En regardant la télévision - et notamment les jeux "culturels", je mesure chaque jour avec irritation et tristesse l'ignorance crasse des Français. C'est accablant.
Moi qui, tout au long de mon existence, n'ai jamais eu assez de temps pour embrasser, à la manière de "l'honnête homme" de l'âge classique, le cercle des connaissances humaines qui toutes me passionnent, je souffre de voir à quel degré d'inculture est arrivée la majorité de mes concitoyens
Les jeunes, les adultes, les seniors, sans en être autrement gênés, assument leurs lacunes dans tous les domaines du savoir. Et chaque jour, devant un choix de questions qui leur est offert, on les entend dire : je ne sais rien en histoire, en géographie, en économie, en politique, en botanique, en zoologie, en astronomie, en paléontologie, en littérature, en anatomie...
Bref, ils reconnaissent sans sourciller qu'ils ne savent rien à rien, et on les voit - spectacle pitoyable et risible à la fois - se jeter sur les questions "chansons", "people" ou "légumes du potager" ( sans garantie de succès, surtout sur ce dernier sujet !)
Comment en est-on, en France, arrivé là ? Comment est-il possible qu'au pays de Rabelais, de Montaigne, de Descartes, de Corneille, de Madame de Sévigné, de Diderot, de Fontenelle, de Voltaire, de Victor Hugo, de George Sand, de Proust et de Camus, de Laënnec, de Pasteur, de Buffon et de Fabre, de Larousse et des Curie, après plus d'un siècle d'Ecole obligatoire et gratuite, avec les progrès du savoir et de la diffusion des connaissances, une écrasante majorité de nos concitoyens soient sourds et aveugles au monde qui les entoure, déstructurés, déculturés, vidés ? J'en connais la raison. Je ne suis pas le seul.
En quarante années d'enseignement j'ai vu à l'œuvre une destruction méthodique du socle de notre culture générale et des apprentissages élémentaires sans lesquels rien de solide ne peut être construit.
Philippe Meirieu, le pape du pédagogisme.
Au nom d'une fumeuse idéologie, reste mal digéré des élucubrations de mai 68 et des théories pédagogistes absurdes héritées de la vague structuraliste et de l'idée crétine de bouleverser tout au nom d'une prétendue modernité, en réalité ringarde et délétère, on a cassé tout ce qu'il y avait de solide pour le remplacer par des "activités d'éveil", des connaissances périphériques et floues et des gadgets inutiles.
La Droite et la Gauche, toutes deux également démangées par ce prurit d'innovations stupides, se sont systématiquement attaqué aux fondements des savoirs, bouleversant ainsi une mécanique efficace, et la remplaçant par une atomisation de petites connaissances que rien ne relie entre elles et qu'il est donc impossible aux élèves d'assimiler.
L'histoire, la littérature, les sciences expérimentales, les mathématiques, la grammaire, l'apprentissage des arts plastiques et de la musique furent tour à tour soumises par de fumeux théoriciens - dont certains sévissent encore aujourd'hui - à une déstabilisation mortifère.
Ne plus connaître les bases et remplacer cet apprentissage par un saupoudrage prétentieux et troublant devint un but en soi.
Etudier le commerce des grains en Méditerranée au XVIe siècle, sans savoir ni où se trouve la Méditerranée, ni l'état du monde - à commencer par celui de la France - à cette époque, remplacer l'étude des strictes catégories grammaticales ou mathématiques par de foireuses "approches" où les élèves ne comprenaient plus rien, regrouper en un bouquet des textes de la Renaissance, des articles de magazines et des fragments de discours politiques passait pour le nec plus ultra de l'intelligence et de l'ouverture d'esprit.
Le corps de l'Inspection était chargé de distiller auprès des professeurs la doctrine nouvelle, bien que ceux-ci, dans leur grande majorité, fussent plus que réticents et continuassent - en cachette souvent - à faire bénéficier leurs élèves de la formation qu'ils avaient eux-mêmes suivie, de la qualité et de l'efficacité de laquelle ils étaient la démonstration vivante.
J'étais de ceux-là dans les années noires ( 80-90) et je le suis demeuré jusqu'au bout, il y a deux ans.
J'ai dû accepter d'encourir les foudres d'inspecteurs serviles et bornés, ayant viré lof pour lof et abandonné tout ce à quoi ils croyaient naguère, d'autant plus acharnés à faire triompher par la contrainte les glaireuses idées pédagogistes qu'ils en sentaient l'injustice, la dangerosité et l'absurdité.
Ce fut un temps où la doctrine universellement admise était de "mettre l'élève au centre" (comme s'il avait un jour été ailleurs !) et de ne plus utiliser la contrainte que contre les professeurs, présentés systématiquement à l'opinion publique comme des personnages égocentriques, fermés et passéistes, repliés sur leurs petites habitudes et leurs intérêts catégoriels.
Les journaux, les magazines, les radios et les télévisions, jusqu'aux séries ayant pour cadre des collèges ou des lycées, tout concourait à ringardiser le corps enseignant.
Je savais alors - et je l'écrivis (*) - que le résultat de cette campagne de destruction des savoirs et de ceux qui étaient chargés jadis de les transmettre, déboucherait sur une catastophe : l'inculture érigée en norme, l'uniformisation de la pensée, la montée d'idéologies absurdes, la déréliction des valeurs civiques, le recul de notre civilisation.
Hélas, 3 ou 4 générations ont été abîmées. Mais il n'est pas encore trop tard. Il n'est jamais trop tard.
Si, retrouvant son bon sens, la nation rétablit un enseignement des fondamentaux, si l'autorité morale et le rayonnement du corps enseignant sont restaurés, si le pays entier se mobilise dans l'intérêt de sa jeunesse, c'est à dire pour son avenir, tous les espoirs sont encore permis.
(*) Tableau Noir (1996)
La Crimée est une magnifique et immense presqu'île qui s'avance dans la Mer Noire, au sud de l'Ukraine.
Elle revêt pour la Russie, frontalière par l'Est, une importance primordiale; il suffit pour s'en rendre compte de regarder la carte ci-dessous.
Les évènements de la place Maïdan qui ont abouti au renversement du président élu Ianoukovitch braquent tout à coup les feux de l'actualité sur cette région qui, depuis 2500 ans, n'a cessé d'être une zone de fracture sensible.
Car la Crimée, ce pays que les grecs anciens appelaient la Chersonèse Taurique, a eu une histoire très mouvementée.
Tour à tour, au cours des siècles elle a été envahie et exploitée par les grands empires et les grandes cités dominantes.
L'ancien royaume du Bosphore passe d'abord sous le protectorat romain en 336, puis il devient province de l'empire byzantin, province de la Russie de Kiev, de l'empire ottoman, de la République de Gênes, de l'empire russe de Saint-Petesbourg, enfin, de l'URSS.
De 1854 à 1856, 200.000 hommes moururent lors de la guerre qui opposa La Russie à une coalition anglo-franco-turque.
On ne cesse de nous dire qu'il faut retenir les leçons de l'Histoire : il faudrait essayer de ne pas oublier la guerre de Crimée.
En 1954 elle devient une province de la République Socialiste Soviétique d'Ukraine; en 1991 enfin, une république autonome au sein de la République d'Ukraine.
Son autonomie est d'ailleurs assez théorique quand on considère d'une part sa position géographique et d'autre part la présence de troupes et de la flotte russes basée à Sébastopol.
Il est tout à fait clair que la Russie, qui craint comme la peste la contagion de l'hiver ukrainien et dont les intérêts stratégiques majeurs risquent d'être remis en cause par une réelle indépendance de l'Ukraine ne se laissera pas dépouiller de cette pièce essentielle dans son jeu au Moyen Orient, en Méditerranée et dans le monde.
Les puissances occidentales, France et Allemagne en tête, veulent rappeler Moscou à la sagesse.
Il est à craindre que ce ne soit pas suffisant.
Dès le départ de toute cette affaire ukrainienne, leur soutien sans condition aux révoltés de Maïdan contre le pouvoir corrompu mais légal - révoltés dont le plus grand nombre est certes constitué de citoyens sincèrement épris d'honnêteté et de liberté, mais dont les plus actifs sont de dangereux fascistes ouvertement admirateurs du nazisme - place l'Europe dans une position très délicate.
Ne soyons pas naïfs : ce qui est en train de se jouer en Crimée et en Ukraine n'est pas la lutte du Bien contre le Mal, comme on voudrait nous le faire croire, mais celle d'une force contre une autre.
1. fugace le 01-03-2014 à 16:54:24
Bonjour F.T.,
Poutine sait que l'Europe est faiblarde d'une part, et que par ailleurs, Obama est dans l'impossibilité d'intervenir sur place comme est en train de le faire l'armée Russe au moment où j'écris ce commentaire.
Je crains donc malheureusement qu'une fois encore le peuple ukrainien, doivent rentrer dans le rang. La division du peuple ne pouvant que profiter à la Russie, qui va à nouveau placer son nouveau caniche.
(décidément, les caniches reviennent à la mode !....)
Une révolte n'étant pas une révolution, Ianoukovitch, étant libre des ses mouvements (erreur majeure des révoltés), on ne parlera plus de l'Ukraine sous peu.
Il ne faut pas se fier aux apparences.
