Le journal de Frank THOMAS

Libre parole d'un citoyen.

posté le samedi 07 juin 2014

Un mot de Pierre Dac.

Quelque temps après la libération de la France, le mot d'ordre était de ne plus traiter les allemands de "boches", "fridolins","fritz", "frisés" et autre "schleus".

Ce qui, traduit par Pierre Dac, donne le dialogue suivant:

-  Espèce d'allemand !

- Mais Monsieur pourquoi me traitez-vous d'allemand ? Je suis allemand !

 


 
 
posté le samedi 07 juin 2014

Les allemands débarquent en Normandie !

Si l’on voulait ajouter à la confusion qui caractérise l’époque et brouiller le message des cérémonies du 70e anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie, il suffisait d’y inviter, comme l’a fait François Hollande, la chancelière allemande.

 

 

 

Car enfin, quel sens peut bien avoir une telle présence ?

Ah, certes! j’entends d’ici les arguments plus que rebattus de la réconciliation franco-allemande, De Gaulle et Adenauer, Giscard et Schmitt, Mitterrand et Kohl, etc.

Il n’est évidemment pas question de la remettre en cause : on lui doit une période de paix de 70 ans, inconnue en Europe depuis la fin de l’Empire Romain.

Mais l’amour de la paix – que nous partageons tous – et le désir de continuer à construire l’Europe n’ont strictement rien à voir avec la commémoration d’un évènement de l’Histoire où les alliés sont venus sur son sol pour  libérer la France du joug allemand.

Il y a quelque chose d’absurde, et de nature à troubler les esprits, dans la présence sur les plages du débarquement du 6 juin 44 des descendants des ennemis que les jeunes gens venus d’Amérique, du Pacifique et d’Europe ont justement combattus.

Dans le même esprit, pourquoi ne pas inviter la Reine d'Angleterre aux fêtes de Jeanne d'Arc à Orléans ? 

Cette présence est troublante pour les anciens, qui ont eu à subir les atroces sévices des bourreaux nazis et de l'armée allemande ainsi que pour les jeunes, qui, si l’on continue à tout mélanger de la sorte, finiront par ne plus rien comprendre à l’Histoire, donc au présent.

Notre pauvre président, à court d’idées et d’initiatives spectaculaires, a cru bon de mêler la chancelière allemande aux célébrations de la victoire des alliés et de la Russie. Il est bien représentatif, en cela, de cette pseudo-morale gnangnan qui consiste à toujours ménager la chèvre et le chou, à vendre du tabac en avertissant que c’est dangereux, à faire saliver avec de belles images de biscuits croquants en précisant que le sucre et les graisses sont néfastes, à vendre des bolides en interdisant la vitesse, bref, à vouloir toujours faire aller ensemble les contraires irréconciliables.

L’amitié franco-allemande est un acquis sur lequel il ne faudra jamais revenir.

Mais elle n’aura de sens que si elle repose sur la vérité et non sur une distorsion de l’Histoire.

 


 
 
posté le samedi 31 mai 2014

Rome, ville éternelle.

Il était de coutume à Rome, depuis Auguste, que tous les empereurs défunts quels qu'eussent été leurs débordements ou leurs crimes, fussent divinisés et rejoignissent le Panthéon. On appelait cela l'apothéose.

Jean XXIII et Jean-Paul II ont donc rejoint au Ciel les empereurs Auguste, Tibère, Claude, Néron et même Agrippine.

Rome est toujours dans Rome.

 


Commentaires

 

1. JohnMarcel  le 31-05-2014 à 14:42:07  (site)

C'est bien Caligula qui a été déifié de son vivant ?
Je suis à peu près certain qu'il fit de son cheval un consul en tout cas...

 
 
 
posté le vendredi 30 mai 2014

Prévision malheureuse.

On a connu Jean-Luc Mélenchon mieux inspiré.

Voici en effet les derniers mots du dernier billet paru sur son blog ( en lien avec celui-ci ) le samedi soir :

 

« Dimanche ça va le faire, j’en suis certain. Faites attention aux annonces de 20 Heures. A la présidentielle, Le Pen était annoncée à 20%. Le lendemain matin elle était à 17. Comme son papa l’ami d’ébola au mieux de sa forme. Mais pas mieux. »

Comme quoi, parfois, il faut savoir se taire.

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posté le vendredi 30 mai 2014

Le pape fait les murs.

Il n'est pas jésuite pour rien, François Premier !

 

A Bethléem, "il surprend tout le monde" - pour employer la terminologie journalistique - en allant "se recueillir" devant le mur de séparation construit par Israël pour empêcher les palestiniens de sortir de leur territoire.

 

Le geste (qui n'est pas sans rappeler le rôle de Jean-Paul II du temps du mur de Berlin ) aurait du sens si le lendemain il n'était allé "se recueillir" et glisser un petit papier votif dans le mur des lamentations de Jérusalem.

Ménager la chèvre et le chou, avoir deux fers sur le feu a toujours été la politique de l'Eglise catholique grâce a laquelle, depuis 20 siècles, elle a traversé cahin-caha toutes les vicissitudes de l'histoire.

Il faut avouer que là François Premier montre qu'en matière de jésuitisme, il est de première force.

 


Commentaires

 

1. La cigogne  le 31-05-2014 à 07:54:48

Bonjour monsieur.. Irritée je suis.. Le rôle d'un homme d'église ne de trouve-t-il pas -aussi-dans des gestes de paix..?? L'arrêt de François en Palestine a été SA décision.. La comedie côté juif a été dictée par le protocole et la colère des juifs suite aux gestes faits en priorité côté palestinien..-je pense que le choix de commencer par la Palestine avait une vraie portée politique.. Mare d'un peuple qui ne cesse de vouloir dicter sa loi au monde entier.. Mare d'un peuple qui ne veut avancer et bloque les compteurs à la Shoah et autres malheurs.. D'autre peuples ont souffert et ne nous infligent .,rien.. Alors: bravo à un homme qui pour une fois pense à la Palestine.. Jésuite ou pas.. Bravo.. Et merci.. Sans rancune..

2. Frank-Marie-THOMAS  le 31-05-2014 à 09:51:00  (site)

Evidemment sans rancune ni acrimonie qui sont de vilains sentiments qu'il n'est nul besoin d'être croyant pour mépriser,
vous me permettrez de ne pas partager votre enthousiasme à propos du geste de "François" à Bethléem.

Je le crois tout aussi hypocrite que ce que vous nommez à juste titre la "comédie côté juif", puisqu'il est évident que, s'attendant à devoir la jouer - c'est un passage obligé de tout visiteur de marque - il a tenu à contrebalancer l'impact de sa"prière" devant le mur du temple de Jérusalem.
Que ce soit de la bonne politique, peut-être; mais qu'on ne parle pas alors de "recueillement" et autres fariboles.

Sans rancune encore, je ne partage pas du tout votre irritation à l'égard du peuple d'Israël.
Rien d'extraordinaire à ce qu'ils se méfient des catholiques après l'horreur indicible qu'ils ont eu à subir de la part de gens qui se réclamaient de cette religion - en Pologne notamment .
Et rien non plus de surprenant à ce qu'ils se méfient du Vatican après Pie XII, si équivoque durant la guerre, et après Jean-Paul II , le nouveau "saint", qui avait voulu installer un couvent et une immense croix à Auschwitz.
Certes, les juifs ont une capacité plus grande de se faire entendre et craindre que d'autres peuples et parfois on peut trouver qu'ils en abusent.
Mais dans aucun cas il n'est possible de comparer l'horreur qu'ils ont eu à subir il y a 70 ans à quelqu'autre. Il y a dans la Shoah et dans la façon industrielle dont elle a été conduite par la démence nazie, quelque chose d'irréductible et de définitivement incomparable que le temps ne saurait amoindrir et encore moins éteindre.

3. Icaunaise  le 31-05-2014 à 19:12:20

Le peuple d'Israël victime des horreurs que l'on sait sous le régime nazi a été de tous temps victime des pogroms en particulier dans les pays de l'est. Guère mieux traités ailleurs, les juifs étaient interdits de cité à l'intérieur des villes et villages ce qui explique les diverses rues des Juifs toujours excentrées des communes françaises. Il existe même à quelque distance de Courtenay dans le Loiret, un hameau qui porte le nom de "mort aux juifs". On m'a expliqué que c'était une faute d'orthographe et que le nom réel serait "Mare aux juifs". Moi je veux bien mais je ne peux m'empêcher de me demander à quoi était destinée la mare en question et si l'un dans l'autre la première appellation n'a pas, elle, l'avantage de ne pas être entachée d'hypocrisie.

 
 
 
posté le vendredi 30 mai 2014

Païens, va !

Si elle n'existait pas il faudrait l'inventer, Christine Boutin.

 

Cette petite femme replète et souriante, à chacune de ses interventions, apporte une note de fantaisie à la terne vie politique de notre pays dépressif.

On se souvient d'elle brandissant la bible en plein hémicycle comme pour signifier que la loi de Dieu était une norme supérieure à celle des hommes, qui s'élabore en ce haut lieu de la République.

 

D'elle encore, "gazée" ou pâmée sur le macadam parisien l'an dernier durant la grande manifestation contre le mariage homosexuel.

Voici que ce matin même, interviewvée sur RTL à la suite du score calamiteux de ses listes " Force Vie " aux élections européennes - nettement moins de 1% des suffrages - et accablée, apparemment, par les frais de campagne dont elle ne peut pas être remboursée puisque le seuil fatidique est de 3 %, elle n'a rien perdu de sa douce et divertissante folie.

N'explique-t-elle pas en effet, sans sourire, que si les 140.000 électeurs qui lui ont fait confiance se réunissent, elle devient chef du "premier parti de France" ?

Et, pour faire bonne mesure, d'expliquer dans cette même interview qu'elle ne se sent absolument pas proche du Front National - bien qu'elle ait défilé à ses côtés l'an passé - parce que celui-ci en grossissant, est devenu " un parti païen "!

        Décidément, oui, si Madame Boutin n'existait pas, il faudrait l'inventer.

  

 


 
 
posté le jeudi 29 mai 2014

Si...

Lundi, mardi et hier mercredi, l'actualité nous a réservé son lot quotidien de  mauvaises nouvelles...

 

 

Cela a commencé par le règlement de comptes sanglant à l'UMP.

Ce parti composite et hétéroclite, miné depuis plus d'un an par une querelle de chefs et une bataille d'ambitions personnelles, fragilisé en la personne de son président par une élection interne plus que douteuse, s'est livré à une sorte de putsch, bien dans la tradition gaulliste, d'ailleurs, à l'issue duquel Jean-François Copé et ses amis ont dû baisser les armes et se rendre.

