S'est-on assez gaussé de Ségolène Royal, à commencer par ses "amis" du PS, a-t-on suffisamment ridiculisé Nicolas Sarkozy et ses ministres de l'Education pour l'avoir voulu !
Voici qu'à grand son de trompe, on nous tympanise du retour de la morale républicaine et de l'autorité à l'Ecole. Pas seulement.
Pour faire bonne mesure Monsieur Peillon y ajoute l'apprentissage des paroles de la Marseillaise en primaire, l'obligation de faire figurer la devise de la République Française sur les frontons et d'arborer le drapeau tricolore.
Tout ceci dont on ne voit pas pourquoi on l'a abandonné au cours des dernières décennies ( à moins que l'idéologie post-soixante-huitarde, passée dans le domaine public y soit pour quelque chose ) est bel et bon.
Il faudra cependant que les citoyens essaient de s'en souvenir et vérifient qu'on est passé des intentions affichées aux actes. Il est vrai que tant d'annonces nous sont quotidiennement faites - en ceci l'actuel pouvoir n'est guère différent de celui qu'il a remplacé - qu'on a bien de la difficulté et du mérite à s'assurer que les promesses sont réellement tenues.
Durant les quarante ans que j'ai servi l'Education Nationale et tenté d'ouvrir des générations d'élèves aux beautés de la cullture et même durant mes années de formation avant, pendant et après mai 68, je n'ai cessé de regretter et de combattre autant qu'il était en moi la nuisance du laxisme bébête que je voyais gangréner ce grand corps de l'Education.
Je n'ai cessé de considérer l'autorité - pas l'autoritarisme, qui m'est totalement étranger, mais l'autorité donnée par le savoir et la transmission de l'envie d'y accéder - comme la pierre angulaire du métier ou plutôt de la mission de l'enseignant. Pendant ce temps on démolissait pierre à pierre un édifice centenaire.
Tout le monde s'y mettait à commencer par les ministres qui ne savaient quelle nouveauté inventer, les inspecteurs, missi dominici ou représentants de commerce chargés de répandre la bonne nouvelle, les responsables administratifs de différents niveaux, les professeurs eux-mêmes qui ne se rendaient pas compte qu'en croyant agir dans l'intérêt de leurs élèves et allant dans le sens de ce courant, ils s'approchaient dangereusement des cataractes qui allaient les engloutir.
En 1996, après 25 ans d'exercice, j'ai fait paraître un essai intitulé "Tableau Noir" dans lequel je disais mon amour de ce merveilleux métier d'enseignant, et ma désolation des atteintes qui lui étaient portées avec la passive complicité des premiers intéressés.
En ce qui me concerne - et le plus souvent en rupture avec l'ambiance générale et le pouvoir de l'Inspection -, j'ai résisté durant toutes ces années et continué sur la voie que mes maîtres m'avaient eux-mêmes donné envie de suivre.
Alors va pour le drapeau, l'hymne, la devise, la morale. C'est toujours un début...
Qui me voit aller et venir, m'activer et parler ne peut se douter que je porte en moi une maladie mortelle, le myélome multiple.
Ce cancer gravissime des cellules de la moelle osseuse ne laisse qu'une courte espérance de vie, même traité comme je le suis.
Toute ma vie, du moins depuis que j'ai été en contact avec les philosophes et les poètes antiques, j'ai côtoyé et apprivoisé l'idée de la mort.
Ce que je vis en ce moment fait de ces leçons théoriques une application pratique dont certes je me serais passé, on l'imagine, mais qui d'une certaine façon donne du sens à ce qui a été l'essentiel de ma vie intellectuelle et morale.
Socrate, les stoïciens, mes chers épicuriens, Lucrèce en tête, mais aussi Montaigne, Bossuet, Fontenelle, tous m'accompagnent en cette ultime épreuve, et je leur en sais gré.
Je me bats. Le traitement qu'on m'applique est contraignant, par la nécessité de se rendre à l'hôpital une fois par semaine, lourd et un peu fatiguant. Mais, comme je le disais en commençant, il n'est pas invalidant.
Internet, qui est une source inépuisable de connaissances, ne me permet pas - si telle était l'intention des médecins - de m'illusionner sur la gravité du mal dont je suis atteint.
Je dois à présent m'habituer à compter non plus en années, mais en mois, ce qui, on le comprend, change la perspective.
Pourtant, malgré cette évidence de la fragilité de tout ce qui m'entoure, je ne laisse pas de vivre comme à l'accoutumée, d'organiser l'avenir, de changer de voiture, de projeter un prochain voyage, de planter dans mon jardin avec seulement, fichée au cœur comme ce fut le cas tout au long de ma vie mais avec un peu plus d'urgence, l'évidence de la vanité de tout cela.
Après tout, s'il m'avait été donné de vivre une longue, très longue existence et que je fusse devenu centenaire, ce sentiment m'aurait de toute façon étreint, un peu plus tard, voilà tout.
Ce que je viens de dire ne m'attriste pas pour moi.
Je ne suis peiné que d'une seule chose, qui est de faire de la peine à ceux que j'aime et que je vais laisser avec un infini regret : ma famille, mes amis, mes bêtes.
Pour le reste, je suis heureux, passionné par le monde, athée et serein.
1. Masoleil le 02-06-2013 à 12:08:24
Quel beau texte !
Une douceur et une appréhension de la mort digne des plus beaux passages littéraires ...
Une profondeur d'âme digne de celle que nous retrouvons dans le "cimetière marin"et une douceur face au combat comme celle qui nous frappe dans les écrits de Marie de Hennezel...
Une leçon pour tous ....
Je vous accompagne vous et vos proches ...
Je vous écrirai .
MS.( votre élève de TL .2011)
2. Cigigne le 05-06-2013 à 14:48:02
Bonjour monsieur.. Nous nous sommes croisés à une réunion parents-professeurs dans le lycée ce ce village dont vous parlez si bien..!!! Je me permets de vous adresser ces quelques mots.. Je suis peinée.. De ce qui vous arrive.. Nous vous avions devine souffrant..fatigue parfois.. Mais toujours la pour vos élèves.. Merci de ce que vous avéz adonne.. Transmis.. M-s..a passe deux très belles années.. Elle vous doit beaucoup.. Elle a appris a Reflechir.. À réagir.. Je viens de relire quelques lignes de "la dernière leçon" de Noëlle châtelet..je pense a vous très respectueusement.. Je vous garde dans mes pensées, dans mes prières.. Vous le athée serein!!..si vous m'y autorisez.. Bonne route.. Jolie route.. Ou qu'elle vous mène.. En musique.. Bien sur.. Fse.T.
3. P. Couranjou le 14-06-2013 à 19:39:57
Je vous admire et vous envie, Monsieur. Comme je regrette de ne pas vous avoir mieux connu... votre liberté, votre sagesse stoïcienne, votre sérénité, votre culture, j'aurais aimé échanger avec vous, moi qui n'ai pas du tout ce rapport avec la littérature...
