pas que la France soit présente en Afrique et notamment dans le Sahel. C'est que l'Europe et l'OTAN nous laissent seuls ( à l'exception des Pays Bas qui ont expédié un petit corps d'intervention ).
Que l'Algérie, qui souffre tant d'AQMI, et qui dispose d'une armée de 300000 hommes à quelques centaines de kilomètres du théâtre des opérations, reste les bras croisés pour d'obscures et stupides raisons d'indépendance et de ressentiment à l'égard son ancien colonisateur.
Pourtant la lutte contre la peste islamique est un devoir sacré de tout état libre qui se respecte, et si nous ne parvenons pas, avec nos moyens forcément limités à éradiquer ce fléau, l'avenir de tous ces pays "amis" qui nous laissent seuls en face de ces barbares, est lourdement hypothéqué.
Sans doute si Hollande le nul avait un peu plus de poids (politique) et jouissait d'un peu de respect, d'autres que nous se seraient impliqués.
Thierry Dol est martiniquais. C'est un enfant du François.
Ici, dans sa petite patrie, sa libération est, on s'en doute, un immense soulagement.
Ce qui s'est passé ne laisse pas, cependant, de poser quelques questions et je pense n'être pas le seul à avoir ressenti un certain malaise hier.
Je ne parle pas là du versement d'une rançon de 20 à 25 millions d'euros, qui ne fait aucun doute, malgré les molles dénégations des ministres, et contrairement aux déclarations de Monsieur Hollande durant la campagne des présidentielles.
Ce paiement justifié par d'évidentes raisons d'humanité est en soi une catastrophe annoncée puisque, bien sûr, les ignobles preneurs d'otages savent la valeur d'un Français, 5 millions d'euros, et ne risquent pas de renoncer de sitôt à un tel pactole .
Celui-ci permettra l'achat d'armes et de complicités qui, dans un mouvement sans fin, alimentera les enlèvements. C'est le raisonnement que tenait François Hollande il y a quelques mois.
Mais la principale interrogation porte sur l'allure et l'attitude des trois autres otages, Marc Ferret, Pierre Legrand et Daniel Larribe.
Revêtus d'habits, de foulards qui évoquent ceux de leurs ravisseurs, le visage mangé par une barbe soigneusement et, dirait-on, rituellement taillée, refusant apparemment de faire groupe avec Thierry Dol, fixant obstinément leurs chaussures, enfermés dans un mutisme complet qui mit le président de la République en fâcheuse posture, ils sont inquiétants.
S'agit-il d'une manifestation du célèbre syndrome de Stockholm ? Faut-il y voir quelque chose de plus grave encore ? N'est-ce dû qu'a des raisons pratiques, ces hommes n'ayant pas eu le temps de soigner leur look avant de prendre l'avion ?
L'avenir nous éclairera certainement.
Une chose me paraît sûre, en tout cas, c'est que ce rituel de l'accueil des otages par les ministres ou le président à leur descente d'avion que Chirac, Sarkozy et à présent Hollande considèrent comme une figure obligée, est en tous poins regrettable.
D'abord parce que cela crée un malaise en donnant l'impression d'une récupération (d'autant qu'en l'occurrence il ne semble pas que la France soit à l'origine de cette libération ); ensuite parce que, comme le paiement de la rançon, ce cérémonial hyper médiatisé est une affiche publicitaire dont se réjouissent les preneurs d'otage.
L'heureuse discrétion dont Hollande a parlé s'agissant des "négociations" qui ont amené à la libération des quatre employés d'Areva aurait dû se poursuivre en laissant les familles seules recevoir leurs proches, loin de toute caméra.
Libre à ces hommes ensuite d'aller ou de ne pas aller sous les feux de la rampe.
En me baladant avec ma caravane sur les routes de France et notamment de Bretagne, j'ai aperçu avec curiosité ces portiques bardés de caméras qui polluent un peu plus encore nos paysages. Je me demandais ce que cela pouvait être.
Je subodorais bien qu'il s'agissait d'un flicage de plus, sans me douter que c'était encore une de ces "avancées" que nous devons aux écologistes de droite et de gauche.
Donc voici notre malheureux pays équipé de 250 bornes et de 180 portiques destinés à renflouer les caisses de l'Etat au nom, comme de coutume, de la protection de la planète et de la sauvegarde de notre santé. A la vôtre !