Même s'ils avaient pour consigne - et la suite l'explique - de ne pas se répandre dans les medias pour se réjouir trop bruyamment des malheurs de leurs adversaires, on a bien senti à quel point ce triste et ridicule épisode réjouissait les socialistes, étrillés la veille dans un scrutin calamiteux.

Il ne fallut pas longtemps pour comprendre leur exquise retenue : le lendemain matin, alors que la veille au soir notre incapable président  prenait la parole pour strictement ne rien dire, la Chambre des Comptes rendait des conclusions effarantes et accablantes pour le pouvoir en place.

On apprenait en effet que le gouvernement, dans le but de rester dans les critères de Maastricht, c'est à dire d'atteindre les fameux 3 % de déficit du budget de l'Etat en 2014, n'avait pas pris en compte un manque de 14,8 milliards de recettes fiscales prévues mais non perçues en raison de la baisse d'activité du pays et de l'appauvrissement des ménages.

En d'autres termes, la Cour des Comptes dénonce un budget insincère, ce qui, dans tout autre pays, suffirait à provoquer la chute, dans le déshonneur, de tout gouvernement.

Mais là ne devait pas s'arrêter cette suite de catastrophes : hier soir on nous révélait les chiffres du chômage, qui une fois encore sont très mauvais, signe que notre tissu économique part peu à peu en lambeaux.

Si ces trois évènements avaient eu lieu lundi, mardi et mercredi de la semaine précédente; si les électeurs avaient pu assister au lamentable feuilleton de l'UMP; s'ils avaient constaté que le gouvernement leur mentait effrontément, au risque d'ailleurs de décrédibiliser un peu plus la France dans le concert européen, nul doute que le score du Front National aurait grimpé encore de plusieurs points.

Ce n'est, hélas, que partie remise.

 


 
 
posté le mardi 27 mai 2014

Et alors?

Le Front National recueille aux élections européennes 12 % des électeurs inscrits. Et alors ?

 

Les medias crient au bouleversement de la vie politique; les plus alarmistes, à la fin de la République !

 

Du calme !

Les Français se sont défoulés en n'allant pas voter, ou en bravant les interdits par ce vote provocateur et sans grande conséquence si ce n'est la dramatisation théâtrale que les professionnels de la communication se plaisent à lui donner.

 

A la prochaine échéance déterminante, soyons en assurés, tout ce soufflé retombera.

 


Commentaires

 

1. fugace  le 28-05-2014 à 00:45:56

C'est évident. Mais tant que des perspectives de vies "meilleures" ne seront pas clairement établies, pour les générations déjà sacrifiées et celles qui montent, l'horizon ne pourra que s'assombrir. Il faut rajouter à cela une incapacité chronique pour une large part de la jeunesse, à se prendre en charge faute d'en avoir reçu les codes et les outils de la part de leurs aînés au sens large. Les politiques d'hier et d'aujourd'hui d'abord ayant des comptes à leur rendre à plusieurs titres, dont la dette mastodonte qu'ils vont leur laisser en héritage.
Hollande sait qu'il doit renverser la table maintenant, mais en aura t'il l'audace ? Attendre le dernier moment de son quinquennat, si il arrive, n'est certainement pas la bonne stratégie. Plus le temps passe et plus le champ de l'action est laissé libre aux innombrables prédateurs à l'affût dans un grand nombre de recoins, et qui attendent le moment opportun pour lancer ensemble l'attaque fatale capable d'amener le drame auquel bon nombre n'ont de cesse de se convaincre individuellement, que NON, ce n'est pas possible. A par croiser les doigts et s'en remettre à nos "zélites" ; quoi faire ?

 
 
 
posté le samedi 24 mai 2014

La République de Monsieur Peillon.

En 2008 Vincent Peillon signait un livre intitulé La Révolution  Française n'est pas terminée dans lequel il développait sa conception du rôle de l'Ecole républicaine.

 

 

On y trouve, dans un passage consacré à 1789, la phrase suivante, avec laquelle je suis en profond désaccord :

«Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen.»

Il s'agit là, à mon sens, d'une conception totalitaire de la mission de l'Ecole, directement contraire à ce qu'ont souhaité ses pères fondateurs, et désastreuse si l'on considère le véritable intérêt des élèves.

L'Ecole de la République a mis un terme au monopole de l'Eglise catholique dans le domaine de  l'enseignement des enfants de France. Ce faisant, elle a renoncé à l'embrigadement idéologique qui caractérise tout enseignement confessionnel.

Elle a pour mission d'ouvrir les esprits à la connaissance, sans tabous ni limites.

Or ce serait une limitation - et des plus graves - que de "dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines", si tant est que cette formule violente ait un sens.

 

 

Jules Ferry

Car enfin, qu'entend Monsieur Peillon par "attaches pré-républicaines" ?

S'il s'agit de l'attachement aux valeurs fondamentales, de l'amour pour ses parents, de l'affection pour ses amis, de la curiosité scientifique, du goût du beau sous toutes ses formes, de la volonté d'être aussi heureux que possible, du respect de  soi-même et des autres, etc. ce sont des sentiments et des valeurs  que nos ancêtres connaissaient et cultivaient et qui n'ont pas surgi miraculeusement en 1789.

Un enseignement qui s'efforcerait d'inculquer l'dée qu'avant 89 l'homme n'était pas totalement humain et que l'histoire n'a que deux cent vingt ans est une aberration dangereuse et stupide à la fois.

Rien de ce que la République a apporté à la France, pour nous en tenir à notre pays, n'est né spontanément un beau jour de l'été 1789;

Chaque progrès, chaque apport de la République plonge ses racines au plus profond de l'histoire du bassin méditerranéen, de la Mésopotamie, de l'Egypte, de la Grèce et de Rome.

La monarchie française elle-même durant 10 siècles, a lentement élaboré cette civilisation française d'où sont sorties les idées des Lumières.

Pour ne prendre que ce qui est l'essentiel de l'apport républicain, la laïcité, il faut être ignare ou de mauvaise foi pour ne pas admettre que tout au long de notre histoire, de Philippe le Bel à Henri IV, et malgré des périodes de recul à chaque siècle, la politique des rois de France a été de se rendre indépendant de Rome et de limiter l'intrusion de la religion dans la vie publique.

 

 

Henri IV terrassant la Ligue

L'édit de Nantes, venant après les horreurs d'un demi-siècle de guerres religieuses intestines, est un texte de tolérance et d'ouverture dont la magnifique loi de 1905 est un prolongement et un aboutissement.

Que dirait-on d'un professeur de sciences naturelles qui expliquerait à ses élèves que la nature telle que nous la voyons est née en un jour et que rien de ce que nous voyons n'a de rapport avec ce qui l'a précédé ?

Eh bien ! ce serait commettre une faute aussi grave de faire croire aux enfants et aux adolescents de notre pays que celui-ci s'est traîné dans l'erreur et l'horreur durant les siècles qui ont précédé la Révolution, que rien de ce qui l'a précédée ne mérite attention et considération et que la vérité et la vertu sont sorties du puits  brusquement, comme par l'opération d'un esprit saint républicain.

Bref, ce serait remplacer une religion par une autre, un obscurantisme par un autre. Le citoyen que Vincent Peillon prétend formater en le "dépouillant" de son passé serait un être décérébré et dangereux. La République selon le cœur de cet éphémère ministre est un régime haïssable.

C'est dire si je ne me lamente pas sur la disparition de Monsieur Peillon.

 


Commentaires

 

1. fugace  le 25-05-2014 à 12:52:24

Bonjour,

Je fait partie de ceux qui pensent que l'école républicaine doit très tôt intervenir pour contrebalancer en la remettant à sa juste place, la programmation uni culturelle et surtout uni religieuse inculquées au sein des familles, qui en sont demeurées prisonnières par le poids des coutumes savamment entretenues pour maintenir les pouvoirs que l'on sait.
Au-delà, le corps enseignant français dans son ensemble (public), nous ayant confirmé son positionnement idéologique et politique majeur de puis des décennies, il nous est difficile d'affirmer que la bonne direction ait été prise pour apprendre aux élèves à vivre et à penser librement, au regard de l'imbroglio qui règne aujourd'hui dans un grand nombre d'établissement scolaires.

Pour revenir à V. Peillon et sa démocratie spirituelle :
Dans le genre, et bien rien que çà !!!!!, Extrait de 31 secondes tirées de la vidéo, correspondant à son discours :

«««««……. On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. Mais comme on ne peut pas non plus, acclimater le protestantisme en France, comme on l’a fait dans d’autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine.
Cette religion républicaine qui doit accompagner la révolution matérielle, mais – qui est la révolution spirituelle ? : C’est la laïcité.
Et c’est pour çà d’ailleurs que, l’on a pu parler au début du XXième siècle de Foi laïque, de religion laïque. Et que la laïcité voulait être la création d’un esprit public, une morale laïque et donc l’adhésion à un certain nombre de valeurs. (sic)…….»»»»

a mon avis les trois religions monothéistes doivent NON pas disparaître, mais demeurer sous un contrôle fort et équilibré, comme c’est maintenant le cas pour les catholiques. NOOOOOON la laïcité ne doit pas devenir une religion déguisée, car si elle est aujourdhui fortement fragilisée, elle le doit à ce genre discours (précité) lequel discrimine la religion ayant fait, elle, son aggiornamento, donc la plus facilement critiquable. Alors les esprits conquérants s’engouffrent dans la faille entretenue et préparée, afin d’y faire à leur tour leur lit, profitant d’une crise, d’un mouvement profond qui n’a pas encore montré son vrai visage. La laïcité certes, depuis un peu plus d’un siècle nous à protégé de la folie et du sectarisme des religions. Il n’en demeure pas moins qui si la laïcité rigoureuse, au lieu de s’affirmer en s’élargissant en Europe d’abord, et en ne se renforçant pas face au réel des faits qui nous sautent au yeux aujourdhui, à la gorge demain; il est probable qu’un communisme nouveau c’est à dire une idéologie totalitaire mais cette fois avec Dieu, continuera de tisser sa toile jusqu'à l’étouffement. Nombre de peuples l’ont bien compris, mais nombreux aussi sont ceux qui n’ont pas encore trouvé la clé unique qui fera masse pour revenir à un équilibre difficile à maintenir face aux cycles civilisationnels .
En ce début de XXI ème , des peuples on peut-être deviné avec leur sixième sens ce qui était en train de se mettre en place insidieusement : la soumission par l’économie et le religieux. La nouvelle religion annoncée, ne serait-elle pas finalement une tyrannie en douceur. Poutine en ce sens aurait de l’avance, beaucoup d’avance ; il pourrait bien nous le rappeler demain.

 
 
 
posté le vendredi 23 mai 2014

Vivent les colliers de nouilles !

