Etre le plus vite possible sur place, prendre la tête d'un cortège improvisé, prononcer, le front plissé et le regard sombre, quelques paroles bien senties de tristesse et de compassion, c'est un métier.
Courir de Moirans à Puisseguin pour affirmer la présence de la République, chaleureuse ici, sévère là, cela suppose une disponibilité de tous les instants.
Mais le sacrifice en vaut la peine; ce marathon des larmes rapporte gros : une journée entière de belles images tournant en boucle sur I Télé et sur BFMTV , les commentaires larmoyants des journalistes stakhanovistes, l'humanité dégoulinant dans tous les foyers de France.
Oh ! Il y a bien quelques esprits chagrins qui pensent que tout cela sent un peu trop son charognard. Oublions-les.
1. Florentin le 25-10-2015 à 09:55:04 (site)
Je me suis fait la même réflexion. Exploiter le douleur des gens d'une manière aussi éhontée et aussi manipulatrice, c'est un pur scandale !
2. La cigogne le 25-10-2015 à 10:48:35
La tristesse feinte..la voix grave..le regard..!! Perdu..quel talent..dame julie Gayet donne-t-elle des cours de théâtre à ces messieurs??-depuis les attentats de janvier..j'ai pris une bonne habitude: le journal du matin, et celui du soir.. Cela suffit..entre les deux.. Lecture.. Cuisine ..broderie..!!..bon dimanche à toutes et tous. Francoise
3. Un lecteur le 25-10-2015 à 11:59:47
Quelle vôtre idée sur la montée du Front national .(déclaration du Grand orient de France).
4. La cigogne le 28-10-2015 à 04:17:01
J'ai regardé-par pure curiosité, je dois l'avouer-la cérémonie" républicaine et laïque " en hommage aux victimes de l'accident de car..je n'ai pas été decue..!! ils avaient bien toutes et tous le visage qu'il fallait..nos vaillants ministres suivant fidèlement leur chef..qui a l'air d'un saint Roch suivi de son fidèle toutou..ne parlons pas du discours-laborieux-écrit par le président lui-même..était il nécessaire d'organisee un tel événement..les familles ont elles besoin de tout ce cirque laïc et républicain?..j'en doute..!!
5. decapedepee le 31-10-2015 à 14:23:13
Tout ceci c est du spectacle et de la poudre aux yeux.
On veut que le peuple ait plus d émotion que de réflexion.
On cultive et prône la sensiblerie (qui "fait bien") plutôt que le sens de la nuance et du discernement.
Que de beaux exemples pour faire vivre une démocratie!
1. Florentin le 25-10-2015 à 09:56:27 (site)
J'ai écouté la nouvelle d'une oreille distraite. J'avais tort.
2. La cigogne le 25-10-2015 à 10:43:33
Bonjour Monsieur..nos compatriotes sont bien plus préoccupés de ce qui se passe à leur porte..pour s'intéresser a ce qui se passe a des milliers de kilomètres de chez eux.. Dommage..car nous savons, vous et moi..sourire!! que cette richesse lointaine peut être un véritable plus pour la métropole..!! Fse
1. Florentin le 25-10-2015 à 10:02:51 (site)
Je soupçonne les créateurs de ladte novlangue d'avoir bien rigolé en inventant tous ces nouveaux mots.
1. Florentin le 25-10-2015 à 10:08:16 (site)
Vrai. On ne peut s'empêcher de voir le problème des migrants de manière ambiguë. D'un côté, on a envie de les protéger, de l'autre on craint les problèmes qu'ils pourraient nous apporter et on voudrait les renvoyer chez eux...
En cette année 2015, tricentenaire de la mort du Grand Roi, les livres et les disques rendent hommage au souverain, aux artistes et aux penseurs de son siècle, à la gloire dont son règne a couvert la France.
De fait, même les plus acharnés détracteurs de l'Ancien Régime ne peuvent pas ne pas reconnaître qu'entre le milieu du XVIIe et celui du XVIIIe siècles le rayonnement du Roi Soleil éblouit l'Europe et le monde. Car l'oeuvre du souverain lui survécut longtemps et lui survit encore de nos jours.
Mais il y a des trous noirs au sein de cette éclatante lumière.
Nous sommes précisément aujourd'hui, 18 octobre, en un jour sombre du règne.
Ce jour-là de l'année 1685, alors que le Royaume connaissait une courte période de paix, que les récoltes étaient bonnes, que la cour était installée à Versailles, le Roi signa l'édit de Fontainebleau qui annulait celui de son grand-père Henri IV, le fameux édit de Nantes.
Par ce grand texte le Béarnais, ayant lui même abjuré la religion réformée et devenu modérément catholique au nom de la paix et de la raison d'Etat ( "Paris vaut bien une messe " ), ramena la paix en France après un demi-siècle d'une éffroyable guerre civile et religieuse qui faillit bien aboutir au dépècement de notre pays. Un parallèle avec ce qui se passe en ce moment me paraît évident.
Car de même que la Russie et ses alliés d'une part, l'Amérique et les siens d'autre part tentent de tirer chacune profit du conflit civil et religieux du Moyen-Orient, de même à l'époque des guerres de religion en France, l'Espagne et l'Angleterre espéraient bien se partager notre pauvre royaume à feu et à sang.
L' édit de Nantes fut un acte fondateur. C'est sur lui que la France put construire sa prospérité et sa grandeur sur terre sur mer et sur tous les continents connus.
Pour de mesquines raisons religieuses, et parce qu'il ne supportait pas, depuis la Fronde, qu'un groupe quelconque pût remettre son autorité et sa puissance absolues en cause, ni prince, ni Eglise, ni Parlement , Louis XIV effaça d'un trait de plume l'oeuvre de son illustre prédécesseur.
Il eut tort. Les éloges de Madame de Sévigné ou de Bossuet - qu'on a connus mieux inspirés - ne suffisent pas à estomper le désastre humain, politique et économique que fut ce funeste texte. Le duc de Saint-Simon, dans ses Mémoires, en parle avec une admirable lucidité.
L'édit de Fontainebleau ralluma inutilement l'hostilité entre l'Angleterre et la France.
Il poussa les princes allemands et les Pays-Bas unis contre nous dans la Ligue d'Augsbourg.
Il alluma une insurrection commencée dans les Cévennes et réprimée de façon sanglante.
Enfin et surtout, il provoqua le départ de dizaines de milliers de Français appartenant à l'élite intellectuelle, financière et artisanale de l'époque. On estime les exils définitifs des huguenots français vers la Hollande, l'Allemagne, l'Amérique du Nord, l'Afrique du Sud, etc. à plus de 180.000 personnes.
Ces départs de familles généralement cultivées, aisées et actives dans le domaine économique costituèrent une terrible catastrophe économique et provoquèrent un réel appauvrissement matériel et moral de la France.
Ce 18 octobre est une vilaine tache au front du Soleil.
D'un côté un ministre de l'Intérieur soucieux d'ordre républicain et apportant un soutien efficace - du moins s'y efforce-t-il - à la police nationale.
De l'autre une garde des Sceaux laxiste et portant une large part de responsablité , par la tonalité générale de la calamiteuse politique pénale qu'elle conduit, dans les dérives inadmissibles auxquelles nous venons d'assister.