Beaucoup de gens n'ont pas l'air aussi bêtes qu'ils ne le sont réellement.
1. fugace le 01-03-2014 à 17:41:19
Bonjour F.T.
La bêtise n’étant ni une propriété de certains individus ni de certains caractères. C'est une propriété de certains actes, de certains jugements, et il n’y a pas de personnes stupides qui auraient la bêtise en partage : elle est parfaitement partagée, comme le bon sens. (Descartes encore)
Martine Aubry, avec la tendresse qui la caractérise avait lâché durant le débat des primaires socialistes à l'endroit de François Hollande : "c'est flou, et comme disait ma grand-mère, quand c'est flou, y' a un loup !"
Après deux ans de présidence Hollande, ce n'est plus un loup, c'est une horde.
Pas de deux, retournements tactiques, hésitations, retraits, contradictions, annonces bidon, le palmarès est accablant.
Si accablant, même, qu'on finit par en avoir honte.
Nous avons à la tête de l'Etat un personnage d'une totale incapacité dont la seule expertise semble être de semer la zizanie, de tromper ses amis et de ridiculiser le pays. Les citoyens qui lui ont fait confiance sont cocus et mécontents, les autres sont désespérés.
Dernière pirouette en date : le "pacte de responsabilité". Ce machin d'une totale illisibilité, venant de quelqu'un qui s'est fait élire en niant la gravité de la crise et en prétendant ne pas aimer les riches et détester la finance, est un piège grossier.
Incapable de donner le moindre début de réalité à sa promesse mainte fois réitérée d'inverser la courbe du chômage, il se défausse sur le Patronat et les syndicats de la difficile tâche de relancer l'activité économique et l'emploi.
Mais sans mettre le moins du monde en chantier les réformes concrètes qui seules pourraient assurer la réussite de cette nouvelle politique. Du vent !
Mais il y voit un énorme avantage personnel c'est que au cas - hélas probable - où la France continuerait à s'enfoncer et le chômage à augmenter, il pourra toujours prétendre que la faute ne lui incombe pas.
Et si, par impossible, cela réussissait ce serait grâce à lui, bien sûr...
Hollande, le flou du roi, le roi du flou.
Il est de méchante humeur, Manuel Valls.
Il faut dire que la situation n'est guère brillante pour lui.
Manifestations violentes et dégradations en Bretagne à Paris et à Nantes, statistiques de la délinquance décevantes et même inquiétantes, inefficacité de la politique des zones de sécurité prioritaire. Pas de quoi plastronner.
Et pourtant, il plastronne.
Avec une arrogance de roquet, le visage fermé et impérial, il tente de compenser son inefficacité par des postures qui font rire.
Il est moins drôle, pourtant lorsque, mis en difficulté par une question d'un parlementaire, il croit bon de l'injurier en rappelant son prétendu passé "d'extrême droite".
On l'avait déjà vu, sur le plateau d'une grande émission politique, perdre son sang froid et donner tous les signes d'une grande agitation. Ce n'est pas très rassurant.
Cet homme ambitieux ne supporte pas, à l'évidence, de se remettre en cause. Dans le sillage de Hollande à qui, depuis la primaire socialiste il a lié son sort avec l'espoir non dissimulé de lui succéder un jour, il sent que sa popularité d'emprunt est en train de s'étioler et que le fauteuil qu'il convoite se dérobe sous lui; alors il perd ses nerfs.
Qu'on m'accuse de partialité si l'on veut, on n'aura sans doute pas tort. Mais je n'aime pas ce personnage, ses cravates voyantes, sa veste éternellement ouverte et sa démarche chaloupée.
Il a mauvais genre, Valls l'agité..
Omnes legis servi sumus, ut liberi esse possimus
Pour pouvoir être des hommes libres,
nous sommes tous les esclaves de la loi
La Sécurité Sociale est gravement déficitaire, on le sait. Régulièrement, sous l'influence de la Cour des Comptes et du Patronat, on cherche, et c'est bien naturel, à serrer les vis et à faire des économies.
Ce qui, au début de la première crise pétrolière, sous Giscard, a été appelé la "chasse au gaspi" est devenu, nécessité aidant, un exercice quotidien du moins en parole.
Dernière mouture de cette lutte acharnée contre les dépenses inutiles : le régime spécial d'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle.
A première vue, tout semble évident : alors que tant d'ouvriers, d'employés et de cadres souffrent de la perte de leur emploi et peinent à se réinsérer dans le monde du travail, il semble tomber sous le sens que le spectacle, cette activité futile et superflue en temps de crise, ne devrait pas être traité autrement que le reste du monde actif, voire beaucoup plus sévèrement.
Les démagogues, toujours prêts à glisser sur la vague de l'opinion publique, viennent à nouveau de s'engouffrer dans cette argumentation pour, une fois encore, tenter de remettre en cause le statut spécial des intermittents du spectacle.
Prenant argument de ce qui se passe en Allemagne, en Italie, en Grande Bretagne ou aux USA, ils voudraient que les employés du spectacle français fussent soumis au régime ordinaire d'indemnisation du chômage, ce qui équivaudrait à les jeter à la rue ou peu s'en faut.
Notons tout d'abord qu'hormis les USA où l'industrie - car c'en est une - du cinéma, de la télévision et du spectacle vivant est d'une taille incomparable avec la nôtre et ne peut donc pas servir de sérieuse référence, ni le Royaume Uni, ni l'Allemagne ni l'Italie ne sont parvenus à garder une véritable création artistique et que leur cinéma, entre autres, est mort ou presque.
Le cinéma français, lui, mais aussi le théâtre et la création sont encore bien vivants. Cela n'est pas dû à un miracle français, mais bel et bien à ce système qui, inventé en 1936, perfectionné en 1998 et durci en 2003, garantit aux travailleurs du spectacle un revenu minimum sans lequel ils fuiraient la profession.
L'accord de 2003 entre le MEDEF et les syndicats est plus contraignant, je viens de le dire, que le régime préalable : dorénavant un travailleur du spectacle (artiste ou technicien) doit avoir travaillé 507 heures réparties sur 10 mois ( soit 3 mois de travail à 8h par jour ) pour pouvoir toucher ses indemnités chômage, lesquelles se montent à 1000 euros mensuels.
Certains, qui ne connaissent rien au monde du spectacle, peuvent trouver cela exorbitant. C'est la tendance de la Cour des Comptes et surtout du patronat.
Considérant que le déficit de cette branche a été de 1 milliard d'euros en 2009, ils voudraient tout remettre à plat et ramener ces travailleurs dans le droit commun.
C'est ignorer - ou feindre d'ignorer - qu'un spectacle, par définition et par nature, est une activité qui requiert une énorme main d'œuvre durant un court laps de temps, qu'il ne dure qu'une ou deux saisons et qu'il est suivi par une période d'inactivité inhérente au genre.
Les comptables de la rue Cambon et du MEDEF font comme si l'activité artistique était ordinaire, à temps complet et continu, ce qui n'a jamais été et ne sera jamais le cas.
Certes, il ne faut pas passer sous silence que certaines irrégularités ont lieu, que des abus mal contrôlés entachent ce système et que certaines grandes sociétés du spectacle ( TF1 ou Disney par exemple) abusent des facilités de ce régime spécial.
Mais ces fraudes - qu'il faut sanctionner - ne doivent pas servir de prétexte à une remise en cause globale d'un système qui, depuis tant d'années, permet à la France de demeurer une grande nation de création artistique.
Le milliard d'euros de déficit de cette indemnisation du chômage des intermittents constitue évidemment, en ces temps de disette financière, une manne bien tentante. Mais dans ce domaine, moins encore que dans tout autre, l'étroite logique économique ne suffit pas.
D'abord parce qu'elle est fausse et tronquée : il faudrait prendre en compte les retombées économiques et fiscales de l'activité artistique et calculer avec précision la perte réelle qu'au total représenterait cette prétendue économie.
Ensuite et surtout, le renom de notre pays, sa place dans le monde, l'attractivité qu'il exerce sur un nombre toujours plus grand de populations étrangères seraient abîmés par cette mesurette mesquine et dangereuse.
1. decapetdepée le 01-03-2014 à 00:07:57
Une sorte de clin d'oeil aguichant au monde des vrais travailleurs au chômage, laissant entendre qu il y a des"sous salariés",des"sous travailleurs"qui ne méritent pas que leur régime soit disant favorable soit maintenu
Un Président exemplaire!
Que signifie ce pins au revers de la veste d'un patron du MEDEF ?
S'agit-il d'un vœu ou d'un engagement ?
Pour l'heure, en tout cas, on ne voit rien venir de tel.
En janvier, hélas, le chômage s'est encore aggravé dans notre pays.
Sans tenir compte des foules de sans-emploi Outre-Mer, la France métropolitaine qui comptait 2.900.000 chômeurs il y a 9 mois, en a en cette fin février 3.316.200.
Et c'est à 5.000.000 que se monte le total des chômeurs si l'on prend en compte les personnes qui ont exercé un emploi à temps réduit à un moment ou un autre de l'année.
Ce chiffre désastreux est encore plombé par le fait que 2.000.000 de demandeurs d'emploi cherchent du travail depuis plus d'un an, que le chômage des seniors a grimpé de 11,6 % cette année et celui des jeunes de 1,4 %, malgré les emplois aidés créés pour infléchir la courbe.