Comme au bon vieux temps, on a fait appel à des fermiers généraux pour faire entrer l'argent. Ils sont à présents internationaux puisque Ecomouv, le consortium chargé du recouvrement de cette nouvelle taxe sur les camions de plus de 3,5 tonnes ( soit 600 000 camions français et 200 000 étrangers ) est constitué à 70 % par une société italienne, Autostrade per l'Italia, et pour les 30% restants, par Thales, la SNCF, SFR et Steria.
Le coût de ces installations a été de 650 millions d'euros, et l'on en attendait un rapport de 1,2 milliards d'euros par an. Une bonne affaire fiscale, on le voit, puisque dès la première année les investissements devaient être largement couverts.
Las ! cette nouvelle taxe ne passe pas.
Inventée par le Grenelle de l'environnement et soutenue, comme je le disais, par tout le spectre politique à l'exception du Front National, cet impôt écolo est l'impôt de trop.
La Bretagne déjà durement éprouvée par la crise qui fait rage depuis 5 ans, est évidemment, vu son éloignement, la plus touchée par cette taxe proportionnelle à la distance parcourue. D'où la révolte des "bonnets rouges", en référence au mouvement révolutionnaire de 1675 sur lequel je reviendrai prochainement.
Cette révolte est saine.
Certes, les citoyens ne refusent pas l'impôt dont ils savent bien qu'il assure un modèle social auquel ils sont très attachés.
Ce qu'ils rejettent par toutes leurs fibres c'est cette infernale spirale fiscale accompagnée d'une réduction des services publics, le toujours plus pour toujours moins.
Une fois encore mes compatriotes bretons dont je suis si proche par ma famille paternelle, ont le courage de lever l'étendard de la révolte.
Celle-ci place le gouvernement, qui vient de reculer sur la taxation des entreprises et sur celle de l'épargne populaire, dans une situation inextricable.
Selon le ministre (breton) de l'agriculture, Stéphane Le Foll, en effet, le renoncement à cette taxe coûterait (on peut dire coûtera) 800 millions d'euros !
Pour avoir sous-estimé la lassitude des Français, piégés dans ce cercle vicieux de dépenses non maîtrisées qu'une course folle aux impôts ne suffit plus à couvrir, Hollande, Ayrault, Moscovici et Cazeneuve sont pris dans la nasse.
Leurs reculades successives, loin de calmer le jeu, va inévitablement ouvrir la bonde à d'autres soulèvements, notamment, après le 1er janvier prochain, contre l'augmentation de la TVA.
Dure période pour le Roi et la Cour !
Dans cette période où n'importe qui croit valoir n'importe qui au nom d'un concept d'égalité mal compris, où des élèves et leurs parents ne rougissent pas de faire la leçon aux professeurs, où des imbéciles incultes et masqués interviennent sur des sites internet et n'hésitent pas à mesurer leurs faibles moyens à ce qui les dépasse, où de pitoyables animateurs d'émissions osent parler mal à des esprits qui les valent mille fois, il est bon de se redire cette phrase de Pascal et de la méditer :
« les esprits du commun ne voient pas de différence entre les hommes. »
1. escarmouche le 28-10-2013 à 14:34:05 (site)
Nos sociétés se construisent sur les inégalités plus que sur les égalités des uns et des autres...Il y a des inégalités visibles et je devrais dire normales - celle de l'élève face au maître- et les inégalités qui se veulent invisibles et qui sont bien plus perverses, insidieuses. -celle du chef qui montre chaque jour sa supériorité vis à vis de son salarié pour le rabaisser - par exemple. Celle de ceux qui ont l'argent vis à vis de ceux qui le gagne durement- ouh là, là, je vais passer pour la dernière communiste de France .... je me sauve !
Comment définir "vacillité", mot rare mais comportement, hélas, fréquent ? Comme ce qui vacille, le manque de solidité, de fermeté et de constance.
Donner cette définition c'est faire, comme dit Françoise Rosay dans une réplique d'Audiard du Cave se rebiffe, « un portrait parlé » du président et, dans son sillage, du gouvernement.