Permettez-moi de vous adresser mes salutations respectueuses
Le concert de louanges qui avait accompagné il y a trois mois l'élection du pape argentin François Ier m'avait trouvé de glace. Je rappelais ( voir articles joints ) son passé douteux au temps de la dictature militaire.
Un récent évènement vient confirmer cette réticence.
Megève, la station huppée de Haute-Savoie, avait jusqu'il y a quelques jours un curé atypique dans ses positions en faveur du mariage des prêtres et du mariage homosexuel. Cela lui avait valu par le passé quelques réprimandes de la part de sa hiérarchie.
Mais aux yeux de l'Eglise, qui, depuis les origines de la Franc-Maçonnerie au XVIIIe siècle a toujours adopté une attitude d'une totale hostilité à l'égard de cette institution humaniste ( cf. l'article joint "sus aux Francs-Maçons"), le plus grave n'était pas là.
Ce prêtre indiscipliné avait en effet osé braver l'interdit de l'Eglise en adhérant en 2001 à une loge du G.O.D.F., l'obédience la plus libérale de la Maçonnerie française.
Dans la grande tradition des écrivains des caves de l'Occupation, deux "bons français" avaient envoyé à l'évêque d'Annecy une lettre anonyme dénonçant le "coupable". Celui-ci, Yves BOVINEAU, avait alors demandé au prêtre de quitter son obédience maçonnique. En vain.
En mars de cette année, la congrégation pour la doctrine de la foi, héritière de l'inquisition de sinistre mémoire, a exigé cette démission. Devant le refus de Pascal Vesin, le prêtre, l'Eglise a décidé de "l'excommunier à titre temporaire" (délicieux vocabulaire notarial) et d'en faire un prêtre "sans le droit d'exercer".
En 2013, en France, l'Eglise du "bon" pape François Ier ose excommunier et forcer à la démission un curé pour son appartenance à la Franc-Maçonnerie alors que celle-ci, dont ses ennemis essaient de faire croire qu'elle se résume à un anticléricalisme d'un autre siècle, accueille un prêtre en son sein.
A vous de juger.
1. Le lecteur assidu le 20-05-2013 à 11:09:44
Bonjour,
Je suis un habitant du village de C...,et je suis stupéfait,du revirement d'Isabelle qui rejoint l'adjoint qu'elle a combattu en coulisse.bien sûr il n'y a pas que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.Ne me rétorque pas que la vie du village t'importe peu,pour moi c'est irrecevable.La droite du village que tu as quitté sans tambour ni trompette a -t-il changé?Maintenant,je crois que tu es très occupé par la nature,afin de ne pas nous délivrer tes attendus sur les conseils munipaux d'autrefois.merci,je suis en attente de rebondissements,j'ai toujours été un curieux en politique.
Il dit "propossion" pour proposition, "constission", "manifession".
Il énerve.
1. jean26 le 18-05-2013 à 11:10:21
Qui ça ?énerve
2. Frank-Marie-THOMAS le 18-05-2013 à 14:52:37 (site)
Moi !
3. Jahylya le 18-05-2013 à 16:40:27
Bonzour la Mââtinique ..
De qui s'agit-il ..?
Il a un zeveu sur sa langue .. .. j'entends très souvent une mauvaise prononciation émanant de la gente masculine .. la langue fourche ou cogne aux dents de devant que l'on appelle incisives ..aaah si .. vous pouvez vérifier .. mes dires sont véridiques ou alors ma soeur
(chirurgien-dentiste) est une super conne .. cet organe buccal charnu se trouve être trop gros ou trop long... c'est un fait prouvé par des plus malins que moi ..
j'ai remarqué que c'était souvent un défaut génétique chez les sudistes qui n'articulaient pas assez .. par fainéantise ..aaah les valeureux ..il fait trop chaud pour se fatiguer .. on y préfère le zozotement .. ben voyons .. alors .. pas de quoi fouetter un * ZAT * ... Miaou ..!
Ze vous salue oooh La Mââtinique ...
Aurait-on également de l'humour ..en dehors des critiques acerbes cher Prof ..?
Je vous attribue un bon point ..
Je vous souhaite un bon WE de Pentecôte .. athée ou pas ... cela ne changera rien au calendrier .. c'est ainsi un point c'est tout ...!
Mes Respects .. cher Frank-Marie-Thomas ...
4. pierre couranjou le 22-05-2013 à 04:23:30
Amical souvenir.
Deux évènements concomitants en accompagnent un troisième : la célébration annuelle de l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises.
Tout d'abord c'est Christiane Taubira qui relance l'idée soutenue par le CRAN et quelques associations ultramarines d'indemniser les descendants d'esclaves, notamment par la "restitution" des terres possédées actuellement par les "héritiers" des esclavagistes des XVIIe et XVIIIe siècles.
Ensuite c'est un député UMP sans doute excédé par cette proposition et par les émeutes d'il y a deux jours au Trocadéro qui pète un cable en déclarant sur internet que les casseurs sont des "descendants d'esclaves" !
Soit dit en passant, ce dernier dérapage est une chance inespérée pour la Garde des Sceaux, qui voit ainsi passer sa proposition inepte au second plan si ce n'est pas à la trappe.
Proposition inepte, en effet, que celle d'indemniser après deux siècles les arrière-arrière petits enfants d'esclaves.
Tous les actuels propriétaires terriens des îles ont acheté leurs domaines de façon tout à fait légale, et même la plupart d'entre eux ne possèdent plus de terre du tout, s'étant tournés vers d'autres activités, industrielles et commerciales notamment.
Dans ces conditions, sur la base de quelle légitimité les spolierait-on aujourd'hui, et pour donner leurs bien à qui ?
Sur ce modèle, la plupart des Français qui descendent des serfs médiévaux sont fondés à demander l'expulsion des riches d'aujourd'hui et la répartition de leurs biens meubles et immeubles .
Monsieur Hollande, deux jours avant la sortie de Mme Taubira avait pourtant balayé d'un revers de main l'absurde proposition du CRAN.
Une fois de plus il est démenti par un ministre, sans que celui-ci ne soit sanctionné, comme il conviendrait, par une expulsion immédiate du gouvernement.
Là dessus un député imbécile croit spirituel de relier les évènements du Trocadéro et la déclaration de Taubira en remuant la boue de la banlieue et en offrant, avec son ignoble raccourci, un argument de plus à ceux qui haïssent notre pays et ses valeurs, et, par la même occasion, une justification morale à la dangereuse idée de C. Taubira.
Ah ! Quels crétins !
Le 8 Avril 1830, un bateau effectue des manoeuvres très risquées au large du Diamant, et vers 5 heures de l'après -midi, jette l'ancre dans les parages dangereux de l'Anse Caffard...
Le lendemain, 46 cadavres furent repêchés. Les corps des marins négriers furent inhumés au cimetière du Diamant et les noyés africains, à quelque distance du rivage. Laurent Valère, artiste martiniquais, rend hommage à travers ce monument, aux disparus de la traite des Noirs. |
« Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais.»