Elle est emblématique de l'impasse où s'enfonce ce malheureux gouvernement.
Nicolas Sarkozy prétend contraindre tous les candidats à la future primaire de la Droite à s'engager sur un programme commun. A quoi ce tracassin peut-il bien servir sinon à rendre inopérante et superflue toute autre candidature que la sienne ?
La ficelle est grosse.
Jean-Christophe Cambadélis organise un "référendum" parmi les électeurs potentiels de la Gauche pour demander s'ils souhaitent que celle-ci se présente unie aux élections régionales prochaines.
Ce n'est plus une grosse ficelle, c'est un cable.
Une fois n'est pas coutume : j'approuve Manuel Valls dans sa position à propos des frappes françaises sur les groupes d'entraînement et les dépôts de munitions de " l'Etat islamique ".
On a beau être accoutumé aux divagations de certains commentateurs en mal de notoriété, on a du mal à croire que des belles âmes se soient émues de ce que des Français aient pu figurer parmi les victimes de ces frappes aériennes. Ils auraient même souhaité que le président de la République, le premier ministre et le ministre de la Défense s'excusassent d'avoir causé ces morts maheureuses et, pourquoi pas, s'engageassent à ne plus recommencer.
C'est du délire. La France est directement menacée d'attentats, pour un certain nombre de raisons bien connues, par ces fous sanguinaires qui prétendent soumettre le monde à leur infâme dictature.
Comme ses alliés, la France se défend en bombardant les positions ennemies d'où proviennent ces assassins.
Ceux-ci ont choisi leur camp. Ils savent que s'ils viennent tuer nos concitoyens en France ils s'exposent à une mort certaine.
Pourquoi faudrait-il qu'on attende qu'ils aient massacré nos concitoyens avant de les empêcher de nuire ?
Le comble est que ceux qui critiquent le gouvernement de les frapper se disent en même temps hostiles à Daesh. Quelle incohérence !
D'abord il faudrait qu'ils nous disent comment faire pour frapper cette organisation criminelle en se gardant de faire des morts parmi les Français partis faire le djihad. Il suffirait donc à ces criminels de placer un Français dans chaque structure menacée de destruction pour que la France soit paralysée ?
Ensuite et surtout, pour quelle raison faudrait-il s'empêcher de mettre hors d'état de nuire ces citoyens français qui ne sont que des traitres à leur patrie et de dangereux ennemis ?
1. gegedu28 le 13-10-2015 à 16:27:16 (site)
Bonjour,
Les "français" qui sont partis combattre auprès de Daesh doivent savoir à quoi s'attendre.
"Terroriste n'est pas français", ... c'est le message de M.Valls, et j'approuve dans ce cas.
Gégédu28
En 1534 Rabelais invente ce mot qui depuis a connu des fortunes diverses.
Son orthographe primitive en trois mots dispense d'avoir à en donner l'étymologie ou à en expliquer le sens.
Après une longue éclipse, le mot est brusquement revenu sur le devant de la scène lorsque de Gaulle, voulant stigmatiser les désordres de mai 68, l'a employé pour décrire crûment la situation du pays.
Voici que Nicolas Sarkozy le lance à nouveau pour signifier l'état dans lequel se trouve la société française ( y compris son propre parti...) en cette fin d'année 2015. Il n'est pas certain, malgré le tollé qu'il suscite, qu'il soit tout à fait hors de propos.
Manuel Valls - roulant des yeux semblables à deux billes de loto et ne pouvant guère s'exprimer sans frôler l'apoplexie - condamne l'emploi de ce terme imagé qu'il qualifie de "dangereux".
Je dois dire qu'avec la meilleure volonté du monde, je ne parviens pas à voir ce qu'il peut y avoir de dangereux dans le mot.
En revanche je vois bien le danger de la chose qu'il désigne.
Là encore, il faut en revenir à notre ami Rabelais :
" Si les signes vous fâchent,
ô combien vous fâcheront les choses signifiées "
1. La cigogne le 09-10-2015 à 17:30:08
Bonsoir monsieur..je ne vais, une fois encore!, pas " coller" a votre billet..mais je voudrais pousser un coup de gueule sur la une de charlie hebdo de ce jour.. Après avoir été traitee de conne..et autres jolis mots , voici mme Mirano en fille trisomique du général de Gaulle..trop.. C'est trop.. Il n'y a dans ce dessin aucun humour..a bas l'insulte gratuite..et.. Honteuse..votre avis..??!! Bonne soirée a toutes et tous..fse
2. Frank-Marie-THOMAS le 11-10-2015 à 08:55:59 (site)
@ La cigogne
Chère Madame,
Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir la une de Charlie Hebdo mais la description que vous en faites me permet assez bien de l'imaginer.
Elle semble rappeler la fille attardée que les de Gaulle ont eue, et là sans doute réside la perfidie de l'attaque.
Néanmoins, me situant sur le plan des principes, je ne souhaite pas que ce journal soit censuré, ses excès mêmes empêchant qu'on voie dans ses caricatures une quelconque peinture de la réalité.
3. Nicolaï Vavilov le 11-10-2015 à 23:38:14
Tout le monde sait depuis Saussure que "le mot chien ne mord pas" précédé donc par Rabelais et Aristote....
Ce que l'on ne savait pas c'est que des républicains ont anobli le général !!!
A l'occasion de la polémique suscitée par les paroles de Mme Morano à propos de la "race blanche", un débat surgit une nouvelle fois pour savoir s'il convient ou non de le maintenir dans le texte de la Constitution de la République.
Je l'ai évoqué à la fin du précédent article, j'y reviens aujourd'hui.
Commençons par rappeler le texte exact :
" La France est une République laïque démocratique et sociale. Elle assure l'égalité tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion."
Si, comme j'ai régulièrement l'occasion de le dire ici, je suis à la fois amusé et irrité par les frilosités ridicules qui prétendent épurer notre vocabulaire, je pense qu'il ne faut pas pour autant s'interdire de réfléchir à l'emploi abusif de certains mots qui peuvent parfois être aussi dangereux que des armes.
Il n'est pas absurde, par exemple, de proposer que le mot "race" soit supprimé du préambule de la Constitution française.
En effet, le seul fait de dire que la République se refuse à instaurer des différences de traitement entre des personnes de races différentes suffit évidemment à donner une réalité à l'existence de races humaines, ce que la science à démontré être faux.
Ainsi la bonne intention qui présida à la rédaction de ce texte aboutit en réalité à donner corps à une chimère dangereuse.
Il est donc tout à fait sensé de vouloir effacer ce mot de ce texte, sans, bien sûr, l'effacer de notre lexique.
1. Bellatrix le 06-10-2015 à 12:47:20
"Soutenir l'absence de race dans le discours littéraire est en soi un acte racial.Le monde ne devient pas sans race ni ne sera déracialisé grâce à des affirmations."
Page 68 (Playing in the dark/Blancheur et imagination littéraire)/Toni Morrison.
Quant au texte de la Constitution de la République,en ce qui me concerne,le mot "race" est en trop.
Donc,je vote si vote il y a, pour sa suppression!
Mais hélas,la suppression du mot dans le texte en question ne supprimera pas le racisme dans la tête des gens.