Quelques jours à peine après avoir fermement annoncé que dorénavant les prélèvements sur les intérêts des plans d'épargne logements, des plans d'épargne en actions et des assurances-vie allaient uniformémént être portés à 15,5 % ( voir article en lien ), ne voilà-t-il pas que le ministre du budget, le souriant Bernard Cazeneuve, successeur à ce poste enviable de Jérôme Cahuzac, rétropédale de toute la force de ses petites jambes ?
Aux dernières nouvelles, apeuré par le tollé monté des épargnants et des élus de tous bords qui tiennent à leur réélection, le ministère des FInances affirme la main sur le cœur que ce taux de 15,5 % ne frappera que les assurances-vie.
Ce changement de cap porte l'incomparable marque, la patte du président de la République : devant la levée de boucliers il a craint que les perspectives électorales, déjà calamiteuses pour la "gauche", ne soient encore plus désastreuses qu'annoncées.
Il a donc fait machine arrière, sans toutefois - lui qui pour l'expulsion d'une seule famille a pris solennellement la parole depuis l'Elysée, - s'expliquer lui-même devant les Français.
Sans, non plus aller jusqu'au bout de cette nouvelle logique, puisque la mesure continue de s'appliquer aux seules assurances-vie. Cette affaire, pourtant, aurait nécessité une mise au point et une justification claire et globale venant ou de lui ou à tout le moins du ministre de l'Economie et des Finances.
Cette nouvelle valse-hésitation, après tant d'autres, est la marque d'une profonde incompétence du président, de son premier ministre et du gouvernement dans sa quasi totalité.
A cette incapacité à tenir les rênes s'ajoute, plus grave encore car, contrairement à la compétence, elle ne se guérit pas, une faiblesse de caractère qui a nom vacillité.
Toujours plus est, on s'en souvient, le titre d'un remarquable ouvrage de François de Closets. Il convient merveilleusement au prurit fiscal dont sont atteints les gens qui nous gouvernent.
Certes le déficit des comptes sociaux, et notamment celui de la Sécurité Sociale, est "abyssal", comme le dit le ministre du budget.
Mais au lieu d'essayer courageusement ( voir article précédent ) de réformer en profondeur notre politique sociale et de trancher hardiment dans les dépenses indues ( transports de malades non justifiés, cures thermales, prise en charge des personnes en situation irrégulières, allocations injustifiées, etc.), le président tout mou et son gouvernement n'ont encore et toujours que l'impôt à la bouche.
Nonobstant les promesses de ne plus augmenter l'impôt en 2013, c'est à un véritable festival que ces gens se livrent.
Rappelons ce que disait Hollande le 1e juillet dernier dans une interview à Ouest France :
« En 2013, la dépense de l’État sera strictement maîtrisée. Pas un euro de plus ne sera versé par rapport à ce qui a été prévu dans le budget. Mais, la récession nous prive de toutes les rentrées fiscales espérées. D’où le risque d’un déficit plus important que prévu. Que faut-il faire ? Augmenter les impôts ? Non. Nous n’alourdirons pas la pression fiscale des Français en cours d’année. Alors, nous prendrons de nouvelles mesures d’économies en 2014-2015. Et pas simplement dans la sphère de l’État mais aussi dans celle des administrations locales et dans les dépenses sociales. »
Nous en sommes à une taxe nouvelle chaque mois qui passe, et le vertige ne semble pas pouvoir être soigné.
La courbe des impôts est inversement proportionnelle à celle de la popularité
La dernière invention en date est proprement inouïe puisqu'elle consiste pour l'Etat à renier sa parole en déchirant les contrats par lui-même signés.
En effet nous apprenons que la majorité des députés vient de voter l'augmentation à 15,5 % du taux de prélèvement sur les intérêts des plans d'épargne logement, des plans d'épargne en actions, des assurances-vie.
Pire encore, cette augmentation aura un effet rétroactif, contre toute bonne foi et toute justice. Ainsi les taux acceptés et signés entre les contractants à l'ouverture ne s'appliqueront plus à la clôture !
Et l'on s'étonne de la perte de confiance en l'Etat ? Et l'on fait mine de s'indigner que les plus fortunés échappent à ce matraquage fiscal en s'exilant ?
Malheureusemlent l'immense majorité des ménages et des particuliers n'a pas cette ressource, et une fois encore ce sont les plus modestes et les classes moyennes qui vont payer l'addition.
Cette mesure inique est censée rapporter 600 millions dont 450 à la Sécurité Sociale.
Admettons.