Cette cynique maxime qui, hélas, est adoptée par un nombre croissant de politiques, est mise en pratique, apparemment sans problème de conscience particulier, par le président de la République.
Je passe sous silence pour l'instant les palinodies incessantes et les revirements lof pour lof dans tous les domaines et sur tous les thèmes de la campagne de 2012, qui expliquent et légitiment la chute vertigineuse de cet homme et de ses collaborateurs dans l'opinion publique.
Je m'en tiens aujourd'hui à un reniement à la fois spectaculaire et qui aurait pu être évité, contrairement aux autres, ceux qui tiennent au fond de la politique menée, qui n'est guère que la continuation avec un autre habillage de celle de son prédécesseur.
" Moi président" avait pourtant bien dit qu'il en finirait avec l'omniprésidence et l'omniprésence sur les ondes radiophoniques et télévisées.
Comme moi, je pense, vous avez des oreilles et des yeux.
Sarkozy s'agitait jour après jour et obtenait ainsi de "passer" aux journaux avec une cadence infernale.
En plus mou, Hollande fait exactement la même chose, et si son visage vous était sympathique il y a un an, la surdose risque fort, comme à moi, de vous l'avoir rendu immangeable.
Chers lecteurs,
Janvier, février, mars glaciaux.
Avril pourri.
Mai pou...( il n'est pas fini)
Je vous dédie la lumière des Antilles.
Parce que vous la valez bien !
1. mrose le 11-05-2013 à 14:32:04
MERCI ! Nous ne refuserons pas quelques degrés et un peu de soleil...
2. Jahylya / Irina le 11-05-2013 à 16:45:06
Bonjour Frank Thomas ...
Je me suis enfuie dans le Sud de la France pendant qques jours .. et je plie bagages .. because .. la météo n'y est guère meilleure qu'en Alsace ....!
Le temps est tout aussi pourri que la conjoncture actuelle .. mais vous n'êtes plus trop concerné .. dans les Dom-Tom .. on vit nettement mieux qu'en métropole .. n'est-il pas mon cher Watson ..?
Quoique .. l'autre jour j'ai écouté une émission à la TV comme quoi vos bananes de la Mââtinique seraient bourrées de pesticides qui ralentiraient le fonctionnement des neurones .. intellectuellement déficitaires chez les jeunes enfants avec aggravation au stade adulte ....?????
Dites-moi .. cher Monsieur .. n'auriez vous point été mieux en Bourgogne
dans vos vieux jours ..?
Quitte à être par défaut dans un état végétatif lancinant .. autant l'être dans sa région d'origine ...mais vous êtes à l' abri d'un tel risque .. l'adolescence étant loin derrière vous ..!!
Excusez mon franc-parler qui pourrait heurter certaines âmes sensibles .. mais c'est le fond de ma pensée sans ambiguïté ..!
Je sais .. ça vole au ras des pâquerettes .. voyez-vous même les fleurs ont du retard cette année .. c'est vous dire ooh combien les temps ne sont plus ce qu'ils étaient ..!
La parole étant donnée à l'homme (généralité) pour déguiser sa pensée ...!
Votre photo peut attiser les fantasmes .. je me verrais bien sur des plages exotiques sous les cocotiers dans un hamac très accueillant pour le farniente sous un palmier centenaire .. voilà que je mets à broder .. hi hi hi .... mais je ne voudrais en aucun cas vivre définitivement aux Antilles ...!
A chacun son envie et son plaisir ..
C'était ma réaction allergique du jour .. me suis levée du pied gauche .. ceci expliquant cela ..!
Vous avez le Bonjour d'une râleuse qui termine un séjour en solo sans son ronchon de conjoint dans notre belle région landaise ..!
Sans rancune ... excusez de vous avoir tenu la jambe pour un laïus indigeste ...!
Au revoir .. à la prochaine .. Cher Blogueur .. des îles ..
3. jean 26 le 11-05-2013 à 23:54:31
Merci
Laissons pour l'instant le "premier magistrat ", comme on dit, et passons aux seconds rôles.
Je ne les évoquerai pas tous, d'abord parce que, le temps passant, certains visages se sont déjà estompés et surtout parce que la plupart n'en valent pas la peine.
Tel le premier adjoint en 1983, rampant et servile, ou un autre de la même cuvée, peureux comme un lièvre, toujours prêt à donner raison au plus fort, et à accabler le faible. Ce dernier constituait avec un ami à lui, conseiller municipal, une sorte de tandem digne des deux Dupondt, en moins sympathique.
Lorsque, frappés d'obsolescence, le maire les écarta de sa liste de 1989, ils se mirent à médire de lui, mais à voix basse, poussant la bassesse jusqu'à me demander de tout faire pour lui nuire, eux qui, durant six ans, n'avaient eu de cesse de dénoncer mon attitude frondeuse !.
J'évoquerai cet autre, présent 6 ans avant le maire, médecin à la fois suffisant et légèrement insuffisant qui, après mon éviction de l'équipe municipale en 1984, me succéda à la "culture".
Je mets ce mot sacré entre guillemets non pour en atténuer la portée, mais pour souligner ce qu'il a d'incongru s'agissant de l'animation du village, qui tient le plus souvent des réjouissances de patronage.
Je n'en ai pas fini avec la fournée de 1983-1989...
1. le lecteur assidu le 12-05-2013 à 10:53:13
Bonjour,
ce que j'attends avec impatience,c'est la suitte,surtout sur l'adjoint qui traumatisait les employés communaux,et qui faisait signer les blämes par le maire.
Je vais tâcher, modestement, d'expliquer la raison selon moi de la chute apparemment inexorable de Hollande dans l'estime des Français.
Depuis le début François Hollande apparait comme illégitime à la tête de l'Etat, ou, pour être plus exact, mal à sa place..
La première raison, me semble-t-il, en est que chacun sait que si Strauss-Kahn ne s'était pas lui-même mis hors jeu, son tour était venu en 2012 après qu'il eut tout fait en 2007 pour faire battre Ségolène Royal.
Ce succès par défaut est la tache originelle.
Ajouté à cette tare que les longues années passées au Secrétariat Général du PS ont accoutumé ses camarades du Parti à le rudoyer et à sous-estimer ses capacités - témoin les duretés de Montebourg, de Fabius ou d'Aubry dont chacun se souvient - on comprend que pour ses "amis" son accession à l'Elysée paraît un mauvais rêve, qu'ils lui font payer au prix fort.
Comme ce n'est évidemment pas du côté de ses adversaires qu'il trouvera le salut, le malheureux Hollande en est réduit à faire le président sans pouvoir l'être.
Le peuple Français, vous, moi, peu au fait dans sa majorité des données techniques de plus en plus complexes de la politique intérieure, européenne et mondiale, s'en remet, comme toujours, à ses impressions et son intime conviction pour jauger l'homme.
Or il voit son président pris dans un piège aux mâchoires acérées : des ennemis à droite et à gauche et de faux amis dans son propre parti.