Sur les forums,ce ne sont que des discours haineux à l'égard des étrangers qui ont bonne presse!
2. Galinette le 07-10-2015 à 22:06:14 (site)
Je n'arrive pas à saisir ce qu'il y a de raciste a parler de races. Ne parle-t-on pas de races de chien ou de chat? Un cocker ne ressemble pas a un caniche. On demande sans problème : "de quelle race est votre chien?". Personne n'y met de connotation péjorative ou de hiérarchie.
Cela souligne simplement une différence, une singularité et répond a un besoin humain de classification. On a mis des siècles, dans nos sociétés dite civilisées à avancer sur la reconnaissance et l'acceptation ( difficile et encore inachevée loin s'en faut) des différences. Et voilà qu'on s'arrête en chemin depuis une petite décennie. On prétend gommer ces différences, éradiquer les subsistances de racismes en légiférant sur le vocabulaire, en niant une réalité plutot qu'en analysant ses contours multiples. Absurde et contre-productif.
La phrase de Tony Morrison est magnifique.
Comme j'aimerais que tous ces politiques, ces journalistes incultes, tous ces hâbleurs qui tiennent le haut du pavé et nous harcèlent de paroles moralisatrices se taisent. Ils ne font qu'attiser les haines et rigidifier les relations humaines. Tout est désespérément biaisé, faussé. C'est effrayant.
3. Frank-Marie-THOMAS le 08-10-2015 à 08:19:37 (site)
@Galinette
Je suis en presque total accord avec vous sauf sur un point, mais important et que j'ai essayé d'éclaircir dans mon billet.
Le mot race, concernant les différents aspects sous lesquels apparaissent les hommes, est une approximation fausse; il en va de même, d'ailleurs, pour les chiens, puisque vous en parlez.
A ceci près, tout de même, que "race" appliqué à l'Homme est chargé d'une lourde et tragique histoire dont on ne peut pas faire l'impasse.
4. Galinette le 08-10-2015 à 18:56:21 (site)
@ Frank Thomas
Bien sûr vous avez raison. A la fois pour l'approximation et pour l'Histoire tragique associée à ce mot.
En faire l'impasse serait une erreur évidemment car, pour faire progresser les esprits, je crois aux vertus de l'éducation, de la culture, de l'apprentissage du passé avec ses grandeurs et ses horreurs.
Merci d'avoir précisé.
5. Nicolaï Vavilov le 12-10-2015 à 11:07:23
Il reste que le concept, sinon le mot, semble universellement répandu (quasi instinct de classification ancré dans le cortex ???) mais interdit chez nous, rejeté comme essentialiste,... Glissant, Senghor, Césaire se réclament de la négritude...
et récemment une apparatchik de la "lucarne à blaireau" (i.e le petit écran) disait qu'il y "avait trop d'homme blancs à la télévision"... (les statistiques ethniques sont pourtant interdites)
L'homme blanc de peau se pense toujours supérieur, le seul à se vanter (à juste titre, semble-t-il) d' avoir aboli l'esclavage , ne dénonçant que la traite atlantique... jamais la trans-saharienne ou l'africaine, dont nous avons profitée pendant 350 ans (?)
L'homme blanc droit-de-l'hommiste se classe bien dans une catégorie supérieure, universaliste qui effectivement n'a rien à voir avec la race...
Quand on dit que la philosophie est née à Athènes, quand Allègre dit que la science est née dans l'université française au Moyen-Age, quand Toynbee dit que c'est la science occidentale qui a pénétré les cultures sans résistance (mais ni la philosophie, ni les religions) ... la constante de Planck elle, est universelle) faut-il y voir une tentative de revenir à la hiérarchisation ...
Les Jules Ferry, les Paul Bert, les Savorgnan étaient-ils républicains??? Ils utilisaient plutôt le concept de civilisation...qui n'est t pas exempt d'une notion de supériorité...
Quand l'islam, soumet juifs, chrétiens et mécréants au statut de dhimmi, il n'y a pas de notion raciale... mais le statut d''infériorité est bien présent.
Monsieru Sarkosy avait dit que l'Afrique "entrait dans l'histoire"... il voulait dire l'histoire écrite... (???)
On pourra objecter que les hiérachies peuvent s'inverser: les inuits ont une vingtaine (???) de termes pour décritre l'état de la neige que les boshimans Kung survivent dans le Kalahari là où nous ne pourrions vivre que quelques ... heures...seraient donc mieux armés contre le réchauffement.
La notion de race doit être abandonnée sous peine d'essentialisme (Levi-Strauss, génétique des populations)... ce qui ne supprimera pas le besoin de classification, de hiérarchisation
L'étymologie, encore et toujours !
Le mot race appliqué à l'espèce humaine est une facilité, un abus de langage.
Il provient du vieux mot latin ratio, employé à partir du VIe siècle par les savants pour désigner une classification des espèces de plantes ou d'animaux. C'est par une extension fautive qu'il a été appliqué, depuis quelques siècles, à l'humanité.
Les anciens, grecs ou latins, n'ont jamais considéré que l'humanité fût divisée en races; ils ne faisaient une seule distinction : celle qui séparait les civilisés des barbares, c'est à dire ceux qui, quelle que soit leur apparence physique, parlaient grec ou latin et ceux qui, selon eux, bredouillaient des bormorygmes dont le mot barbare est une homophonie approximative.
Certains savants ont pensé que les distinctions visibles entre les diverses ethnies constituaient les caractères évidents d'une race, et certains régimes politiques en ont déduit une hiérarchie entre les hommes et la supériorité des uns sur les autres.
La science contemporaine qui, grâce aux progrès techniques est passée de ce qui est visible, le phénotype, à ce qui n'est perceptible qu'au microscope électronique, le génotype, a fait lit de ces distinctions erronées et des conséquences qu'on en avait tirées.
L'humanité appartient au règne animal, à l'ordre des mammifères, à la famille des simiens.
Les différences visibles entre les différents peuples : couleur de la peau, texture des cheveux, forme des yeux, du nez, taille, etc. ne constituent en rien les caractères d'une race.
Et les variations génétiques minimes qu'on observe entre les individus sont ni plus ni moins importantes entre deux groupes ethniques qu'entre deux individus appartenant au même groupe.
Ainsi la notion de race appliquée à l'Homme n'est pertinente d'aucun point de vue.
Sans doute, dans ces conditions, faudrait-il qu'on supprimât le mot de la Constitution de la République française.
1. Nicolaî Vavilov le 02-10-2015 à 09:59:16
Sur le plan biologique les individus distribuent leurs variations génétiques de façon gaussienne, Alors maintenant on parlera , avec précaution d'ethnie...
de différences culturelles... mais certains disent que cela revient au même (racisme déguisé!!!)
Ce qui a invalidé la notion de race, c'est la notion de supériorité qui s'y attache...avec la monstrueuse dérive du XXème siècle..
Mais peut-on dire que l'Afrique est noire???
que Senghor, Césaire, Glissant se réclament de leur négritude???
peut-on encore parler d'art nègre???
Ce qui semble bien poser problème c'est l'homme blanc, seul raciste dénoncé, colonialiste, génocidaire ..;...( sauf M'Bala M'Bal!!!)