Mais chacun sait bien que ce surcroît d'impôt n'est pas pour solde de tous comptes et que l'an prochain il faudra aller encore plus loin, et " toujours plus".
C'est déprimant.
En 2007, lors d'un meeting resté fameux, Ségolène Royal, dégisée en "peace and love" avait comiquement martelé " FRA - TER - NI - -TÉ ! ". Elle va un peu plus loin aujourd'hui.
Avec un sens aigu de la provocation, le chantre de la " bravitude " essaye - mission impossible - de donner à son ancien compagnon du courage politique.
Autant apprendre à une huître à voler.
Elle le sait mieux que quiconque, ayant durant de longues années cotoyé au quotidien le père de ses enfants.
Elle joue là, à ses dépens, un jeu dangereux puisque, bien sûr, le monde entier va éclater de rire la traiter d'allumée ( ce qu'elle prévient elle-même en disant qu'on l'accusera de « se prendre pour Jeanne d'Arc ». )
Si l'on veut bien admettre que cette femme n'est pas folle, force est d'apprécier son geste comme une subtile et embarrassante vengeance à l'égard de son ancien compagnon et de sa nouvelle et antipathique compagne : « souviens-toi de La Rochelle ! ».
Dans une double mise en abyme, elle appelle au courage en faisant preuve de courage tout en symbolisant le courage.
Eugène Delacroix : La Liberté guidant le peuple
Un seul regret, peut-être : elle aurait pu aller encore plus loin : regardez bien le tableau de Delacroix...
Mais sans doute sa pudeur rappelle-t-elle, en effet, la martyre de Rouen. Elle réconcilie ainsi la France royale et la République, le catholicisme brûlant et la laïcité.
Quel joli coup !
1. La cigogne le 25-10-2013 à 11:22:39
Je ne trouve aucun courage à cette donzelle.. Le seule cause à laquelle elle semble attachée est la sienne..c'est un électron libre.. Je redis qu'il est dommage que le ridicule ne tue pas.. Quant à la similitude avec Jeanne d'Arc.. Nous en sommes très très loin..Jeanne est morte pour son Roi et pour la France.... Nous avons grandement le temps de couper du bois pour allumer un prochain bûcher..!! Qui mourrait pour son pays..?? Son idéal..?? Même pas la madone du chabichou..fse
2. 1 Autre jovinien le 25-10-2013 à 11:26:43
Je constate que tu commets les mêmes fautes de frappes . Mais tu tombes dans le sexisme primaire dont les français se contrefiche.Quand la passion l'emporte sur les idées,on tape plus vite.Mais on ne se refait pas quand on a éliminé le sexe féminin.
3. jean26 le 25-10-2013 à 12:34:57
l'autre jovinien à trouvé la faute de frappe ayant "diurant" de longues années
Bonne journée
4. Frank-Marie-THOMAS le 25-10-2013 à 13:05:34 (site)
Merci, Jean, je l'avais vue et corrigée juste avant votre commentaire.
5. Frank-Marie-THOMAS le 25-10-2013 à 13:13:23 (site)
Mon pauvre monsieur ( ou ma pauvre dame ) vous ne ne savez donc plus lire !
Je défends Ségolène Royal.
Et vous dites en plus que la passion me pousse à la faute de frappe ?
Quel(le) passionné(e) vous devez être (mais pas d'orthographe) !
Vous êtes en tous poInts digne de représenter le village d'art et d'histoire(s), et votre maire est aussi votre digne représentant.
6. Frank-Marie-THOMAS le 25-10-2013 à 13:24:40 (site)
@ La cigogne
Tiens, nous sommes en désaccord pour une fois.
Sauf sur un point : S R est selon vous " un électron libre". Electron, je ne sais pas, mais libre, assurément, et ce n'est pas à mes yeux une mince vertu par les temps qui courent.
Madame Royal a au moins pour elle l'audace et le courage qu'elle appelle son ex compagnon a avoir aussi.
Peine perdue, à mon avis ( et je gage que c'est aussi le sien )
En attendant elle se moque de lui en payant de sa personne, au risque d'être décédibilisée dans un monde où, hélas, le ridicule ne tue que ceux qui le manient volontairement.
7. Gouelini le 25-10-2013 à 13:31:28
Tous les Joviniens ne ressemblent pas à "l'autre Jovinien" et ne se reconnaissent pas forcément dans leur maire actuel !! Je pense que vous le savez bien !