Tout concourt donc à ce que le peuple l'abandonne à son triste sort - " vae victis ! Malheur aux vaincus ! " - y compris les efforts que fait Hollande pour briser cette fatalité qui l'accable.
seul un miracle économique peut à présent le sortir de la nasse où il se trouve.
Avec un peu de chance, cela reste possible.
1. Jahylya le 28-04-2013 à 18:50:19
Bonjour Frank ...
Vous avez raison .. il n'était pas prêt à être président .. il l'est devenu par défaut ..en toute honnêteté .. j'aurai voté DSK .. car je ne connaissais pas l'homme mais le subtil financier qu'il était au FMI et pour moi .. il l'est toujours .. Christine Lagarde n' arrivera jamais à atteindre sa valeur .. mais voilà .. avec ses penchants et turpitudes sexuels il s'est fabriqué son propre bâton pour se faire taper dessus ..
Je n'ose imaginer ce que serait devenue l'Elysée sous sa présidence .. un vrai BORDEL .. s'en est peut-être un également de nos jours mais d'une autre manière ..!
Hollande n'est certes pas à blâmer .. mais j'ai de gros doutes quant à ses compétences à nous sortir de ce marasme .. on lui met des peaux de bananes partout venant même de son propre camp ...!
Je vous sens moins agressif vis-à-vis de la gauche .. ou ne serait-ce qu'une impression de ma part ..?
Je vous laisse pour quelques temps .. à bientôt ... Amitiés du Bas-Rhin ..
Quand une génération de cons a enfin disparu,
il reste toujours sa descendance.
Le maire PS de Gandrange, Henri Octave, autorise et protège cette stèle des déçus de Sarkozy.
Le maire PS de Hayange, Philippe David, fait enlever le jour même de sa pose cette stèle des déçus de Hollande.
Certains voudraient faire un parallèle entre les propos violents d'Henri Guaino à l'égard d'un magistrat instructeur, le juge Gentil qui poursuit Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse", et le scandale de la découverte du "mur des cons" dans un local syndical du syndicat de la Magistrature.
D'abord, s'il est vrai qu'Henri Guaino est d'une nature nerveuse et emportée et que son attachement à Nicolas Sarkozy peut paraître excessif et exclusif ( attachement dont cependant on ne saurait lui faire grief ), ses invectives contre le juge d'instruction Gentil ne sont pas de même nature que les insultes du fameux "mur des cons".
Car quel que soit le jugement qu'on porte sur ses propos, Guaino a argumenté ses véhéments reproches au lieu que le mur se contente de classer une foule de personnalités dans la vaste catégorie indifférenciées des c...sans autre justification que leur appartenance réelle ou présumée à "la Droite".
D'un côté, donc, une attaque, condamnable peut-être, mais ciblée sur un individu, de l'autre un amalgame épinglant méchamment une foule de personnes.
Secondement, en prononçant ces mots en public, H. Guaino se met en position d'être traîné en justice, quand les courageux auteurs du panneau exposé dans le local syndical du SM se réfugient derrière le bouclier de l'anonymat. Cette différence est capitale puisqu'elle distingue aussi le courage individuel de la lâcheté collective.
Une chose pourrait être réjouissante dans ce qui décidément ressemble à un apologue : l'éventuelle condamnation de Guaino par un tribunal correctionnel pour ses propos concernant Gentil risque fort d'être suspect de partialité, après la découverte de ce mur... Juste retour de bâton ?
A force de torturer notre pauvre langue française que j'ai passé ma vie à défendre et à enseigner, on en arrive à des absurdités grotesques.
Nos concitoyens, pour la plupart, n'ont plus aucune notion d'étymologie, c'est à dire de connaissance de la stucture profonde des mots et de ce qu'ils signifient.On peut chaque jour le vérifier, hélas, en regardant la détresse où se trouvent les candidats de tel ou tel jeu télévisé dès qu'une question implique un minimum de connaissance du squelette des mots, et de réflexion sur leur signification. C'est un triste spectacle, mais qui fait rire ...
Le mot HOMOPHOBE qui ces jours-ci pour les raisons que l'on sait, fait florès, est une monstruosité affreuse pour un linguiste, puisqu'il dit tout à fait autre chose que ce qu'on l'oblige à signifier.
Rigoureusement, ce mot veut dire : " QUI A PEUR DE LA SIMILITUDE. "
Est-cela que ceux qui l'emploient à tout bout de champ veulent dire ? Bien sûr que non !
D'abord, "phobe" n'est pas à sa place, car il ne s'agit nullement d'une peur mais d'un rejet, d'une intolérance, d'un dégoût.
Ensuite, " homo" étant devenu non plus le préfixe qui désigne la similitude dans une quirielle de mots mais l'équivalent d'homosexuel, on a forgé une monstruosité morphologique ( au sens grammatical !) en accolant deux morceaux tronqués et dénaturés.
Mais tels les moutons de Panurge, ils sautent à l'eau pour suivre les autres.
Ce que les "ANTI-HOMOPHOBES" ( ça se complique...) veulent évidemment dire en employant ce mot tératologique, c'est que certains Français sont les ennemis haineux des homosexuels et qu'eux mêmes, en se déclarant "ANTI-HOMOPHOBES", se placent en défenseurs des droits de la "communauté" gay et lesbienne, et en adversaires de leurs adversaires.
Mais ce qu'ils disent en réalité - et ce serait du plus haut comique s'il était possible de rire d'un sujet si sensible - c'est qu'ils sont les ennemis de ceux qui ont peur de ce qui est semblable ce qui, on l'avouera, n'a strictement aucun sens.
1. Jahylya le 24-04-2013 à 17:04:28
Bonjour Prof Frank ..
J'ai une sainte horreur des similitudes .. donc des doublons ...je ne suis pas homophobe ... mais ne partage nullement le mariage pour tous ...!!
J'aurai apprécié que l'on modifie
le * Pacs * pour que les homos aient les mêmes droits que les hétéros .. pour moi qui ne suis pas athée .. le mariage est et restera un engagement sacré entre un homme et une femme ... oohh je sais que mon avis va vous déplaire .. je respecte le vôtre mais je demande simplement que l'on respecte de même mon opinion .. nous avons tous et toutes la liberté de penser ..!!
Quant à cette chère langue française .. elle est très malmenée par la jeune génération avec leurs sms et textos ..
j'avoue que j'ai quelques lacunes à ce sujet pour piger ce charabia ... nous sommes dépassés par
les * djeunes * qui nous traitent de fossiles et qui n'attachent plus d'importance à la langue de Molière ....
J'ai reçu dernièrement un courrier d'une personne instruite .. du moins c'est ce qui m'avait semblée au départ .. Bac + 7 .. dans trois lignes d'écriture .. j'y ai déniché 5 fautes d'orthographe ..?
Alors ..? que faut-il en penser ..?
Baah .. à quoi bon se tourmenter .. les choses étant ce qu'elles sont .. laissons l'avenir à ces incultes .. après tout .. le 3/4 de notre vie est derrière nous ...!
Vous n'êtes pas de cet avis ..?
Tant que vous avez cette verve de vouloir corriger le monde .. je suppose que vous vous portez bien ..!!!