Etre juif, ce n'est pas une race .. cependant on ne pourrait pas le devenir...Alors comment ont fait les falashas?...
Le propre de l'homme c'est de classer(Foucault), cela se construit même très tôt chez le petit de l'homme...
Maintenant la notion même d'espèce est remise en cause...adieu Linné, Buffon...
Quant à la notion de sexe ("gendeur") il y a longtemps qu'elle a diparue avec les "cyborg" (Dona Haraway)
Madame Nadine Morano est décidément dans la tourmente.
Après avoir été vulgairement insultée par Guy Bedos (voir article en lien), la voici qui défraie la chronique en affirmant, façon Le Pen-père, que la France est " un pays chrétien de race blanche"
Puis-je mettre en avant ma modeste personne ?
Si je suis bien "blanc", je ne suis nullement "chrétien", à moins qu'on considère que la foi religieuse, comme la grippe, s'attrappe par contamination avec ceux qui en sont atteints.
Inversement nombre de nos concitoyens chrétiens ne sont pas blancs, nombre de blancs sont musulmans, bouddhistes, etc..
Je conseille à Madame Morano d'aller se reposer un peu...à la Martinique par exemple : elle y sera sûrement bien reçue.
1. La cigogne le 01-10-2015 à 10:40:48
Je viens très vite vous rassurez..vous ne risquez pas d'attraper la foi..!! Ce n'est nullement contagieux.sourire..!! La phrase de mme Morano vaut-elle tout ce cirque..??je ne le pense vraiment pas....fse
2. Nicolaî Vavilov le 02-10-2015 à 09:20:49
Votre confrère la laïque, icaunaise et de gôche
développe un point de vue un peu différent:
http://christinetasin.over-blog.fr/2015/10/le-vrai-reproche-fait-a-nadine-morano-c-est-d-avoir-rehabilite-la-notion-de-citoyen.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Depuis soixante dix ans la France, quoi qu'en disent ses dirigeants, qui tous reproduisent la méthode Coué initiée par le général de Gaulle, ne joue plus dans la cour des grandes puissances du monde.
Jusqu'en 1945 notre pays, riche de sa démographie, de son agriculture et de son industrie, appuyé sur l'immensité et la puissance de son empire colonial, faisait partie des quatre nations les plus influentes et les plus fortes du monde.
La victoire en trompe-l'oeil de 1945, la désagrégation de son empire à travers des guerres cruelles, ruineuses et désastreuses pour son image, en ont fait une sorte d'ectoplasme recouvert d'habits trop grands pour lui.
Le siège dont la France dispose au Conseil de Sécurité de l'ONU, l'arme atomique et la longue tradition de sa diplomatie peuvent encore faire illusion aux yeux de ceux qui refusent de voir la réalité en face ; mais notre patrie est devenue une moyenne puissance, traînant, à cause de sa grandeur passée, des charges bien trop lourdes pour elle.
Le lamentable président de la République qui siège en ce moment à l'Elysée, cherchant dans la politique étrangère et militaire à cacher les échecs et la médiocrité de sa politique intérieure, s'efforçant à travers elle d'atteindre une image de chef d'Etat, s'essouffle à vouloir jouer les stratèges, alors que son incapacité flagrante dans ce domaine comme dans les autres, ne parvient qu'à plonger notre pays dans la confusion et le ridicule.
En mêlant une pseudo morale à géométrie variable aux réalités crues et brutales de la politique étrangère, il fait passer notre pays à côté des rares occasions de rehausser son image et de conforter sa place dans le monde.
Considérant l'occupation de la Crimée (voir articles en lien) et l'action déstabilisatrice en Ukraine menées par Vladimir Poutine comme moralement intolérables, il est parvenu à dérégler les rapports entre la France et la Russie.
Or traditionnellement la France et la Russie sont alliées quels que soient les régimes dominant dans ce vaste pays qu'on ne saurait tenir à l'écart de tout ce qui concerne la marche du monde, singulièrement au Moyen Orient et en Asie Centrale.
Le lamentable épisode de la rupture du contrat commercial qui s'est achevé par le refus de livrer deux navires déjà payés, et qui vient de sombrer dans l'absurde, l'Egypte acquérant ces bateaux avec l'aide financière de l'Arabie Saoudite, en est un exemple particulièrement désastreux.
De même que l'absurde doctrine qui a consisté, depuis le début de ce quinquennat calamiteux, à intervenir contre Daesh en Irak en s'interdisant de le frapper là où se trouve l'essentiel de ses forces, la Syrie.
Le prétexte en était que Bachar El Hassad est un dictateur infréquentable et que frapper "l'Etat Islamique" contre lequel lui aussi est en guerre, revenait objectivement à lui porter secours.
Rattrapé par les réalités cruelles de la guerre et des intérêts convergents de l'Europe, de l'Amérique, de l'Iran et de la Syrie, voici que Monsieur Hollande prétend faire obstacle de son corps replet et bombarder les positions de Daesh en Syrie ( avec deux ans de retard ) tout en continuant à afficher son refus de faire entrer le chef de l'Etat syrien dans le jeu.
Dans le même temps, il se garde bien de désavouer le voyage de trois parlementaires socialistes français dont le but avoué est de reprendre contact avec le régime en place à Damas et va même jusqu'à admettre que toutes les parties prenantes du conflit en cours - et par conséquent le gouvernement syrien - doivent constituer une alliance pour combattre l'Etat Islamique.
Comprenne qui pourra.
L'inévitable résultat de cette attitude incohérente va être que la Russie et les USA, peut-être secondés par l'Allemagne et d'autres encore, vont prendre seuls la direction de l'action militaire et diplomatique et que la France, fourvoyée par l'incurie de ses dirigeants, en sera réduite à la honte d'être mise de côté alors même qu'elle est extrêmement concernée par ce qui se passe au Moyen Orient et que ses objectifs sont similaires à ceux de ces deux grandes puissances !
Décidément les petits talents de François Hollande qui lui ont permis, durant dix ans, de flotter à la surface des eaux agitées du Parti Socialiste en allant de synthèse foireuse en compromis fragile, ne sont pas à la hauteur de la vision et de la fermeté qu'on attend d'un président de la République.
Hollande fait à la fois honte et pitié.
1. Nicolaï Vavilov le 30-09-2015 à 10:57:00
Cher Maître,
en d'autres temps vous nous auriez sermonés pour cet usage d'un anglicisme.
" Initier": parcours initiatique, initier à un culte dyonisiaque ou autre, initier en sciences...(CNRTL)
nous avons pour le sens approprié: instaurer, débuter, commencer...
Je crois que Paul Robert, icaunais d'adoption (Armeau) admet en sixième sens, initier signifiant commencer...
signé
L'élève impertinent qui corrige le maître
Pour le fond ... cela nous convient bien
respectueusement votre
Nicolaï de la DLF
2. Frank-Marie-THOMAS le 30-09-2015 à 15:46:48 (site)
@Nicolaï Vavilov
Littré vous donne raison en ignorant ce sens du verbe.
Mais le Robert, lui, admet ce verbe dans cette acception en précisant, en effet, qu'il procède de l'anglais "to initiate", qui signifie commencer.