Je regrette que cette période pré-électorale attise les haines et les rancoeurs et ne permette pas à la majorité des électeurs de faire un choix objectif.
C'est peut-être amusant de "compter les points", mais c'est mieux de regarder le bilan des uns et les possibilités des autres
8. Frank-Marie-THOMAS le 25-10-2013 à 13:47:19 (site)
@ Gouelini
D'accord.
Pour "le bilan des uns", il n'est que de se reporter objectivement aux faits; pour "les possibilités des autres", chacun peut supputer ce qui lui paraît probable, sans aucune certitude.
Il faut observer attentivement, avoir de la mémoire et rester lucide.
La classe politique ( comment faut-il entendre "classe" ?) a donné depuis plus d'un an un pitoyable spectacle.
On se souvient de la lamentable attitude de l'équipe de France, ce ramassis de jeunes richards mal élevés et antipathiques; les gens qui sont censés nous représenter et nous gouverner ne valent pas mieux.
Après le feuilleton des primaires socialistes, le massacre de Ségolène Royal par ses amis, l'effarante affaire Strauss-Kahn, les dérapages de l'équipe Sarkozy, l'intervention scandaleuse de la maîtresse du président de la République dans les élections législatives à La Rochelle, l'effroyable manquement de Cahuzac, le crêpage de chignon entre Duflot et Valls, le débarquement sans ménagement de Batho, voici, encore et toujours, Marseille.
Marseille, son défunt Defferre, son O.M., son Tapie, son Guérini (le neveu de Mémé, qui préside toujours le conseil général), et, last but not least, sa Ghali et son Menucci.
Les primaires, qu'on nous vend comme le nec plus ultra de la démocratie et qui à chaque fois tournent à la foire d'empoigne, à droite comme à gauche, se sont déroulées dans une atmosphère de guerre civile entre l'ambitieuse et vulgaire Samia Ghali et Menucci, le bibendum inquiétant qui, soit dit en passant, ne semble pas être à couteaux tirés avec le Guérini et son système sulfureux.
Bref, la peste ou le choléra.
Le scrutin - contesté, bien entendu - a lieu. Menucci - on n'en attendait pas moins de lui - écrase Ghali.
Et puis se déroule, une scène de comédie à la Pagnol, mais grossière.
Les deux candidats se retrouvent devant les militants, d'abord chacun dans son camp. Mme Ghali, pour sa part, fait siffler les noms de Hollande et de Ayrault !
Mais voici que les deux candidats se rencontrent à la même tribune. On s'attend à " embrassons-nous, Folleville ! " . Mais Samia Ghali refuse obstinément de rester, part, revient, demeure les bras croisés quand la salle applaudit son vainqueur. On attend la suite.
Avec de tels adversaires, J.C. Gaudin, malgré son âge et ses faiblesses, n'a pas trop de souci à se faire. D'autres non plus, d'ailleurs...
Quelle lamentable cirque ! Pauvre France !
1. La cigogne le 24-10-2013 à 12:21:58
Bonjour Monsieur.. Eh oui.. Encore et toujours Marseille.. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à ajouter.. Nous sommes bien loin de Pagnol.. Quelle désolation.. Pas de quoi rire.. Avez -vous vu Ségolène en liberté guidant le bon peuple..!! Les bras m'en tombent..je suis affligée.. Allez.. Nous partons qqs jours avec M-S dans le Haut-Doubs..j'espère que nous aurons assez de réseau pour que nous puissions continuer de vous lire..pas gagne..!! Respectueusement à vous. Fse
Je reproduis le commentaire d'un lecteur du blog du magistrat Philippe Bilger, paru aujourd'hui :
« Après l’affaire Leonarda, l’affaire de la NSA.
Le même gouvernement qui a interdit le survol du territoire à l’avion du président bolivien, au motif qu’il était suspecté de transporter Snowden, proteste auprès de l’ambassadeur des USA contre les écoutes de la NSA, dévoilées par ledit Snowden !
M. Bilger, vous qui êtes un juriste éminent, pouvez-vous nous dire s’il est possible de mettre F. Hollande sous curatelle, jusqu’à la fin de son mandat ?»