Salut la Mâââtinique ............
Il fait super beau chez nous itou ... !!!!
2. Frank-Marie-THOMAS le 24-04-2013 à 17:40:43 (site)
Merci pour votre commentaire, chère Jahylya.
Je ne suis pas fanatique de ce mariage, et comme vous j'aurais de loin préféré que les législateurs de gauche, qui ont initié le PACS, et que ceux de droite qui l'ont complété soient allé au bout de la logique de ce contrat en lui conférant valeur de mariage ( adoption, héritage, pension de reversion ), sans le mot.
Je vais aussi bien que possible, je vous remercie de la fin de votre mot.
3. un prolo du siècle dernier le 25-04-2013 à 11:43:17
Au siècle dernier bon nombre de ceux qui encadraient les ouvriers,ne possédait que le cerificat d'études,et pourtant,ils étaient loin d'être nuls.Mais pour faire rapide où sont les responsables de l'enseignement actuel ,quand bon nom bre d'élèves sortent du sytème scolaire,sans savoir ni lire ni compter,ni rédiger une simple lettre, d'enbauche (c'est du vécu avec des B.T.S,aujourd'hui sans doute responsable dans l'entreprise).Je te l'accorde,le portable l'emporte sur tout autre forme de procès.Alors,il y a du soucis à ce faire quant à la langue française.En passant je te l'accorde,je puis y retourner,aussi,et pourtant j'ai eu un excellent instituteur,qui a fini,inspecteur d'académie.
4. Frank-Marie-THOMAS le 25-04-2013 à 12:44:00 (site)
@ Prolo du siècle
Vous m'entraînez un peu loin su sujet plus restreint de mon billet, mais je ne peux pas vous donner tort.
Cependant méfions-nous aussi de l'excès de pessimisme; à toutes les époques on s'est lamenté sur la nullité de la génération montante. Cela dure depuis plus de deux mille ans. Et pourtant...
Le métier d'enseignant, de la maternelle à la Fac est le plus beau du monde. Il faut l'encourager.
Frigide BARJOT est la meneuse et l'égérie du vaste mouvement anti-mariage homosexuel.
Ce mouvement profond et justifié par des craintes extrêmement précises et sérieuses, aurait dû se trouver un autre porte-parole.
Madame Barjot, puisqu'il faut la nommer ainsi, me rappelle ce mot de Sacha Guitry qui, à propos d'une ancienne cocotte assagie avec l'âge et devenue donneuse de leçons, disait :« Lorsque je l'ai connue, elle n'était pas encore vierge»
Regardez le clip que je joins en cliquant sur l'adresse suivante :
http://www.youtube.com/watch?v=f1LDnMkDkococ
C'est très édifiant.
Chaque époque a les Muses qu'elle mérite !
1. un spectateur de la chose le 25-04-2013 à 11:47:44
Comme défenseur de la "chose" il est vrai qu'il y avait mieux.Ces passages à la télé,avec ses pleurs,et j'en passe,valaient le détour.Elles a plus desservit la cause que de l'encourager.Il y a les mêmes en région icaunaise(Auxerroise).
2. le.jerome le 04-05-2013 à 11:56:15
Le lien pour la vidéo ne fonctionne pas.
D'une part il est probable qu'un "w" soit en trop au début de l'adresse. D'autre part je crains que la vidéo elle-même n'ait été supprimée (à vérifier).
3. Frank-Marie-THOMAS le 04-05-2013 à 13:28:01 (site)
@ le.jerome
Merci. En effet, je constate que la video semble avoir été supprimée. Par qui ? Pourquoi ?
La justice travaille dans des conditions matérielles indignes qui font honte à la grande démocratie que nous sommes censés être. Les gouvernements qui se sont succédé depuis une vingtaine d'années ont laissé se dégrader les locaux et les matériels; nous arrivons à présent au bout d'un cycle.
Et pourtant, la refonte de la carte judiciaire qui s'est traduite par la fermeture d'un grand nombre de tribunaux dans les villes petites et moyennes aurait dû, c'était son objectif avoué, dégager ces moyens dont tout le monde dénonce le manque criant et scandaleux.
Malheureusement il est à craindre que lorsque la France sera entrée dans le dur de la crise - car d'après les économistes les plus dignes de foi nous n'y sommes pas encore - la situation de cette administration, mais aussi des autres, ne fasse qu'empirer.
Madame Taubira, je le disais dans un précédent billet, est une conteuse créole :
" Yé cric ! Yé crac ! Yé misticric ! Yé misticrac ".
Elle s'enivre de mots, et habillant sa nullité de citations et d'apologues, ne parvient qu'à être la caricature de ce que le peuple ne supporte plus, et qui est la marque de ce gouvernement et de ce président informe et ectoplasmique
De la très modeste place que j'ai occupé dans la vie publique, j'ai pu mesurer le pouvoir de nuisance des journalistes. Ce billet est une réflexion à ce sujet.
" Primum non nocere ", "en premier lieu, ne pas nuire ", cet engagement principal du futur médecin vaut pour toutes les professions. Le boucher, le capitaine de vaisseau, le professeur, le magistrat, le ministre.
C'est la pierre angulaire de la déontologie et de la morale, et ceux qui en parlent le mieux, Raoul Vaneigem, Ruwen Ogien, Renaud Camus se situent dans la lignée de Cicéron, de Sénèque, des penseurs chrétiens des origines, de Montaigne, de Bernanos etc.
Les journalistes d'investigation ou de commentaire pourraient utilement se rappeler ce commandement primordial; nous en sommes loin.
Passé par le filtre de leur "analyse" le plus souvent servile à l'égard de l'opinion dominante qu'ils formatent et qu'ils suivent en même temps, il n'est guère de personnage public, d'acte ou d'engagement qui ne prenne un curieux aspect.
Le "petit journal" de Yan Barthès sur Canal+ est de ce point de vue exemplaire, si j'ose dire. La façon dont hier il a traité Frigide Barjot - quelle que soit l'irritation que cette dame peut susciter, j'en conviens - est tout à fait insupportable et indigne.
On comprend que pour survivre à cette pluie acide, il faut passer entre les gouttes et être bien comme il faut, bien dans la ligne, tout en restant un "bon client". Exercice de souplesse d'échine et de courtisanerie qui, lorsqu'il est réussi, ôte à l'acrobate toute vertu et toute crédibilité.
Il n'est pas de petit scribouillard de province ou de grand plumitif parisien, qui n'exerce ainsi de façon arbitraire et presqu'incontrôlée un pouvoir exorbitant : celui de créer un personnage sympathique, de démolir une personnalité, de la ridiculiser ou de la passer sous silence.
Beppe Grillo avec ses mots et son style qu'on jugera comme on voudra, refuse sagement tout interview, sachant bien qu'au filtre des journalistes, ce qu'il a à dire arrivera déformé à son public. Il fait son cirque tout seul.
Le Pen et Mélenchon voudraient bien faire comme lui, mais ils ne peuvent se passer du cirque médiatique.