Sans avoir recours à cette filiation latino-saxonne, le verbe initier, même pris dans son sens d'introduction à des mystères, signifie bel et bien entrer dans la carrière, commencer.
Vous avez donc raison, mais je n'ai pas tort.
3. Nicolaï Vavilov le 30-09-2015 à 20:51:01
la lexicographie de CNRTL donne initium comme étymologie, ne retient pas le sens de commencer.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/initier
C'est bien un anglicisme: l'emploi dans le sens de débuter est récent, effet des médias. Le peuple ne l'a pas adopté.
Ce sont les crocheteurs de halles qui font la langue
pas les journaleux nous disait Malherbe...
L'inamovible animateur Michel Drucker vient de remporter le combat qui l'opposait depuis sept ans à la Ligue de Défense des Alpilles à propos de la construction de sa villa dans la commune d'Eygalières.
Le hasard fait qu'au même moment Madame Inès de la Fressange, mannequin reconvertie dans la publicité, vient de se voir condamner à démolir la villa qu'elle avait bâtie en dépit des règles de l'environnement sur la Montagnette, au nord de Tarascon.
Deux issues opposées pour deux dossiers assez similaires.
Revenons sur les faits, qui ne manquent pas d'intérêt.
En 2008, Michel Drucker et son épouse déposent auprès de la commune d'Eygalières dans les Alpilles, une demande de permis de construire pour une villa de 290 m2.
Le maire ayant octroyé ce permis, les travaux commencent.
Mais en novembre 2009 une association de défense du patrimoine local, la Ligue de Défense des Alpilles, dépose une plainte contre le permis de construire. Elle appuie sa requête sur le fait que la future maison se trouve à 500m de la chapelle romane Saint-Sixte, classée à l'inventaire des monuments historiques et haut lieu touristique de la région.
Le tribunal administratif de Marseille, saisi de l'affaire, conseille au maire d'Eygalières de faire cesser les travaux.
En décembre 2010, constatant que l'avis du tribunal n'était pas suivi d'effet, l'association dépose une seconde plainte qui aboutit à l'annulation du permis de construire au motif que l'architecte des Monuments Historiques n'a pas été préalablement consulté.
Michel Drucker ne s'estime pas pour autant vaincu. Il retourne devant le tribunal administratif de Marseille lequel, en novembre 2012, lui rend son permis de construire.
L'affaire est alors portée devant de Conseil d'Etat. Le rapporteur public, Frédéric Aladjidi, demande au Conseil de rejeter la demande de la Ligue de Défense des Alpilles en s'appuyant sur une faiblesse de son dossier d'accusation.
En effet, la maison des Drucker se situant non pas sur un site classé mais seulement dans "le champ de vision" de celui-ci, le maire n'avait pas besoin de consulter l'architecte des Monuments Historiques, et le permis se trouve donc légal.
L'épilogue a eu lieu il y a quelques mois : le 18 mars 2015, le Conseil d'Etat a finalement, et sans recours possible, validé le permis de construire.
Me sera-t-il permis de tirer deux morales de cette fable moderne ?
La première est que la ténacité est souvent payante. La seconde est du grand La Fontaine :
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cours vous rendront blancs ou noirs.
1. Galinette le 27-09-2015 à 00:42:09 (site)
Pour conforter votre propos me sera -t-il permis d'évoquer une info qui m'a été rapportee, (mais que je n'ai pas pu vérifier) : François Hollande aurait passé qqs jours dans la-dite maison lors de son " escapade" mystérieuse cet été...
Le grand ténor du barreau, le très médiatique Hervé Dupont-Moretti, m'a toujours semblé une sorte d'histrion talentueux, certes, mais ayant tendance à jouer un peu trop appuyé et, pour tout dire, faux.
Son allure d'ours mal léché et bourru, le désordre savamment étudié de sa mise, ses mimiques, ses yeux levés au ciel, ses coups de gueule bien maîtrisés semblent plaire à un public sur la naÏveté duquel compte bien évidemment cet homme malin.
Il est clair, aussi, qu'il se sert de sa notoriété cathodique pour favoriser ses propres affaires, c'est à dire celles qu'il a à plaider. C'est de bonne guerre après tout, même si, à mes yeux, ce mélange des genres n'est pas sans inconvénients.
Malgré tout cela je dois reconnaître qu'hier, invité au grand journal de Canal+, Hervé Dupont-Moretti m'a pour une fois semblé tout à fait sincère lorsqu'il s'est emporté avec fougue et éloquence, aux côtés de l'acteur Patrick Timsitt, à propos des contraintes linguistiques, morales et hygiénistes qu'on nous impose peu à peu.
Il m'a fait un grand plaisir en fustigeant les nouveaux cagots du féminisme grammatical, qui bondissent lorsqu'on ose un " Madame le Procureur", les ligues de vertu qui prônent l'interdiction de fumer sur les plages, et tous ceux qui pensent nous obliger à nous "bien" comporter en limitant notre liberté d'expression et d'action.
Il a très à propos rappelé un mot du président Pompidou aux hauts fonctionnaires qui mettent tout leur zèle à pondre sans cesse de nouveaux règlements contraignants : " arrêtez d'emmerder les Français ! ".
Ses propos rejoignaient tellement ce qu'ici je ne cesse de stigmatiser, que je ne pouvais pas ne pas lui rendre cet hommage.
1. Florentin le 25-09-2015 à 11:30:59 (site)
J'opine. Aïe ! Voià un mot qu'il faudrait bien rayer du vocabulaire, compte tenu de sa consonance avec des termes olé olé ...
Il y a quelques jours,
dans la mosquée de La Mecque,
le vent (de Dieu ?),
faisait s'effondrer une grue sur les fidèles:
100 morts.
Aujourd'hui une bousculade sur le lieu des lapidations du Diable écrase 770 malheureux.
Qui est responsable
le Diable ou Dieu ?
1. Florentin le 24-09-2015 à 15:13:52 (site)
Ne mêlons ni Dieu ni le Diable à ce qui tient à la responsabilité de l'homme.Ici, elle me paraît engagée. Non ?
2. Frank-Marie-THOMAS le 24-09-2015 à 20:05:03 (site)
@ Florentin
Selon vous Dieu ou le Diable ne sont-ils pas aussi de la responsabilité de l'Homme ?
3. Florentin le 24-09-2015 à 21:31:19 (site)
On peut dire cela aussi, je le confesse. En tout cas, c'est ce que prétendent les athées. Qui ont peut-être raison de l'être...
Guy Bedos vient de se caricaturer lui-même en injuriant Nadine Morano.
J'ai toujours ressenti, comme je l'ai déjà dit ici ( cf.article en lien ), une sorte de malaise devant l'agressivité souvent méchante de cet humoriste noir.
Je n'ai pas une passion pour Madame Nadine Morano qui, malgré une certaine lucidité que je lui reconnais, n'est pas très éloignée de la parodie qu'on fait souvent de son ton de harengère.
Mais en aucun cas un artiste, fût-il protégé par sa notoriété et son carnet d'adresses, ne peut s'autoriser au nom de l'humour et de la liberté d'expression, à insulter une personne comme Bedos vient de le faire en traitant Nadine Morano de "connasse".