J'ajouterai pour ma part que si, en France, nous avions des journalistes d'investigation dignes de ce nom, ou, pour être plus exact, si les médias s'ouvraient aux quelques journalistes compétents et courageux, c'est ce genre de question qu'il faudrait poser à nos "responsables".
1. 1 Autre jovinien le 25-10-2013 à 11:29:38
As tu entendu parler de Médiat-part.Qui je pense ne fait pas"dans la dentelle"".
2. Frank-Marie-THOMAS le 25-10-2013 à 13:02:59 (site)
" si les médias s'ouvraient aux quelques journalistes compétents et courageux, c'est ce genre de question qu'il faudrait poser à nos "responsables"."
Ce sont mes propres mots que je cite afin que, les relisant, vous tâchiez de les comprendre.
Que me chantez-vous de Mediapart ? Quand et où avez-vous vu qu'un de leurs investigateurs ait jamais interrogé un ministre ou un président à la radio ou la télévision ?
J'accepte bien volontiers la contradiction, et même je la souhaite.
Mais encore faut-il contredire ce que je dis et non le contraire de ce que je dis, sinon on tombe dans le ridicule de contredire son propre avis, ce qui est le plus souvent votre cas.
Cette chronique qui en est à son 9e épisode et qui en comptera sans doute une vingtaine a, j'ai la faiblesse de le penser, un certain intérêt pour les habitants du village, jeunes ou vieux.
Je ne suis pas éloigné de croire qu'elle peut aussi en avoir un plus général, quasiment emblématique de la dérive de bien des communes de France, et de la lente dégradation de notre pays.
*
* *
Ah ! LA BASE DE LOISIRS !
Elle mérite toutes les majuscules et tous les points d'exclamation !
Lorsque le maire sortant fit appel à moi en 1982 pour l'élection de 83, ce projet était en tête de son programme pour les 6 années à venir.
Le territoire du village et des communes avoisinantes dont le maire était conseiller général et dont, 3 ans plus tard, il allait devenir le député étant doté d'une magnifique boucle courcircuitée de l'Yonne, il allait de soi qu'il y avait là une opportunité qu'il fallait saisir aux cheveux.
Il déploya toute sa persuasion pour me montrer à quel point la réalisation sur cet heureux site d'une base de loisirs était un atout majeur pour l'avenir de la commune.
Comment aurais-je pu alors douter qu'il en fût lui-même persuadé ?
Ceux que le passé récent du village intéresse pourront utilement se reporter aux documents électoraux de mars 1983, ils y verront le projet déjà détaillé de la future base de loisirs dont on pouvait espérer qu'outre des activités nautiques, elle permettrait la pratique de divers sports, la création d'un nouveau camping, le développement de l'hôtellerie, etc.
Imagine-t-on les perspectives qu'une telle réalisation, à une heure et demie au sud de la capitale, dans un territoire magnifiquement irrigué par tous les moyens de communication routiers, fluviaux, ferroviaires ouvrait à nous ?
Cet espoir était d'autant plus grand que la déviation de la route nationale rendue indispensable par les nuisances qu'elle générait allait hélas inéluctablement s'accompagner d'un impact très négatif sur l'activité économique, notamment commerciale.
Il convenait donc urgemment de pallier cette perte par un surcroît d'activités.
On voit aujourd'hui le malheureux village, devenu comiquement depuis " Ville d'Art et d'Histoire", suer sang et eau pour tenter d'attirer quelques touristes qui séjourneraient sur son territoire.
J'affirme que le patrimoine de cette commune, intéressant mais somme toute modeste au regard de ce que les villes possédant un riche et glorieux passé peuvent offrir aux visiteurs, ne pourra jamais être qu'un objet de balade et non de voyage.
Si des milliers d'utilisateurs de la base de loisirs se trouvaient à quelques kilomètres du centre, nul doute que, séjournant pour un laps de temps plus long, ils viendraient s'y promener, faire leurs courses, bref, réveiller la belle endormie.
C'est tout cela que j'avais dans l'esprit en acceptant la fonction d'adjoint à la culture.
J'allais bien vite déchanter !
1. un centriste le 21-10-2013 à 11:33:37
Bjr,
On quitte le village,on critique tout et n'importe quoi,mais on commence la future campagne électorale avec les mêmes thèmes qu'autrefois.Pourquoi,ceci,parce que au village tout ce sait.Et certains vendent la mèche au troquet du coin.Je ne suis pas sûr que la base de loisirs soit toujours d'actualité,même avec des bungalows comme "ils le souhaitent".