Messieurs Hollande, Sapin et Moscovici ont beau déployer toutes les ressources de leur rhétorique, les chiffres sont là, cruels et accablants.
Nous espérons tous, bien entendu, que l'inflexion nouvelle donnée à la politique économique et sociale depuis quelques semaines - après deux ans perdus en atermoiements, hésitations et bourdes graves - va enfin donner ses fruits.
Notre France est gravement malade. Devant un désastre toujours possible, il n'est plus temps de se livrer aux petites querelles partisanes dans le genre de celle que cet excité de Manuel Valls a cru bon, hier, de lancer au palais Bourbon en insultant de façon arrogante et injuste un député de l'opposition.
Ce n'est pas le moment de s'affoler !
1. fugace le 27-02-2014 à 00:10:01
Bonjour F.T.
Il est absolument inimaginable que des décisions "socio-économico-politiques" courageuses et audacieuses (donc drastiques) ne soient pas prises successivement et selon un calendrier annoncé courant 2014,2015, et 2016.
L'équilibre de l'ensemble "France" tenant désormais à un fil, nos dirigeants principaux espérons le ,responsables, vont devoir sacrifier leur durée de présence sur le devant de la scène du grand théâtre, s'il ne veulent pas risquer un affrontement dont les prémices ne trompent pas.
Ce n'est que mon avis.
1. fugace le 27-02-2014 à 00:21:44
Bonjour F.T.
Il me fallait faire un choix, mais ce ne fut pas difficile:
"Le temps ne fait rien à l'affaire ; quand on est con, on est con. (Georges Brassens)"
Mon départ pour la Nouvelle Calédonie, fut ressenti comme une chose inouïe dans cette petite ville où pour beaucoup, prendre un car pour aller à la ville voisine constitue déjà une sorte d'aventure.
6 mois après avoir été seul élu de ma liste, lassé des petites querelles du village et pressé par les dettes que cette campagne avait fait peser sur mes très modestes finances personnelles, je décidai de repartir Outre-Mer.
Je rejoignis donc pour 3 années de contrat le Territoire de Nouvelle Calédonie, territoire lointain, comme on le sait, et qui, en 1989, sortait à peine des terribles évènements qui l'avaient ensanglanté, lesquels venaient de se clôturer par l'assassinat, entre autres, de Jean-Marie Tjibaou par un indépendantiste canaque fanatique. J'étais muni d'une délégation auprès du Haut-Commissaire de la République pour le Territoire.
J'aurai l'occasion dans un autre cadre de raconter ces trois années de ma vie, mon action sur le "Caillou" et de donner mon point de vue sur ce que j'ai pu vivre et ressentir de cette période passionnante.
La question de ma démission du Conseil sembla beaucoup intéresser tant l'opposition de gauche que ceux qui, à droite, avaient trahi ma confiance en favorisant l'éclatement de l'AJEP et en se faisant élire contre moi après des mois de travail en commun.
Je ne démissionnai pas. J'eus l'occasion de répondre au journaliste qui m'interrogeait sur ce refus de céder mon siège que je restais en contact avec les affaires municipales et que l'inversion du calendrier scolaire de l'hémisphère sud me laissait la possibilité de siéger normalement durant les trois hivers de mon détachement dans le Pacifique. Ce que je fis avec une grande régularité.
Pour bien marquer que ma seule préoccupation, qui était les affaires de la commune, n'était que très légèrement affectée par cette situation assez inhabituelle, je donnai même une délégation de vote permanente à l'un des adjoints en place, honnête homme qui sut durant trois ans, au risque d'être mal compris par ses colistiers, en faire un usage tout à fait correct, ne votant que ce que j'aurais moi-même voté.
Le comble est que les deux parties de l'AJEP qui m'avaient trahi en constituant deux listes concurrentes à la mienne après avoir compté sur moi durant trois ans pour assurer leur promotion dans l'opinion, criait au scandale et à la trahison, trouvant anormal que ma voix ne leur fût pas donnée !
Qu'il soit dit en passant que ceux qui vociféraient le plus fort étaient, bien sûr, ceux-là mêmes dont la trahison était la plus patente, et qui s'étaient mis au service d'un obscur militaire à la retraite qui, quelques mois plus tard, devait se rallier au maire, toute honte bue.
Tant il est vrai que lorsqu'on a franchi les garde-fous de la morale, il n'y a plus aucune limite au culot !
Aux élections cantonales de 1994, le maire faillit être battu par un médecin jovinien, ancien conseiller municipal, qui ne lui céda que de 0,5 %.
Le coup était passé fort près.
Cela donna au battu une irrépressible envie de se présenter aux municipales suivantes, celles de 1995.
De retour en Métropole je l'aidais à constituer la liste que, malgré son score avantageux de l'année précédente, il ne parvenait pas à élargir au delà du neuvième nom. Ce fut fait en 15 jours. Et nous présentâmes aux électeurs une équipe intéressante, expurgée de ceux qui, quelques années plus tôt m'avaient abandonné en pleine campagne et qui, cette fois-ci, en vrais renégats, partaient sans état d'âme sur la liste du maire sortant, comme je l'ai dit plus haut !
Telles sont les mœurs de ce village, où le bon peuple, sérieux et travailleur, est représenté par une petite bourgeoisie prétentieuse, inculte et traître qui rend trouble tout ce à quoi elle touche et qui désespère peu à peu l'électorat par ses petites manœuvres mesquines et égocentriques.
Dix neuf ans plus tard - en 2014 - on le verra à la fin de cette chronique qui couvre trois décénnies, rien hélas, n'a changé. Peut-être même est-ce pire que jamais.
Je profite de l'occasion pour lever une ambiguité qui, je le sais, trouble certains des habitants du village qui ont pu être choqués par le fait que je les aie traités de c... Il ne s'agit pas d'eux, bien sûr, qui ne sont que les victimes - parfois complaisantes il est vrai - de cette petite caste antipathique et close sur elle-même, reste ranci de la province balzacienne, intrigante, incapable et amorale.
C'est elle que j'ai toujours trouvée me barrant la route, vexée d'être dépassée par quelqu'un " qui n'est même pas d'ici ", plus ouvert et - je le dis sans forfanterie, parce que c'est tout simplement vrai - plus capable qu'elle.
Et le maire, pourtant plus que conscient de la médiocrité de ces gens, finit par faire cause commune avec eux pour se mettre dorénavant à l'abri de toute nouvelle mauvaise surprise. Il allait le payer cher une quinzaine d'années plus tard ! Mais n'anticipons pas.
Le premier tour de l'élection de juin 1995 vit la mise en ballottage du sortant qui, il est vrai, ne rata son élection au premier tour que d'un cheveu.
Au second tour, il fut élu par 55,5 % des voix contre 31,4 % à la liste dont j'étais second et 13,5 % à la liste de gauche.
Je me retrouvai donc conseiller pour un deuxième mandat, en compagnie cette fois de quatre colistiers, puisque nous formions un groupe de cinq conseillers.
Le recours, pourtant tout à fait fondé que notre tête de liste introduisit contre cette élection ne fut pas couronné de succès.
Pourtant les abus avaient été réitérés, manifestes et grossiers. En effet, au mépris de la loi et de toute retenue morale, le maire sortant avait utilisé le bulletin municipal, amélioré dans sa présentation depuis le quasi échec des cantonales précédentes, comme organe de propagande ouverte. Cet état de fait scandaleux dura de décembre 1994 à mai 1995, soit un mois tout juste avant le premier tour.
A cet abus s'ajoutait un incroyable déferlement de tracts insultants et agressifs, remplis de sous-entendus portant sur la vie privée de ses adversaires, d'attaques personnelles basses, mettant en doute notre santé physique et mentale, notre capacité à lire le budget et à comprendre quoi que ce fût aux affaires de la Commune.
Ce climat délétère était complaisamment entretenu par le tyran mou qui devenait de plus en plus agressif et méchant.
C'est qu"il avait senti le vent du boulet et que, devenu vice-président du Conseil Général, député (il avait profité de la brève instauration de la proportionnelle intégrale instituée par Mitterrand pour gonfler artificiellement le Front National et gêner la droite parlementaire), président de son parti pour le département, plus personne n'osait, à part nous, lui tenir tête.
Pour en finir avec l'épisode que je raconte aujourd'hui, qu'on imagine qu'à cette époque pas si lointaine - il y 19 ans - l'opposition qui représentait 45 % des voix n'avait aucun espace d'expression dans le bulletin municipal, entièrement occupé par la désinformation, la déformation et la propagande officielle. Une sorte de Pravda de droite, soumise à un stalinien de droite....
(à suivre)
1. decapetdepée le 27-02-2014 à 00:37:14
un village de charme?????
c est un VRAI village de REVE !!!!
2. fugace le 27-02-2014 à 01:26:00
Bonjour F.T.,
Quelle histoire !
transférable bien évidemment en de nombreuses villes et communes, mais pas seulement. Il est des parcours professionnels par exemple qui comportent tous les ingrédients rencontrés dans ce feuilleton.