La directrice de l'école primaire Yves Codou à La Môle, suivant la proposition du conseil des maîtres, vient de supprimer le traditionnel cadeau préparé par les enfants pour leurs mamans.

 

 

Pour justifier cette mesure qui n'a pas manqué de surprendre les parents d'élèves lesquels, en l'occurrence, n'avaient pas été consultés, la responsable de l'établissement explique sa décision en avançant qu'elle l'a prise " en raison de l'évolution de la structure familiale et afin d'éviter les polémiques".

Sur ce second point, c'est raté, la polémique ayant éclaté immédiatement et prenant des proportions très largement supérieures à la gravité de l'évènement.

Encore que ...

Pour ma part, sans être plus que de raison attaché à cette fête établie, rappelons le, par le régime de Vichy - même si cela ne saurait suffire à la discréditer, nombre d'autres lois et d'institutions de cette époque sombre étant toujours en vigueur aujourd'hui - je me contenterai d'analyser le sens profond de la décision de la directrice quitte à aller au delà de ce qu'elle-même y a vu en la prenant.

A y regarder de près, arguer, pour supprimer la célébration à l'Ecole de la fête des mères le fait que, notamment depuis l'instauration du mariage pour tous, la cellule familiale n'est plus exclusivement formée d'un père, d'une mère et de leurs enfants, est une absurdité.

D'abord, cela fait bien longtemps que nous vivons, en France et plus largement dans l'ensemble des pays occidentaux, dans une société où ce modèle idéal de la famille a volé en éclats. Le divorce est chose banale, les familles recomposées sont de plus en plus nombreuses, un nombre très élevé de parents se partagent la garde de leurs enfants, et les couples homosexuels de femmes ou d'hommes s'occupent en commun des enfants qu'ils ont eus avant leur nouvelle union.

Ce qui était une situation rarissime et partant traumatisante pour les enfants il y a encore quelques décennies - et je puis en parler savamment étant moi-même, dans la première moitié du siècle passé, né dans une famille deux fois recomposée et ayant, à la suite de de la séparation de mes parents, été confié à mon père quand ma sœur et mon frère l'étaient à ma mère - ce qui, dis-je, était l'exception est devenu d'une grande banalité.

Mais ces changements dans la structure du noyau familial n'empêchent en rien que les enfants continuent, parce que c'est la nature des choses, à aimer tendrement leur maman quand ils en ont une - ce qui, heureusement est le cas de l'immense majorité d'entre eux -  et à être heureux de lui faire plaisir en lui offrant ce qu'ils ont fait de leurs mains.

On a beaucoup ri des fameux colliers de nouilles et autres boîtes à bijoux en emballage de camembert.

Mais cette occasion unique dans l'année de traduire l'amour en un geste et de remercier leur mère pour tout ce qu'elle fait en s'appliquant à réaliser un objet ne doit pas, selon moi, être abolie.

Si l'on n'y prend garde, cette course effrénée derrière ce qu'on considère comme bon parce que c'est dans l'air du temps nous conduira - que dis-je ? - nous conduit déjà à des aberrations qui, selon le point de vue, peuvent faire rire ou pleurer.

A force de vouloir prendre en compte tous les particularismes pour modifier la règle commune et d'imposer à la majorité des décisions prises dans l'intérêt de quelques uns, on arrivera à une société paradoxalement inégalitaire et  invivable pour tous.

La directrice de l'école primaire de La Môle a cru bien faire et agir dans l'intérêt des enfants. Elle a fait une sottise.    

 


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1. La cigogne  le 23-05-2014 à 22:56:41

Bonsoir monsieur.. Plus de colliers en coquillettes peintes.. Plus de boite a bijoux.. Mais un joli cadeau pour ma fête des mamans.. MS a obtenu sa licence.. Avec mention.. Respectueusent a vous.. Fse

 
 
 
posté le jeudi 22 mai 2014

Contre Morandini

On me dira - et sans doute aura-t-on raison - qu'il ne faut pas juger les gens sur leur apparence, que le visage n'est pas forcément le reflet de l'âme, etc.


Sans doute, mais Jean-Marc Morandini me semble une exception qui autorise à s'écarter pour un instant de cette sagesse populaire.

Celui que certains de ses confrères ( si tant est que ce mot ait un sens dans ce milieu ) nomment "la dame pipi-caca", me semble concentrer à peu près tout ce qui est antipathique en ce bas monde.

Je lui trouve une tête de mauvais camarade, un regard de faux témoin, une onctuosité dans le geste et la voix qui ferait de lui, s'il était acteur, un irremplaçable Tartuffe.

Ce jeune cinquantenaire a écumé à peu près tous les journaux, toutes les stations de radio, toutes les chaînes de télévision : Télé 7 Jours, France-Soir, Direct-Soir, Nostalgie, Chérie FM,  Europe 1, Direct 8, TF1.

Il y remue la crasse au fil des jours, dénonce les faiblesses de ses collègues et des vedettes en vogue,  sème bruits et nouvelles embarrassantes.

Il anime successivement trois émissions qui s'intéressent à ce que la nature humaine peut avoir de plus sordide et de plus glauque : la trahison, le mensonge, l'inceste, le viol, le meutre, l'assassinat.

Jour après jour il régale ses contemporains d'émissions "d'enquêtes" qui ont nom "Présumé Innocent", " Crimes " ou " Scandales " et dont le point commun est de monter en épingle ce qu'il y a de plus dégradant et désespérant chez nos semblables.

 

On dénonce à juste titre les dealers de drogue, on les poursuit et on les condamne.

Pour l'heure ceux qui se sont essayé à stigmatiser les empoisonneurs d'esprit se sont toujours cassé le nez sur la prétendue liberté d'expression au nom de laquelle on laisse passer les pires choses sur les médias de grande écoute.

Monsieur Morandini peut être serein et continuer de tenir sa petite épicerie aux horreurs.   

 


Commentaires

 

1. Icaunaise  le 23-05-2014 à 09:21:09

... et, en plus de toutes les qualités que vous attribuez à ce monsieur, j'en ajouterais une, si vous me le permettez : il a vraiment une tête d'imbécile. Mais comme effectivement, il ne faut pas juger les gens sur leur mine, il n'en a peut être que la tête...!

 
 
 
posté le mardi 20 mai 2014

Jean Cocteau (1889-1963)

Puisque ces mystères nous dépassent,

feignons d'en être l'organisateur.

 

( Les mariés de la Tour Eiffel )

 


 
 
posté le mardi 20 mai 2014

Un millefeuille bien croustillant.

Incapables d'avoir la moindre influence sur le cours des évènements économiques, nos dirigeants s'efforcent de compenser ou de faire semblant de compenser cette impuissance par la multiplication des projets de réforme à moyen et long terme.

 

 

Parmi cet ensemble plus ou moins cohérent de projets, la réforme territoriale arrive en première position.

Depuis des décennies ce Phénix d'Arabie fait régulièrement parler de lui.

Parmi les tentatives les plus récentes, on se souvient des propositions de Balladur et d'Attali. L'une après l'autre, ces beaux projets sont allés rejoindre la pile des réformes et des rapports oubliés.

Voici que Monsieur Valls à son tour, profitant de la courte période de popularité dont il bénéficie, et soucieux de faire oublier les dures réalités devant lesquelles il doit plier, est en train de concocter une énième réforme territoriale destinée - c'est du moins l'affichage qu'on en fait - à simplifier la carte administrative française, à augmenter l'efficacité de l'action des collectivités locales et - cerise sur le gâteau - à faire de substantielles économies.

Il s'agirait, grosso modo, de réduire de moitié le nombre actuel de régions en France métropolitaine (je reviendrai sur les cocasses spécificités des régions ultramarines), de supprimer les conseils généraux (nouvellement nommés "départementaux"), de redessiner la carte des communautés de communes.

 

 

A côté de ce remodelage territiorial, il serait question de mettre fin à ce qu'on appelle la clause de compétence générale, c'est à dire le pouvoir de chaque échelon administratif de gérer l'ensemble des domaines de la vie publique, à l'exception de ce qui est du ressort exclusif de l'Etat.

Ainsi présentés, ces projets semblent devoir faire l'unanimité, tant ils ressortissent au bon sens.

Hélas, comme ces toiles impressionnistes qui, plus on s'en approche, plus elles deviennent floues,  ce tableau  n'est beau que vu de loin.

 

D'abord, cet élan réformateur risque fort de se briser sur les conservatismes justifiés ou non des populations et des élus concernés. On commence déjà à entendre les mises en garde des picards, des normands, des auvergnats, des poitevins, etc. qui supportent difficilement l'idée de la disparition du cadre auquel ils sont accoutumés.

 

Ensuite, incapable d'aller au bout de sa logique, Valls, à l'instar de son supérieur hiérarchique, fait un pas en avant, un pas en arrière en expliquant que la suppression des conseils généraux (départementaux) ne signifiait pas celle des départements, qui continueraient à exister, avec leurs préfectures et leurs sous-préfectures !

 

De plus, la nouvelle carte des communautés de communes, fondée sur la notion de "bassin de vie", n'a pas fini d'agiter les microcosmes locaux, et de susciter querelles et pertes de temps, donc d'argent.

 

Enfin, un casse-tête qui pourrait bien mener à l'enterrement de cette réforme est celui de la répartition des compétences des actuels conseils départementaux, qui seraient dévolues soit aux nouvelles régions, soit aux communautés de communes redessinées...

Mais par dessus tout, l'ensemble du dispositif dont la mise en place s'étalerait de 2015 à 2021, c'est à dire très au delà de la survie de l'actuel gouvernement, nécessitera ou bien l'organisation d'un référendum - avec le risque presque certain d'un échec - ou bien l'aval du Parlement  réuni en Congrès pour modifier la Constitution avec une majorité des 2 cinquièmes, chose impossible avec son actuelle composition.

Allons ! notre bon millefeuille n'a pas fini de croustiller.

21 mai

Je ne pensais pas, en écrivant mon billet d'hier, avoir raison si tôt.

Madame Royal, comme elle semble en prendre l'habitude après sa sortie sur l'écotaxe, est une fois encore en ruptrure avec le projet proposé de fusion des régions.

Je gage qu'elle inaugure là une longue liste de contre-propositions qui vont transformer une simplification administrative en casse-tête chinois.

Alors qu'il est question de fusionner la région Poitou-Charentes avec l'Aquitaine dans un vaste ensemble appelé " Poitou-Aquitaine", voici en effet qu'elle soutient un projet de fusion complètement différent entre le Poitou et le Val de Loire, incluant - future pomme de discorde - le département de Loire Atlantique dont la Bretagne réclame le retour en son sein depuis qu'il en a été séparé.