Il ajoute à l'odieux de son attitude l'hypocrisie de venir ostensiblement, devant les caméras, tendre la main à sa victime dans la salle des pas perdus du palais de justice où les deux sont convoqués pour le procès que lui intente Mme Morano.
Par ce geste malhonnête il achève le portrait d'un homme à la fois méchant et calculateur, puisqu'il sait bien que sa victime va refuser de lui serrer la main et qu'il prétend ainsi démontrer qu'il se maîtrise mieux qu'elle et que, somme toute, elle n'a tout simplement pas le sens de l'humour.
Cette sorte de tartufferie qui me gêne depuis longtemps chez cet homme grinçant et faux, il vient d'en faire une éclatante démonstration.
1. Florentin le 23-09-2015 à 14:34:05 (site)
Bonjour. Je ne pense pas que Sarkozy gagnerait à réintroduire Nadine Morano dans son équipe. Sa manière de s'exprimer, pour le moins primaire, agace et incite à zapper quand on la voit sur les écrans.Je ne l'aime pas du tout. Mais j'avoue, à ma grande honte que c'est plutôt "physique". Cependant, comme vous, je n'admets pas qu'on l'insulte et surtout de manière aussi vulgaire.
2. La cigogne le 23-09-2015 à 16:29:39
Ce monsieur a très longtemps bénéficie de la très large sympathie de ce cher Tonton, pensionnaire pendant 14 ans dans les palais de la république,et de la gauche "bobo "..ne pas oublier les innombrables émissions que Mondieur Drucker et le service public lui ont consacrées..!! (Vive la redevance..) et son fils aime parader..chez Ruquier..!! Quelle famille..!! Fse
3. Frank-Marie-THOMAS le 24-09-2015 à 08:30:39 (site)
@ La cigogne
Oui, en effet, quelle famille ! Et pourtant je vous assure que l'oncle de Guy, qui était un ami de la mienne à Alger était un homme intègre, honnête et poli.
@ Florentin
Je ne suis pas certain que Nicolas Sarkozy ait envie de travailler à nouveau avec Madame Morano; à vous dire la vérité je ne suis pas du tout sûr qu'il soit en position politique de le lui proposer...
Mais encore une fois, quoi qu'on pense d'elle, c'est une élue du peuple, une citoyenne et une femme, et jusqu'à preuve du contraire elle mérite le respect.
Evadons-nous un moment de l'étouffante polémique autour du flot de réfugiés politiques et économiques qui déferle sur notre continent.
Je veux revenir aujourd'hui sur un tout autre sujet : la vandalisation, qui se banalise, des oeuvres d'art exposées au public.
On se souvient sans doute du Christpiss de Serano attaqué à coups de pic à glace en Avignon, de l'Arbre de McCarthy dégonflé place Vendôme à Paris, voici que Dirty Corner d'Anish Kapoor exposé sur le Grand Tapis Vert de Versailles vient de faire l'objet de tags et d'inscriptions hostiles et violentes.
A cela s'ajoutent les propos menaçants de certains élus qui se disent prêts à supprimer les subventions allouées à certains lieux de création artistique en arguant du caractère décadent des oeuvres qui y sont produites ou exposées.
Qu'on m'entende bien : je suis extrêmement éloigné de m'extasier sur les créations de certains artistes - à commencer par Kapoor -; je suis aussi très réservé sur l'urgence à surajouter des "créations" à celles du passé comme c'est annuellement le cas à Versailles ( voir articles en lien).
Imaginons qu'on fasse subir le même traitement aux oeuvres musicales, rien ne s'opposerait à ce qu'un "créateur" ajoute une petite samba au Requiem de Mozart, ou "Viens Poupoule" à la Mer de Debussy.
Les prétendues hardiesses de ces artistes sont poussiéreuses et usées jusqu'à la corde. Le désir de choquer est infantile et stupide. Il ne fait que témoigner de la stérilité de pseudo-créateurs qui, n'ayant pas grand chose et souvent même rien à dire, parasitent les oeuvres des artistes qui les ont précédés.
Cependant, si chaque spectateur a le droit de critiquer telle ou telle oeuvre, personne ne peut porter atteinte à une création, quand même il la trouverait laide et agressivement provocante. Ceux qui s'autorisent de tels débordements sont des gens dangereux qui, selon moi, auraient tôt fait de passer d'une violence à une autre. Tout en les vouant aux gémonies, ils ne sont pas si éloignés, finalement, des barbares intégristes qui, en ce moment même, sont en train de massacrer au Moyen Orient, le patrimoine historique et culturel de l'Humanité.
Certes il est tout à fait évident que certains artistes se réjouissent d'être ainsi l'objet d'une vindicte qui selon eux les honore; il arrive même qu'ils vivent l'absence de scandale comme un échec.
Mais la censure, disparue ou presque de la sphère publique, ne doit surtout pas devenir un droit qu'on exercerait de la façon la plus arbitraire au risque de stériliser non seulement la créativité, mais aussi la liberté d'expression.
1. La cigogne le 16-09-2015 à 08:51:52
Bonjour monsieur..je suis d'accord avec ce que voys écrivez..ce qui me navre.. Est que l'on autorise de telles œuvres dans de tels lieux..oui a l'exposition de ce qui peut etre un plus a un lieu, à son histoire.. Mais la...le bras nous tombent..quant aux écrits qui ont été ajoutés sur ce support..condamnation..oui bien sur..!!.ne pensez -vous pas que les citoyens que nous sommes en ont assez de voir leur argent servir de telles causes....il faut payer ces "artistes"..le ministère de la culture usent de nos impôts pour de telles expositions..vite.. Tous au grand palais..pour une très belle expo..!! Bonne journée..fse
2. La cigogne le 16-09-2015 à 13:47:29
Aurez-vous avec moi une pensée por guy beart .. Une eau vive s'en est allée..un amoureux de notre langue..!! Nous sommes très moin de shakira..Jennifer.. Et autres stars de la chanson française actuelle..!!
3. Nicolaî Vavilov le 30-09-2015 à 10:42:48
"La( subversion subventionnée"... ( Philippe Murray)
le peuple n'est pas très amateur de cet art qui pour être créatif, doit choquer..Alors."il faut changer le peuple" (Brecht)
le peuple fréquente) assidument "les journées du patrimoine"
alors pour le rééduquer on lui impose dans les lieux qu'il affectionne des oeuvres qu'il abhorre.(Buren nous les casse ... suit l'anagramme)
Celui qui écrit ça sera classé:"populiste" par ceux que lui qualifiera de bobos, artisans de la "gentrification" (Giully) germano-pratine ou "marais-chère"!!!
L'Eglise catholique, depuis deux millénaires - et sans doute est-ce le secret de sa longévité - a toujours eu la prudence d'avoir deux fers sur le feu et, selon les circonstances, de privilégier "l'autre joue"ou "l'épée".
Les évangélisateurs bénissant les conquistadors sanguinaires en Amérique du sud et des prêtres proches des indiens et de leurs souffrances; des prélats engraissés par les prévarications des dictatures qu'ils soutiennent et des curés adeptes de la théorie de la libération; des évêques collabos et des prêtres résistants.
Quelle que soit la tournure que prennent les évènements elle se trouve ainsi toujours dans le camp des gagnants.