Certes, est-il nécessaire de pouvoir pour désirer. Là est sans doute le piège conduisant au meilleur comme au pire. Encore que même sans pouvoir ne faut-il pas quand même vouloir pour s’approcher alors seulement du « désiré » ?.
Selon une citation de J. Guitton dans Apprendre à vivre et à penser : ”Le raisonnable serait soumis à une sorte d’instinct de réalité”. Partant de cela, peut-on aussi affirmer que lorsque le but a atteindre est guidé par son seul ego, le déraisonnable prenne le dessus, rendant sourd et aveugle aux réalités. Impossible (ou presque) de changer de cap, tant que les éléments en jeu permettent encore d’avancer d’un pas, puis d’un autre, puis encore un…..
C’est donc dans le rétroviseur que la sanction apparaît. Toute cette énergie (tous ce trésor) dépensée pour aboutir finalement à quoi ?
Mais puisque dans la vie, on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait (Jean Cocteau), alors il fallait le faire.
3. fugace le 27-02-2014 à 01:40:36
@ decapetdepée
C'est où l'entrée du village ?
Je voudrais voir Monsieur le Maire.
4. fugace le 27-02-2014 à 01:52:55
@ decapetdepée
La punition ne va pas tarder !
5. Frank-Marie-THOMAS le 27-02-2014 à 12:40:40 (site)
@ fugace
Cocteau a raison. En ce qui me concerne, même si, quand je me repasse ces 25 années d'efforts et de frustration je me dis que j'aurais pu mieux utiliser mon temps ( qu'à présent je sais très précieux), je ne regrette rien.
Pourquoi ?
Parce que d'une part je ne pouvais pas, alors, ne pas m'engager contre les méthodes et le cynisme d'un tel personnage et de son entourage, d'autre part, et surtou,t parce que j'étais absolument passionné par ce que je faisais.
Je n'ai recueilli aucun fruit pour moi-même de toute cette action, de cette somme énorme de travail, d'imagination dépensée, de stress et, j'ose le dire, de souffrances de toute cette période.
Quatre campagnes municipales ! Quatre mandats sans aucun moyen financier, sans secrétariat, avec, à la fin de mes journées de travail au lycée, les commissions, les visites de chantiers, les séances du Conseil, l'animation de trois associations, etc.
Pourtant, la force de mon indignation et e mes convictions était telle, alors, que l'idée même de ne pas m'engager ne m'aurait pas effleuré.
Ce serait une sorte de révisionnisme de mauvais aloi que de dire maintenant que je le regrette, puisqu'à l'époque il n'était pas question de faire autrement.
Un peu comme ces pseudo-historiens qui, le cul sur leur chaise, font le procès des hommes du passé, faussant tout par leurs anachronismes.
C'est d'ailleurs pour me retemper dans le bain de ces années là et pour leur donner un sens à mes yeux que j'ai entrepris cette longue chronique.
Fugace, attendez la fin de la série : le maire actuel est un accident dont la présence n'est due qu'à l'aveuglement égocentrique du précédent. J'y viens.
6. fugace le 27-02-2014 à 13:22:15
Bonjour F.T.
Bien évidemment que je lirai le feuilleton jusqu'au dernier épisode. Cependant je peux vous l'affirmer dès à présent : Que vous avez eu raison d'écrire tout cela pour le sortir un peu de vous-même et vous décharger des ces poids encombrants au bord de la route, maintenant. Si vous le permettez j'ai aussi une pensée pour votre entourage pour qui çà n'a pas dû être drôle tous les jours. On dit que le temps perdu ne se rattrape jamais; je suis convaincu du contraire, car il suffit de faire maintenant en beaucoup moins de temps que celui qui aurait été nécessaire hier.
Au-delà de tout çà, demeure tout de même une question enfouie que j'ose : Pourquoi vraiment ? Je suis convaincu que vous avez commencé à y répondre à vous-même.
7. decapetdepée le 01-03-2014 à 00:41:04
@ fugace
Je ne saurais vous répondre précisément tant le flot de voitures qui tentent d entrer dans ce village empêche toute visibilité
Si vous parvenez à y entrer à pied,évitez surtout "la" rue piétonne
A moins qu'il ne soit parti en vacances, vous le trouverez le samedi matin au marché, il va y chercher toute sa charcuterie
Juin 2000
Une petite fille tombe dans la Moselle et se noie : on cherche le responsable.
A ce train, pourquoi pas :
« tremblement de terre en Turquie :
toujours pas de revendication ! » ?
Deux années de suite, en 2007 et 2008, une amie socialiste m'a convaincu d'aller grimper je ne me souviens plus quelle colline de Saône et Loire.
Monsieur Montebourg y avait ses habitudes et, à l'instar de François Mitterrand, y entraînait à sa suite une foule de courtisans ennamourés dans une randonnée sportive, lamartinienne et politique.
De près, l'homme est sobre et aimable.
Mais quand, au sommet de la butte, il réunit ses admirateurs assis dans l'herbe, en cercle, et qu'il s'avance pour prendre la parole, abondante, musicale et fleurie, l'acteur cabotin vient se plaquer, comme un masque, sur le sympathique copain.
Et plus il roule des yeux, plus il trémolise, plus il déroule son éloquence asiate, moins on y croit.
C'est là sa plus grave faiblesse.
Montebourg, à vouloir trop en faire - mais le veut-il ou ne peut-il pas être autrement ? - irrite et inquiète jusqu'à ceux qu'il devrait séduire.
Il singe sa propre marionnette.
1. fugace le 24-02-2014 à 13:48:32
Bonjour F.T.
Avocat donc acteur, bon acteur sans doute un peu comédien, il apparaît trop comme un bonimenteur dans cet habit.
« Ministre du redressement productif », déjà cette fonction prête à rire quand on mesure ce qu’est la «production » ….de richesses. Nous savons tous à quel point le tissus industriel à été détruit faute d’élus politiques « visionnaires » et intègres, depuis DEGAULLE.
L’impuissance des gouvernements en ce domaine « productif », n’est pas nouvelle. Pour s’en convaincre, il suffit de se remémorer le grand désastre de la période de la fin des années 1970 et la décennie 1980 au cours desquelles l’industrie du textile s’effondre trop rapidement faute de vision autant politiques qu’économiques, même si……. Les autres effondrements successifs nous les connaissons, mais nous nous refusons encore à en nommer, les diverses causes qui se superposent. Le tertiaire suivra, accompagné de l’explosion de la grande distribution née aussi dans les « Hauts champs ».
Choisir un avocat pour la fonction de penser vite les corrections à apporter dans les domaines de la production de richesse afin de les ressusciter, n’est-ce pas une erreur de casting, une faute majeure.
Des mots, rien que des mots. Ou sont les objectifs posés ? Quel est le cap suivi ? Quel est l’outil mesurant les résultats, les avancées même minimes ?
Ecoutons Madelin : http://news360x.fr/zemmour-naulleau-21-fevrier-2014/
Is avaient dit qu'il y aurait un déluge en 1524,
et la chose n'arriva qu'en 1525,
époque du soulèvement des paysans.
Déjà le bourgmestre Hendorf
avait fait monter au haut de sa maison
un quart de bière pour y attendre le déluge.
Mémoires de Luther, traduits et mis en ordre par Jules Michelet, (Mercure de France, collection le Temps Retrouvé, MCMXC)
Je lis ce commentaire sur le blog de Philippe Bilger à propos d'un billet sur les manifestations de Nantes : "En France, on bétonne l’équivalent d’un département en moyenne, tous les 7 ans."
Chiffre effrayant, bien sûr, dans la tradition millénariste
des sectes
et de certains écolos.
A les écouter il ne faut plus construire
un pont,
une route,
un chemin de fer,
un aéroport,
une ligne à haute tension;
il faut stopper tout sondage du sous-sol,
toute recherche d'énergie fossile,
toute exploitation de celles qui existent;
il faut démanteler le parc atomique,
et les centrales thermiques
au pétrole
et au charbon;
il faut déféquer dans la sciure,
se doucher avec deux litres d'eau;
il faut favoriser la décroissance démographique et économique;
il faut prendre le train et le bus de préférence à sa voiture,
faire du vélo,
rouler à 30 à l'heure;
ne se chauffer
ni au charbon,
ni au gaz,
ni au bois,
mais au soleil
des pays froids;
il faut se rafraîchir
à la canicule;
utiliser les lisiers animaux
(sans polluer les sols°
et sans consommer de viande;
s'ouvrir au monde
en diminuant le transport
aérien
et maritime;
bannir la pêche
dans les étangs
et en rivière
tout en luttant contre l'élevage
des truites,
des carpes,
des écrevisses;
interdire la pêche hauturière
tout en condamnant
les fermes aquacoles
qui élèvent des crevettes,
des saumons,
des bars,
des daurades, etc.
Et malgré toutes ces privations vertueuses,
ces silices et ces disciplines
d'une religion nouvelle et totalitaire
- comme toutes les religions -,
incohérente
- comme toutes les croyances révélées -,
malgré tous ces sacrifices,
dans sept siècles,
dans 28 générations,
c'est à dire dans un laps de temps aussi court, au fond,
que celui qui nous sépare
de la Guerre de Cent Ans,
la France
( au fait : la France seule ?)
sera entièrement "bétonnée",
ils en sont certains,
ils l'affirment
et anathémisent ceux qui ont le front de les contredire.
