Le titre très drôle du livre de Philippe Val convient on ne peut mieux à ce que je viens d'entendre.
Si vos pas vous conduisent en Toscane, ce que je vous souhaite, ne manquez pas de vous arrêter au lac de Bolsena.
Depuis quelques jours, une rumeur inquiétante enfle sans que le gouvernement ne prenne pour l'instant la peine de la confirmer ou de l'infirmer.
Ces sompueuses dernières demeures, ces images obsessionnelles de la mort, tout rappelle l'orgueil des princes de l'Eglise et des papes, tout prétend n'être que vanité.
Dernière étape de ce voyage en Italie - et quelle étape ! - Rome.
Sur le grand lac qui porte son nom, à une grosse centaine de kilomètres de Rome, Bolsena.
Durant plusieurs siècles cette belle et fière petite ville de Toscane est restée la rivale sans cesse sur le pied de guerre de sa somptueuse voisine, Florence.
A Monterragionni ( avant-dernière photo ), petite place forte très bien conservée qui a été maintes fois perdue et reprise par les siennois, nous avons dû pousser un petit coup de gueule. Tous les écriteaux, tous les dépliants fournis par les autorités locales sont soit en anglais, soit en allemand. Triste constat du recul de notre pays qui a longtemps été ici chez lui. A quoi sert-il d'avoir une flamboyante ministre de la francophonie si, au cœur de l'Europe, nous disparaissons
Pour rassurer ceux des lecteurs qui ont la gentillesse de s'inquiéter de mon long silence estival et pour confirmer ceux qui m'aiment moins dans leur prévention, je vais citer quelques mots d'un hebdomadaire bien connu.