Je ne crois pas un mot des prétendues fissures dans l'Eglise au sujet de l'invitation adressée par l'évêque de Fréjus à Mme Marion Maréchal-Le Pen.
On nous joue là une comédie destinée à assurer les arrières de cette cynique institution, quoi qu'il arrive.
1. Florentin le 04-09-2015 à 00:09:00 (site)
Ouh là ! La messe est dite; proclamez-vous. Personnellement, je crois qu'il n'existe qu'une sorte de catholique, celui qui s'inspire des valeurs évangéliques. Les autres ne comptent pas, même s'ils font du bruit. L'église-institution n'est qu'un leurre; Assez maligne, je l'admets pour en faire accroire. Bien amicalement. Florentin
" Ce que nous ne voulons pas, c'est que le capital international aille chercher la main-d'oeuvre sur les marchés où elle est le plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché français, et pour amener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont le plus bas.
C'est en ce sens et en ce sens seulement que nous voulons protéger la main-d’œuvre française contre la main-d'oeuvre étrangère, non pas je le répète, par un exclusivisme chauvin mais pour substituer l'internationale du bien-être à l’internationale de la misère. "
Ces deux mots sont récents, l'un de la fin du XIXe, l'autre du milieu du XXe siècles.
Tous les deux viennent, on s'en doute du latin discriminare et discriminatio ainsi que du substantif discrimen dont la signification est particulièrement susceptible d'éclairer l'artificielle polémique lancée par les dames chaisières de la Gauche, monsieur Cambadélis en tête (drôle de chaisière soit dit en passant) après les propos du secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.
Ce mot signifie plusieurs concepts dont les principaux sont "ligne de démarcation", "différence", "distinction", "décision", détermination".
Discriminer c'est donc prendre la décision de faire la différence entre les êtres en séparant, en l'occurrence, ceux qui sont potentiellement dangereux du reste de la foule.
Sur quoi, dans l'urgence d'un départ de train, au milieu d'une masse agitée de gens, les services de sécurité peuvent-ils choisir de fouiller tel bagage et telle personne ? Bien souvent, c'est vrai, sur le "facies", c'est à dire l'allure générale d'un individu et son appartenance plus ou moins évidente à un groupe ethnique susceptible de faire supposer qu'il peut faire partie d'une mouvance extrêmiste criminelle.
Il est tout à fait vrai que cette méthode prétendue "aléatoire" mais en réalité discriminatoire, est particulièrement frustrante pour les innocents qui n'ont contre eux que l'appartenance à l'une de ces ethnies.
Les principes fondateurs de notre République ne peuvent être qu'atteints par une telle injustice, et dans l'absolu tout citoyen attaché aux libertés publiques et à l'égalité entre les hommes ne peut qu'être blessé par cette violence morale.
Mais devant l'urgence de la situation et le danger terrible que fait peser le terrorisme sur la sécurité des personnes, le temps n'est pas aux principes philosophiques et moraux, mais à l'efficacité qui sauve l'essentiel : la vie.
Monsieur Vidalies, je le présume, ne se satisfait sûrement pas de cette atteinte aux droits de l'Homme rendue nécessaire par la gravité des évènements que nous traversons et que toute faiblesse de l'Etat ne peut qu'aggraver. Mais, au risque assumé de hérisser les belles âmes de son propre parti, il ne fait que privilégier le bon sens le plus élémentaire.
Citons ses propos exacts en réponse à une question de Jean-Pierre Elkabbach qui l'interrogeait sur le renforcement des contrôles aléatoires dans les trains français à la suite du récent attentat du Thalys :
" Chaque fois qu'on parle de fouilles aléatoires, quelqu'un dit ‘ça risque d'être discriminatoire’. Moi je préfère qu'on discrimine effectivement pour être efficace plutôt que de rester spectateur ".
Il est évident que ces "fouilles aléatoires" ne peuvent se faire, du moins en grande partie, qu'en prenant en compte l'allure de la personne suspectée de mauvaises intentions. Cette allure est faite d'attitudes, de gestes, bien sûr, mais aussi de traits visibles permettant de supposer qu'elle appartient à une mouvance religieuse dangereuse.
Nul ne peut se réjouir de cette petite victoire des extrêmistes qui nous forcent à aller contre les principes fondateurs de notre société de liberté.
Mais nul ne peut non plus, en se retranchant derrière des idées généreuses et humanistes, commettre un déni de réalité au risque criminel de mettre encore plus en danger nos concitoyens et les étrangers qui vivent sur notre sol.
Elle me plaît la citoyenne Bardot d'oser écrire cette lettre au vieux tyran sanguinaire africain. A lire aussi sur le site de la Fondation Brigitte Bardot en lien avec ce blog, la lettre adressée au préfet du Var à propos du "zoo" de Fréjus.
1. La cigogne le 25-08-2015 à 08:45:49
Cette dame n'a jamais pratique la langue de bois..n'a jamais eu peur de clamer haut et fort ses convictions..et son combat pour le bien être des animaux se fait depuis longtemps et loin des caméras..je l'aime beaucoup..!! Fse
Le général de Gaulle avait coutume de dire, paraît-il " les Français sont des veaux".
Il est clair que dans sa bouche cette affirmation n'avait rien d'un compliment.
Il ne s'agissait pas pour lui en effet de vanter les qualités de douceur, de sérieux, de fidélité et d'attachement filial de nos concitoyens, mais bien plutôt de stigmatiser leur soumission à tout, y compris l'insupportable.
Ce peuple qui, il y a seulement un peu plus de deux siècles, s'est abreuvé du sang des aristocrates et des républicains modérés, qui en deux cents ans a fait quatre révolutions, qui passe pour l'un des plus grognons et des plus insoumis de la terre, tel un veau à l'engrais avale tout ce qu'on lui présente, mécontent mais silencieux.
Sans évoquer les grands drames de notre histoire ancienne ou récente, j'en resterai à quelques épisodes d'importance modeste, mais tellement parlants.
On lui a fait miroiter il y a quelques décénnies que si les clients à la pompe des stations service se versaient eux-mêmes l'essence se salissaient les mains, prenaient froid dans les courants d'air, mal abrités des bourrasques et de la pluie glacée, traversaient tout le parking pour aller régler leur dû au préposé confortablement installé au chaud de sa boutique, ils seraient gagnants parce que le carburant serait moins cher, son prix incluant le service qu'on lui rendait jusqu'alors.
Il a accepté. Le prix n'a pas baissé. Les taxes n'ont au contraire cessé d'augmenter. Il est Gros-Jean. Il ne dit rien. Il regarde même d'un oeil courroucé le quidam qui, comme moi, ose contester ce nouvel ordre des choses.(*)
Il a payé par ses impôts la construction d'un réseau serré d'autoroutes. Celles-ci, qui sont donc sa propriété, sont devenues payantes et de plus en plus chères. A-t-il protesté ? A-t-il boycotté ces rapaces sociétés en empruntant les routes gratuites ? Mais non !
Il fait la queue sous un soleil de plomb pour payer les sommes exorbitantes qu'on lui extorque sans vergogne, bien sagement.
Malgré les mises en garde de quelques politiques plus claivoyants que les autres mais qu'à l'époque on fit passer pour des ringards passéistes, on a multiplié de façon follement anarchique les super puis les hypermarchés.