Le président de la République et son premier ministre n'en ont pas fini avec cette turbulante et ambitieuse ministre.

   

 


Commentaires

 

1. Galinette   le 20-05-2014 à 17:02:06  (site)

Merci pour cette synthèse limpide du problème.

 
 
 
posté le dimanche 18 mai 2014

Pierre DAC (1893-1975)

 
 

 
 
 
 
 
L'École normale supérieure, ou Normal sup,
ne prend son sens véritable que par rapport
à l'École anormale inférieure, ou Anormale inf,
d'où sont sortis les lauréats
du génocide,
du racisme
et du totalitarisme.
 


 
 
posté le dimanche 18 mai 2014

Vivent les profs !

Une nouvelle polémique ridicule et mesquine vient, une fois de plus, porter atteinte à la dignité et à l'honneur du corps enseignant. Cela devient plus qu'inquiétant.

 

 

De quoi s'agit-il ?

Le calendrier voulu par le nouveau ministre de l'Education Nationale prévoyait une rentrée des professeurs fin août suivie, comme chaque année, de la rentrée progressive des élèves.

Les profs, dans leur immense majorité, se sont opposés à ce changement à la fois inutile et vexatoire. Ils souhaitent que la rentrée ait lieu le premier septembre, ce qui est à la fois plus simple et plus efficace.

Bien entendu, les poujadistes de tous bords - car il s'en trouve à peu près dans toutes les tranches de l'opinion publique - se sont précipités pour dénoncer le corporatisme, la paresse, l'attitude d'enfants gâtés de la République du corps enseignant.

 

L'antienne est bien connue; elle est idiote et fatigante.

Dans cette période de crise profonde de notre modèle social, confrontés au drame du sous-emploi et du chômage, cédant aux sirènes des démagogues qui trouvent dans les enseignants un bouc émissaire tout désigné sur lequel on peut taper d'autant plus facilement et sans risque que par formation et par éthique professionnelle, ceux-ci n'ont à opposer à toute cette violence et à cette mauvaise foi haineuse et jalouse que leur parole mesurée et leur réserve à laquelle ils sont obligés par leur mission même.

Sous couvert que chaque Français est passé par l'école, il se croit autorisé à porter sur elle et sur ceux qui la font vivre un jugement qu'ils croient plein de bon sens.

C'est aussi absurde que s'ils prétendaient connaître les problèmes de la poste, d'EDF ou de la police, sous prétexte qu'ils sont usagers de ces institutions.

 

Tous les frustrés des études, tous les ratés de tous bords rivalisent de mépris à l'égard des professeurs, sans même s'aviser que leur attitude épidermique et irraisonnée porte le plus grand tort à une institution fondamentale de la République dont dépend très largement la formation de leurs propres enfants.

Attaquer mesquinement les professeurs parce qu'ils souhaitent que le calendrier de leurs établissements obéisse à une logique évidente est non seulement une injustice mais c'est surtout une idiotie. Cela participe à dévaluer une fonction sans laquelle le pays s'enfoncera inexorablement dans la récession et le déclin, mais cela - et on en voir déjà les effets - dissuadera aussi de plus en plus la jeunesse de s'orienter vers une profession si mal considérée, chaque jour plus risquée et si mal rémunérée.

 

Plutôt que  de  hurler bêtement et lâchement avec les loups, ils feraient mieux, dans l'intérêt de tous de souhaiter, pour le pays et pour leurs descendants, que vivent pes profs.  

 


Commentaires

 

1. decapetdepée  le 18-05-2014 à 23:08:03

Une institution fondamentale de la République dont dépend largement l'éventuel discernement de leurs enfants qui donne ensuite tout son sens au suffrage universel et donc ...conditionne la démocratie.
Sans quoi, les "écoles anormales inf" fleuriront pour de vrai avec les totalitarismes à la clé.
Dans ce pays on n est plus capable de voir plus loin que le bout de son nez.
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2. jOVINIEN  le 19-05-2014 à 12:13:42

Je suis profondément désolé,du commentaire d'une internaute.Mes propos ne sont nullement injurieux,mais une confrontation d'idées,qui ne sont pas bien souvent les nôtresJe pensais que dans une confrérie,cela était de mise.Maintenant,en ce qui concerne,les enseignants,c'est comme dans tous les métiers,il y a le premier de la classe,et le dernier.J'ai été confronté au problème,et au remplacement d'un staff complet,au sein d'un enseignement professionnel,mais dans la presse locale,pas d'infos,(commune de gauche,ben voyons).J'ai eu une relation avec une enseignante de renom:"Mes enfants sont entrés dans l'enseignement afin de se mettre à l'abri du chômage,dixite.Je pense qu'il n'est pas besoin d'ajouter autre chose.Mais,il est vrai que "ton passage au lycée du village de C... n'est pas passé inaperçu.

3. La cigogne  le 20-05-2014 à 22:01:12

Je partage le commentaire de la lectrice disant que les avis de "jovinien"'n'apportent pas grand chose de constructif.. Je ne veux pas entrer dans cet échange mais la phrase finale du commentaire de ce monsieur disant que votre passage au Lycee LD n'etait passe inaperçu m'a agacée.. Oui.. Et tant mieux.. J'ai déjà eu l'occasion d'ecrire ce que j'ai pense de votre travail d'enseignant dans ce Lycee..!! Oui des parents, de élèves, tous de souviennent de vous..avec respect..voys n'avez a rougir de rien.. En tout cas pour ce qui est de l'enseignant que vous futes..le reste ne regarde que vous..MS est acceptée comme tuteur auprès de jeunes étudiants pour la rentrée de septembre.. Elle en est fière et heureuse.. Le résultat des partiels est annonce pour vendredi.. Elle stresse..!! Respectueusement. Fse

 
 
 
posté le mardi 13 mai 2014

"L'étendard sanglant est levé"

Il faut bien reconnaître que depuis le début de sa carrière politique, que ce soit en Guyane dont elle a longtemps été la "dame de fer" ou en Métropole, Madame Christiane Taubira a souvent suscité - volontairement ou non - polémiques et scandales.

 

 

 

Sans remonter jusqu'à l'époque où, indépendantiste flamboyante et verbeuse elle agitait le département de la Guyane de ses diatribes violentes et colorées, sans s'attarder sur l'inénarrable "procès de Christophe Colomb" qu'elle avait organisé à Cayenne, en passant avec discrétion sur sa candidature sauvage de 2002 qui devait coûter à Lionel Jospin et à la Gauche d'être éliminés du second tour de l'élection présidentielle au profit du Front National, elle est, depuis deux ans qu'elle dirige la Chancellerie, au centre d'une série ininterrompue d'agitations médiatiques qui finissent par lasser.

En 24 mois, il ne s'est pas passé une saison sans que - de son fait ou de celui de ses adversaires - son nom ne fasse la une des journaux  l'espace de quelques jours.

Pendant ce temps d'ailleurs, ces clameurs couvrent la voix des professionnels de la justice et de l'administration pénitentiaire qui dans leur immense majorité sont vent debout contre ses initiatives malheureuses. Mais comme trop souvent dans notre société de la futilité, de la "médiatisation" et de l'éphémère, l'accessoire cache l'essentiel.

A force de voir son nom associé au bruit médiatique, de la loi sur le mariage pour tous à la réforme de la justice en passant par la loi mémorielle sur l'esclavage, Madame Taubira devient une sorte de vedette, rôle dans lequel, avec une volupté non dissimulée, elle semble trouver un aliment de choix pour son ego surdimensionné.

 

Cependant, contrairement à ce que voudrait faire croire le pauvre Monsieur Copé qui tombe dans à peu près tous les panneaux qui lui sont tendus par le Front National, la dernière polémique en date est à la fois injuste et ridicule.

Quel crime a donc commis la Garde des Sceaux pour que le chef du principal parti de l'opposition, s'engouffrant sans réflexion dans la première brèche, demande sa démission ?

Elle n'a pas chanté la Marseillaise lors d'une cérémonie célébrant l'abolition de l'esclavage en France en 1848 !

Et alors ? Peut-on, comme certains n'ont pas hésité à le faire, en déduire qu'elle insulte la République et le drapeau ?

 

Allons donc ! L'hymne national, ce jour-là, était interprété par un soliste; il aurait été pour le moins cocasse que les autorités présentes sur l'estrade accompagnassent l'artiste de leurs chants approximatifs. Et dès lors  qu'ils ont écouté dans le recueillement et la dignité - ce qui fut le cas de Madame Taubira - il ne s'est strictement rien passé que de très normal.

 

Nous sommes en campagne électorale pour les élections européennes, certes. Mais cela ne suffit pas à tout excuser. On fait mine de s'étonner que le peuple rechigne de plus en plus à aller voter; ce n'est sûrement pas avec de telles querelles à la fois subalternes, injustifiées et grotesques, qu'on le convaincra de se précipiter aux urnes. 

 


Commentaires

 

1. jovinien  le 14-05-2014 à 12:01:45

bonjour,
Mais ,excuse moi,mais pourrais tu me dire où est le programme clair,que l'on propose,dans différents domaines aux peuples afin de sortir de la crise européenne.Dans ton ex village de C..et pas simplement lui,mais l'ensemble du département,les entreprises allemandes ne si sont pas trompées et ont fait mains basses sur les entreprises les plus performantes.Les centristes de l'Yonne n'ont jamais dénonçé cela,alors que des industriels locaux ne voulaient pas de cette stratégie.Mais encore aurait-il fallu être lié aux problèmes des prolétaires et non pas à ceux de l'enseignements exclusivement. La critique est toujours plus facile après les faits.Merci A bientôt.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 14-05-2014 à 17:02:49  (site)

@ jovinien

Je publie votre commentaire bien que d'une part il n'ait strictement aucun rapport avec l'article sous lequel il apparaît et que d'autre part je ne vois pas du tout en quoi je puis bien être concerné par vos affirmations.

3. La cigogne  le 14-05-2014 à 17:13:03

L'ex indépendantiste ne chante pas..??!! Quelle polémique stérile..!! Que viennent faire dans ce débat nos "cousins"allemands..??'pour sourire: que pensez-vous de la journée de la jupe pour toutes et tous organisée dans l'académie de Nancy..??!! Il n'y a pas à discuter: dans notre beau pays..nous avons de vrais sujets de débats..!!

4. fugace  le 15-05-2014 à 01:56:06

[....L'hymne national, ce jour-là, était interprété par un soliste; il aurait été pour le moins cocasse que les autorités présentes sur l'estrade accompagnassent l'artiste de leurs chants approximatifs. Et dès lors qu'ils ont écouté dans le recueillement et la dignité - ce qui fut le cas de Madame Taubira - il ne s'est strictement rien passé que de très normal.]

Entièrement d'accord.