Dans la France de leurs cauchemars,
dans cet Enfer d'un genre nouveau,
plus une forêt,
plus un champ,
plus un rivage,
plus une montagne
sans maisons,
sans marchés,
sans supermarchés,
sans parkings souterrains
ou aériens
sans immeubles,
usines,
entrepôts,
stades,
tennis couverts,
piscines,
théâtres,
cinémas,
églises?
synagogues,
mosquées,
crèches,
écoles,
collèges,
lycées,
universités
postes,
banques,
agences,
marchés,
nouveaux visages du nouveau Satan...
Et pourtant,
plus de vaches,
plus de porcs,
plus de lisier
ni d' OGM
ne serait-ce pas un Paradis écolo ?
Mais de quoi se plaint-il donc,
le commentateur ?
1. fugace le 23-02-2014 à 15:41:35
Bonjour,
En grattant un peu le vernis, sous le vert il y a bien sûr le rose, mais en grattant encore le rouge apparaît bien. En grattant plus encore, il y a peut-être quelques euros à gagner !!!!.
2. Alderic25 le 24-02-2014 à 10:23:32
Je suis étonné de vous voir utiliser la facilité du noir ou blanc pour décrire ceux qui ne pensent pas comme vous. Non, le refus du bétonnage excessif n'est pas le retour à la bougie, ou alors demandez aux Espagnols ce qu'ils en pensent. Ils ont sur les bras l'aéroport inutilisé de Ciudad Real . De même, le bétonnage dans le lit élargi des rivières, celui des crues centennales , n'est pas une preuve d'intelligence. Nous ne sommes pas obligés d'aller vite, sous la pression de bétonneurs ou de politiciens.
3. Frank-Marie-THOMAS le 24-02-2014 à 10:55:29 (site)
Le "noir et blanc", comme vous dites, Aldéric, n'est pas une "facilité" pour la seule raison qu'il facilite la compréhension.
Il est une réalité - à mes yeux du moins - qu'apparemment, au vu de votre commentaire, vous ne concevez pas pas sous le même angle de vision que moi.
Mais la réalité, elle, demeure, en dépit de nos certitudes personnelles.
Par exemple certains affirment que les "désordres climatologiques" sont une conséquence directe du réchauffement climatique planétaire, lequel est en grande partie dû à l'activité économique humaine.
D'autres, dont je suis, constatant ce réchauffement climatique global, l'attribuent majoritairement à des phénomènes astronomiques naturels sur lesquels l'homme n'a aucune prise.
D'autres enfin, nient purement et simplement ce réchauffement.
D'un même phénomène, donc, naissent trois vérités qui, toutes les trois, ont leur argumentaire et leurs partisans légitimes. Aucun d'eux - sauf à accepter la domination d'un nouveau fanatisme religieux - ne peut vouloir imposer une parole révélée et encore moins prouver scientifiquement que son interprétation est exacte et juste.
Je glisse sur la construction en zone inondable, "facilité", pour le coup, qui ne mérite même pas qu'on prenne la peine d'y répondre.
Juste une remarque, cependant : ni Paris, ni Lyon, ni Bordeaux, ni Toulouse, ni Blois, ni Chenonceau, ni Amboise, ni Quimper...n'auraient été construites si nos ancêtres avaient évité de bâtir les zones d'expansion centenale des fleuves et des rivières de France.
La fermeté du pouvoir a l'air de se ramener à quelques mots. Quelques adjectifs, notamment, en "ABLE", plus rarement en "IBLE", toujours les mêmes et de plus en plus démonétisés à force d'être employés à chaque manifestation de violence, nationale ou étrangère.
Inacceptable ! Injustifiable ! Inadmissible ! Insupportable ! Effroyable ! Terrible ! Innommable ! Inqualifiable ! Indiscible !
Ces trois derniers n'exprimant plus rien au sujet de la chose qualifiée, mais la qualifiant d'impossible à qualifier, ce qui est censé tout dire en ne disant plus rien.
Ils sont bien pratiques lorsqu'on veut afficher une indignation vague et sans risque. On en abuse.
Hollande et Valls sont devenus les nouveaux spécialistes de cette novlangue, ils viennent une fois encore de démontrer leurs connaissances en cet idiome du pouvoir à l'occasion des manifestations à Nantes, hier, contre la construction de l'aéroport de Notre Dame des Landes.
Mais Sarkozy était assez bon aussi.
Et Dalida, elle, l'a chanté à Delon : "parole, parole, parole !"
Le gazon dit :
rumeur, bruit qui court au ras des pâquerettes.
1. fugace le 22-02-2014 à 17:02:14
Bonjour F.T.
[….Aujourd'hui, on peut dire absolument n'importe quoi! Je suis stupéfait et, je dois le dire, désemparé d'être taxé de racisme au moment où j'entonne un hymne à l'intégration, et où je m'inquiète de voir la gauche choisir une autre voie, celle du refus de toute préséance de la culture française sur les cultures étrangères ou minoritaires. L'hospitalité se définit selon moi par le don de l'héritage et non par sa liquidation…..]
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/02/07/31003-20140207ARTFIG00274-alain-finkielkraut-une-partie-de-la-gauche-a-perdu-la-raison-et-la-memoire.php
= 408 commentaires Extraits :
[….A. Finkielkraut est, par ailleurs, inquiet, c'est parce que il a une idée précise sur la signification des mots 'culture' et 'intégration'. Que maintenant nous nous dirigions vers autre chose, soit. Mais que des gens réagissent car ils pensent que le multiculturalisme et le concept du 'tout se vaut' tournent le dos à l'ancienne conception républicaine, c'est légitime et ça peut se défendre avec une réelle argumentation, donc il ne s'agit pas de simple nostalgie. Notre époque veut provoquer une remise en cause des anciens piliers républicains, devant laquelle certains comme A. Finkielkraut ont décidé de ne pas rester passifs. C'est tout à son honneur. / Fil d’Aniane]
+++ Fil d'Aniane Le 13/02/2014 à 13:40,……………… menacé à son tour.
==
[Faux procès, tout à fait dans l'air du temps.
Mr. Finkielkraut a tout juste dans son raisonnement. Lui-même citoyen français issu de l'immigration, sait de quoi il parle. Son combat est parfaitement honorable, car il défend un principe rassembleur: l'intégration, CIMENT d'une nation en constante refondation sous le ressac des vagues migratoires ! Abandonner l'intégration, c'est accepter l'éclatement, la destructuration d'une nation. Mais c'est probablement le but visé par le PS (UMP aussi si j'en juge le résultat!), afin de permettre l'avènement de l'Union Européenne et future Euro-atlantique qui, pour s'imposer, ne peuvent que détruire les nations au profit de régions plus faciles à gouverner.
Détruisez les identités nationales et vous obtiendrez des groupes plus dociles. Quelques chiens de troupeaux suffiront.
"diviser pour régner". Rien de nouveau. Christiane Debrabant ]
==
A.F. fait parti de cette famille d'intellectuels français dont l'esprit enrichit notre société. Bravo et merci à lui.
Au-delà, comme nombre d’intellectuels, il est de ses positions plus politiques qui mériteraient d’être débattues avec des contradicteurs avertis.
Exemple :
Gentilhomme - Vieille Canaille - 80
Mais M. Finkielkraut, vous n’êtes pas toujours en rupture ?
Il vous arrive de suivre le troupeau et de vous indigner dans le sens du vent. Vous avez participé avec votre ami médiatique à la chemise plus ouverte que la vôtre à l’hystérie anti-serbe et votre parti pris pro-croate et pro-bosniaque n’avait rien d’original dans une France qui écoutait sans réagir vos pamphlets et ceux de vos amis. Vous avez oublié de signaler (étourderie, omission involontaire) les yeux serbes arrachés à la cuillère à café par les partisans croates de Franjo Tudjman en Krajina, comme au bon vieux temps des oustachis d’Ante Pavelic, suppôts d’un régime pro-nazi que vous dénoncez en permanence dans vos écrits sur l’antisémitisme. Votre ami à la chemise blanche est allé aux obsèques d’Izetbegovic qui a fait venir des combattants iraniens en Bosnie ! Alors, allez-vous applaudir à l’indépendance du Kosovo ? Je le crains, vous qui avez osé critiquer Underground de Kusturica sans même avoir vu le film au nom de votre frénésie anti-serbe...?
Le 10/02/2014 à 08:29
Pour celles et ceux qui seraient passés à côté du lien ci-dessus.
Un lecteur prévenant a la gentillesse de m'alerter à propos des interrogations et des inquiétudes de certaines personnes qui viennent de découvrir ce blog, vieux de plus de quatre ans et qui me font l'honneur d'y jeter un oeil. Je rappelle que son sous-titre est : "libre parole d'un citoyen".
Ces interrogations et ces inquiétudes porteraient sur le caractère déroutant, à les en croire, de mes prises de position et des liens externes que j'ai choisi de proposer ici.
L'habitude routinière et la division artificielle de l'opinion en blocs non pas concurrents, ce qui serait positif, mais violemment hostiles, ont fait que certains sont interloqués de voir réunis dans mes liens des sites aussi différents que ceux de Debout la République, du Parti Socialiste, de l'Alliance Royale ou du Parti de Gauche, pour ne citer que ceux-là.
