Les sondages sont une calamité. Mais aussi inévitable, dans l'état actuel des choses, qu'une éruption volcanique, un cyclone ou un tremblement de terre.
Manuel Valls, l'ancien premier ministre de François Hollande et candidat malheureux à la primaire socialiste, vient de se rallier à Emmanuel Macron.
La Guyane française occupe depuis deux jours la une de l'actualité au point même qu'elle s'invite dans la campagne présidentielle.
Décidément nos ministres ne sont pas forts en géographie.
Monsieur Macron s'efforce de taquiner les Muses. Peut-être ne devrait-il pas.
Quelqu'un qui se serait endormi il y a trente ans et qui se réveillerait aujourd'hui aurait mille raisons de s'étonner.
Samedi 18 mars, Nicolas Dupont-Aignan candidat à l'élection présidentielle a quitté le plateau du journal de 20 heures de TF1. Je reviens un instant sur ce coup d'éclat.
A méditer, cette phrase du fondateur du Canard Enchaîné :
Saisi au vol ce matin sur France Ô,cette phrase prononcée par Bruno Magras, président de la collectivité territoriale de Saint-Barthélémy dans les Antilles Françaises, plagiant la célèbre formule de Michel Rocard :
L'apanage des grands écrivains, ceux qui ont su créer un univers, est de donner leur nom pour former des adjectifs qui suffisent à peindre des caractères ou des situations, sans qu'il soit besoin, pour les saisir, de plus de détails.
Cette campagne présidentielle pue.
Je ne suis pas - tant s'en faut - un soutien inconditionnel de François Fillon (cf articles en lien); ni des autres candidats, d'ailleurs. Les lecteurs de ce blog le savent bien.
La Revellière-Lepeaux (1753-1824) par David d'Angers
J'ai choisi, aujourd'hui, de rendre hommage à cet homme d'Etat, non parce qu'il est un de mes ancêtres, mais parce qu'il incarne ce que Montesquieu considérait comme le fondement de la démocratie : la vertu.
Hier au journal du soir sur France2, François Fillon, de retour du Trocadéro, sans doute encore sous le coup de l'ivresse des foules, a par trois fois affirmé : " je ne suis pas autiste".
On connaît bien la légende de la femme d'Ulysse, parangon de vertu et de fidélité conjugales.
Les mots, comme la monnaie ont tendance à se dévaluer au fil du temps.