D'autant plus qu'il soit très vraisemblable que dame Taubira en connaisse très très bien le sens et la portée des paroles que Claude Joseph Rouget dit de Lisle a voulu insuffler dans le contexte de l'époque à ce chant de guerre. Ce n'est que plus tard qu'il devint un chant révolutionnaire faisant lien patriotique et de résistance face aux oppresseurs. Et ce jusque même dans les camps de concentration nazis.
Ce chant est évidemment un marqueur historique comme le sont les chants de bien d'autres pays.

5. Galinette   le 15-05-2014 à 03:57:49  (site)


Pourquoi nous infliger les commentaires du dénommé jovinien, qui ne sont jamais pertinents, n'apportent rien au débat d'idées et dégoulinent simplement et manifestement d'une haine à votre égard ( peut être justifiée - je ne le connais pas plus que je ne vous connais) qui n'intéresse vraiment personne.
Quant à Mme Taubira, entièrement d'accord avec vous.
Le plus choquant à mes yeux est cette classe politique arrogante, autiste, dans " l'entre soi", campée (d'un bord comme de l'autre) sur des postures qui créent et / ou attisent les oppositions, les dissensions entre les gens pour, au final, conduire à un dégoût profond.

6. Claude Godard  le 17-05-2014 à 03:23:14

Welcome back mon cher Frank, le net devenait triste sans tres billets.
Tres heureux de te lire.

7. Icaunaise  le 17-05-2014 à 06:14:34

Je lis parfois vos articles. Je respecte vos opinions et vos points de vue même si je ne les partage que presque rarement. En revanche, sur ce sujet particulier, je suis absolument d'accord avec vous. En voyant cette polémique stupide, j'ai même pensé que j'avais dû manquer un événement particulier. Comme je le disais plus haut, je ne suis pas toujours d'accord avec vous. Il m'arrive même de râler très fort sur certaines de vos affirmations ou opinions que je trouve un tant soit peu péremptoires mais vos articles ont l'avantage de ne pas me laisser m'endormir sur les sujets importants.

 
 
 
posté le samedi 03 mai 2014

Papes, Di Falco, prêtres "chanteurs", un festival.

Boum ! Et deux saints, deux ! Quatre "miracles". On peut en ajouter un cinquième : la crédulité de la foule.

 

Radio-trottoir entendue sur Europe1 le 26 avril dernier : « On peut maintenant prier officiellement pour les deux nouveaux saints. C'est merveilleux !»

 

Monseigneur Di Falco,  playboy cathodique et catholique sur le retour, anime un groupe de prêtres-chanteurs qui font dans la reprise de morceaux classiques très populaires auxquels ils se permettent de coller des paroles d'amour et de paix. C'est ainsi que le pauvre Dvorak voit abîmer sa symphonie du Nouveau Monde ou que le malheureux Katchatourian, qui n'en demandait pas tant doit subir sur sa musique les crétineries gnangnan de ces messieurs qui vocifèrent à l'unisson.

 

 

 


Commentaires

 

1. La cigogne  le 06-05-2014 à 14:49:28

Tonique .. Ce billet de retour.. Ravie de vous retrouver.. Vous allez, dans quelques mois,pouvoir vous agacer.. On annonce la béatification de Paul 6! Je ne pense pas -et vous ne serez pas surpris!!- que les quelques 800 000 pèlerins de la place Saint Pierrepuissent être taxés de crédulité..et je trouve rassurant de voir que l'on puisse se rassembler autour d'un idéal ou d'une foi..de la fraternité et du partage autour de valeurs.. Alors que le monde semble aller si mal..!! Mgr DiFalco.. Le beau gosse .. Ma cousine Francoise , quand elle le voyait sur l'écran, m'ecrivait "quel gâchis..!!"il y avait de l'humour..!! Je n'aime pas du tout ce que font ces prêtres chanteurs.. Je leur préfère leurs confrères anglais.. Mais dans ma bonté chrétienne-sourire,,!!-je me dis que cela peut donner envie à certains d'aller eu delà pour découvrir des compositeurs.. Laissez moi mes dernières illusions..!! Êtes vous déjà en métropole?? Je vous souhaite en "forme"..pardon pour cette respectueuse familiarité... Fse

2. Frank THOMAS  le 08-05-2014 à 09:14:59

il faut réellement être crédule, pour ne pas employer de mot plus fort, pour imaginer seulement que la sainteté existe. Cette notion inventée par des moralistes primaires sépare le bien du mal de façon étanche et laisse à croire que certains êtres humains sont entièrement du côté du bien, lequel, de surcroît est changeant selon les lieux et les époques.
C'est absurde.
Mais nous faire croire que deux vieux prélats endurcis dans les intrigues de cour, ont été "saints" et, pour faire bonne mesure, leur attribuer des "miracles" sans lesquels les juristes vaticans ne peuvent recevoir leur dossier, comme s'il s'agissait d'une affaire de justice ordinaire, ajoute l'escroquerie à la bêtise.
Le seul intérêt de ce grotesque épisode de canonisation groupée est de nous ramener au Moyen-Age, ce qui est exotique et charmant.

 
 
 
posté le mardi 15 avril 2014

Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné.

Hollande devait -  foi de "moi président de la République je, je, je..."- être en tous points exemplaire, et notamment en finir avec le système de l'arbitraire et du copinage qu'il reprochait à son prédécesseur.

 

 

Lorsque Sarkozy, au mépris de toute décence et du simple bon goût fit tout pour pousser son rejeton à la tête d'un puissant organisme des Hauts de Seine, la Gauche bien-pensante et morale jeta les hauts cris, et on ne pouvait lui donner tort.

En votant pour le bonhomme Hollande, tout en rondeur, douceur et ductilité, nos concitoyens espéraient, à défaut de résultats probants en matière économique et sociale, avoir du moins un chef de l'Etat honorable dans sa vie personnelle et publique.

Or voici que non seulement elle découvre en lui un Casanova improbable, agissant comme un goujeat avec les femmes, mais aussi un spécialiste de l'arrangement suspect entre copains. Tout ce que l'opinion publique rejette dans la politique.

Deux évènements récents me conduisent à ce jugement sévère.

Harlem Désir, zéro absolu à la tête du parti socialiste, sorte de roi Pétaud dépassé par l'ampleur de sa tâche, courtisan plat et rampant est salement viré de son fauteuil (au mépris des statuts du parti, d'ailleurs), et bombardé au poste enviable de secrétaire d'Etat aux Affaires Européennes.

Ses lacunes, son inconsistance, son absentéisme scandaleux au Parlement Européen ne le prédestinaient pas, c'est le moins que l'on puisse dire, à cette responsabilité en un moment si crucial pour l'Europe et la France.

Gageons qu'avec un tel ministre, le gouvernement aura bien du mal dans quelques semaines à mobiliser l'opinion publique en faveur de l'Europe !

Autre scandale curieusement passé assez inaperçu mais qui doit soulever l'indignation de tout citoyen honnête : le jeu de chaises musicales entre la Caisse des Dépôts et le secrétariat général de l'Elysée.

On se croirait dans une comédie de boulevard avec portes qui claquent, entrées, sorties et attrappe-nigauds.

Jean-Pierre Jouyet, ami intime de Hollande, camarade de la promotion Voltaire de l'ENA, passe de la direction de la Caisse des Dépôts et Consignations au poste de secrétaire général de l'Elysée en remplacement de Pierre-René Lemas.

Pierre-René Lemas, passe du secrétariat général de l'Elysée à celui de directeur de la Caisse des dépôts et Consignations en remplacement de Jean-Pierre Jouyet.

Désir, Jouyet et Lemas ont eu droit chacun à un beau morceau de hollande.

C'est l'histoire de la rhubarbe et du séné.

Il y aurait de quoi rire, comme dans du Feydeau ou du Labiche, si ce n'était pas à pleurer.

 


Commentaires

 

1. La cigogne  le 15-04-2014 à 19:42:01

N'avions nous pas eu droit au couplet du président normal qui s'entourerait de gens vertueux et inconnus de la justice.. ?? Harlem Jean-philippe Désir..condamne a30 000 francs d'amende pour abus de biens sociaux..et 18 mois de prison avec sursis..!! Amnistie mitterrandienne d'une dette de 80 000 envers les services fiscaux.. C'est homme à propos duquel notre idole commune!! Pierre Berge ose déclarer:"il est (Harlem) un des moments de la conscience humaine.. "Cela ne s'invente pas.. C'est à pleurer.. Fse

2. fugace  le 17-04-2014 à 01:01:58

Bonjour F.M. T.

Je n’ai jamais eu de doute sur la stature (carrure) de ce politique. J’aurais pu me tromper, mais les faits sont ténus. Certes le quinquennat n’est pas terminé, mais qui peut désormais croire que Nomal Ier ait reçu dans son berceau, un seul échantillon de ce qu’est la hauteur de vue et donc de pensée ? Je veux parler de celle qui s’approchant d’une forme de génie permet d’accéder à la compréhension des complexités de notre monde, pour les négocier dan l’intérêt général de la France en premier lieu. Cet homme sans aucune pointe de génie sur lui, va donc nous conduire vers un destin que l’on devine déjà ? Après une première saignée fiscale, la seconde qu’on nous cache encore, semble pourtant se rapprocher à grand pas. Mais ce n’est que le début de la catastrophe annoncée, car le temps perdu ne rattrape jamais.
Ni prince, ni général, encore moins un chef (de guerre n’en parlons pas, car c’est à désespérer de la France et de l’Europe….) à qui l’on fait confiance, tant les actes forts nécessaires au bien commun sont malheureusement absents, faute d’audace, de courage et de grandeur d’esprit. Alors que la conscience collective est malmenée, pour ne pas dire violentée, comment admettre que ce petit chef tolère encore que des minorités dont syndicalistes continuent à pousser un troupeau léthargique vers le ravin ?

3. La cigogne  le 19-04-2014 à 17:59:26

Cet homme..!! C'est mieux..!! Francoise

 
 
 
posté le dimanche 13 avril 2014

Aux lecteurs.

Ceux d'entre vous qui s'inquiètent de mon silence relativement long sur ce blog me font beaucoup d'honneur.

Je n'ai nullement l'intention de l'abandonner et il ne m'arrive rien qui le justifierait.

J'ai simplement décidé de revenir en Métropole après deux ans passés en Martinique, et on comprend aisément que les tracas de la vente d'une maison et d'un déménagement  - sans compter ma ménagerie - me laissent assez peu de temps.

Une fois de retour en France, il va s'agir de se trouver un toit. La région - ensoleillée - est déjà choisie, mais le plus dur reste à faire.

 

Je pense reprendre le cours habituel de mes billets dans quelques jours.