Je ne retiens pas le fond de ce qu'ils disent, mais cette méfiance, oui.
Les journalistes ne s'imposent qu'exceptionnellement ce devoir de ne pas nuire.
1. jean 26 le 21-04-2013 à 12:17:23
Le métier de journalistes est de relater l’information et non de la commenter me semble t’il ?
1. Plaisantin le 25-04-2013 à 11:50:48
Son propriétaire,ne lui a pas administré du viagra,à celui-ci,au moins cela ce vois.Ce n'est peut-être pass utile de publier ce blog,pompé sur un autre site que j'aime.
2. Frank-Marie-THOMAS le 25-04-2013 à 12:38:32 (site)
@ Plaisantin
????????????????????????????????
Permettez moi de me reprendre.
Je commençais mon billet d'hier en disant que par son acte de contrition J. Cahuzac redonnait "un peu d'air" à un exécutif au trente sixième dessous.
En réécoutant attentivement son interview de BFMTV, je m'aperçois que subrepticement, presque subliminalement il a au contraire tiré la flèche du Parthe contre notre malheureux président.
En réponse à la question de JF. Achili sur le point de savoir si François Hollande connaissait les dérives de son ministre avant que celui-ci les avouât, JC a déclaré qu'il ignorait jusqu'à quel point le président de la République ignorait cette affaire.
Son habileté - qui, soit dit en passant prouve s'il en était besoin la minutieuse préparation de ces aveux publics - a consisté à immédiatement recouvrir cette vacherie en réaffirmant qu'il avait menti au président.
Cahuzac, donc, aurait menti à un homme dont il savait qu'il savait, et celui-ci a fait mine de croire son ministre, soulagé de pouvoir invoquer sa bonne foi ...
C'est véritablement un billard à trois bandes, un jeu du menteur dont tout le monde, à commencer par le chef de l'Etat, sort éclaboussé et souillé.
Il ne faudra pas jouer les vierges effarouchées si, aux élections locales et européennes de 2014, le peuple français exprime son écœurement en se portant aux extrêmes.
Par son acte de contrition publique, J. Cahuzac a provisoirement éloigné le danger qui menaçait les principales têtes de l'exécutif.
En répétant que ni P. Moscovici, Ni JM. Ayrault, ni F. Hollande n'étaient au courant de ses turpitudes financières et qu'il leur avait délibérément menti, il émet une demi-vérité qui leur donne un peu d'air.
Il est certain qu'il leur a menti en les regardant en face, comme il l'a fait, sans sourciller, devant l'hémicycle. Mais ce mensonge n'exonère pas ses supérieurs de la faute de l'avoir choisi, malgré son passé inquiétant et les bruits insistants de corruption qui l'accompagnaient depuis déjà longtemps.
Je partage l'avis de Me Gilbert Collard qui pense que ces aveux qui se voulaient touchants et qui n'étaient rien moins que spontanés, sont une façon d'obliger tout le monde à tourner la page, à renoncer à tout approfondissement des investigations.
Espérons que l'enquête judiciaire d'une part, et les travaux de la commission parlementaire d'autre part, nous éclaireront sur cette "ténébreuse affaire".
1. un prolétaire le 18-04-2013 à 11:31:21
Je constate que ce charmant monsieur bidouillait avec les labos,pour se remplir les poches.pendant ce temps ,les gouvernements succéssifs n'oubliaient pas d'augmenter les cotisations de la sécu.Dans le village que tu as quitté,bon nombre de médecins sont au courant des dérives des labos.Cependant,malgré" le conseil de l''ordre" auquel ils appartiennent,contrains et forcés,aucun n'a dénonçé ces dérives,même sur le plan local.Bien qu'ils soient démarchés par des visiteurs médicaux,envoyés par les labos.L'hypocrisie règne à tout les échelons de notre société.Je rappelle au passage que l'ordre des médecins a été crée par Pétain.Ceci explique peut-être cela.
Nos amis britanniques - ainsi est-il convenu de les appeler depuis l'Entente Cordiale - participent avec entrain et gourmandise au développement des paradis fiscaux dans le monde.
Selon des experts très sérieux, le principal paradis fiscal est la City de Londres - celle devant laquelle Pépère, le preux pourfendeur de l'argent sale - est aller faire allégeance après avoir dit tout le mal qu'il pensait de "l'argent". Il a même poussé la complaisance jusqu'à nommer trésorier de sa campagne de 2012 un homme d'affaire de ses amis en étroite relation avec les affairistes des îles Cayman.
Comme je l'ai annoncé dans le précédent billet, je voudrais attirer votre attention sur le fait que Londres, avec ses airs de ville comme il faut, est le centre d'un vaste empire financier ayant ses têtes de pont exotiques nombreuses et hyperactives.
Simple énumération :
dans l'Atlantique Sud
- Les îles Vierges britanniques
- Montserrat
- Les îles Turk et Caïques
- Anguilla
- Les îles Cayman
dans l'Atlantique Nord
- Les Bermudes
en Europe
- Gibraltar
- Les îles anglo-normandes
8 paradis fiscaux et la City comme agent commercial ! Pour être complet il faudrait ajouter à ces territoires sous administration britannique certains pays du Commonwealth et leurs dépendances ( je pense particulièrement aux îles sous souveraineté néo-zélandaise).
Pour être tout à fait juste, cependant, il ne faudrait pas oublier que les Pays Bas ont installé aussi un paradis dans leur province antillaise (Curaçao, Bonaire, Saint-Martin, etc).
La France elle même, dont l'impayable président veut "éradiquer" les paradis fiscaux ( comment, à quel titre ?) n'est pas extrêmement claire en Andorre et dans sa partie de l'île de Saint-Martin, sans oublier la culture du pavillon de complaisance aux îles Kerguelen dans le sud de l'Océan Indien.
Cet après midi, sur le site du gouvernement doit être rendu public le patrimoine de chacun des ministres.
Cette opération est censée "moraliser" la vie publique. Il parait que 63% des Français l'approuvent. Soit.
Nous allons donc apprendre que tel ou telle est riche, ou pas, que celui-ci est assujetti à l'ISF, etc. Tout ceci mérite tout de même qu'on prenne le temps d'y réfléchir à l'abri des rumeurs et du tintamarre médiatique.
Question : si cette publicité des patrimoines personnels des membres du Gouvernement avait été en vigueur au mois de mars de cette année, Jérôme Cahuzac aurait-il été coincé ?
La réponse est évidemment non, puisqu'il dissimulait une part importante de ses avoirs mobiliers.
Qui nous garantit qu'il n'en est pas de même pour nos excellences ?
Si l'une ( ou plusieurs ) d'entre elles possède des comptes secrets à Gibraltar, aux Caïmans ou à Guernesey (*), en quoi sa déclaration publique éclaire-t-elle le public ?
Vous souvenez-vous de l'engagement solennel du président Mitterrand de publier tous les 6 mois un bulletin de santé authentique et complet ?
Pourtant, durant 14 ans, son médecin fut forcé de mentir à la France entière !