Comme frappés d'hémiplégie idéologique, persuadés que la vérité n'est que d'un côté et que tout le reste est condamnable, ils s'indignent de cet inventaire à la Prévert sans même en goûter le sel ironique.
L'esprit de sérieux et la cuistrerie qui gangrènent notre époque, et qui croît en proportion de l’inculture, les poussent à anathémiser, tels de nouveaux inquisiteurs, toute forme d'éclectisme et d'ouverture d'esprit.
Qu'on se rassure, ce n'est pas parce que je m'intéresse aux gauchistes, aux royalistes, aux libéraux, aux libres-penseurs ou aux catholiques intégristes que je partage leurs idées. Ou plutôt, je ne trouve pas absurde d'essayer, chez chacun de ces groupes qui cultivent une part de vérité, de trouver ce qui en fait des adversaires honorables et dignes de respect.
C'est parce que je suis attaché viscéralement à la laïcité, que je considère que la République, comme son nom l'indique, est un régime où chacun a sa place à condition de se respecter soi-même et de respecter les autres, et que j'ai ouvert ce blog à tous les courants. Je m'apprête même à en intégrer d'autres encore.
C’est aussi parce que ce blog est centré, comme son sous-titre l’annonce, sur la liberté absolue de pensée et de conscience, que je vais à la rencontre de ceux qui ne pensent pas comme moi, et qui ont droit à la considération, même lorsque je les combats.
Bref l’esprit d’ouverture n’a rien à voir avec la compromission ou le renoncement ; c’en est même l’exact opposé.
Car enfin, Racine a fait parler Néron sans être un autocrate sanguinaire, Stocker a raconté les aventures de Dracula sans être un vampire.
Durant plus de 40 ans j'ai mis tout mon savoir et tout mon cœur à ouvrir l'esprit de générations d'élèves en expliquant les grands textes que je fusse ou non d'accord avec eux. Faire lire à une même classe Bossuet et Zola, Céline et Proust, Ronsard et d'Aubigné, Montaigne et Pascal, Voltaire et Rousseau, Saint-Simon et Robespierre, cela habitue, si l'on comprend quelque chose à la mission du professeur, à tout comprendre, à défaut de tout aimer.
De tous les messages, celui-ci est le plus difficile à faire passer. Ce n'est pas une raison pour renoncer. C’est le mien, en tout cas.
1. La cigogne le 22-02-2014 à 07:35:15
De nouveaux lecteurs inquiets..?? Puis-je m'adresser à eux..?? L'homme dont vous lisez le blog a été pendant deux ans le professeur de français-latin de notre fille.. Elle ne partageait pas toujours les idées de ce professeur.. Mais Grace a lui elle a pu developer son sens de la discussion et du débat intelligent.. Découvrir qu'une personne qui ne partage pas vos idées puisse par sa culture, parfois un soupçon de mauvaise foi-
2. Frank-Marie-THOMAS le 22-02-2014 à 10:41:05 (site)
@la cigogne
Votre commentaire me va droit au coeur. Je pense cependant qu'il est incomplet et que la cigogne a stoppé en plein vol : c'est dangereux ! Achevez donc votre voyage.
3. La cigogne le 22-02-2014 à 18:15:52
Fin tragique d'une cigogne explosee sur un fil électrique..!! Je reprends.. Je termine.. Un discours qui permette à un jeune de réfléchir à ses convictions.. Parfois de se remettre en question.un éducateur qui donne des clefs, ouvre des portes. Nouveaux lecteurs :"n'ayez pas peur,,""n'est ce pas la le titre d'une ancyclique de jean-Paul 2..??sourire.
4. fugace le 22-02-2014 à 23:16:10
Bonjour F.T.
Ce blog est tout à votre honneur, et pour moi, c’est un régal de venir ici prendre quelques leçons de réflexions. Le billet de ce jour, ne me surprend pas car comment pouviez-vous ne pas imaginer par les temps qui courent que vous auriez à vous justifier, à répondre aux attaques qui vont se répéter par celles et ceux qui demeurent persuadés de détenir seuls la vérité.
5. Frank-Marie-THOMAS le 23-02-2014 à 05:40:21 (site)
Cher fugace,
Quand on est confronté à la bêtise obscurantiste et à la mauvaise foi travestie en vertu, on apprécie, je vous le dis, un soutien comme le vôtre.
Mais n'ayez crainte, je crois avoir la ressource d'énergie suffisante pour ridiculiser ceux qui cherchent à m'impressionner non parce qu'ils estiment que j'ai tort, mais parce que j'ai le toupet de parler à mes adversaires. Crime impardonnable : il faudrait ne cultiver qu'une pensée centripète et ne se frotter qu'à ceux qui pensent comme nous.
Cause de tous les malheurs de l'humanité depuis qu'elle existe, c'est à dire depuis qu'elle s'insulte, se bat et se massacre pour des idées partielles et partiales.
1. fugace le 22-02-2014 à 17:24:07
Bonjour F.T.
Lui aussi :
"Il faut exprimer le vrai pour écrire naturellement, fortement, délicatement."
2. decapetdepée le 23-02-2014 à 00:50:08
Le problème est de considérer les bruits qui courent comme une vérité (souvent après les avoir fait circuler d ailleurs), puis d'en faire une sorte de preuve.
Par exemple, la Justice par le passé ne condamnait pas pénalement en se fondant sur des bruits ou des rumeurs.
Insatisfaits de n'etre que des serviteurs de la Justice, les juges ont affirmé leur pouvoir de juger en inventant un principe: "le faisceau de présomptions de preuves" permettant ainsi de condamner sans vraies preuves. Mais la partie n'a pas toujours été gagnée par ceux qui voulaient faire Justice selon leurs sentiments.
Alors les juges sont allés plus loin en inventant un nouveau principe: celui de "l'intime conviction du Juge".
L'intime conviction du Juge lui permet ainsi de donner une sorte de force de preuve aux bruits et aux rumeurs, et ainsi de condamner qui il veut sans preuves!
"Adieu la preuve ! aux oubliettes la Vérité !
Le travestissement de la vérité est sacralisé.
cf. les derniers sondages sur la confiance qu'ont les français dans la Justice de leur pays.....
3. Frank-Marie-THOMAS le 23-02-2014 à 06:02:59 (site)
@decapetdépée,
Je suis en parfait accord avec ce que vous dites. J'interviens souvent sur le blog de Phillipe Bilger pour cette raison, même si je ne partage pas toutes les options de cet honnête homme. Vos commentaires y seraient vraiment les bienvenus.
Comme vous je pense que le "faisceau de présomptions", le plus souvent, n'est qu'un empilement de propos tronqués, sortis de leur contexte et injustement criminalisés auxquels s'ajoutent des témoignages sollicités et présentés par ceux qui les demandent aux "victimes" commme un service rendu au droit et à la justice. Un "petit" mensonge ou bien une "petite" exagération deviennent alors, dans l'esprit des faux-témoins un service dû à la vérité et un acte hautement moral et citoyen. C'est, comme dit La Rochefoucauld une petite hypocrisie, "un hommage que le Vice rend à la Vertu".
C'est l'accumulation artificielle de tous ces éléments qui, pris séparément ne valent pas chipette, qui finissent par avoir raison de tout accusé.
" La calomnie, Monsieur, vous ne savez pas ce que vous méprisez. J'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés" dit Basile dans le Mariage de Figaro.
Rien n'a changé : on s'est contenté d'en faire une valeur judiciaire.
"L'intime conviction du juge" n'est que la suite logique de cette dérive, calquée sur la notion de l'intime conviction du jury d'Assises. Un recul patent de la liberté et de la protection du justiciable.
Quand d'autres profitent des pages de publicité pour filer aux toilettes, moi je me cale dans mon fauteuil et j'ouvre tout grands les yeux et les oreilles. J'y apprends beaucoup.
De façon générale, la pub nous propose une image inversée de notre société et du monde comme il va : hommes s'occupant des tâches ménagères, étendues naturelles protégées, beauté et jeunesse comme on en croise peu, efficacité, chats ravis de manger leurs croquettes, viandes grasses devenues maigres, crèmes amincissantes et rajeunissantes qui accomplissent le miracle de rendre jeunes des jeunes filles, hamburgers diététiques, animaux de ferme chouchoutés, honnêteté, entraide, gentillesse.
Parfois pourtant, au détour d'un scénario pointe une vérité autrement grinçante, comme dans ce spot qui me fait hurler de rire tant il est stupide et malveillant.
Un couple de quinquagénaires est sur un court en train de disputer une partie. La femme, manifestement, a le dessus. Une voix off censée être celle du mari dit alors à peu près ceci : « j'espérais gagner avec la douleur à l'épaule qu'elle a ».
Hélas pour lui et pour son petit plan, son épouse, en cachette, a placé un pansement analgésique, Voltarene pour ne pas le nommer, sur son membre douloureux. Elle gagne !
Peut-on imaginer plus vilain petit sentiment entre époux ? Que pensent les enfants d'un tel papa ?
Il est vrai que le mérite de cette saynète publicitaire est de montrer que la femme, physiquement, est au moins égale à son mari, et que moralement elle lui est un peu supérieure. C'est bon, la morale féministe est sauve !