Aussi bien, le monde tel qu'il va - et singulièrement la France - offrent de beaux sujets de réflexion en ce moment.

 


Commentaires

 

1. La cigogne  le 13-04-2014 à 21:07:36

Bonsoir monsieur.. À très vite le plaisir de vous lire à nouveau.. Prenez soin de vous.. Un déménagement est une "chose" fatigante..respectueusement.. M.S attaque les partiels..!! Francoise

 
 
 
posté le lundi 07 avril 2014

Bêtise


Il y a des choses qu'on ne comprend

que si l'on est bête.

 


Commentaires

 

1. decapetdepée  le 10-04-2014 à 00:29:00

C'est exact: il y a des choses que l'on ne peut comprendre lorsqu'on n'est pas bete.
La première des choses que quelqu'un de bete comprend très bien, c'est son propre intéret.
Mais quelles que soient ces choses que les betes ont l'art de comprendre, et quels que soient les instincts développés par eux, je ne leur envie pas la méchanceté qui les caractérise et préfère ma betise.
SANS RANCUNE!
Je me permets modestement de préciser que je sais de quoi je parle. En effet, pour la première fois de ma vie, j ai rencontré dans la région de l'Yonne des betes en quantité industrielle...
smiley_id1464783

 
 
 
posté le lundi 07 avril 2014

L'horreur télévisée.

Je me force parfois à regarder quelques instants - jamais très longs, tant c'est insupportable -  des émissions de "séduction" où des filles et des garçons, sous l'œil des caméras, jouent, souvent très mal, la naissance et le triomphe de l'amour.

 

 

Ces immortels chefs-d'œuvre - du moins les deux que j'ai pu apercevoir -  ont pour nom Les Anges de la Téléréalité 6 et Bachelor, Le Gentlemen Célibataire.

De quoi est-il question ? D'amour, d'amour, d'amour.

Qu'est-ce qui y manque le plus ? L'amour, justement, et aussi le talent, la distinction, l'intelligence et la plus élémentaire crédibilité.

On voit des filles se disputer les faveurs d'un beau mâle règnant sur son harem, mais obligé de déclarer sa flamme frelatée à une cohorte de jeunes beautés prêtes à tout pour décrocher la timbale. Prêtes, notamment, à renoncer à toute pudeur, à toute vergogne, à toute dignité jusqu'à ce que le calife la désigne en lui tendant une rose accompagnée de paroles censées être romantiques, mais d'une épouvantable platitude que jamais même barbara Cartland n'aurait oser proférer.

Les médisances, les croche-pied, les petites stratégies mesquines et minables se succèdent. Chaque scène, généralement abominablement mal jouée à force de vouloir être "naturelle", est immédiatement suivie d'une interview du personnage principal, seul face à la caméra, qui a pour mission évidente d'une part d'expliquer aux spectateurs distraits ou stupides que nous sommes, ce que nous venons de voir, d'autre part de donner corps à l'illusion à laquelle nous venons d'assister sans trop y croire.

C'est le règne du physique, de la barbe de 5 jours soigneusement entretenue, des corps bodybuildés, du bronzage, du vernis, du maquillage, de la coiffure.

C'est la victoire de la paresse, du laisse-aller, des vilains sentiments, de l'indigence de la langue réduite à quelques mots et quelques expressions stéréotypées et plates, de la vulgarité conquérante.

Dire que notre pays fut longtemps un parangon de bonne éducation, de bon goût, de beau langage et de distinction !

Et dire que les femmes au cours des siècles, ont peu à peu gagné le droit d'échapper à  l'infériorité où elles étaient confinées !

Horreur télévisée !

 


Commentaires

 

1. MarioBergeron  le 07-04-2014 à 06:04:44  (site)

La télévision, c'est le fond de baril du crétinisme. Je n'ai jamais compris pourquoi des gens regardaient encore cette stupidité.
Plus de télé = Liberté. Tentez !

2. La cigogne  le 07-04-2014 à 07:35:48

Bonjour monsieur.. Nous voici dans le règne de l'inculture..de la sous-culture..j'ai déjà regarde -en entier!!-un épisode de nos "anges..!!" En Australie..plusieurs questions.. Qui paye ces voyages..? Comment choisit-on les "heureux" candidats"? Quels sont les critères de sélection..??quels déchets..!!vous souvenez- vous des premières émissions de télé réalité..?? Tout le monde s'était horrifié de l'inculture, de l'immoralité ainsi exposées..il me semble que ,de nos jours. peu de monde s'offusque de tels programmes.. Cella est inquiétant..,on se colle devant les écrans.. Plus grave encore on laisse de jeunes enfants regarder de telles.. Horreurs.. ( nous avons des amis dont les filles de 13 et 12 ans ne sauraient manquer un épisode..!!) .. Hélas..hélas.. ..!! Vive la lecture.. Une bon film.. Un bon documentaire..!! Bonne semaine.. Fse

3. Mario Bergeron  le 07-04-2014 à 18:16:26  (site)

Alors, il ne faut pas regarder. Il faut décrocher de cet appareil.
Bonne chance avec votre approche, mais comme je ne suis pas français... Je ne connais même pas l'actualité du Québec, alors celle de France, hein...

4. dkarine21  le 07-04-2014 à 20:20:01  (site)

Bonsoir les Amis
Maman de 2 enfants (Émilie 9 ans et Reynald 16 ans) je suis tout a fait d'accord avec vous
Mais qu'il est difficile, surtout à ma fille, de lui faire comprendre que tous cela n'est pas la réalité.
Quand a mon fils, il a bien comprit malgré son âge que ces émissions rabaissaient totalement la femme
Quoi de mieux que de regarder Des racines et des Ailes ou un bon film tel que Peau de Chagrin
J'y arrive, j'ai eu du mal mais je tiens bon
Bonne soirée à vous tous

 
 
 
posté le dimanche 06 avril 2014

Hommage à Jean-Louis Borloo.

Les meilleurs s'en vont.

Jean-Louis Borloo, fondateur et président de l'UDI a averti son parti qu'il mettait fin, pour raison de santé, à sa carrière politique en abandonnant tous ses mandats et fonctions.

Il aura été successivement un élu local, un maire impeccable, efficace et adoré de ses concitoyens de Valenciennes. Puis un ministre inventif et créatif, travaillant ses dossiers avec sérieux et menant ses projets le plus loin que l'état des finances publiques, son premier ministre et le président de la République le lui ont permis.

Ce court billet est un hommage que je tiens à rendre à celui qui aurait été mon président si les circonstances m'avaient permis de persister dans mon adhésion au Parti Radical.

C'est aussi l'occasion de lui souhaiter de guérir du mal qui le frappe.

Si la France n'était pas coupée en deux par la faute des institutions mal fichues dont elle s'est dotée il y a 56 ans, voilà un homme qui aurait pu apporter son talent et sa détermination à un gouvernement, quelle que soit sa coloration politique.

 


Commentaires

 

1. La cigogne  le 07-04-2014 à 08:37:21

Voici un homme tout à fait respectable.. Honnête..qui se retire de la vue publique.. Merci à lui de ne pas nous mentir au travers de bulletins de santé mensongers..dont certains ont usé et abusé..!! Pourquoi ne pas rêver pour notre pays d'un gouvernement qui saurait employer au mieux des intelligences et des volontés venant de divers courants politiques..mr Borloo nous manquera.. Sa gentillesse- non feinte-son regard pétillant.. Son expérience politique.. Tout aurait pu servir.et être utile.. !!fse

2. jean 26  le 07-04-2014 à 14:14:27

Ne pas oublier que c’était l’avocat de Bernard Tapis et qu’il a participé au grands lessivage de ces boites dans les années 80 en suppriment des centaines d’emplois

3. La cigogne  le 11-04-2014 à 23:11:40

Mr tapie n'a eu besoin de personne pour couler des entreprises et mettre des centaines de personnes sur le carreau.. !! Sans oublier de s'enrichir au passage..

 
 
 
posté le jeudi 03 avril 2014

Royal-République

Le 4 août 1789 les bourgeois et les aristocrates des Lumières, imprégnés  de Montesquieu, Voltaire, Diderot et  Rousseau, décidèrent d’en finir avec le système des privilèges et de l’héritage des honneurs et des charges.  Dorénavant seuls les talents, le mérite, le savoir et la vertu devaient fonder la hiérarchie entre les hommes et décider de la responsabilité qu’ils rempliraient au sein de la société.

 

 

 

Deux siècles et demi ont passé, et ces principes, cet idéal d’égalité, ont été peu à peu oubliés et trahis.

Les fonctions et les charges s’achètent et s’héritent à nouveau ; nos assemblées délibératives sont peuplées des fils, des filles, des parents et des proches de ceux qui y ont siégé. Plus personne ne semble s’émouvoir que les politiques, les journalistes, les acteurs de théâtre et de cinéma, les chevaliers d'industrie favorisent la réussite de leurs rejetons, aussi privés soient-ils de compétence ou de talent.

Mais voici que notre impayable président de la République qui déjà s’est fait remarquer par une intense activité amoureuse et qui n’a pas hésité à installer comme « première dame » sa maîtresse qu’il devait quelques mois plus tard quitter sans ménagement, a décidé de nommer ministre sa première compagne, la mère de ses enfants.

Qu’on ne se méprenne pas : je ne dénie pas à Madame Royal des qualités d’organisation et de caractère qui lui permettent d’exercer honorablement les devoirs de sa charge.

Je considère pourtant comme indécent d’accepter d’entrer dans un ministère nommé par son ancien compagnon, offrant ainsi la déplorable image d’un pays livré au copinage et au népotisme.

Quand bien même sa présence au gouvernement eût été indispensable – ce que je ne crois pas, tant d’autres qu’elle pouvant aisément occuper ces fonctions – il aurait été tout à son honneur de refuser la proposition qui lui était faite et qui n’a pu être imaginée que par un homme dépourvu de toute délicatesse et de toute vergogne.

 


Commentaires

 

1. La cigogne  le 04-04-2014 à 08:20:29

Je me sens mieux.. J'ai fit autour de moi ce que je viens de lire sur votre blog.. On a éclaté de rire..!! Je me suis sentie un peu seule..mme Royal manque de classe.. Ce n'est pas une nouveauté..il ne suffit pas d'arriver à son ministère en voiture électrique pour être efficace.. Quand il lui faudra quitter son ministère ira-t-elle pleurer dans les bras du président comme elle a pleuré dans les bras de Mitterrand..!! .. Bonne fin de semaine.. Fse la cigogne

2. Frank-Marie-THOMAS  le 04-04-2014 à 13:09:40  (site)

@ la cigogne

Vous ne m'étonnez pas. Le sens du ridicule et de la décence, je dirais même de l'élégance morale a tellement quitté nos contemporains qu'ils ne voient plus rien qui les choque, sinon ce qui les touche personnellement dans leurs petits intérêts.
Question d'éducation.
Cette présence de l'ex-femme du président dans son gouvernement après leur séparation médiatique et le scandale du tweet de sa maîtresse, Mme Trierweiler, il y a deux ans devrait pourtant les choquer.