Il en sera de même si un ministre est malhonnête, et rien ne pourra faire surgir la vérité sinon les investigations sérieuses, honnêtes et approfondies d'un organisme véritablement indépendant et incorruptible.
Où est-il, cet organisme ?
On nous joue une pitoyable comédie qui ne permettra en rien d'être sûr de ceux qui nous gouvernent, et dont le seul résultat sera de satisfaire la curiosité et la jalousie d'un peuple en proie aux difficultés de la vie quotidienne et qui trouvera dans ces "révélations" non pas de quoi respecter davantage le pouvoir, mais au contraire d'alimenter ses rancœurs.
Décidément cette transparence à la Hollande est trouble et glauque.
(*) Remarquez que beaucoup de paradis fiscaux appartiennent à la Grande-Bretagne, membre de l'Union Européenne. J'y reviendrai bientôt.
Le régime de l'auto-entreprise a permis a des centaines de milliers de Français de sortir du chômage et d'entrevoir un avenir plus serein.
Or ne voilà-t-il pas que Sylvia Pinel la discrète et inconnue ministre de l'artisanat, sort de son chapeau une réforme de l'auto-entreprise tendant à obliger les responsables de ces microstructures a rejoindre le régime commun de l'artsanat dans un délai qui reste encore à définir.
D'ailleurs tout reste à définir dans ce vague projet qui n'a pour but, au fond, que de récolter quelques sous au risque de tuer un dispositif remarquable qui, soit dit en passant, a des défenseurs prestigieux en la personne de ministres tels qu'Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici ou Fleur Pellerin.
Il est vrai que dans le même gouvernement, ce système d'allègement des charges destinés à favoriser la création d'un tissu serré de petites activités ayant pour vocation de grandir et d'embaucher, a ses adversaires, à la tête desquels on trouve Michel Sapin.
Décidément il est triste de constater que la manie du dirigisme et de l'égalitarisme - car c'est au nom de la distorsion entre le régime de l'auto-entreprise et celui de l'artisanat que les artisans demandent la réduction dans le temps des avantages du système - continue de miner la vie économique de notre pays, qui a besoin d'initiative et de liberté d'action.
Mais après tout, puisque les artisans se plaignent d'être mal traités par rapport aux auto-entrepreneurs dont ils craignent la concurrence inégale, pourquoi ne pas aligner leur régime sur celui de l'auto-entreprise, plutôt que le contraire ?
Madame Pinel, qui, paraît-il consulte, devrait y penser avant, une fois de plus, de faire les poches de ceux qui n'ont rien ou presque et d'anémier encore un peu plus le corps économique et social du pays .
Bon, c'est entendu ! Jérôme Cahuzac est un menteur.
Je voudrais compléter et approfondir la réflexion que j'ai engagée dans le précédent article.
Certains reprochent à Cahuzac d'avoir osé dire que finalement la politique était indissociable du mensonge, puisqu'elle consistait souvent à faire des promesses en l'air. Et les "vertueux" de pousser des cris d'orfraie.
Ou est la vérité ?
Nous sommes en plein dans un dialogue platonicien, approchant la vérité par petits pas, sans jamais l'atteindre. Mettons donc de côté pour l'instant le mensonge-promesse, qui ne correspondrait pas au mensonge chimiquement pur, puisque par définition les promesses portent sur l'avenir, quand le mensonge serait cantonné au présent ou au passé.
Juste un détail, cependant : "gouverner, c'est prévoir". Mais soit !
Il me semble plus intéressant à présent de s'interroger sur le rejet quasiment prophylactique pratiqué par le "microcosme" depuis deux semaines, sur le cordon sanitaire qui entoure JC.
Son principal crime, comme l'étudiant de la chanson de Guy Béart, ne serait-il pas d'avoir "dit la vérité" - ou tout du moins d'avoir levé un coin du voile ?
Ce que ses pairs lui reprocheront toujours et pour quoi il ne pourra sans doute jamais rejoindre leurs rangs, n'est-ce pas, au fond, contrairement aux paroles d'une autre chanson des années 60, celle de Guy Mardel, d'avoir "avoué" et pire encore d'avoir demandé pardon ?
Ce qui devrait atténuer sa faute et le rendre un peu moins antipathique est précisément ce qui va lui coûter le plus cher.
A-t-on jamais vu Tibéri, Pasqua, Guérini, Carignon, Dray, Désir, Tapie, Chirac, Mélik...avouer et se repentir ?
" Qui s'excuse s'accuse " me répétait souvent Philippe Auberger, chaud partisan de la professionalisation de la politique, qui fut en son temps rapporteur général du Budget à l'Assemblée.
Tout est dit.
Jérôme Cahuzac ne manque pas d'air. Il vient d'expliquer que tout politique est un menteur puisqu'il profère des promesses qu'il sait pertinemment ne pas pouvoir honorer.
La défense est habile, d'autant qu'elle mouille évidemment Hollande qui, pour se faire élire, n'a pas été avare dans ce domaine. Cette argumentation, pour recevable qu'elle soit, ne suffira pas à sauver sa tête et à lui permettre - chose impensable - de revenir siéger à l'Assemblée.
Je voudrais en quelques mots dire pourquoi je pense que Cahuzac, sur ce point précis, a raison.
Plagiat, usurpation de titre universitaire...
Petit rappel utile :
Article 433-17 du Code Pénal :
"L'usage, sans droit, d'un titre attaché à une profession réglementée par l'autorité publique ou d'un diplôme officiel ou d'une qualité dont les conditions d'attribution sont fixées par l'autorité publique est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Les personnes physiques ou morales coupables du délit prévu à la présente section encourent également la peine complémentaire suivante : interdiction de l'activité de prestataire de formation professionnelle continue au sens de l'article L. 6313-1 du code du travail pour une durée de cinq ans"
Et le grand Rabbin de France, Monsieur Bernheim, veut rester grand Rabbin ?
1. Jahylya le 10-04-2013 à 16:17:53
Bonjour professeur Frank ..
Bon .. c'est encore moi qui vais devoir faire le premier pas .. car ..
vous n'êtes guère disposé à franchir le seuil de votre blog .. donc ..
j'en déduis que mes écrits se trouvent être trop nuls pour que vous vous donniez
la peine de frapper à mon portail .. pourtant .. voyez-vous .. je reviens ..
certes après qques hésitations .. si je comprends .. vous publiez vos états d'âme ..
sans rien attendre en retour .. la supposition d'être lu vous suffit ..!
Bien .. à chacun de concevoir sa façon de bloguer ..
Peu importe .. je vous lis .. parce que je le veux .. !!
La religion catholique est infestée de pédophiles .. les rabbins s'adonnent au plagiat ..
les Imams et leur islamisation voudraient instaurer la charia en France ..
si si .. tôt ou tard .. nous y aurons droit ... les Mosquées fleurissent un peu partout
même chez nous dans le 67 ....
Inch'Allah ....
reste le protestantisme vierge de tout scandale
jusqu'à nouvelle découverte honteusement dérangeante ....!