Dans le même esprit, ne ratez surtout pas les mesquineries Kinderbueno, les joyeusetés des diverses conventions-obsèques, l'égoïsme des utilisateurs de banques en ligne, le médicament pour l'estomac qui démolit l'alibi du cambrioleur, la méchanceté féline des femmes parfumées, les fleurs qui se fanent devant la mauvaise haleine de l'amoureux transi, la grossièreté et la radinerie des donzelles qui apportent des yaourts à un dîner en ville, la joie visible des techniciens Carglass à voir péter votre pare-brise, l'obstination sénile du père du jeune homme client d'une banque "solidaire", la sveltesse provocante du monsieur sur son monte-escalier, etc, etc.
Oh ! que c'est vilain tout ça !
1. La cigogne le 20-02-2014 à 19:55:36
Heureuse de vous-même lire à nouveau.. Une chose me dérange.. L'heure de programmation de certains spots.. Vous êtes à table.. Et.. Hop.. Des protections pour dames.. Des anti-diarrhéiques.. Des colles pour appareils dentaires.. Le tout entre votre escalope.. Et le yaourt.. Même pas offert par une dame portant un ridicule et très moche chapeau..!!fse
2. decapetdepée le 21-02-2014 à 01:24:58
oui, c est moche et finalement plutot triste.
les publicitaires osent tout et permettent aux gens d'oser....
et pour etre sur d oser, il faut d'abord acheter.
Acheter est déjà un plaisir dans l'instant, et oser en est un autre, dans la durée...
c'est assez vicelard et çà marche!
mais ce n est pas grave, on expliquera que c est çà avoir de l'humour
3. figace le 21-02-2014 à 15:36:04
Comment se réconcilier avec la PUB quand elle est dans les pas de l'ARTiste ?
La création artistique et la création publicitaire ont la même origine mais pas la même destination. Mais dans les cas rares où la publicité devient un art , alors il faut saluer la prestation créative. La créativité étant le même matériau commun aux deux processus, la différence tient dans la raison : l’artiste crée pour ses raisons personnelles tandis que le publicitaire pour des raisons professionnelles, et quelquefois, on en redemande.....
http://www.ozap.com/actu/pub-le-marin-sexy-des-parfums-jean-paul-gaultier-revient-en-bateau/449206
Qui a coulé le Titanic ? Iceberg, encore un juif.
1. fugace le 17-02-2014 à 17:17:03
Bonjour F.T.
....et / ou un poète : ,
[....
Icebergs,
Icebergs, dos du
Nord-Atlantique, augustes
Bouddhas gelés sur des mers incontemplées,
Phares scintillants de la
Mort sans issue, le cri éperdu du silence dure des siècles.....] (H.M.)
https://www.youtube.com/watch?v=Az-KjW5u41c
Si ce morceau d'anthologie du culot et de la mauvaise foi journalistiques vous a échappé, réparez au plus vite cette lacune en cliquant sur le lien ci-dessus.
1. La cigogne le 16-02-2014 à 22:03:39
Je me souviens très bien de cette interview.. Ce petit journaleux issu de l'école de journalistes de lilie passe son temps à être d'une arrogance et d'une auto suffisance au delà du supportable.. Ajoutons une louche de mauvaise foi.. Il m'arrive de baisser le son pour ne pas pouvoir entendre ce qu'il a à dire..mais je trouve que, de plus en pluS, ses invites, lui répondent sans ménagement.. J'aime.... Devant Taddei .. Il ne tient pas la route..!!fse
2. fugace le 17-02-2014 à 00:20:07
Oui, j'avais vu cet extrait.
"L’indécrottable orgueil de ces gens qui croient qu'ils savent et qu'ils peuvent juger, car ils sont leur propre transcendance. Orgueil qui, obscurcissant complètement leur jugement, les rend inaptes à la réception de la parole de l’Autre. Ils sont dans les ténèbres de l'incompréhension, c'est-à-dire de "la prise avec soi" de l'autre (empathie) et de ce qu'ils tentent d'exprimer.
Il sont en réalité foncièrement sectaires, intolérant et prétentieux. Les preuves sautent aux yeux et aux oreilles de puis si longtemps, que nombreux sont celles et ceux dont je fais partie préfèrent en rire pour ne pas pleurer" . ( millesabords001 dans une autre vie....).
3. Frank-Marie-THOMAS le 17-02-2014 à 11:57:28 (site)
On se fait peur quand on considère qu'une personne aussi foncièrement malhonnête, qui fait passer la vérité des faits derrière ses préventions et ses a priori, occupe une place éminente au sein de la radio publique d'information, entretenue par les contribuables.
Cet échange avec Frédéric Taddeï est une démonstration de la bêtise au front de taureau à laquelle peut amener le parti-pris.
Une telle séquence - comme, en son temps, le refus d'Anne Sinclair de recevoir Jean-Marie-Le Pen dans une émission du service public, celui de Michel Drucker de faire asseoir la fille de celui-ci sur "son" divan, et aussi le bidouillage d'une conférence de presse de Fidel Castro en fausse interview par Patrick Poivre d'Arvor - devrait suffire, dans une République civilisée, à exclure ces individus de l'antenne.
Que fait le CSA ?
Qu’on soit de gauche ou de droite,
on est hémiplégique, disait Raymond Aron.
Qui était de droite.
1. fugace le 16-02-2014 à 03:06:43
Gauche, droite, gauche, droite, gauche
La Gauche,au-delà du P.S., cherche à recentrer le débat sur les trois " E " :
E ducation - E mploi - E nvironnement,
En évitant habilement (pour l'instant) les trois " D " :
D épenses-/ D éficits,
La Droite par l'UMP est obsédée par les trois " I " :
I mmigration - I dentité - I nsécurité.
Quand aux citoyens, ils rêvent d'écacher les trois " M " :
M ascarade politicienne - M ollesse de la République - M inauderie présidentielle,
2. fugace le 16-02-2014 à 03:22:33
""" Que la vie serait belle si tout le monde doutait de tout, si personne n’était sûr de rien. On pourrait supprimer du dictionnaire les trois quarts des mots en « iste », fasciste et communiste, monarchiste et gauchiste, khomeyniste et papiste. """
depuis, la liste s'est allongée.
3. Frank-Marie-THOMAS le 16-02-2014 à 12:36:35 (site)
Cher fugace, il manque un des trois D;
Ne nous faites pas languir !
4. fugace le 17-02-2014 à 00:09:19
Bonjour F.T.,
Les trois " D " !? OK , merci de suivre.
Et bien OUI, la D ette à été effacée. C'est pourtant simple, il suffisait de supprimer le mot, et bien entendu pour les social istes de demeurer dans l'irréel......
Il y avait bien aussi le " D " de la Droite, mais existe t'elle réellement, la vraie ?
En attendant, voire en repoussant à plus tard, les « S »
S ubversion, S accage, S alvateur,
S auveur ……….
Fin du délire.
«Si Dieu était visible,
l'athéisme deviendrait une foi.»
1. fugace le 16-02-2014 à 03:13:08
" Dieu est d'autant moins vraisemblable qu'il est davantage désirable : il correspond tellement bien à nos désirs les plus forts qu'il y a lieu de se demander si nous ne l'avons pas inventé pour cela. (...) La foi nous arrange trop pour n'être pas suspecte. " (A.C.S.)
Et çà marche !
« Je ne fais pas partie de ce tiers de personnes nauséabond », phrase entendue lors d'un micro-troittoir à Marseille hier.
Peu importe qui traite qui de "nauséabond", même si l'on s'en doute. Ce mot est devenu d'un usage si courant qu'il mérite qu'on s'y arrête un instant.
Littré donne de cet adjectif une définition intéressante :
« Nauséabond, adj. Qui cause des nausées. Figuré : qui déplaît en excitant le dégoût. »
Le brave garçon qui prononce cette phrase est visiblement persuadé qu'il est un parangon de vertu républicaine et qu'il incarne les valeurs humanistes. Protégé par l'armure de la bonne conscience, il prononce une phrase que n'auraient pas reniée les tenants des pires dictatures du siècle passé.
Car enfin de quoi s'agit-il ? De rien de moins que de ravaler au rang d'objets immondes et puants ceux qui ne pensent pas comme lui, et qu'il avoue lui-même représenter un tiers de sa ville, ce qui doit tout de même faire quelques centaines de milliers de citoyennes et de citoyens !
Sereinement, avec cette tranquillité effrayante de ceux qui sont convaincus d'être les gardiens d'une vérité révélée et suprême, il repousse avec dégoût la foule de ceux qui n'ont pas la vraie foi, la sienne.
Encore "repousser" est-il trop doux pour traduire son sentiment profond : puisque ces gens sentent mauvais et sont de répugnants déchets, il conviendrait, pour aller au bout de sa "logique" de les dissoudre dans l'eau de javel ou dans l'acide, de les éradiquer afin que l'atmosphère, enfin, redevienne respirable.
Terrifiant !
En parlant, on ne change jamais
l'opinion des autres,
on change quelquefois la sienne.
1. fugace le 12-02-2014 à 14:49:05
Bonjour F.T.