 
 
 
posté le samedi 29 mars 2014

Le pavé de Bricq

Assurément le gouvernement n'avait pas besoin de cela. La ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, vient de commettre un impair si grossier qu'on en reste sans voix.

 

 

 

Mercredi 26 mars la ministre était présente au dîner donné à l'Elysée en honneur du président chinois et de son épouse, en visite officielle en France.

La République, comme c'est l'usage, avait déployé tous ses fastes pour recevoir dignement cet hôte important, et les cuisines du palais avait concocté un repas aux saveurs bien françaises :

 

Gourmandise de foie gras truffé

          Volaille rôtie et viennoise de champignons

  Plateau de fromages

             Nuance chocolat et caramel, glace acidulée.

 

Pour accompagner ce délicat festin, le sommelier proposait :

                                 

                                        Château Yqem 1997

                                                  Château Lafite 1999

                                                              Champagne Deutz 2005.

 

 

Il me semble bien que nous autres, citoyens ordinaires qui connaissons la valeur des choses, aurions été séduits par ce programme et par la beauté de la table sous les lambris dorés de la Pompadour.

Madame Bricq, elle, ne l'a pas trouvé à son goût.

 

Telle une Marie-Chantal (de gauche caviar...) papillonnante, montant le lendemain le perron de l'hôtel de Matignon pour se rendre au dîner offert par le premier ministre au couple présidentiel chinois, elle a confié à Mme Ayrault et à son époux que

 

                               « à l'Elysée, c'était dégueulasse ».

 

Ni le premier ministre ni son épouse n'ont semblés choqués par le propos, celui-ci étant même accompagné de petits ricanements complices, entre gens du même monde. Personne parmi ce petit cénacle de privilégiés ne s'est avisé, apparemment, que l'écervelée Mme Bricq faisait honte au président de la République, hôte en sa demeure et à la France qui selon elle n'avait fait aucun effort pour recevoir un invité aussi important.

Les chinois sont fort pointilleux sur le point d'honneur : la ministre du commerce extérieur, en première ligne des tractations commerciales entre nos deux pays, a perdu là une fameuse occasion de se taire.

 

De plus, au moment où, contre toutes les promesses inconsidérées, le chômage s'accélère et où les Français ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, voilà de quoi arranger les affaires d'une majorité en pleine débâcle !

Une chose est probable, en tout cas, c'est que Madame Bricq, avec son pavé, ne sera pas membre du nouveau gouvernement en préparation et qu'elle pourra enfin dîner chez elle.

                

 


 
 
posté le vendredi 28 mars 2014

Jean Dutourd (1920-2011 )

J'aime recevoir des lettres anonymes

 parce que je n'ai pas à répondre.

 


Commentaires

 

1. Laurianne Collet  le 18-04-2014 à 21:19:30

Et quand elles ne le sont pas ? Anonymes ? (Sourire)

Laurianne

 
 
 
posté le mercredi 26 mars 2014

Un zéro nommé Désir

" Touche pas à mon pote" !

Ce slogan dont nous nous souvenons tous prend ces jours-ci une saveur particulière.

 

 

Harlem Désir a beaucoup fait parler de lui dans les années 80, à la tête de SOS Racisme. On le prenait alors pour un militant idéologiquement pur de tout mélange, entièrement dévoué à la noble cause du combat contre le racisme et toutes les formes de discrimination. Et de fait, il y avait chez ce jeune homme quelque chose de touchant dans l'énergie qu'il déployait à faire triompher une vision plus ouverte et plus juste de notre société multiple.

La main portée en badge par toute une jeunesse augurait de rapports nouveaux entre des hommes que tout semblait opposer, et la haine qu'il suscitait chez les esprits les plus étroitement rétrogrades avait de quoi le rendre sympathique.

 

 

Trente ans plus tard, le prince charmant s'est métamorphosé en un triste bonnet de nuit, et le révolutionnaire flamboyant en un Monsieur Prud'Homme sentencieux et barbant.

N'étant jamais parvenu à se faire élire dans un scrutin uninominal, il s'est peu à peu éloigné du peuple qu'il prétendait connaître et représenter et s'est installé, en faisant jouer les relations acquises du temps qu'il était militant associatif, dans une posture de cacique replet, porté à l'Assemblée Européenne par le biais du scrutin de liste, c'est à dire par les relations d'état-major.

 

Devenu premier secrétaire du parti Socialiste à titre transitoire puis permanent, il arrangeait tous ses camarades par son inexistence même, laquelle ne risquait pas de leur faire de l'ombre; ils étaient en effet instruits par les précédents de François Mitterrand, de Lionel Jospin et de François Hollande.

Depuis il nous offre quasi quotidiennement un festival de platitudes de lieux communs rebattus, de paroles lénifiantes pleines de bons sentiments à l'égard de l'humanité mais de fiel à celui de ses adversaires.

Ses commentaires, ses mises en garde, ses leçons de morale tombent à plat et au mieux font sourire, au pire agacent.

 

C'est une des erreurs majeures des socialistes depuis deux ans que d'avoir élu à leur tête, au moment où la difficulté des épreuves à traverser nécessitait un capitaine brillant et ferme, un personnage aussi ridiculement fallot dont la parole ne porte pas.

 A chacune de ses maladroites interventions Désir renforce l'impression que décidément le pouvoir, partagé entre un président incapable, un premier ministre inexistant et des ministres au dessous du niveau exigible a choisi un secrétaire général du parti de gouvernement à l'unisson, c'est à dire lamentable.

Un zéro.

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Commentaires

 

1. La cigogne  le 27-03-2014 à 09:20:19

Pardonnez moi de ne pas "coller" à votre article du jour.. Je souhaiterais connaître votre réaction au fait que certains brillants hommes de notre politique nationale interdisent l'accès des mairies à des maires FN..de mon humble fenêtre et ne partageant pas toutes les positions de ce parti je n'accepte pas que l'on puisse mépriser à ce point les opinions de milliers d'elcteurs..Françoise la cigogne

2. Frank-Marie-THOMAS  le 27-03-2014 à 13:10:46  (site)

@ la cigogne

J'ai l'intention, un de ces jours, de consacrer un billet au FN et à la façon dont il est traité par les autres partis et par les medias.
Pour répondre à votre interrogation, je vous indique qu'aux Antilles françaises par exemple, la présidente du FN est persona non grata et qu'elle ne peut pas descendre de l'avion. La préfecture n'y met pas bon ordre, ce qui est tout à fait inouï.
Les partis de gouvernement sont plus qu'embarrassés par le ton nouveau que Mme Le Pen a su donner à ses interventions, et par la montée d'une autre génération d'adhérents au FN .
De toute façon, l'ostracisation de ce parti n'a pour l'instant produit que l'effet inverse de celui qu'on prétendait obtenir, et le peuple laborieux y met de plus en plus ses derniers espoirs, qu'on le regrette ou qu'on s'en réjouisse.
J'emploie à dessein le verbe "prétendait", parce qu'il me semble clair comme le jour que les socialistes, depuis 1986 au moins, jouent sur la peur du FN pour conquérir ou garder le pouvoir, comme 20 ans plus tôt, de Gaulle l'avait fait en menaçant la France de la dictature communiste.
Le FN est un allié électoral objectif de la Gauche, et les cris d'orfraie de celle-ci ne sont qu'une mauvaise tragi-comédie.

3. dkarine21  le 27-03-2014 à 13:28:17  (site)

Suite à tous ces échanges, j'avoue je suis curieuse, je découvre votre blog.
Franchement, j'adore ce que vous écrivez. C'est hélas tellement vrai.
Vous lire est, et va devenir je pense, un réel plaisir pour moi.
J'ai l'impression d'un vocabulaire à la Stendhal et c'est vraiment magnifique
Je souhaite vous lire longtemps.
A très bientôt
Karine

4. Jovinien  le 28-03-2014 à 11:16:20

Bonjour,
J'essaie de rester correct,comme tu peux le constater.Je pose une question.Comment peux-tu associer,la faucille et le marteau,à la croix gammée.Je reconnais ta compétence dans l'enseignement,mais je me suis toujours demandé ce que tu étais venu faireen politique.Maintenant,ton propos sur cet amalgue ne date d'aujjourd'hui.En politique,il est de bon ton,de ressortir les vielles valises fachos.Je comprends ton refuge dans les îles.Tu as mal choisi ton camp,mais dans ta descente aux enfers,tu a entrainé une de tes colistières du village de C. qui vient de payer la facture.Mais je reconnais que tu vient d'atteindre le 33ème degré.

5. Frank-Marie-THOMAS  le 28-03-2014 à 12:59:37  (site)

@ Jovinien

VOUS - je dis bien" VOUS" car je ne saurais tutoyer, comme vous le faites sans vergogne, une personne masquée dont je ne connais ni le sexe ni l'âge, ni rien, VOUS, donc, avez tout faux.
Je me bats depuis des décennies contre ceux qui tracent un parallèle entre communisme et nazisme. Je ne sais pas d'où vous êtes allé tirer ce que vous affirmez avec "l'autorité" que vous donne l'anonymat.
Je vous laisse aussi patauger dans l'insulte "facho"; un conseil, marchez sur elle du pied droit, ça porte bonheur.
Ma "descente aux enfers", comme vous dites, m'a conduit à ce qui ressemble le plus au paradis, paradis que je quitte dans 15 jours d'ailleurs .
J'aurai donc bientôt le plaisir, renonçant à mon "refuge", de croiser à nouveau d'impeccables et courageux citoyens comme VOUS.

 
 
 
posté le dimanche 23 mars 2014

A propos d'armes.

Un lecteur inattentif vient de poster un commentaire sur le précédent article qui montre qu'il se méprend sur le sens du blason que j'ai placé en bandeau supérieur de ce blog.

 

 

Afin qu'il n'y ait pas confusion, je donne en deux mots l'explication de ce choix.

 

Tout d'abord, il m'évite d'imposer aux lecteurs la vision renouvelée de mon visage qui, pour n'être pas affreux, ne constitue pas non plus une raison suffisante pour s'y précipiter.

 

Ensuite  il résume de façon symbolique et permanente ce que je suis et ce que je pense, unique ambition de ce modeste journal.

 

Enfin il n'est pas le moins du monde une référence à la Franc-Maçonnerie, bien que, par le plus grand des hasards, il en reprenne certains éléments graphiques.