Croyez-vous .. qu'il existe encore des personnes respectables dans
ce pauvre pays .. où il ne se passe pas un jour sans évènements malsains ou pervers ...?
Je n'attends pas de réponse ..ne vous donnez pas cette peine .. sans rancune .... Bye
« Bis dat qui cito dat », dit Sénèque « Celui qui donne vite donne deux fois »
Après la campagne électorale du printemps de l'an dernier, après ses rodomontades contre la finance, " sa seule ennemie ", Hollande aurait dû et pu, dans les premières semaines de son quinquennat, faire voter la grande loi de moralisation qu'il projette aujourd'hui.
Malheureusement pour lui, il y a un avant et un après JC.
Le pauvre homme s'échine à courir poussivement derrière l'évènement. Sa loi vient comme moutarde après dîner, trop tard, trop hâtive, trop improvisée sous la poussée de la nécessité.
Imaginons que Hollande ait été talentueux et visionnaire.
Après la terrible affaire DSK qui lui a valu d'être où il est, après les errements des fédérations socialistes du Nord et des Bouches du Rhône et tant d'autres dérapages significatifs d'un laisser-aller évident qu'Arnaud Montebourg s'efforçait de dénoncer, il ne lui aurait pourtant pas fallu être génial pour se dire que peut-être un certain nettoyage s'imposait parmi ses amis élus ( voir les articles joints ).
S'il l'avait entrepris au début de son mandat, encore auréolé de sa victoire inattendue et vierge de tout soupçon, l'affaire Cahuzac n'aurait pas eu lieu, parce que cet homme avait un passé tel qu'il n'aurait jamais dû être au gouvernement; sans doute aussi le candidat qu'il était n' aurait-il pas choisi pour gérer son compte de campagne un homme d'affaires ayant des sociétés aux îles Caïmans.
Qui donc se serait opposé à une telle entreprise d'assainissement de notre vie publique ?
A présent le mal est fait.
Et ce n'est pas la multiplication des "chocs", mot qui convient si mal à la mollesse du personnage - choc de compétitivité, choc de simplification et maintenant choc de moralisation - qui y changera quoi que ce soit.
A les voir ainsi courir pitoyablement derrière l'évènement on a envie de dire à lui-même, à Monsieur Ayrault et aux ministres impotents qui l'entourent : " Ah ! Si seulement vous aviez fait tout cela un jour avant JC ! "
1. le lecteur le 10-04-2013 à 11:50:49
Mon cher Franck,arrête,sinon Mélenchon va prendre son pied,après ton commentaire trés juste.
Faites un effort de mémoire, ce n'est pas si vieux : DSK, alors ministre de l'Economie et des Finances avait gardé dans un tiroir de son bureau, où il avait fini par l'oublier, la fameuse cassette Méry qui dénonçait les pratiques financières de J. Chirac, alors maire de Paris.
Personne de bon sens ne l'avait cru, et la France entière était partie d'un irrévérencieux et salutaire éclat de rire.
Vingt ans ont passé; les choses ne se sont pas arrangées.
Monsieur Moscovici, ministre de tutelle de J. Cahuzac ignore tout des fraudes anciennes et réitérées de son ministre du budget.
Si on l'en croit, s'il est vrai que ni lui ni ses services ne voient ce qu'ils ont sous le nez, comment leur faire confiance dorénavant pour traquer les fraudes plus discrètes et plus éloignées des allées du pouvoir ?
Monsieur Valls compte sur son visage de censeur romain et sa sombre prunelle pour faire passer des énormités que ne pourrait avaler un enfant de 10 ans.
Par vertu, pour rompre définitivement avec les pratiques anti-démocratiques de ses prédecesseurs, il refuse de se servir des canaux internes du ministère qu'il dirige et de prêter la moindre attention aux rapports qu'on dépose sur son bureau. Art de retourner une situation calamiteuse en leçon de morale; si ce n'était déjà fait je dirais : " il ira loin, ce petit. ".
Passons par charité sur le roi Pétaud et son principal ministre qui n'entendent rien, ne voient rien, ne savent rien et dénoncent les forces de l'argent tout entourés d'aigrefins et de requins de la finance internationale.
De quoi s'esclaffer, vraiment !
Il suffit de fréquenter les élus ou les responsables associatifs (souvent ce sont les mêmes) pour comprendre que l'immense majorité d'entre eux s'est engagée par intérêt pour la vie publique et désir de se rendre utile à la société.
D'ailleurs il est frappant de noter que le public, si enclin à se laisser influencer par le catastrophisme journalistique et à entonner la délétère chanson du "tous pourris", accorde confiance et admiration au maire et à ses adjoints, au conseiller général, au député de proximité.
Un peu comme, à la fin de l'Ancien Régime, les Parisiens détestaient les aristocrates qui continuaient bien souvent d'être aimés dans leurs fiefs, ou comme ces paysans antisémites par tradition religieuse ou par matraquage politique, qui se sont conduits de façon admirable en sauvant des familles et des enfants juifs en chair et en os.
Je ne pense pas, contrairement à Philippe Bilger et d'autres, que "le clivage entre la gauche et la droite ait repris de la vigueur" à l'occasion de l'affaire Cahuzac et des suites inévitables, attendues et craintes à la fois, qu'elle ne manquera pas d'avoir. C'est là une vision parisienne.
Ce que les Français ressentent profondément en revanche, c'est le clivage entre les responsables honnêtes, engagés sincèrement au service du bien public - qui n'exclut pas de légitimes ambitions personnelles - et ceux qui n'entrent en politique qu'à la poursuite d'intérêts individuels et de profits matériels.
Le même clivage, sans doute, se retrouverait dans les religions, dans la franc-maçonnerie, dans les associations humanitaires et les clubs-service, bref dans toutes les institutions qui reposent sur l'amour du prochain et l'exercice de la vertu.
Le danger réel vient des démagogues qui instrumentalisent des errements individuels en les généralisant, et qui voudraient rejeter tout, pour avoir tout.
Le candidat qui, sciemment, promet ce qu'il n'est pas certain de pouvoir réaliser est un menteur.
Est-il concevable de lui faire crédit de sa bonne foi ?
C'est trop de candeur.
J'ai vu, comme tout le monde je pense, mille exemples : des gens qui pour être élus promettaient monts et merveilles en sachant fort bien, comme les camelots des marchés, que leur machine ne fonctionnerait pas, et en comptant sur le temps et la lassitude pour estomper la colère de ceux qu'ils avaient grugés.
Il n'y a pas, d'ailleurs à chercher bien loin : Hollande et ses discours enflammés sur l'argent, qu'il allait combattre (quand dans la même semaine il disait le contraire à la City de Londres), sur la moralisation de la vie publique, sur l'Europe, dont il allait infléchir les orientations de ses petits bras musclés, sur le déficit des comptes de l'Etat, qu'il allait ramener dans les clous des 3%, sur le chômage dont il allait inverser la courbe, etc. mentait-il ou pratiquait-il la casuistique et l'orientation d'intention chères à la Compagnie de Jésus ?