Muriel Penicaud n'a pas toujours été ministre du travail. Elle a surtout, jusqu'à présent, géré avec soin ses propres affaires.
Si vous passez par les Cévennes, faites un détour par Saint Hippolyte du Fort où se visite un très intéressant musée de la soie, activité autrefois prospère dans cette région de France.
On nous tympanise depuis l'avènement de Monsieur Macron et de son équipe qui, paraît-il, va nous éloigner à jamais de "l'ancien monde", avec la loi de "moralisation "de la vie publique.
Le président de la République et le premier ministre sont en chute vertigineuse dans les sondages.
Cicéron, dans un poème épique dont seuls quelques fragments nous sont parvenus écrit, à propos des liens entre pouvoir militaire et pouvoir civil : "cedant arma togae", "que les armes cèdent devant la toge".
Je recommande la lecture d'un livre injuste, violent, souvent haineux, presque toujours drôle : La Cour des Miracles, dernier ouvrage de Michel Onfray.
Ce qui vient de se passer est plus qu'un simple revirement devant la probable réaction de l'opinion publique : c'est un coin du voile qui se soulève sur un spectacle assez peu attrayant.
Simone Veil, qui vient de disparaître, a été honorée de la façon la plus solennelle et la plus digne qui soit.
Je pense avec tendresse aux millions de Français qui se sont jetés dans les bras d'Emmanuel Macron en étant sûrs que cette fois les promesses de campagne allaient être tenues.
"En même temps", locution creuse venue du langage "djeun" est, paraît-il, la marque de cette "pensée complexe" dont le président fait étalage et dont il considère qu'elle le met hors de portée des journalistes et de leurs questionnements simplistes.
La vanité de Monsieur Macron semble être sans limites; la souplesse d'échine de ses courtisans aussi, d'ailleurs.