Cette citation m'apparaît en partie discutable. Certes quand c'est parler pour ne rien dire et affirmer ses points de vue sans écouter ni entendre l'autre, le débat et l'enrichissement par l'autre n'exixte pas. A quand des débats, au cours desquels, la prise de parole serait « respectée », sans que des intervenants soient empêchés de s’exprimer, soit en lui coupant sans cesse la parole, soit en parlant en même temps que lui (ou elle). Bref des débats qui n’en sont pas, même si quelques journalistes s'y essaient, mais rares, très rares sont les sont ceux qui demeurent neutres, donc crédibles professionnellement.
1993
Pourquoi les violonistes et les pianistes
remuent-ils mal leurs doigts ?
Pourquoi les femmes sont-elles maquillées
dans leur lit, au réveil ?
Pourquoi les hommes essuient-ils
la mousse à raser avec une serviette ?
Pourquoi ne remplit-on jamais la tasse à café,
au cinéma ?
1. fugace le 12-02-2014 à 16:13:57
Bonjour F.T.
Pour les musiciens sans doute y a t'il une relation avec la recherche de la performance, de l'émotion. L'art n'est-il pas dans la douleur d'abord des doigts ?
Pour les femmes, une étude britannique montre qu'un quart des femmes se maquillent avant d'aller se coucher.
http://next.liberation.fr/beaute/2013/08/09/une-tartine-de-fond-de-teint-et-au-lit_923839
Pour les hommes,et la mousse à raser, il s'agit d'un confort optimal après rasage.
Enfin, la tasse à café au cinéma, c'est peut-être aussi pour pouvoir marcher la tasse à la main sans en renverser ....
http://www.slate.fr/lien/55051/pourquoi-renverse-toujours-cafe
Mais peut-être avez-vous prévu de nous communiquer les bonnes réponses dans u prochain billet.
Depuis le siècle des Lumières, la démocratie Suisse a été une référence, un modèle pour les amoureux de la liberté et du progrès
Certes, le rôle trouble joué par la finance helvétique durant la seconde guerre mondiale et après, a considérablement terni cette belle image et une sorte d'opprobre a été jetée sur ce pays libre et souverain, soupçonné d'être le réceptacle de toutes les fraudes voire de tous les crimes.
En même temps pourtant, le monde, et singulièrement la France, n'a cessé de tourner des yeux d'envie vers ce petit peuple - Europe en abrégé - respectueux des lois qu'il s'est lui-même données, fier et courageux.
Il est vrai que, comme on le disait déjà du temps de Rousseau, le système de démocratie directe à la suisse, les votations locales, cantonales et fédérales ne pouvaient être valides que dans une petite nation, et qu'il ne pouvait être question de construire un grand pays peuplé sur un tel modèle.
Cet argument a servi tout au long de l'histoire de notre République pour justifier que nos responsables politiques ne consultent le peuple que dans de très rares circonstances, et la peur au ventre.
Ils n'ont d'ailleurs politiquement pas tort, quand on observe que par manque de maturité et de bonne foi les électeurs transforment le plus souvent un référendum en plébiscite ou en condamnation du pouvoir en place, sans répondre à la question qu'on leur pose.
La démocratie suisse de ce point de vue est bien plus aboutie et fluide que la nôtre, comme si la France, au fond, profondément monarchiste, ne lui était pas encore ouverte.
Le culte du Roi, de l'Empereur, du chef, de l'homme providentiel procède d'une paresse et d'une lâcheté des citoyens plus enclins à s'en remettre au pouvoir - tout en l'agonisant d'injures- que de se prendre en mains.
Une fois encore la Suisse nous donne une belle leçon.
L' étroitesse même du résultat de cette votation fédérale est un signe indubitable de maturité politique, la très courte victoire des vainqueurs assurant le respect des vaincus.
En France, le même résultat aurait au contraire rendu la question insoluble.
Voilà pourquoi chez nous aucune majorité, même si d'aventure elle comprenait ceux qui clament qu'ils veulent consulter le peuple sur les grandes questions de société, ne prendra un tel risque, par peur que les électeurs répondent à côté de la question.
Les suisses viennent de prendre une décision de bon sens que le choeur des détenteurs patentés de la vertu française commencent déjà à vilipender, sans surprise
1. La cigogne le 10-02-2014 à 22:31:56
Moi: j'aime la Suisse.. Et depuis très longtemps.. Cela remonte à mon enfance.. J'ai de délicieux -à tous sens du mot!!-souvenirs.. Celui du temps ou le chocolat était beaucoup moins cher qu'en France.. Quel bonheur d'aller y chercher les cocinelles enrobées de joli papier en couleur..!! Mais plus sérieusement.. Maintenant que j'ai - beaucoup-grandi!! J'aime ce pays pour son calme.. Son organisation... Son ordre.. La gentillesse de ses habitants.. Quelles sont les raisons de tout cela..?? Je ne le sais pas.l'education protestante?..!! Ne souriez pas..!! Le respect de sa terre, de ses lois et la profonde conscience de ses devoirs envers le canton et la fédération ..!! Je dois quand même dire que je ne cautionne pas la délation.. Organisée. Voire récompensée..!! Je me réjouis de ma prochaine virée sur suisse-comme on dit dans le haut-Doubs-..SVP quel sommet.?? Le cervin? Jungfrau?? Pris depuis un train des montagnes??.. Fse
2. fugace le 11-02-2014 à 00:34:37
Bonjour F.T.
Peu d'hommes sont capables d'imaginer des politiques plausibles, mais tous les hommes sont à même de juger un programme politique et les conséquences de sa mise en application( Popper).
Donc l’art de faire encore et toujours croire au peuple qu'il gouverne, est une tromperie majeure qui détruit la confiance donc le collectif. Une vraie démocratie donne aux citoyens n'ont pas le pouvoir de gouverner, mais le pouvoir de juger des actes majeurs dans le consensus et non l’affrontement stérile qui nous est chaque jour proposé jusqu’à l’indigestion.
Les faits tels qu’ils nous apparaissent aujourd’hui nous somment plus que jamais de modifier nos institutions pour rendre le régime moins libre. Moins libre aussi et surtout de disposer des consciences citoyennes. Car nous vivons une démocratie de parodie dans toute sa splendeur.
" En démocratie, la politique est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne " (Louis Latzarus)
3. Frank-Marie-THOMAS le 11-02-2014 à 04:30:25 (site)
La belle montagne de la photo (qui n'a pas été prise par moi) est le Matterhorn.
Homme d'affaires : voleur qui n'a pas été pris,
Église : secte qui a réussi,
Langue : patois qui a gagné.
1. fugace le 11-02-2014 à 00:18:53
Bonjour F.T.
POLITICIEN
Personne obtenant de l'argent des riches et des votes des pauvres pour protéger les uns des autres.
chCL
Les miracles sont la preuve que Dieu n'existe pas.
1. fugace le 08-02-2014 à 17:51:34
Bonjour F.T.
Si si, Dieu existe je l'ai rencontré, mais je n'étais pas dans un "Etat Normal", et n'avait plus les pieds sur terre !
Et pourtant les miracles existent, mais bien souvent, il faudrait les nommer autrement. Peut-être "chance" tout simplement, forme laïque du miracle selon P.Guth.
J'ai recencé en gros le nombre de situations sur plus qu'un demi siècle des circonstance précises qui auraient du en "temps normal" faire que je ne sois plus de ce monde. Au moins quinze !
Alors chance, destin, hasard, circonstances, très vraisemblablement plus que du miracle qui lui tiendrait d'un phénomène exceptionnel lié à l'extrême complexité de notre galaxie et de ses voisines, qu'il est aisé de confier à un Dieu hypothétique.
L'"effet papillon", me plaît bien aussi.
chcl
Commentaires
1. fugace le 01-03-2014 à 16:35:14
Bonjour F.T.,
Tout est dit ou presque. Mais que peuvent faire les Ministres de l'E.N. successifs ?
Les patrons étant encore et toujours les syndicats malfaisants et ou saboteurs qui auraient dû être dissous depuis belle lurette pour troubles graves envers les puissance économiques montantes du pays.
Le plus grave étant que de trop nombreux parents d'élèves demeurent complètement détachés d'une situation qui les dépassent pour les uns quand ils n'ont pas démissionné pour les autres.
Nous avons et continueront donc de voir grossir plus que jamais une armée d'ignorants et de "bras cassés". Où sont donc les actions fortes et percutantes de gens qui savent ?
Mais après tout, pour nombre d'élus, de chefs, de petits chefs, ne ne vaut-il pas mieux avoir sous ses ordres des collaborateurs qui n'y connaissent rien plutôt que des candidats instruits, ayant étudié et aptes à décortiquer les complexités des situations, des problèmes, et ayant les capacités (de s'opposer) d'opposer des argument forts et fiables ?
A quoi sert, en effet, la connaissance menant à la compétence ? Les gens peu au courant font toujours très bien l'affaire. N'en avons nous pas les preuves au plus haut du sommet ?
Le réveil risque d'être difficile quand on compare notre E.N. en plein naufrage à de nombreux modèles dans les pays qui nous entourent et bien au-delà.
C'est en effet désespérant que les moyens technologiques à disposition d'un large public, ne participent pas par "l'irresponsabilité des adultes" à distiller à minima un éventail culturel large en lien avec les programmes scolaires.
C'est qui déjà le (la) Ministre de la culture?