Ni l'enlaidissement des entrées de nos villes, ni le bétonnage d'énormes surfaces de hangars et de parkings, ni l'exploitation du personnel, ni la standardisation de la consommation, ni l'insupportable pouvoir pris par les centrales d'achat , ni l'étranglement programmé des paysans et l'agonie de nos campagnes, ni la dangereuse désertification des centre-villes, toutes conséquences prévues et annoncées par les responsables dont je viens de parler, ne furent assez dissuasifs pour détourner les Français d'une ruée vers les chariots.(**)
Un pas de plus est en passe d'être franchi dans l'indifférence générale : la disparition des caisses tenues par un être humain et leur remplacement par des caisses automatiques où le client, comme cela s'est passé il y a trente ans dans les stations-service, doit tout faire lui même sans bénéficier pour ce service rendu au supermarché de la moindre réduction, inconscient de l'abus qu'il subit et des conséquences de cette déshumanisation sur l'emploi.
On pourrait, dans le même registre (qu'on songe par exemple à multiplication des taxes et des règlements contraignants prétendûment créés pour "sauver la planète", à la téléphonie et à ses tarifs chinois, aux taxes sur les carburants et sur l'eau ou au tri imposé des ordures ménagères accompagné de l'augmentation continue des frais d'enlèvement), on pourrait, dis-je, multiplier les dérives que les Français subissent sans broncher, tout en râlant in petto et en se contentant de cesser de voter ou d'élire des extrêmistes auxquels ils délèguent courageusement le soin de réagir à leur place.
Et si de Gaulle avait raison ?
(*) Dans les années 9O les distributeurs de carburant de la Martinique ont eux-aussi commencé à supprimer les emplois des personnes chargées de faire le plein et d'encaisser l'argent à la portière de la voiture. Aussitôt les Martiniquais ont boycotté les stations en question et en moins de trois mois, tous les établissements rétablirent le personnel que les consommateurs réclamaient.
(**) J'ai eu à me battre contre l'implantation dans la commune dont j'ai été l'élu durant un quart de siècle, d'une troisième grande surface commerciale, alors que le centre-ville agonisait, miné par la fermeture des commerces de proximité et par la paupérisation de la population. En vain.
Les pays dont nous rêvons
sont peuplés par des gens
qui rêvent de celui où nous vivons.
François Rebsamen, donc, quitte dans quelques jours son ministère du Travail. Il se dit satisfait de son bilan et chagriné de devoir abandonner ce poste passionnant.
Tout est effroyablement cynique et mensonger dans les trois affirmations proférées par ce sémillant ministre.
D'abord, il est absolument faux qu'il "doive" laisser son ministère. Rien ne l' oblige à redevenir maire de Dijon.
A qui fera-t-il croire en effet qu'il ne se trouve pas un seul ou une seule élue de cette ville pour succéder au maire défunt ?
L'affirmer est ou bien insultant pour l'équipe municipale en place, puisque c'est clairement suggérer que personne n'est à la hauteur de la tâche, ou bien tout à fait cynique puisque cela semble indiquer qu'aucun membre du conseil municipal de Dijon ne souhaite devenir maire. On peine à le croire.
La vérité est que monsieur Rebsamen appartient à cette catégorie d'élus de plus en plus répandue, hélas, qui considèrent leur fauteuil comme une propriété privée, un privilège, pas très éloigné de ceux que les membres de la Constituante ont abolis durant la nuit du 4 août 1789.
En deuxième lieu le ministre tout en reconnaissant que le gouvernement dont il est membre a jusqu'à présent échoué dans ses tentatives de faire baisser le nombre de chômeurs en France, fait miroiter une nette amélioration de la situation en osant : "Heureusement, l'année 2015 s'annonce meilleure : notre économie recrée des emplois. On peut donc s'attendre à ce qu'à la fin de l'année le chômage recule enfin."
Cette optimiste prévision le conduit au troisième mensonge qu'il profère avec un sans-gêne effarant : il est selon lui " frustrant " de quitter le gouvernement maintenant, accompagné, ajoute-t-il de " l'estime des partenaires sociaux".
Bref, monsieur Rebsamen a bien travaillé, tout le monde s'accorde à le dire, il est chagrin de quitter l'équipe Valls, mais comme personne à Dijon n'en est capable, il se fait violence et se sacrifie courageusement en récupérant, la mort dans l'âme, son écharpe de maire...
En réalité il donne lui-même la clé de son geste; il suffit de supprimer la négation de sa phrase : " je ne quitte pas le navire ".
Le roi Salman d'Arabie Saoudite vient de quitter sa villa de la Côte d'Azur pour celle qu'il possède au Maroc.
Ce souverain médiéval, soutien présumé du terrorisme international mais choyé par les puissances industrielles pour sa richesse pétrolière et la capacité financière de son pays, n'est pas content de la France et de ses lois tatillonnes et irrespectueuses de sa majesté royale.
Avec l'assentiment plus ou moins avoué des autorités préfectorales et nationales, il souhaitait que la plage publique située en contrebas de son palais fût privatisée sinon définitivement, du moins durant sa présence sur les lieux.
Heureusement des citoyens se sont mobilisés contre cet inadmissible projet. Leur combat n'a pas été facile tant la complaisance des autorités était grande.
Bravo à eux !
Le pire est l'attitude des poujadistes locaux, patrons d'hôtels de luxe, de magasins fréquentés par les 1000 personnes de la suite royale qui déplorent la perte financière induite par ce départ du roi et de sa smala.
A quel degré de cynisme et de perte de tout repère moral faut-il en être arrivé pour opposer ces basses considérations commerciales au respect des principes d'égalité et de liberté qui fondent la vie en commun de notre nation ! On a même utilisé l'argument-massue du chômage...
C'est accablant.
1. La cigogne le 04-08-2015 à 09:32:38
Heureuse de vous retrouver..et de vous lire..!! Oui.. C'est accablant..notre état "baisse son pantalon"devant ce nabab..qui refuse la présence de femmes autour de lui..-pardon monseigneur..nous allons la déplacer dans les jardins.. Que votre volonté soit faite..-,qui se fait installer un ascenseur qui rejoindre la plage..!! Mais ce qui est encore plus désolant est le concert de pleureuses qui regrettent ce départ ..!! Ce sont des gens qui consomment beaucoup..ou?..chez Chanel, chez Cartier..certainement pas chez le "petit arabe du coin"sympa et ouvert jusqu'à minuit..!!allez..sans rancune..a l'année prochaine..!! On vous promet une plage à votre nom.. Et que des policiers masculins..!! Hala.. Fse
2. La cigogne le 04-08-2015 à 11:06:50
Yala..pas hala!!..
Commentaires
1. Florentin le 01-11-2015 à 10:43:34 (site)
Bonjour. Je ne sais pas qui est cet insignifiant, mais je crois bien que je ne vais pas faire l'effort de faire sa connaissance.
2. fugace le 09-11-2015 à 00:54:58
Surnommé le « Khmer Vert » par ses opposants, cet ingénieur généraliste de formation, à su trouver la voie (*) porteuse pour sa carrière.
(*) La voie verte réservée aux déplacements non motorisés, évidemment.