2. Frank-Marie-THOMAS le 21-10-2013 à 11:57:56 (site)
@"un centriste"
Formidable ! Vous m'apprenez que "tout" ce que je dis moi-même "se sait".Savez-vous que vous auriez fait un fin limier ?
Mettez vous donc en chasse pour savoir si, des fois, il n'y aurait pas à Paris un projet de tour d'un certain Gustave Eiffel.
3. 1 Autre jovinien le 25-10-2013 à 11:33:22
Je sais qu'à une certaine époque tu étais un amis du maire de la cité voisine.Explique moi,(je ne sais pas tout),comment cela n'a pu se faire,alors qu'au nord d'autres réalisations du même genre ont vu le jour.
Il était une fois une famille du Kosovo installée en France de façon irrégulière depuis 2009.
A cinq reprises, cette famille - dont le père vivait d'expédients illégaux - avait présenté une demande d'asile et cinq fois l'administration française le lui avait refusé, car aucun critère exigible n'était rempli.
Il était une fois un ministre de l'intérieur qui, avec la capacité d'un Rovigo essayant de jouer aux Fouché, brouillait les cartes et mécontentait ses "amis" en faisant expulser une adolescente de 15 ans, membre de cette famille.
Une vague de protestations vint se briser sur les rivages enchanteurs de la Guadeloupe où il était en train de répéter son habituel numéro de fermeté et d'humanité républicaines.
Il était une fois le Roi Pétaud qui sortit de sa tremblante réserve pour laisser tomber un jugement digne de rester dans l'histoire du ridicule.
Ridicule, d'abord, qu'un chef de l'Etat qui ne préside aux destinées ni de Monaco, ni du Liechtenstein, ni de San Marino, ni de l'île Nauru s'abaisse jusqu'à de tels détails, et prostitue une parole qui devrait être réservée aux affaires de grande envergure.
Ridicule de se mêler de tout, ce qu'il reprochait avec tant de véhémence à son agité prédécesseur ( vous souvenez vous de la longue anaphore des "moi président de la République, je ne ferai plus ceci et cela" ?
Ridicule et révoltante la vacillité et la lâcheté de proposer que la jeune fille revienne du Kosovo, mais seule.(*) A 15 ans ! Seule !
Ridicule l'espoir de rouler tout le monde dans la farine en comptant qu'une fois revenue, la jeune fille fasse jouer son droit au regroupement familial, ce qui, après 5 ans de procédure, nous ramènerait à la case départ.
Non seulement ce monsieur est un incapable, mais il est en train de ridiculiser notre pays et d'ouvrir une autoroute à un certain parti...
(*) Jean-Pierre Chevènement qui, soit dit en passant serait tellement plus capable et plus digne d'occuper la présidence de la République, fait une proposition de bon sens de nature à régler le problème de façon à la fois efficace, malicieuse et humaine : la jeune fille pourrait être scolarisée à l'Alliance Française du Kosovo.
Et notre phénix de Corrèze qui ne s'en était même pas avisé ! Et Fabius ! Et Valls ! Et Peillon ! Quels talents !
1. lapineaux le 20-10-2013 à 21:14:17 (site)
Je pense que vous avez raison,c'est de la lacheté de proposer à cette jeune fillez de revenir seule en France,mais dans un autre sens,nous les Français serions nous dans d'autres pays admis facilement car la France devient de plus en plus le repaire des réfugiés à cause de certaines décisions prises à tort et à travers.A Calais,actuellement nous sommes envahi déjà,oui l'Angleterre est en face,mais en voyant cela je pense à ceux qui essaient de venir en Europe et que leur bateau coule et il y a de nombreuses victimes,je pense que c'est voulu de les laisser etre dans cette siuation de non retour,on ne fait rien pour les empecher de prendre des risques,il y a bien des bateaux qui voyagent qui peuvent intervenir.Vous avez donc raison sur ce que vous dites,mais le Président tourne autour du pot et ne dit pas réellement ce qu'il pense.Mais les Français qui voient cette sirtuation perdurer ont tres bien compris.Bien amicalement à vous.Jean SEGARD CALAIS
L'excellent Yves Calvi proposait ce soir un reportage sur " Les contribuables associés votre maire est-il dépensier "
Cette organisation - dont j'ignore le statut exact - a mis en ligne un site extrêmement intéressant en cette période d'élections municipales.