 

     Je porte ces armes depuis mon extrême jeunesse, elles se lisent ainsi :

         « De sable au chevron d'argent accompagné d'étoiles de même. »

        Ce blason est la représentation de la devise : « Per tenebras nitent »  

L'heureuse rencontre avec d'autres symboles n'est pas de mon fait ni de celui de ma famille, mais elle me réjouit plutôt.

 


 
 
posté le samedi 22 mars 2014

Le temps des sycophantes.

La France de Vichy est de retour grâce - si je puis dire - à internet.


On ne vous demande plus votre nom, mais votre "pseudo", et ce qui jadis était moralement condamnable - expédier une lettre de dénonciation ou calomnier à visage masqué - est devenu tellement banal que tous les sycophantes de blog sont certains d'accomplir un acte de haute bravoure en polémiquant ou, pire, en insultant à l'abri leur masque.
Ils en arrivent même à ce point d'inconscience qu'ils voudraient nouer des dialogues normaux avec ceux qui ont la décence d'aller à visage découvert. Et ils s'étonnent qu'on s'en étonne!


C'est fou, on peine à le croire mais je crains fort que cette détestable coutume n'aille qu'en s'amplifiant en un "vol noir de corbeaux sur la plaine".


Certains, déjà, ne s'accoutument-ils pas à trouver naturelles des écoutes, des dénonciations calomnieuses, des traquenards qu'ils devraient au contraire dénoncer de toutes leurs forces, quand même elles concerneraient des gens qu'ils font profession de ne pas aimer ?

 


Commentaires

 

1. Jovinien  le 23-03-2014 à 11:00:11

Mon cher Frank,
Nous nous sommes côtoyés,et je m'en veux.Si ta mémoire ne te fait pas défaut,il ya une méthode que tu as employé contre l'ancien maire,que je juge,diffamatoire,même si cela ne te plais pas.Ta chance est que les pandores n'ont jamais voulu enregistrer la plainte émise contre toi.Je ne doute pas un seul instant,le pourquoi de la chose.Il ya maintenant,un certain temps,ou je faisais référence aux frères 3 points.Je te pose la question:"Il y'en avaient ils à la gendarmerie concernée,qui n'a jamais voulu enregister à ton encontre la miondre plainte,malgré 3 témoignages.Alors s'il te plait cesse de donner des leçons incongrues.Je doute fort que tu es le culot d'émettre ce commentaire,à moins que je sois mis en examen par les frères 3 points.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 23-03-2014 à 12:56:32  (site)

Qui êtes-vous, "jovinien", qui vous cachez derrière le masque de ce pseudonyme ?
Laissez-moi en tout cas vous remercier de donner si promptement une démonstration éclatante de ce que je dis dans l'article ci-dessus.
Donc, vous en êtes la confirmation : la France des lettres anonymes à la Kommandantur n'est pas morte.
Vous craigniez, en commençant à baver, que votre commentaire ne passe pas ?
Je ne suis pas fou : c'eût été priver mes lecteurs d'un plaisir subtil et rare.
On a même droit au complot judéo-maçonnique.
Au fait, mais j'y suis : vous êtes un ancien journaliste de " Je Suis Partout !"

3. La cigogne  le 27-03-2014 à 09:13:50

Bonjour monsieur.. Je suis outrée de ce que je viens de lire.. Ce blog n'est pas le lieu d'un tel échange.. Si ce jovinien à quelque chose à dire qu'il doit clair.. Précis.. Le mieux serait qu'il se taise ou prenne contact avec vous.. En prive.. Je signe.. La cigogne mon pseudo affectueux donne par mes amis.. Vous savez qui je suis..!! J'avoue..!!

4. Frank-Marie-THOMAS  le 27-03-2014 à 12:58:22  (site)

@ la cigogne

Pensez-vous vraiment qu'il faille faire à ce corbeau l'honneur d'une conversation privée ? Moi pas.
Mais j'ai tenu à montrer à quel point de bassesse et de bêtise pouvaient aller des adversaires incultes et violents.
J'ai beaucoup ri en lisant que si les "pandores" (vocabulaire de voyou) n'avaient pas enrengistré la plainte déposée contre moi, c'est grâce à mes accointances avec eux.
Que cette plainte soit absurde et infondée n'effleure même pas l'esprit de notre sycophante de province.

5. jl  le 28-03-2014 à 08:16:05

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Je ne signe ce commentaire que de deux lettres qui plus est n'ont rien à voir avec mon identité réelle mais mon propos n'a tout de même pas une telle importance que je devrais signer, parapher, apposer mon sceau, etc, etc... Tout ce long préambule pour vous rappeler que nombre de nos ainés ont utilisé un pseudo pour protéger leur vie durant les années sombres de la Résistance et le moins que l'on puisse dire est que ces gens là ne ressemblaient pas à des lâches.

6. Frank-Marie-THOMAS  le 28-03-2014 à 13:08:49  (site)

@ jl

En inventant des initiales, vous anonymez l'anonymat et vous semblez en être fier(e). Bravo !
Votre argumentation, j'espère au moins que vous le sentez, ne tient pas la route.
D'abord que vos propos soient sans importance ne fait que rendre encore plus absurde l'anonymat dont vous les protégez.
Vous expliquez en suite que celui-ci est le fruit de votre exquise modestie; à d'autres !
Quant aux "années sombres" durant lesquelles il ne faisait pas bon, en effet, d'être reconnu comme communiste, franc-maçon, juif, tzigane, etc. vous avez raison.
Mais nous sommes en 2014, le danger nazi s'est un peu éloigné, et vos précautions sont à peu près aussi utiles que si vous construisiez un bunker dans votre jardin pour échapper aux vols de stuckas.

7. La cigogne  le 28-03-2014 à 17:13:18

Quittez vous ce coin de paradis pour toujours?? Pardonnez cette curiosité.. Je souhaite de tout cœur que ce départ ne soit pas du à vos soucis de santé.. C'est un peu familier.. Excusez -moi..!! Françoise la cigogne

 
 
 
posté le vendredi 21 mars 2014

Le bouc émissaire

Jouer les vierges effarouchées, pousser des "cris aigus de fille chatouillée", est une des tactiques favorites des gens pris en faute et qui cherchent à détourner de l'essentiel.


Le triste et ridicule Désir nous fatigue tous les jours à s'essayer lourdement à cet art du brouillage.
On ne répond plus sur le fond, on ment effrontément, on se comporte comme des porcs, mais on est délicat sur les mots...

Cela prend de moins en moins; le peuple français n'est pas encore assez abruti par tous les experts en désinformation qui se succèdent, le front plissé d'une intransigeante sévérité pour donner des leçons de morale, alors qu'ils devraient rougir du traitement qu'ils infligent à la République.
Il commence même à en avoir assez, le peuple.

Durant 5 ans, on a fait artificiellement mousser le yacht de Bolloré et la soirée des Champs Elysées; on a tenté par tous les moyens de décridibiliser la personne sachant que sa politique, si on revenait aux affaires, serait poursuivie et amplifiée; on a délibérément menti sur la gravité de la crise de 2008; on a lancé des anathèmes contre la corruption par l'argent; on a affirmé, main sur le coeur, que l'on serait exemplaire dans sa vie personnelle et que la justice serait parfaitement indépendante.


Et aujourd'hui que tous ces mensonges et ces fausses promesses tombent à l'eau et que les Français, déboussolés et même désespérés, n'ont plus de repère, on s'acharne sur le même homme, un bouc émissaire qui prête aisément le flanc aux coups, mais qui, tout compte fait, est bien moins corrompu que les tartuffes qui peinent à nous gouverner.

Mais peut-être cette fois-ci, inquiets de voir à quel degré d'impopularité ils sont tombés, et tentant par tous les moyens de se rattrapper aux branches, sont ils allés un peu trop loin.

Je n'ai jamais voté Sarkozy, ni en 2007, ni en 2012, et je ne partage pas son enthousiasme pour la réussite financière et l'économie de marché débridée.

Mais je déteste que l'on s'acharne aussi méchamment et aussi injustement sur un homme, quel qu'il soit.

  

 


Commentaires

 

1. fugace  le 22-03-2014 à 01:47:23

Bonjour F-M. T.

Alors que le pays aurait besoin d'une opposition vigoureuse, constructive, qui propose, contribue, innove. Il faut donc encore que ce soit N.S. qui doive sortir du bois pour agiter la politique et provoquer un réveil qui tarde. Je ne sais pas si N.S. sortira "vivant politiquement" de la charge qui fut menée depuis maintenant sept ans, mais je demeure persuadé que les traces infligées demeureront pour le meilleur de la démocratie.En tous les cas je le croie encore.
Ayant toujours pressenti en ce chef politique, une volonté permanente de mettre la France à l'heure du XXIe siècle, je devine aussi en sa personnalité ce trait qui peut irriter fortement ses nombreux adversaires atteints de cécité pour ne pas dire plus : cet homme est en avance sur son temps. Son erreur fatale fut sans doute de vouloir cependant laisser prédominer le consensus sur les convictions.
Peut-il revenir ? Doit-il revenir ?

 
 
 
posté le mercredi 19 mars 2014

Fontenelle (1657-1757)

A l'attention des candidats de Money Drop qui ont tant de mal avec les négations interrogatives et les doubles négations.

A l'attention, aussi, de tous ceux qui, en religion, en écologie et en politique, croient détenir la vérité révélée, ces admirables phrases de Fontenelle, à apprendre par cœur, s'ils le peuvent.

 

 

« Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison.

Cela veut dire que non seulement nous n'avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous avons d'autres qui s'accommodent très bien avec le faux. »

 


Commentaires

 

1. fugace  le 20-03-2014 à 01:51:51

Bonjour F-M. T.

On rejoint ici le mensonge, mais alors à soit même, c'est à dire dès lors que, la vérité n'est pas désirée pour elle-même par les humains mais uniquement si elle leur est agréable.

2. Frank-Marie-THOMAS  le 20-03-2014 à 12:01:24  (site)

@ FUGACE

Il me semble bien que Fontenelle aille encore plus loin en affirmant que l'erreur moutonnière est ce qu'il y a de plus banal, la recherche et la découverte de la vérité, au contraire, la chose la plus rare.
Elle réclame un courage et un effort dont peu d'hommes sont capables, parce qu'ils préfèrent une fausse solution facile à une vraie difficile.
Pire encore, ils inventent une fiction (religieuse, historique, scientifique) à laquelle ils s'efforcent de donner une réalité alors qu'ils ont le plus grand mal à en donner une à celle qui les entoure.

3. fugace  le 22-03-2014 à 01:26:09

Bonjour F-M. T.

Merci pour cet échange.

P.S. "à soi même" évidemment !.

 
 
 
 

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Per tenebras nitent