On peut l'atteindre soit en tapant le titre ci-dessus, soit à l'adresse internet :
www.observatoiredessubventions./2013/argus-des-communes/-41k com/
L'état des finances de chaque commune de France, son taux d'endettement par habitant, ses dépenses de personnel, l'intercommunalité et ses finances, les prélèvements y sont analysés de façon impartiale, et une note globale sur 20 est attribuée, même si - et les rédacteurs du site en sont conscients - la santé d'une commune ne saurait se résumer à un bilan comptable.
Allez sur cette page et tapez le code postal de votre commune ou de celles qui vous intéressent : c'est édifiant et nécessaire dans cette période où la "communication" remplace de plus en plus l'information sincère.
1. alderic25 le 18-10-2013 à 20:04:29 (site)
Bonjour, j'ai testé sur 2 villes dont la mienne où le maire est noté 8 sur 20, l'autre maire de la ville voisine 19 sur 20. Par contre les impôts locaux et fonciers sont nettement moins élevés dans la première ville mal notée. Finalement, une bonne note peut cacher une mauvaise nouvelle.
2. Frank-Marie-THOMAS le 19-10-2013 à 02:04:54 (site)
@ alderic25
Votre commentaire donne à réfléchir.
C'est que d'autres critères que les finances, comme je le dis dans mon billet, entrent en ligne de compte, notamment la valeur locative des biens immobiliers, qui varie d'une commune à l'autre selon des critères impossibles à maîtriser; mais aussi l'utilisation de l'argent public, le passé financier de la commune, etc
Certains maires bien notés héritent la bonne gestion de celui qui les a précédés, d'autres, mal notés, rattrappent les erreurs commises avant eux.
3. jovinien le 20-10-2013 à 11:58:43
Je suis allé ,également sur le site de Joigny.11sur20;Mais pous être tout à fait honnete la situation actuelle,ne résulte t-elle pas de l'ancienne municipalité,dans laquelle tu dénonçais les dérives.Maintenant,à l'époque,ces dérives ne génées pas puisque les assioçiations que tu as crées montais aux subventions.Le contribuable payait. je n'irais pas plus loin.
4. jun contribuable de Joigny le 20-10-2013 à 12:05:10
Tu as un certain culot.Tu ne t'es jamais opposé,losque l'ancien Maire a rebaptisé ceratin quartier de joigny,en Zône résidentielle,habitée par des couches"populaires".L'argent rentrai dans les caisses de la communes.Alors comme donneur de leçons,excuse moi mais tu repasseras.
5. Frank-Marie-THOMAS le 20-10-2013 à 19:59:05 (site)
@ "jovinien", "contribuable" et autres balivernes...
Donc, si je comprends quelque chose à la bouillie verbale que vous nous servez, j'ai eu tort d'avoir raison.
En réalité la précision de votre pensée est à l'image exacte de celle de votre orthographe et de votre syntaxe.
Rions !
Ce matin, privilège de l'âge, je me trouve dans un laboratoire d'analyses médicales du IIIe arrondissement de Paris.
On a les plaisirs qu'on peut.
Sur huit personnes qui attendent leur tour, un chinois et trois chinoises, devisant à très haute voix.
Tout à coup une voix terrible s'exprimant en mandarin et leur demandant manisfestement de mettre la sourdine sort du petit cabinet où s'opèrent les prélèvements.
C'est l'infirmière.
Paris-Shangaï !
1. La cigogne le 14-10-2013 à 18:23:10
Je vous avais recommandede vous mettre au mandarin..!! Sourire.. Puis-je vous demander de vos nouvelles..nous avons parle de vous avec Annie-Claude et Rachel.. Lors de notre dîner entre filles..!! Bonne semaine.. Fse
2. un électeur jovinien le 17-10-2013 à 11:40:45
Bjr,
Hormis vos ennuis de santé vous vous documentez sur votre ancien village.Que pensez-vous de la situation de la droite traditionelle et du centre droit au village?
3. Frank-Marie-THOMAS le 17-10-2013 à 16:43:42 (site)
@ un électeur ...
Votre post est incohérent.
Je ne pense absolument rien de ce qui se passe à gauche non plus.
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